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Assimi Goita vice president de la transition malienne lors de sa visite au Ghana a loccasion de linvestiture de Nana Akufo Addo
Politique

Mali: le colonel Assimi Goita annonce la destitution du Président et le premier ministre de la transition

by Sahel Tribune 25 mai 2021
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Suite à une crise de plusieurs mois au plan national prenant en compte des grèves et manifestations diverses des acteurs sociaux et politiques, le gouvernement dirigé par Monsieur Moctar OUANE, s’est montré incapable de constituer un interlocuteur fiable, susceptible de mobiliser la confiance des partenaires sociaux.

Dans la foulée et de façon unilatérale, le président de la transition a accepté la démission du gouvernement et reconduit immédiatement le premier ministre avec pour mandat d’aller à la formation d’un nouveau gouvernement. La conséquence a été une consternation générale marquée par la persistance des grèves de l’Union nationale des Travailleurs du Mali (UNTM), dont l’issue est finalement une grève illimitée. Cet état de fait constitue une véritable asphyxie de l’économie malienne et partant, la garantie d’une instabilité aux conséquences incommensurables.

Dans les démarches de constitution d’un nouveau gouvernement le premier ministre nouvellement reconduit a établi une liste de gouvernement en accord avec le président de la Transition sans concertation avec le vice-président en charge des prérogatives à lui conférées par la charte à savoir, la la Défense et la Sécurité. Une telle démarche témoigne d’une volonté manifeste du président de la transition et du premier ministre d’aller vers une violation de la charte de transition, contrairement au serment prêté lors de son investiture le 25 septembre 2020. Nonobstant les interpellations et négociations diverses engagées par le vice-président auprès des chefs d’Etat de la sous-région et de certaines chancelleries présentes au Mali en vue d’amener le Président de la transition et le premier ministre à respecter les prescriptions de la charte de transition, ceux-ci sont restés persistants dans leur posture.

Ainsi, de par le serment prêté en même temps que le président de la transition et tenu par l’engagement patriotique pris devant le peuple malien ainsi que devant les forces de défense et de sécurité, le vice-président de la transition, s’est vu dans l’obligation d’agir pour préserver la charte de transition et défendre la république prérogatives le Président et son premier ministre ainsi que toutes les personnes impliquées dans la situation.

En cette circonstance, le Vice-Président de la Transition invite les populations à vaquer librement à leurs occupations et les rassure de l’engagement indéfectible des Forces armées de défense et de sécurité, à préserver l’intérêt supérieur du Peuple malien, conformément à l’esprit et à la lettre de la Charte de transition. Au demeurant, le Vice-Président de la Transition tient à préciser que le processus de Transition suit son cours normal et que les élections prévues se tiendront courant 2022.

Fait à Bamako, le 25 mai 2021

Le Vice-président de la Transition
Le Colonel Assimi Goita

Source: Maliweb.net

25 mai 2021 0 comments
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Moussa Mara, ex-Premier ministre du Mali
Opinion

Agriculture africaine : la terre qui nourrit peut également unir !

by Sahel Tribune 25 mai 2021
written by Sahel Tribune 5 minutes read

Le pacte colonial, qui s’est traduit par la constitution de nos pays sous forme de grands comptoirs commerciaux, reste encore décrié à juste titre. Cette volonté du colonisateur nous a causé tant de torts et, soixante ans après les indépendances, de nombreux pays africains restent toujours des exportateurs de produits bruts et importateurs de produits élaborés.

La majorité des pays sur le continent importent les produits manufacturés, du matériel et équipements, et l’essentiel des biens de consommation courante, notamment dans les villes. Cela comprend aussi les produits alimentaires, ce qui est un comble pour des pays disposant de réserves suffisantes en eaux, terres arables, soleil…

Des productions extraverties

Le pacte colonial s’est également illustré par l’introduction des cultures de rentes (arachide, coton, cacao, hévéa, huile de palme…) qui ont été intensifiées au point de constituer les cultures phares, voire les seules sources de devises pour nos pays, même si, ici ou là, quelques chainons de transformation sont esquissés.

