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Marche contre les violences basées sur le genre en Côte d'Ivoire
Sécurité

Côte d’Ivoire : la grande marche de plus de 2000 femmes contre les VBG

by Bakary FOMBA 7 décembre 2021
written by Bakary FOMBA 3 minutes read

Le samedi 4 décembre 2021, le ministère ivoirien de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, a organisé à Treichville, une cité cosmétique dans le sud d’Abidjan, une grande marche pour dénoncer les violences basées sur le genre (VBG).

Baptisée « Offensive Orange », plus de 2000 femmes, venues des quatre coins de la capitale économique ivoirienne, ont dénoncé le samedi dernier les pratiques non catholiques à leur endroit.

Malgré que l’État de Côte d’Ivoire ait adopté, en 2014, une stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre, le phénomène continue toujours de faire des victimes dans ce pays côtier d’Afrique de l’Ouest.

Cette stratégie des autorités ivoiriennes, qui vise à promouvoir une approche holistique et multisectorielle dans la lutte contre les VBG.

Arme de destruction massive

Selon le système national de collecte de données sur les violences basées sur le genre (VBG), en 2020, ce sont 5 405 cas de violences qui ont été rapportés et pris en charge, dont 822 cas de viols : la majorité étant perpétrée sur des mineures de moins de 18 ans.

Entre janvier et octobre 2021 – indiquent les chiffres du ministère de la Famille, de la Femme et de l’Enfant — 625 cas de viols ont également été perpétrés en Côte d’Ivoire.

Le « viol, une arme de destruction massive dont les effets collatéraux s’étendent à plusieurs vies et à de nombreuses générations, fulmine Nassénéba Touré, ministre ivoirienne de la Femme, de la Famille et de l’Enfant. Il est urgent d’agir pour mettre fin à ce fléau » qui affecte les victimes et les marque à jamais, rapporte la presse locale.

Pour la ministre Touré, rapporte toujours la presse locale, « le viol ne saurait avoir une excuse et [il] ne saura être excusé ». Elle précise ainsi que « la tenue vestimentaire d’une femme n’est pas une invitation au viol » qui peut entraîner une grossesse non voulue ou une maladie sexuellement transmise.

1290 mariages forcés, 416 féminicides…

Dans la seule ville d’Abidjan, à titre de rappel, il est enregistré près de 2500 cas de violences faites aux femmes en 2019 et 2020, selon l’étude rendue publique en fin novembre dernier par l’Organisation des citoyennes pour la promotion et défense des droits des enfants, des femmes et minorités (CPDEFM).

Cette enquête révèle aussi que 1290 mariages forcés de filles de moins de 18 ans et 1121 viols ont été recensés dans le même intervalle d’années, toujours à Abidjan où il y a également eu 416 féminicides pendant cette période.

En invitant les femmes à s’engager davantage pour qu’il y ait « zéro tolérance face aux VBG », la ministre Touré soutient : « Le viol est un choix constant. Ce n’est pas une pulsion sexuelle soudaine, mais la décision réfléchie d’agresser gravement une autre personne ».

« Les hommes doivent également s’inscrire… »

Le pays mène actuellement la campagne des 16 jours d’activisme, qui a débuté le 25 novembre par la célébration de la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes. Cette campagne s’achève le 10 décembre, date marquant la Journée des droits de l’Homme.

Au regard de la récurrence de ces violences, « les femmes doivent se solidariser, certes, mais les hommes doivent également s’inscrire dans cette initiative » de lutte contre les VBG, a déclaré M. Jobst Von Kirchmann, Ambassadeur de l’Union européenne en Côte d’Ivoire (Presse locale).

Bakary Fomba

7 décembre 2021 0 comments
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Mahmoud Ould Mohamed, ministre de l’Industrie et du Commerce
Actu

Marché malien : les pourparlers du gouvernement avec le Conseil national des Prix

by Cheickna Coulibaly 7 décembre 2021
written by Cheickna Coulibaly 3 minutes read

Dans la salle de conférence de son département, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Mahmoud Ould Mohamed, a procédé, le vendredi 3 décembre dernier, au lancement des travaux du Conseil National des Prix (CNP).

