Dans le cadre du projet « Longevity », financé par Unitaid, les travaux du premier Centre d’excellence pour les thérapies à action prolongée (CELT) de l’université de Liverpool ont été lancés, mardi 5 janvier 2021. Une initiative qui améliorera le traitement des maladies débilitantes.
Il est désormais possible d’obtenir de meilleurs résultats « en matière de traitement et de prévention de maladies mortelles tels que le VIH, le paludisme, l’hépatite C et la tuberculose » grâce au tout premier Centre d’excellence pour les thérapies à action prolongée (CELT) de l’Université de Liverpool. Notons que ces maladies ci-dessus citées touchent particulièrement les pays à faible et moyen revenu.
Les personnes atteintes de maladies infectieuses affligeantes sont confrontées à maintes difficultés, parmi lesquelles l’efficacité des médicaments actuels dont elles sont obligées d’utiliser pour des résultats incertains. Elles doivent également « se battre avec des régimes qui peuvent impliquer la prise de dizaines de comprimés chaque jour et dépendent d’un accès régulier aux établissements de soins ».
Révolutionner le traitement des maladies déprimantes
Le souci principal du CELT est d’approfondir les connaissances sur ces médicaments à longue durée d’action et de diffuser les résultats de recherches clés. Cela, dans l’esprit de révolutionner la manière dont ces maladies ravageuses sont traitées, en particulier dans les pays où l’accès aux soins de santé est difficile.
Hervé Verhoosel, porte-parole d’Unitaid, estime que grâce aux nouveaux outils que fournira le CELT, de meilleurs résultats « en matière de traitement et de prévention de maladies mortelles tels que le VIH, le paludisme, l’hépatite C et la tuberculose » pourraient désormais être obtenus.
Selon le directeur exécutif d’Unitaid, Dr Philippe Duneton, « il y a des décennies, les produits à action prolongée ont révolutionné des domaines tels que la schizophrénie et la contraception ». L’objectif aujourd’hui , explique-t-il, « est d’appliquer des innovations similaires pour soutenir les efforts mondiaux visant à lutter — et même éliminer — les principales maladies affectant les pays à revenu faible ou intermédiaire, y compris le VIH/sida. »
Plus de 21 milliards de FCFA
M. Verhoosel se réjouit de tous les avantages que pourraient procurer ces nouvelles technologies dans la prise en charge des malades. « Les avantages pour l’efficacité découlent de la résolution des problèmes associés au fait que les patients ne prennent parfois pas leurs médicaments, ce qui peut également aider à réduire l’émergence d’une résistance aux antimicrobiens », souligne le co-directeur du CELT, le professeur Andrew Owen.
Ce nouveau Centre d’excellence pour les thérapies à action prolongée, le tout premier au monde, a été financé principalement par l’Unitaid à hauteur de 40 millions de dollars américains, soit plus de 21 milliards de FCFA.
Pour rappel, l’Unitaid est une organisation spécialisée dans la santé mondiale. Elle est hébergée par l’OMS. Son objectif est d’identifier, de développer et de rendre accessible à des prix abordables des solutions innovantes pour prévenir, diagnostiquer et traiter des maladies rapidement et efficacement dans les pays à revenu faible et intermédiaire.
Bakary Fomba
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