L’une des conséquences dommageables de ce qui précède est que ce pacte fait de nos pays des concurrents. On exporte les mêmes produits et, jusque-là, on s’empêche de penser ensemble et de développer entre nous des relations commerciales et économiques. Le commerce inter africain constitue en moyenne 12 % du volume des échanges (moins de 5 % en Afrique centrale !). 

La production agricole africaine est ainsi extravertie et de la mauvaise manière, car les chaines de valeur passent au-dessus de nos têtes. Nous nous situons aux deux bouts des processus de création de la richesse mondiale, comme producteurs de matières premières et comme consommateurs de produits finis. Les deux bouts les moindres dont l’Afrique ne profite en somme.

Bâtir quelques stratégies communes de développement économique

Comme on le dit depuis plus de cinquante ans, il faut inverser cette tendance malheureuse si l’Afrique veut compter et donner des perspectives à sa population de plus en plus jeune. En la matière, les pistes classiques évoquées sont les mêmes. On parle d’industrialisation, de fournitures d’efforts pour améliorer la compétitivité, d’accessibilité de l’énergie, d’infrastructures, etc. Ces assertions sont vraies et il faut essayer de les suivre. Mais elles ne sont pas les seules voies vers le renouveau africain.

Parmi les pistes évoquées pour redonner au Continent quelques perspectives économiques prometteuses, on mentionne moins d’autres opportunités alors qu’il en existe. Il y a par exemple l’utilisation à notre avantage d’une conséquence du pacte colonial. Dans toute situation défavorable, il y a matière à tirer quelques initiatives positives.

En faisant de nous des producteurs de quelques produits seulement, on a aussi fait de nous de grands producteurs de ces produits et même les premiers ! Par exemple, la Côte d’Ivoire et le Ghana, à eux deux, représentent plus de la moitié de la production mondiale de cacao. Les productions d’arachide du Sénégal, du Mali, du Burkina, de la Côte d’Ivoire et d’autres pays en Afrique de l’Ouest ensemble culmineront à la première place mondiale. C’est semblable pour le coton, l’hévéa et cela serait sans doute similaire pour l’or, la bauxite…

Cette position globale donne des moyens et procure un poids non négligeable dont on pourrait profiter et l’utiliser pour bâtir quelques stratégies communes de développement économique. De manière précise, on peut retenir le cas particulier du coton.

Mettre en commun les filières

La dizaine de pays en Afrique de l’Ouest qui le produisent ainsi que le Tchad en Afrique Central mettent sur le marché plus de deux millions de tonnes de fibre de coton à chaque campagne. Ils produisent autant de graines de coton qui génèrent de l’huile pour la consommation et de l’aliment bétail. Plus de vingt millions d’Africains vivent de cette importante culture qui génère des revenus non négligeables pour les paysans et pour nos économies. Les zones de production cotonnière sont également des zones importantes de production vivrière, mais également, on ne le sait pas suffisamment, des zones d’élevage par excellence. Cela fait déjà de cette spéculation agricole un facteur non négligeable de lutte contre la pauvreté. On pourrait, pour autant mieux faire encore, en utilisant de manière intelligente la force de frappe que nous constituons ensemble.

Si les pays producteurs de coton décidaient de mettre en commun leurs filières avec un seul centre de décision, une seule société d’exploitation utilisant de manière optimale plus de cent cinquante usines, sur un espace qui dépasse la taille de l’Europe occidentale et s’appuyant sur plusieurs dizaines de millions de producteurs, la donne changerait face aux négociants, face aux filateurs et face aux grands groupes industriels internationaux. On gagnerait en capacité de négociations. Nous ferons des économies et on gagnerait en compétitivité et donc en opportunités pour les producteurs. Les économies de frais administratifs et commerciaux pourraient ainsi être transférées en rémunération aux producteurs.

