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Commerce africain
Actu

Commerce intra-africain : un important potentiel reste encore inexploité 

by Fousseni TOGOLA 14 juillet 2023
written by Fousseni TOGOLA 4 minutes read

Le Rapport sur le commerce africain, édition 2023, lancé lors des 30e Assemblées annuelles d’Afreximbank à Accra, a été rendu public, le 10 juillet 2023. Les échanges intra-africains ont augmenté de 18,6 %. Les exportations de produits manufacturés restent cependant sous-développées.

Le thème général de l’édition 2023 du rapport sur le commerce africain s’intitule : « Fabrication d’exportation et chaines de valeurs régionales en Afrique sous un nouvel ordre mondial. » Malgré une confluence de crises entrainée par la pandémie de la Covid-19, une inflation record, une intensification des tensions géopolitiques ainsi que des guerres commerciales, l’Afrique a connu une croissance verte avec un produit intérieur brut (PIB) en hausse de 3,9 %, selon le rapport sur le commerce africain de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank). En 2022, la valeur totale des échanges commerciaux intra-régionaux et extra-régionaux de l’Afrique a augmenté de 20,9 %, pour atteindre 1430,1 milliards de dollars.

Exportations de produits manufacturés

Selon les précisions de Dr. Hippolyte Fofack, économiste en chef d’Afreximbank, les « meilleurs résultats commerciaux de la région ont été largement soutenus par des termes de l’échange favorables des produits de base ». La hausse du prix des matières premières a compensé la faible croissance du volume du commerce mondial qui a augmenté de 2,7 %. Plus de 80 % des pays africains sont fortement dépendants des matières premières, dont ils sont fournisseurs sur le marché mondial, précise ce nouveau rapport. 

Les exportations africaines se caractérisent donc par une forte prédominance des matières premières. Les exportations de produits manufacturés restent concentrées sur un nombre limité de pays et de secteurs, fait remarquer la banque.

« Dans un monde où le secteur manufacturier a été le principal moteur de la croissance et du commerce mondiaux, la rigidité du modèle de développement colonial de l’extraction des ressources a confiné la région à la périphérie du commerce mondial, sa contribution combinée représentant moins de 3 % du commerce mondial », a expliqué Dr. Hippolyte Fofack.

Transformation structurelle de l’économie africaine 

A l’ère de la Zone de libre-échange continentale (ZLECA), la banque exhorte les États africains à travailler à la transformation structurelle des économies africaines à travers notamment le secteur manufacturier. « Alors que le commerce extra-africain est dominé par les produits primaires, les produits manufacturés dominent le commerce intra-africain et pourraient catalyser l’industrialisation et le développement des véhicules récréatifs à l’ère de la ZLECA », a ajouté le Dr Fofack. Les échanges commerciaux intra-africains ont enregistré une croissance de 18,6 % en 2022. 

Ce nouveau rapport sur le commerce soutient que les pays africains devraient soutenir de « manière proactive la mise en œuvre de la ZLECA pour soutenir la croissance de la production manufacturière et accélérer le processus de transformation structurelle dans un nouvel ordre mondial de réalignement des chaines d’approvisionnement mondiales et de transition vers la délocalisation amie », a expliqué l’économiste en chef d’Afreximbank.

Investir dans le développement du capital humain

Avec 70 % de moins de 30 ans, la jeunesse de la population africaine est un véritable atout pour la transformation structurelle de son économie. « Un nombre aussi élevé de jeunes est une opportunité de transformation structurelle et de diversification des exportations sur le continent », souligne Afreximbank dans un communiqué rendu public le 10 juillet 2023. Selon le rapport 2023 d’Afreximbank, cette jeune génération est pleinement habilitée à réaliser son plein potentiel et se voit offrir des opportunités appropriées de travail et d’innovation. 

Les gouvernements africains sont donc exhortés à investir dans le développement du capital humain et des infrastructures, y compris la recherche et les infrastructures numériques.

La Banque africaine d’import-export (Afreximbank) est une institution financière multilatérale panafricaine mandatée pour financer et promouvoir le commerce intra et extra-africain. Depuis 30 ans, la Banque déploie des structures innovantes pour fournir des solutions de financement qui soutiennent la transformation de la structure du commerce africain, accélérant l’industrialisation et le commerce intra-régional, stimulant ainsi l’expansion économique en Afrique. 