En présence de l’ensemble des membres du Conseil national des prix, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Mahmoud Ould Mohamed, a indiqué dans son discours d’ouverture que la présente session se tient dans « un contexte caractérisé par des facteurs exogènes et endogènes ».

Lesquels impactent négativement l’approvisionnement du Mali en produits de consommation. Cet état de fait a entraîné « une flambée des prix à la consommation » de la plupart des produits de première nécessité, selon ses propos.

« À titre d’exemple, le cours du sucre blanc a enregistré une hausse de 25,11 % par rapport à l’année dernière à la même période et celui de l’huile de palme s’établit à 1 270 dollars, son niveau le plus élevé depuis 2012. À Abidjan, les fûts de 200 litres se négocient à 160 000 FCFA l’unité », a-t-il fait savoir.

Mauvaise campagne agricole avec déficit pluviométrique

Au plan interne, le premier responsable du Département de l’Industrie et du Commerce relate également que la mauvaise campagne agricole avec le déficit pluviométrique dans plusieurs localités du pays et la situation d’insécurité dans les principaux bassins de production agricole du Mali ont grandement contribué à la hausse des prix du produit agricole.

Conscient de cette situation, le gouvernement de la transition du Mali a anticipé sur ces menaces à travers l’adoption et le renforcement des mesures d’atténuation de la hausse du prix des produits de première nécessité.

Ces efforts se sont traduits, selon le ministre, par la baisse de 50 % de la base taxable à l’importation des produits du sucre, de l’huile alimentaire, du lait et du riz ; la subvention du prix de la viande bovine ; l’homologation du prix des hydrocarbures ; le soutien aux minoteries à travers l’abandon de la presque totalité des droits et taxes à l’importation du blé ; la suspension du paiement de la TVA à l’achat et à l’importation de la graine de coton, entre autres.

« Environ 18 milliards de FCFA de manque à gagner »

Aux dires du ministre, cette opération représente « un manque à gagner en termes de droits non perçus au cordon douanier d’environ 18 milliards de FCFA ». Cependant, il admet par la suite que, malgré ces mesures, le pouvoir d’achat des ménages a continué de s’affaiblir en raison de la perte de revenus suite au ralentissement des activités économiques au plan national et international.

D’où la présente séance consacrée à l’examen et à la validation de la structure des prix de la farine et du pain pour dégager un prix consensuel de ces produits : objets d’un protocole d’accord entre le Gouvernement et les acteurs de cette filière.

Le ministre explique : « Le prix indicatif plafond est le plus souvent un prix consensuel entre les opérateurs économiques bénéficiaires et les membres du Conseil National des Prix (CNP), un organe consultatif créé auprès du ministre chargé du Commerce pour suivre l’évolution des prix des produits et services en vue de proposer toutes mesures visant à la maîtrise des prix ».

En terminant ses propos, il a tenu à inviter les membres du CNP à une participation positive afin de parvenir à un prix consensuel compatible avec le pouvoir d’achat des consommateurs. Et qui garantit la viabilité de l’activité économique des meuniers et des boulangers.

Si à la sortie de cette première journée d’entretien entre le gouvernement et le CNP, aucun accord n’avait encore été scellé, il est à noter que dans un arrêté interministériel du 6 décembre 2021, le gouvernement malien a annoncé la suspension de l’exportation du riz local, du maïs, du tourteau de coton, du mil, du sorgho et de la graine de coton.

Cheickna Coulibaly

7 décembre 2021 0 comments
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Conference de presse des enseignants de leducation signataires du 15 octobre 2016
Éducation

Session d’appropriation des acteurs de l’éducation au paquet de ressources à Kayes

by Bakary FOMBA 6 décembre 2021
written by Bakary FOMBA 3 minutes read

Dans le cadre de la professionnalisation des enseignants et encadreurs du fondamental du Mali, le ministère de l’Éducation nationale (MEN), avec l’appui de l’Unesco, a organisé, du 29 au 30 novembre 2021 à Kayes, une nouvelle session d’appropriation au paquet de ressources.