Coopération et d’intégration sectorielle

Avec une force de frappe plus imposante, on pourrait mutualiser la recherche et la vulgarisation et donc agir de manière plus conséquente sur les rendements et accroitre encore la compétitivité du secteur et donc les conditions de vie des populations rurales. 

Cet environnement attirera plus facilement les investisseurs pour renforcer la transformation, la relance de nos industries textiles et sans doute de nos industries de l’habillement, de l’artisanat…  

Ce qui est valable pour le coton, l’est encore plus pour le cacao et aboutirait à des résultats encore plus probants. D’autres exemples existent et présentent chacun des perspectives positives pour le Continent.

L’union fait la force ! L’union politique éventuellement, mais plus surement l’union économique. C’est sur cette voie que les pays développés ont d’abord engagé leurs processus d’intégration. L’exemple de l’Union européenne en est une illustration. Pour notre part, on a pris l’habitude de décréter l’union sans que cela ne soit suivi d’effets concrets significatifs. Depuis des décennies, nos résultats demeurent mitigés, car nous peinons à passer au concret et à accepter les sacrifices à consentir. Plus que jamais, nous devons réfléchir à ces perspectives de coopération et d’intégration sectorielles. L’agriculture, la première chance pour l’Afrique nous en offre l’opportunité.

Moussa MARA www.moussamara.com

25 mai 2021 0 comments
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Un jeune Palestinien lance des pierres en direction des forces de sécurité israéliennes, lors d'affrontements à Hébron, en Cisjordanie, le 14 mai 2021
Opinion

Conflit israélo-palestinien : malgré la dialectique « du maitre-esclave », à quand la fin ?

by Mikailou Cissé 25 mai 2021
written by Mikailou Cissé 6 minutes read

Le conflit entre l’Israël et la Palestine s’explique, pour Mikailou Cissé, professeur de philosophie, comme un problème de cohabitation entre deux religions. Pour un dénouement de cette crise, le professeur de philosophie avance son opinion.

Les recueils consacrés à l’histoire des religions soulignent tous que les religions issues de la tradition abrahamique ont certes permis l’interconnexion entre les communautés, mais dans la plupart des cas par la violence. Cela n’est pas anodin. Elle prouve que ces religions abrahamiques ont tendance à pousser les autres à abandonner leur idéologie religieuse.

Problème de cohabitation

Ces religions abrahamiques conçoivent les conceptions des autres sur le Divin comme impropre. Selon elles, ces religions ne magnifient pas le Divin à sa juste valeur. Les religions abrahamiques sont hostiles à la présence d’une autre religion à proximité de leurs territoires respectifs. Pire, elles sont « impérialistes ». À l’image du mode de production économique capitaliste, elles n’hésitent pas à user de la force pour s’imposer.

Les récits sur l’histoire de ces religions donnent assez d’informations qui permettent de se rendre à l’évidence que la conflictualité est ancrée dans leur essence. La conquête de plus d’espace territoriale et la conversion des autres peuples sont leurs missions prioritaires. L’Europe est décrite comme la terre qu’elles ont endeuillée le plus. Le Moyen-Orient aussi n’est pas à la marge. Il est depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale l’espace territorial qui est le plus confronté aux altercations entre différentes communautés de tendance religieuse différente.

Communauté palestinienne contre communauté israélienne

Le différend qui oppose la communauté palestinienne, à majorité musulmane, et la communauté israélienne, à majorité juive, s’inscrit dans cette dynamique. C’est une guerre de préservation d’identité culturelle et religieuse : une guerre des croyances. Il est la continuation d’une vielle guerre entre deux communautés de tendance religieuse différente qui vivent à proximité et qui partagent avec les chrétiens une ville qui abrite, à elle seule, des lieux de culte important pour les fidèles qui se réclament de ces trois religions : le Kotel ou Mur des Lamentations pour les juifs, l’église du Saint-Sépulcre pour les chrétiens, et la noble Sanctuaire ou mosquée Al-Aqsa pour les musulmans. Jérusalem ou « la ville dite trois fois sainte », tel est le nom de cette ville

