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Petit progrès, grand espoir : baisse des fermetures d’écoles au Burkina Faso

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Un rapport récent de l’UNICEF souligne une légère baisse dans le nombre d’établissements scolaires fermés au Burkina Faso, passant de 5 336 en février à 5 319 en mars 2024. Cette évolution impacte positivement 818 149 élèves, marquant une avancée significative pour l’éducation dans le pays en crise.

Dans le vaste paysage de défis que rencontre le Burkina Faso, un rayon de lumière perce enfin : une nouvelle encourageante nous parvient via un rapport de l’UNICEF, signalant une baisse, même minime, dans le nombre d’établissements scolaires fermés. De 5,336 en février à 5,319 en fin mars 2024, ce sont des chiffres qui parlent peu mais signifient beaucoup dans un contexte où l’accès à l’éducation reste une bataille quotidienne pour des milliers.

Le travail n’est pas terminé, la lutte doit continuer

Ce n’est pas seulement une question de statistiques. Chaque école qui rouvre ses portes est un bastion de savoir qui se relève, un lieu où les enfants, notre espoir pour l’avenir, peuvent continuer à apprendre, à rêver et à s’épanouir malgré les troubles incessants de leur environnement. C’est là, dans ces salles de classe, entre les pages des livres usés et sur les bancs ébréchés, que les fondations d’un avenir meilleur sont posées. Lorsque l’UNICEF rapporte qu’environ 818,149 élèves ont été affectés par ces fermetures, chaque enfant derrière ce chiffre représente une petite victoire dans cette lutte contre l’interruption de l’éducation.

Mais il y a plus qu’une simple réduction des chiffres. L’annonce que 1,304 établissements fermés ont rouvert leurs portes est un écho de résilience et de persévérance. Cela témoigne d’une communauté qui se bat non seulement pour maintenir l’accès à l’éducation, mais pour rétablir la normalité dans un monde où peu de choses restent stables. Pensez aux 440,945 élèves déplacés internes mentionnés dans le rapport; chacun d’entre eux n’est pas seulement un survivant des conflits ou des crises, mais aussi un témoignage vivant de la résistance contre les forces qui menacent leur droit à l’apprendre.

Pourtant, chaque établissement qui rouvre est un symbole de ce que la communauté peut accomplir contre les odds. C’est une affirmation que l’éducation ne peut être mise en échec par les circonstances, aussi désespérées soient-elles. Cela dit, chaque établissement qui reste fermé porte également un message : le travail n’est pas terminé, la lutte doit continuer.

Appel à ne pas se contenter des progrès réalisés

En effet, il y a encore beaucoup à faire. Derrière ces nombres se cache une réalité plus sombre : des milliers d’enfants sont encore privés de leur droit fondamental à l’éducation en raison de l’instabilité, de la violence ou de la pauvreté. Ces enfants risquent de devenir une génération perdue, à moins que des efforts plus significatifs ne soient déployés pour garantir leur retour à l’école.

Le rapport de l’UNICEF n’est pas juste un ensemble de données. Il est un cri d’alarme, un appel à ne pas se contenter des progrès réalisés mais à redoubler d’efforts. Chaque école qui reste fermée est un cri silencieux pour l’aide, chaque enfant qui reste à la maison un appel à l’action. Ce sont des appels que nous, en tant que communauté globale, devons entendre et auxquels nous devons répondre avec toute l’urgence et les ressources nécessaires.

Dans ce contexte, les progrès rapportés par l’UNICEF doivent être vus non seulement comme une célébration mais aussi comme un catalyseur pour de futurs efforts. C’est un rappel que l’éducation est une arme puissante contre la pauvreté, l’instabilité et l’oppression, une arme qui doit être rendue disponible à chaque enfant, dans chaque coin du Burkina Faso et au-delà.

En conclusion, alors que nous célébrons les petites victoires dans la bataille pour l’éducation au Burkina Faso, renouvelons notre engagement à ne pas relâcher les efforts jusqu’à ce que chaque enfant ait accès à l’éducation qu’il mérite. La route est encore longue, mais chaque pas compte. La persévérance et la collaboration continueront de transformer ces petites étincelles de progrès en flammes de changement durable pour tous les enfants du Burkina Faso.

Bakary Fomba

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