Ils sont 27 participants à avoir pris part à ce nouvel atelier. Ils sont composés de 18 formateurs et encadreurs d’enseignants, des Instituts de Formation des Maitres (IFM), des Académies d’Enseignements (AE) des localités de Kayes, Kita, Nioro et Bamako, ainsi que des représentants de l’UNESCO et des services centraux du Ministère de l’Education Nationale (MEN).

Cet atelier est organisé sous la présidence de Dr Augustin Poudiougou, Conseiller technique au Ministère de l’Education Nationale et de Mme Habibata Thienta, représentant le Chef du Bureau  de l’Unesco à Bamako, 

Rappel des résultats obtenus 

Dans son intervention, Mme Habibata Thienta a rappelé — au nom du Directeur de l’Unesco à Bamako, M. Edmond Moukala — l’importance de la professionnalisation des enseignants et des encadreurs du fondamental au Mali pour son organisation. Cela afin d’atteindre les objectifs de l’ODD (objectifs du développement durable), particulièrement la cible 4c : « D’ici à 2030, accroître considérablement l’offre d’enseignants qualifiés, notamment grâce à la coopération internationale pour la formation des enseignants dans les pays en développement, en particulier les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement ». 

Ce projet vise à améliorer la qualité des apprentissages par la professionnalisation des enseignants à travers un meilleur accompagnement. Cette seconde session à Kayes, permettra d’élargir l’appropriation du paquet de ressources pour une meilleure couverture de formateurs et d’encadreurs d’enseignants au niveau national. Permettant ainsi de relever les défis du système éducatif malien. C’est aussi l’occasion d’une meilleure formation des enseignants et surtout, un meilleur encadrement.

Mme Thienta a tenu à rappeler ainsi les résultats obtenus par le projet CapED pour la professionnalisation des enseignants, dont l’étude diagnostique sur la question enseignante au Mali, la politique nationale des enseignants du Mali, le paquet de ressources pour la professionnalisation des enseignants qui englobe le référentiel de métier de l’enseignant et de l’encadreur ; le référentiel de compétences de l’enseignant et de l’encadreur ; les normes et les standards professionnels de l’enseignant et de l’encadreur et le cadre de certification de l’enseignant, etc.

Éléments clés du paquet de ressources 

Au cours de cette session, les échanges se sont surtout porté sur les éléments clés du paquet de ressources, notamment : (i) le référentiel de métiers de l’encadreur et de l’enseignant ; (ii) le référentiel de compétences de l’encadreur et de l’enseignant ; (iii) les normes et standards de la professionnalisation des enseignants et de l’encadreur ; et (iv) le cadre de certification de la professionnalisation des enseignants et de l’encadreur.

La formation « répond aux besoins réels sur le terrain, car nous permet d’avoir un enseignant/encadreur IDEAL. Elle (formation) a changé ma façon de juger les compétences des enseignants sur des bases que je ne maitrise pas », témoigne M. Adama Maïga, Directeur des études à l’IFM Julius NYERERE de Bamako.

Pour rappel, l’opérationnalisation de ce projet a été concrétisée par la première session de formation des formateurs qui s’est tenu du 30 Aout au 1er septembre 2021 à Ségou. Celle-ci a  regroupé 50 formateurs et encadreurs d’enseignants de Ségou, Tominian, Koutiala, Sikasso, Bougouni, San, Bamako, Kati, Kangaba, Koulikoro, Dioïla Nara (dont 11 femmes, soit 22%). Le Programme est concentré sur les pays moins avancés (PMA) et sur ceux où la probabilité d’atteindre les cibles de l’ODD4 est la moins forte.

Bakary Fomba

6 décembre 2021 0 comments
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Les femmes dans les sites miniers
Actu

Pénurie d’eau à Yanfolila : les femmes vers les mines d’or plutôt que le maraîchage

by Chiencoro 4 décembre 2021
written by Chiencoro 2 minutes read

En raison de la pénurie d’eau,  les femmes de Yanfolila préfèrent se diriger vers l’orpaillage au lieu de rester faire le maraîchage.