L’histoire contemporaine et même celle d’avant notre ère précisent que la ville de Jérusalem est tombée entre les mains de plusieurs communautés. Elle est citée même comme une terre prophétique. Le culte du Divin a toujours occupé une place centrale dans la vie des communautés qui l’ont occupée et qui vivent dans ses environnants. Elle demeure toujours une ville dont la gestion fait l’objet d’une dispute. Les communautés de tendance religieuse différente se sont livré maintes batailles pour son contrôle total.

Toutefois, le différend qui oppose la communauté palestinienne et la communauté israélienne est celui qui a fait couler plus de sang durant ces dernières années pour le contrôle de cette ville « prophétique ». Bien que ces deux communautés aient eu à cohabiter à Jérusalem sans grande incidence, elles ne se sont jamais acceptées au sens propre du terme. Elles ont cultivé au fil du temps du dédain l’une envers l’autre à cause de l’essence de leur religion.

Des colonies de peuplement

Le judaïsme, comme son nom l’indique, est une religion communautaire et l’islam est une religion universaliste. Le différend qui oppose ces deux communautés dans la ville de Jérusalem et ses environs a pris une large dimension lorsque les juifs, qui avaient migré vers l’Europe et environs dans l’intention de trouver meilleur ailleurs en fuyant une terre sous le joug des communautés converties à l’islam, ont commencé à revenir au bercail. Un retour qui a constitué le début du bouleversement de l’ordre précaire qui régnait jadis à Jérusalem et dans ses alentours.  

L’accueil que les sédentaires palestiniens ont réservé aux juifs avec le concours de presque toutes les grandes puissances qui se réclament de la tradition islamique et la riposte qui a suivi de la part des juifs étaient un signe apparent que ce retour est mal perçu par les musulmans et aussi que les juifs étaient déterminés à siéger dans cette zone qu’ils considèrent aussi comme la terre de leurs ancêtres.

Les déclarations des officiels des pays à majorité musulmans soutenant la communauté palestinienne et celles des pays occidentaux sur ce sujet prouvent que la question du divin est celle qui est au centre de ce conflit.

En se référant à la répartition du territoire entre ces deux communautés sur cette zone après la défaite de la coalition des pays musulmans contre les juifs déposés, équipés et soutenus par les Occidentaux, on serait tenté de donner raison aux Palestiniens. La crainte de perdre des terres et l’influence sur la ville de Jérusalem, qu’ils considèrent comme une ville qui abrite un lieu de culte important pour leur communauté, était la principale motivation de leurs refus.

Les juifs qui étaient perçus comme une communauté persécutée en occident sont devenus des persécuteurs au Moyen-Orient. Eux pour qui des hommes ont été jugés et condamnés pour antisémitisme sont en train à leur tour de s’approprier des terres d’une autre communauté par la force en construisant des colonies de peuplement dans leur zone sans leur accord.

À quand la fin ?

Sous le regard impuissant des pays musulmans, ils ont réduit la communauté musulmane palestinienne à l’état de légume. Ils ne peuvent même pas manger sans l’aide des autres ni pratiquer leur religion en toute liberté. Ils sont perçus comme des personnes indésirables sur leur propre terre. Ils sont persécutés, rabaissés à chaque fois que l’occasion se présente. Avec leur agissement belliqueux au nom de leur croyance, ils ont divisé la communauté palestinienne en différents groupuscules et contraint un nombre important à l’exil.    

