Promesse tenue. L’opération de démolition des constructions illégalement érigées dans les lits de marigots à Bamako incarne la réponse concrète du président de la Transition face aux catastrophes de l’hivernage passé. Une politique préventive ferme, mais humaine, pour sauver des vies.
Au Mali, gouverner, ce n’est plus promettre. C’est agir. Samedi 24 mai 2025, les premières vibrations des bulldozers résonnaient dans la commune IV du district de Bamako comme un signal fort : l’État malien ne se contentera plus de compatir aux drames causés par les inondations récurrentes. Il agit, avec détermination et méthode.
Le souvenir d’un Bamako noyé dans l’indifférence d’antan
Ce vacarme mécanique, c’est celui d’une rupture. Une rupture avec l’ère des amnésies gouvernementales et des demi-mesures, au profit d’une gouvernance de responsabilité prônée par le président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta. Devant les forces vives de la Nation, en janvier dernier, celui-ci avait fait de la prévention contre les inondations une priorité nationale. Ce 24 mai, la parole s’est faite acte.
Car il ne s’agit pas d’un coup de force improvisé. L’opération de libération des lits de marigots – onze au total dans la capitale – est l’aboutissement d’une démarche rigoureuse, méthodiquement enclenchée par des mois de sensibilisation. Des réunions publiques dans chaque mairie, des explications techniques, un dialogue constant avec les populations. Et ce n’est pas un hasard si nombre de riverains ont adhéré sans réserve à cette initiative. Car tous ont en mémoire les drames de l’année dernière. Des familles décimées, des biens engloutis, des quartiers inaccessibles… Le souvenir d’un Bamako noyé dans l’indifférence d’antan.
Cette fois, les autorités n’ont pas attendu les sirènes de l’urgence. Elles ont anticipé. Une commission technique et sécuritaire, mise en place par le ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat sur instruction du chef de l’État, a minutieusement recensé les habitations érigées en violation flagrante des servitudes fluviales – dix mètres de part et d’autre des marigots, selon les textes. Certains bâtiments se retrouvent littéralement dans les collecteurs, véritables bombes hydrologiques en cas de crue.
La parole présidentielle engage, et l’action publique suit
Derrière le geste spectaculaire du bulldozer, il y a donc une logique : celle d’une autorité qui protège, même quand elle démolit. Une autorité qui prévoit, plutôt que de pleurer après coup. Et preuve que la fermeté peut rimer avec humanité, les habitants concernés par les démolitions bénéficieront d’un accompagnement social. Non seulement ils sont exonérés de frais hiérarchiques, mais l’État prendra également en charge trois mois de location pour leur permettre de se reloger dignement. Là encore, une première dans un pays où la brutalité administrative a trop souvent été la norme.
En agissant avec anticipation, cohérence et respect de la dignité des citoyens, le président Assimi Goïta pose les jalons d’un État stratège, protecteur, et profondément humain. Ce n’est plus le Mali des demi-mesures. C’est celui d’une refondation assumée, où la parole présidentielle engage, et l’action publique suit.
Oui, à Bamako, c’est bien le bulldozer de la Transition qui pave la voie à la souveraineté de demain.
A.D
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