A Yanfolila, dans la région de Bougouni, l’accès à l’eau est une aventure de combattant. Or, dans ce cercle, comme dans beaucoup d’autres,  l’or bleu permet aux femmes d’exercer des petites activités de jardinage. Ce qui leur permet d’ailleurs de mieux subvenir à certains de leurs besoins et d’être ainsi économiquement indépendantes.

Cette pénurie d’eau est le quotidien des populations de ce cercle, depuis des années. Dans un reportage de Studio Tamani en 2017, on peut lire que ce problème existe depuis 2016 et que « la facture du m³ (mètre cube) d’eau varie entre 300 et 375 F CFA ».

Ce problème, devenu une véritable inquiétude pour les autorités locales, a été évoqué lors du passage d’une délégation de la présidence du Mali, le mercredi dernier, pour une remise de vivres à 100 familles démunies du cercle. A cette occasion, Mme Sidibé Rokia Diakité, maire de la Commune de Wassoulou-Ballé, a souligné toute l’importance de l’accès à l’eau potable dans son cercle. 

Le chef de village de Yanfolila, qui a reçu la visite de la délégation, a profité également de l’occasion pour soulever le voile sur cette problématique d’accès à l’eau et de départ des femmes vers les sites miniers.

Face à cette situation, Mme la Maire de Wassoulou-Ballé exhorte les autorités maliennes de la transition à leur venir en aide afin de venir à bout de cette problématique de casse-tête.

« En raison de la pénurie d’eau, les femmes sont obligées d’abandonner les jardins pour aller à l’orpaillage », explique-t-elle tout en précisant qu’une fois ce problème résolu beaucoup de femmes présentes sur ces sites reviendront reprendre leurs activités de jardinage, qui leur permettent d’être économiquement plus indépendantes.
Chiencoro 

4 décembre 2021 0 comments
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Académie internationale de lutte contre le terrorisme
Sécurité

Lutte contre le terrorisme en Côte d’Ivoire : les autorités projettent de recruter 3 000 soldats supplémentaires

by Bakary FOMBA 3 décembre 2021
written by Bakary FOMBA 4 minutes read

En vue de renforcer la sécurité à leurs frontières et dans les localités menacées par le terrorisme, les autorités ivoiriennes projettent de recruter 3 000 soldats supplémentaires dès 2022. Elles collaborent aussi avec les pays voisins.

La détérioration de la situation sécuritaire dans le Sahel a plongé la Côte d’Ivoire dans une instabilité profonde. Recherchant une réponse sécuritaire efficace, le pays du cacao semble sur le point de devenir un leader majeur pour la sous-région, dans la lutte contre le terrorisme.

Son leadership dans la lutte anti-terroriste reste un atout favorable aux pays voisins comme le Mali, le Burkina-Faso et le Niger.

« Le gouvernement a tout intérêt à collaborer avec ces États »

Depuis un certain temps, la Côte d’Ivoire fait l’objet d’attaques terroristes à sa frontière avec le Burkina Faso et le Mali. Face à ces attaques qui ont déjà fait plusieurs morts, les autorités ivoiriennes prennent néanmoins la menace terroriste plus au sérieux et prônent une réponse sécuritaire en collaboration avec les pays voisins.

D’ores et déjà, l’État ivoirien a entrepris de recruter 3 000 soldats supplémentaires, dès 2022, qui rejoignent les rangs des Forces armées de la Côte d’Ivoire. « Nous coordonnons avec les pays voisins pour être sûrs qu’en matière de renseignement et en matière de réactivité, nous soyons totalement prêts à faire face à toute attaque terroriste », a indiqué le président ivoirien, Alassane Ouattara.

« Aujourd’hui, le Burkina Faso et le Mali constituent l’épicentre de la menace terroriste qui descend vers la Côte d’Ivoire. Le gouvernement a tout intérêt à collaborer avec ces États », laisse entendre Lassina Diarra, expert anti-terroriste ivoirien.