Devant les yeux rivés des pays membres de l’Organisation des Nations Unies, ils ont dispersé les Palestiniens sur leur terre en bafouant toutes les résolutions prises en vue de pacifier cette zone tout en imposant leur volonté par les armes. Ils mettent tout en œuvre pour empêcher les autres de vivre comme des hommes. Pour cela, l’usage disproportionné de la force est l’instrument qu’ils utilisent à chaque fois que cela leur plaît. C’est ce qui les a permis de s’accaparer de toutes les ressources sur cette partie du globe avec la bénédiction des autorités américaines. Mais jusqu’à quand allons-nous continuer à assister à une telle guerre d’une rare violence ?

Mikailou Cissé

25 mai 2021 0 comments
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Cité administrative de Bamako
Actu

Grève de l’UNTM : un deuxième lundi morose au Mali

by Bakary FOMBA 24 mai 2021
written by Bakary FOMBA 3 minutes read

Au Mali, la grogne sociale est en constante ébullition. Après une grève de 4 jours (du 17 au 21 mai 2021), l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) poursuit, ce lundi 24 mai 2021, sa série de grèves. Cette deuxième phase de la grève de l’UNTM intervient suite à l’échec des négociations avec le gouvernement de transition. Bien suivi par les syndiqués, ce débrayage a paralysé plusieurs secteurs du pays.

Insatisfaite des propositions faites par l’État, la principale organisation syndicale du Mali a entamé, ce lundi 24 mai 2021, l’acte 2 de la série de grèves qu’elle a déclenchées depuis le 17 mai dernier. Cette première journée de la deuxième semaine de grève de l’UNTM a paralysé les activités dans des services publics et privés, notamment les administrations publiques, les impôts, les Douanes, les Banques et les établissements financiers. Tous ces services sont de nouveau, restés quasiment inactifs ce lundi 24 mai 2021.

Une véritable paralysie

Les services de santé, le trésor, la douane, les Banques ainsi que les établissements financiers ont tous senti la mise en exécution de ce mot d’ordre. La quasi-totalité de ces structures est restée fermée ce lundi, avons-nous constaté lors de notre passage.

À la Mairie de Kalaban-Coro, à part le service minimum consistant à faire les copies et les légalisations (en catimini), toutes les activités étaient aux arrêts, ce lundi 24 mai. Devant la porte de la Mairie du district de Bamako, on pouvait constater plusieurs citoyens venus pour des besoins, souvent urgents, mais découragés du non-fonctionnement de certains services au sein de cette structure.

Au centre secondaire d’état civil de Kabala, l’atmosphère restait également morose dans la matinée de ce premier jour de grève. Excepté la confection des certificats de résidence, la réception des déclarations de mariage, la confection des certificats de célibataire, etc., beaucoup d’autres activités sont restées paralysées dans ce centre. Aucun extrait d’acte de naissance n’était établi. « Je viens pour rectifier seulement une erreur sur mon extrait d’acte de naissance établi dans ce centre, la semaine dernière, mais on me dit qu’aucun extrait ne sera établi aujourd’hui », explique un jeune homme, visage triste, rencontré dans ce centre.

À l’Agence pour la promotion des investissements (API Mali), ce lundi 24 mai, l’exécution de ce mot d’ordre était ressentie depuis à l’entrée. Le parking situé à ce niveau était complètement vide à notre passage. À part également le service minimum, aucune autre activité n’y était menée.

Toutes les Banques où nous nous sommes rendues dans la capitale malienne, à part la présence des agents de sécurité, toutes les activités étaient aux arrêts. Désemparé de la situation, le jeune Kalilou Katilé n’a pas hésité à renoncer à son retrait de 2 000 000 à la Banque Nationale de Développement agricole (BNDA) de Kalaban-Coro. Une somme dont l’opération n’est pas faisable une seule fois via le GAB.

Une grève aux conséquences lourdes

Ce mot d’ordre de grève n’est pas sans conséquence. Dans toutes les structures visitées ce lundi, des clients se plaignent et demandent aux deux parties de se trouver un terrain d’entente. À l’API Mali, certains attendent leur registre de commerce ainsi que leur Numéro d’identification nationale (NINA) depuis près de deux semaines en raison de ce mot d’ordre. « Le peuple malien a trop souffert. Pour l’intérêt de tout un chacun, les autorités de transition et les grévistes ont le devoir de trouver un terrain d’entente », déplore un vieux qui était venu pour la rectification de sa carte Nina à la Mairie du district.

Selon Modibo Mao Macalou, rapporté par Studio Tamani, la première phase de la grève de l’UNTM a occasionné « une perte estimée à plus d’une vingtaine de milliards de FCFA. » Si rien n’est fait, cette deuxième phase occasionnera également d’énormes pertes pour l’État malien.

Bakary Fomba

24 mai 2021 0 comments
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Le Premier ministre Moctar Ouane lors des debats sur le Plan daction du gouvernement au Conseil national de la Transition
Politique

Mali: liste de la nouvelle équipe gouvernementale

by Sahel Tribune 24 mai 2021
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Longtemps attendue, la liste du nouveau gouvernement est tombée, ce lundi 24 mai. Sur proposition du Premier ministre, le chef de l’État a signé le décret de nomination des membres du gouvernement. La nouvelle équipe est composée de 25 ministres.

La liste complète des membres du gouvernement :

1. Ministre de la Défense et des anciens Combattants .

Général de Brigade Souleymane DOUCOURE

2. Ministre de la Promotion de la Bonne Gouvernance, Chargé des Relations avec les Institutions :

Maître Harouna TOUREH

3. Ministre de la Sécurité et de la Protection civile :

Général de Division Mamadou Lamine BALLO

4. Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits humains :

Monsieur Boubacar Sidiki SAMAKE

5. Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation :

Lieutenant-Colonel Abdoulaye MAIGA

6. Ministre de l’Economie et des Finances :

Monsieur Dionké DIARRA

7. Ministre des Affaires foncières, de l’Urbanisme ct de l’Habitat :

Monsieur Hamza Ahmadou CISSE

8. Ministre dc la Réconciliation nationale :

Colonel-major Ismaël WAGUE

9. Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale :

Monsieur Zéini MOULAYE

10. Ministre de la Santé et du Développement social :

Docteur Fanta SIBY

11. Ministre des Transports et des Infrastructures :

Madame Assian SINFA

12. Ministre de l’Industrie du Commerce et de la Promotion des Investissements :

Monsieur Harouna NIANG

13. Ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme :

Madame Kadiatou KONARE

14. Minisfre de l’Agiculture, de l’Elevage et de la Pêche :

Monsieur Mahmoud OULD MOHAMED

15. Ministre l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique :

Professeur Doulaye KONATE

16. Ministre de l’Education nationale :

Madame DIAWARA Aoua Paul DIALLO

17. Ministre de l’Emploi, du Travail et de la Fonction publique :

Monsieur Abdel Kader SIDIBE

18. Ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau :

Monsieur Djibril TALL

19. Ministre de la Jeunesse et des Sports :

Monsieur Mossa AG ATTAHER

20. Ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine :

Monsieur Youba BA

21. Ministre de la Communication et de l’Economie numérique :

Monsieur Alhamdou AG ILYENE

22. Minisfre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille :

Madame TOGO Marie Yagalé TOGO

23. Ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable :

Monsieur Mohamed AG AKERATANE

24. Minisfre de la Formation professionnelle et de la Construction citoyenne :

Monsieur Mohamed salia TOURE

25. Ministre des Affaires religieuses et du Culte :

Docteur Mahamadou KONE

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Jeunesse malienne
Politique

Démocratie malienne : quelle place pour la jeunesse ?

by Chiencoro 24 mai 2021
written by Chiencoro 3 minutes read

Dans la démocratie malienne, il est un constat amer que la jeunesse occupe moins de place. Elle est généralement exploitée alors qu’elle constitue la majorité de la population. Cette tendance doit changer pour assurer à cette jeune démocratie un avenir plus radieux.