Recrutement massif de 10 000 nouveaux éléments

Prévu dans le budget 2022 du ministère de la Défense, ce recrutement massif marque la première vague d’enrôlement des 10 000 nouveaux éléments au total censés incorporer l’armée ivoirienne d’ici 2024.

Aussi, faut-il noter, cet acte reste une réponse aux enjeux de la menace terroriste, qui s’intensifie avec plusieurs attaques de groupes armés dans le nord de la Côte d’Ivoire, depuis un certain temps.

L’armée ivoirienne est jugée vieillissante. Et il est important surtout de suppléer au plan de départ volontaire à la retraite lancé en 2017 dans le cadre de la loi de programmation militaire.

Ces recrutements vont favoriser donc le rajeunissement des effectifs de cette armée, qui souffrait d’un effectif pléthorique d’officiers et sous-officiers et d’une insuffisance de soldats. Ces incorporations serviront à rééquilibrer les rangs de l’armée ivoirienne.

En juin 2021, rappelle-ton, un centre de formation de militaires, policiers, gendarmes et magistrats dans la lutte contre le « terrorisme » a été inauguré à Jacqueville, près d’Abidjan, pour lutter efficacement contre le terrorisme.

Terreau socio-sécuritaire fertile au terrorisme international

Aujourd’hui, la fragilité des États ouest-africains est devenu un atout majeur pour les groupes terroristes qui y voient une opportunité pour l’accroissement rapide de leurs réseaux d’activités. Au-delà du Mali, du Niger ou encore du Burkina-Faso qui en paient le prix fort, la stabilité de la Côte d’Ivoire est également menacée par ces groupes terroristes.

En Afrique, le terrorisme reste une réalité et une menace grave à la paix et à la sécurité des populations. Ce phénomène, incarné par des groupes connus dans chacune des régions du continent, s’est progressivement imposé comme l’une des figures majeures de la menace contemporaine, continuant ainsi à endeuiller la planète et à infliger douleurs et souffrances à toutes les populations.

Le terrorisme constitue aujourd’hui un blocage au développement de l’Afrique. Il représente l’un des grands fléaux de notre temps en ce sens qu’il est une dénégation de l’humanité. Il répand également l’horreur, touchant aveuglément d’innocentes victimes.

L’Afrique demeure donc un terreau socio-sécuritaire fertile au terrorisme international, d’où l’urgence de la mise en place d’un système antiterroriste efficient sur le continent avant qu’il ne survienne un retournement de situation qui ferait du continent africain une place forte de cette pratique peu recommandable.

Les décideurs internationaux gagneraient de trouver une réponse sécuritaire rapide pour stopper les souffrances des pays confrontés à ce fléau.

Bakary Fomba

3 décembre 2021 0 comments
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Violences basées sur le genre
Sécurité

Commune VI de Bamako : caravane de sensibilisation sur les violences basées sur le genre

by Sahel Tribune 2 décembre 2021
written by Sahel Tribune 1 minutes read

Dans le cadre des 16 jours d’activisme, l’association Musodev a organisé, hier 1er décembre, en Commune VI de Bamako, une caravane de sensibilisation sur les violences basées sur le genre (VBG).

La cérémonie de démarrage de cette caravane a eu lieu sur le terrain Danaya, à Niamakoro. C’était dans la matinée du 1er décembre, en présence de plusieurs invités. Chaque année, depuis sa création en 2018, Musodev, avec l’appui de ses partenaires dont ONU Femmes, s’est engagée dans la lutte et la sensibilisation sur les VBG.

C’est dans cette perspective qu’elle a développé une application dénommée Zéro VBG. Celle-ci, pour rappel, vise à informer, alerter et assister des cas de VBG. Selon Fatoumata Konta, assistante chargée de l’application Zéro VBG, il est enregistré « plus de 800 utilisateurs actifs, plus de 7000 élèves et étudiants sensibilisés sur les VBG, plus de 20 cas d’alerte de VBG lancés via l’application, 143 activités sur le cas de VBG ».

L’attente de Musodev concernant cette caravane, selon sa Présidente Marguerite Porcho Sogoba, est que le maximum de personnes puisse être sensibilisé sur les violences faites aux femmes et à l’égard des jeunes filles. Qu’elles puissent également prendre connaissance de l’application Zéro VBG et pouvoir l’utiliser en cas de besoin.