Sur une population de plus de dix-huit (18) millions d’habitants, en 2016, les moins de 15 ans représentent 49,8 %, selon l’Enquête modulaire et permanente auprès des ménages (EMOP). Malgré cette jeunesse de la population malienne, les jeunes occupent moins de places dans la démocratie malienne. Ils sont généralement utilisés comme du « bétail électoral ».

Selon Anne Muxel, sociologue et politologue française, « il y a toujours une suspicion des générations plus anciennes à l’égard des nouvelles, d’où la nécessité de penser la politisation dans le lien, dans la profondeur de la chaîne des générations, dans le processus de socialisation politique entre les générations ».

Manque d’outils pour comprendre leur exploitation 

« Tout peuple se complaisant dans l’ignorance et la paresse deviendra inévitablement une proie facile au premier prédateur. », disait l’écrivain algérien Ahmed Khiat. Un passage qui sied bien à la situation de la jeunesse malienne. Une jeunesse qui souffre de plusieurs maux, dont le manque d’éducation et d’instruction de qualité, le manque de repère politique, l’assimilation voire l’acculturation, le découragement ainsi que la paresse, l’égoïsme et l’hypocrisie, etc. Des maux qui facilitent difficilement le développement de soi a posteriori une croissance nationale. Du coup, ces jeunes demeurent à la merci de politiciens véreux préoccupés uniquement de la satisfaction de leurs intérêts personnels.

Dans cette jeune démocratie malienne, confrontée à plusieurs difficultés de fonctionnement, on ne se rend véritablement compte de la jeunesse de la population que lorsque des élections sont organisées. Toute cette jeunesse qui a trouvé refuge dans les « grins », derrière la cour des familles, sous l’ombre des quelques grands manguiers ou au bord du fleuve, autour du thé, n’est prise en compte que durant cette période cruciale pour les partis et les hommes politiques.

Sous le coup du chômage, de la pauvreté voire des psychotropes, ces jeunes incapables de penser leur propre avenir a posteriori l’avenir de la nation, ne vivent que du présent. C’est pourquoi tout ce qui compte pour eux, c’est rarement les postes de responsabilité lors de ces campagnes électorales, mais des choses éphémères, telles que des objets de divertissement. Ils oublient que le divertissement vient après le travail. Mais faut-il les en vouloir pour autant ? Ces jeunes ont manqué et manquent de tout. « Comment pourrons-nous résister à l’exploitation si nous ne disposons pas d’outils pour comprendre l’exploitation ? »

La jeunesse au cœur des actions

C’est là toute la difficulté. Cette jeunesse, ayant manqué une véritable éducation en famille, une instruction de qualité dans les universités et grandes écoles, est comme les prolétaires des marxistes. Ces jeunes sont exploités sans savoir qu’ils ont les mains et les pieds liés. Que faut-il donc attendre d’autre de cette démocratie dans laquelle la majorité de la population est « laissée-pour-compte » que de l’instabilité, signe de l’accumulation de longues années de mécontentement prêt à s’exploser à n’importe quel moment ?

À l’allure où vont les choses, à la place d’une démocratie où les problèmes doivent se résoudre par le dialogue, le Mali risque d’instaurer une démocratie d’expression violente. S’il est vrai avec John Rawls, écrivain américain, qu’il existe une responsabilité « transgénérationnelle », il faudrait donc souligner que l’avenir de cette démocratie ainsi que de la jeunesse malienne est entre les mains de ces hommes qui ne pensent qu’à leur propre bien-être. Car, cette jeunesse désœuvrée « est notre avenir », pour reprendre Mamadou Igor Diarra dans son ouvrage « C’est possible au Mali ». C’est pourquoi cet auteur a invité les autorités politiques du pays à « mettre la jeunesse au cœur de [ses ndlr] actions ». Il y va de l’avenir de la démocratie malienne.

Fousseni Togola

Source: maliweb.net

24 mai 2021 0 comments
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Lycée Hammadoun Dicko de Sévaré
Éducation

A Sévaré, des élèves contre la construction d’une cellule antiterroriste

by Chiencoro 23 mai 2021
written by Chiencoro 3 minutes read

En début de week-end, la tension était vive dans la 5e région du Mali. « Pour des raisons sécuritaires », les élèves s’opposent à la construction d’une cellule antiterroriste près du lycée Hammadoun Dicko de Sévaré. À la suite des manifestations du vendredi dernier, des blessés auraient été enregistrés.

Des blessés dont un cas grave, c’est le bilan provisoire de la manifestation ayant opposé des élèves de la région de Mopti aux forces de l’ordre de Sévaré, ce vendredi 21 mai. « Les élèves de la région de Mopti se sont manifestés ce vendredi [21 mai 2021 ndlr] pour des raisons sécuritaires contre un projet de construction d’une cellule antiterroriste près du lycée Hammadoun Dicko de Sévaré », communique, ce samedi 22 mai 2021, le Bureau de coordination nationale de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM).

Sursoir

Selon les précisions du coordinateur régional de l’AEEM de Mopti, Lamine Diarra, les titres fonciers N° 136 et 137, objet de la manifestation, étaient destinés au logement du personnel du lycée, notamment le proviseur, le censeur, le surveillant général. Ces titres auraient été retirés du lycée. Et cela pour être « octroyés au ministère de la Justice et des Droits de l’homme pour la construction d’une cellule antiterroriste et une partie à la défense (gendarmerie) », peut-on lire dans le préavis de grève de la coordination régionale de l’AEEM.

Contacté par téléphone, Boubacar Maïga, secrétaire général du comité AEEM du lycée Hamadoun Dicko, nous informe qu’il n’y a que le goudron qui sépare les titres indiqués de leur établissement. « Or, ces genres de base militaire constituent généralement la cible des terroristes », explique le jeune B. Maïga. Il poursuit : « En s’installant près du lycée, les autorités mettent la sécurité des élèves en danger », explique le jeune Maïga.

Les élèves de la 5e région du Mali s’opposent donc à cette construction de cellule antiterroriste au nez de leur établissement. « [ndlr] Nous demandons de sursoir à ce projet de cellule antiterroriste qui est très dangereux pour nous élèves », invite Lamine Diarra, le secrétaire régional de l’Aeem. Il ajoute : « S’il s’agissait d’aménager le lieu au bénéfice des élèves, nous n’aurions aucun problème ». Lamine Diarra rassure également que malgré la « répression violente » de la manifestation du vendredi dernier, son comité ainsi que ses camarades élevés ne baisseront point les bras tant qu’on ne renoncera pas à ce projet.

Pacification de l’espace scolaire et universitaire ?

Bien vrai que le Bureau de coordination nationale affirme « ne pas avoir été informé de ladite manifestation », Boubacar Maïga affirme que son comité a tenté de joindre le nouveau bureau de coordination. Mais en vain. En tout cas, le Bureau régional dirigé par Lamine Diarra avait quand-même déposé un préavis de grève de 48 h, soit le vendredi 21 et le samedi 22 mai 2021. Dans cette correspondance adressée au directeur de l’académie d’enseignement de Sévaré, on pouvait lire : « Nous membres de la section régionale AEEM de Mopti, réclamons les titres fonciers N° 136 et 137 précédemment attribués au lycée Hammadoun Dicko de Sevaré depuis 1940 sur la route nationale N° 15 et 16 ».

Le secrétaire général du comité AEEM du lycée Hammadoun Dicko informe que des actions seront également envisagées pour rendre justice à leurs camarades blessés lors de la manifestation du vendredi. Pourtant l’ex-ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Amadou Kéïta s’était donné pour mission la pacification de l’espace scolaire et universitaire. Les autorités doivent veiller à ne pas perturber cette mission.  

Fousseni Togola

23 mai 2021 0 comments
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