Du terrain Danaya de Niamakoro, la caravane, sur son itinéraire du jour, s’est arrêtée au marché de Niamakoro, les hall de Bamako, l’auto-gare de Sogoninko, le marché de Magnambougou, la Tour d’Afrique. Cette première journée de caravane s’est clôturée devant Musodev.

La rédaction


Pour plus d’informations sur l’Application Zéro VBG, vous pouvez relire un de nos articles ici.

2 décembre 2021 0 comments
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Assises nationales
Politique

Mali : rencontre du Président de la transition avec la classe politique

by Chiencoro 2 décembre 2021
written by Chiencoro 3 minutes read

Ce lundi 29 novembre, le Colonel Assimi Goïta a rencontré à Koulouba la classe politique du Mali. C’était autour des Assises nationales de la Refondation (ANR) reportées il y a quelques jours.

Prévues initialement pour décembre 2021, les Assises nationales de la refondation sont reportées. L’annonce a été faite dans un communiqué du Panel des hautes personnalités, la semaine dernière. Le motif évoqué est la volonté des autorités maliennes de la transition de veiller à l’équité, à l’inclusivité et au consensus dans ce processus important de la vie de la nation malienne.

C’est sans doute dans cette perspective que le Président de la transition multiplie les rencontres. Après les mouvements et regroupements de partis politiques, c’est le tour de la classe politique malienne d’être reçue par le Chef de l’État. « L’union sacrée de tous les Maliens autour du Mali est importante pour la réussite de ces Assises », a déclaré le ministre de la Refondation de l’Etat, Chargé des Relations avec les Institutions, au cours de la réception de la classe politique malienne.

« Tirer les leçons de nos réussites et de nos échecs »

Dès l’entame de ses propos, le Ministre Ibrahim Ikassa Maïga, a rappelé aux hôtes du Président de la transition les raisons qui ont conduit le Mali à la situation actuelle. Une crise multidimensionnelle secouait le pays, a-t-il précisé avant de rafraîchir les mémoires au sujets des initiatives prises par les précédents régimes pour éviter au Mali de sombrer. Des initiatives qui ont été jalonnées d’échecs, a-t-il déploré.

Pour le ministre Maïga, peu de choix restent donc aux Maliens, qui sont condamnés à se donner la main, pour trouver une solution d’ensemble aux crises qui secouent le pays. « Nous sommes à la croisée des chemins. Nous devons tirer les leçons de nos réussites et de nos échecs », a exhorté le ministre de la Refondation qui estime que le modus operandi proposé pour ce faire est les Assises nationales pour refonder l’État. 

Pour la pleine réussite de processus, il se dit convaincu du rôle immense que pourrait jouer les partis politiques à travers leur large participation. « En tant que partis politiques, vous êtes la cheville ouvrière de la démocratie », a indiqué M. Ikassa Maïga tout en invitant les partis à l’union sacrée autour du Mali.

Ensemble, corriger les failles de notre démocratie

Expliquant à ses hôtes les objectifs ainsi que le mode opératoire de ces Assises, le Président de la transition, Colonel Goïta, a également saisi l’occasion appeler l’ensemble de la classe politique à prendre part massivement à ce processus. Une participation qui sera la victoire de la démocratie. Aussi les a-t-elle rassurées de sa disponibilité à les concerter permanemment sur les grandes questions de la vie de la Nation à laquelle il estime que ces partis accordent une grande importance. 

Selon ses précisions, c’est « ensemble que nous devons corriger les failles de notre démocratie et œuvrer à la refondation du Mali » face aux menaces qui le guettent de toute part. 

Précisant les attentes au sortir de ces Assises, le Chef de l’État a indiqué que l’engagement de tous, notamment de la classe politique, est nécessaire afin de relever les nombreux défis. Bien qu’ayant apprécié l’initiative, certains politiques regrettent de n’avoir pas été invités à prendre la parole.

Chiencoro Diarra

2 décembre 2021 0 comments
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