F. Togola

14 juillet 2023 0 comments
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Le réel en démocratie
AnalysesPolitique

[Tribune] À la recherche du réel dans les démocraties africaines !

by Sahel Tribune 14 juillet 2023
written by Sahel Tribune 6 minutes read

En Afrique, la stabilité politique et institutionnelle devient un rêve insatiable. Dans ces démocraties du continent, l’on découvre tout le sens de l’imperfection des œuvres humaines. La réalité n’est réelle que de façon éphémère. 

Les Centrafricains se préparent pour un référendum constitutionnel annoncé pour le 30 juillet prochain. Le projet de constitution a été remis à la direction nationale de la campagne référendaire par le président Faustin-Archange Touadéra. « Il y a deux éléments dans une constitution : l’histoire d’un peuple et la géographie d’un peuple. Or, nous avons toujours eu des constitutions qui nous ont été imposées par des contingences historiques. En d’autres termes, elles viennent de l’extérieur, elles nous sont imposées, y compris les régimes », déclare le gouvernement centrafricain pour justifier le bien-fondé de cette révision de la constitution.

L’expression de la propagande politique

Les démocraties africaines sont généralement victimes de cette instabilité de la loi fondamentale, manipulée selon l’humeur et la volonté du prince du jour. Les échéances électorales, les révisions de la constitution, les grandes mobilisations dites citoyennes, mais politiques pour dénoncer des hausses des prix, de meilleures conditions de vie et de travail, pour réclamer plus de stabilité et de sécurité, sont des lieux d’expression par excellence de la propagande politique, dans le sens négatif du terme.

Ce que l’on fait voir au peuple comme réalité n’est que l’envers du décor. Derrière toutes ces actions ou instabilités politiques et institutionnelles se cachent des intérêts égoïstes d’hommes politiques en quête de popularité ou de légitimité auprès du peuple qui constituent leur caisse de résonnance. 

C’est la raison pour laquelle, d’ores et déjà, l’on commence à se méfier du projet de révision constitutionnelle en Centrafrique puisque l’on pense qu’il s’agit d’un mécanisme pour donner plus de pouvoir au président en exercice. C’est les mêmes accusations que l’on entendait lors de la rédaction d’une nouvelle constitution au Mali, dont le référendum a eu lieu le 18 juin 2023. « Avec ce projet, le chef de l’État n’est plus le chef de l’exécutif, il est l’exécutif lui-même. Or, la démocratie nécessite une déconcentration du pouvoir. Avec cette révision constitutionnelle, l’instabilité institutionnelle deviendra la règle », dénonçait l’opposition sénégalaise en 2019 lors de l’adoption d’un projet de révision constitutionnelle.

La volonté de puissance 

L’opposition ou encore les partis en quête de légitimité veillent au grin et emploient tous les moyens pour attirer le peuple dans leur hameçon. Pour leurs intérêts personnels, les hommes politiques déstabilisent leur pays et pire envoient souvent leurs citoyens à l’abattoir pour la défense de leurs versions ou leur vision tronquées de l’histoire qu’ils présentent au peuple comme réelles.

On est donc en droit de se demander si le principe de la majorité, pris comme critère de choix en démocratie, est encore valable. Puisqu’il n’y de volonté qu’un choix librement consenti. Or, nous savons déjà que dans les démocraties africaines, la propagande à outrance dévie le peuple de sa trajectoire.  

Le peuple est généralement victime de son ignorance. Dans leur « volonté de puissance », les politiques dans les démocraties africaines se plaisent à maintenir leur peuple dans cet état d’abrutissement en vue de mieux l’exploiter. N’eût été l’intervention des classes révolutionnaires, les prolétaires n’auraient jamais su qu’ils étaient exploités par les bourgeois. Ils se plaisaient d’ailleurs dans leur misère. 

Le mensonge érigé en règle 

Faut-il pour autant en vouloir aux hommes politiques, notamment aux éternels dénonciateurs ? Dans nos démocraties, difficile de trouver un roc solide pour s’arrêter sans craindre de glisser ou de tomber. Le mensonge est devenu un principe de gouvernance et une clé de réussite. La confiance étant brisée, même les bonnes intentions sont autrement interprétées. Preuve que le réel a disparu dans les démocraties africaines, sous leur forme actuelle. 

Les révisons constitutionnelles sont généralement justifiées par la nécessité de perfectionnement à travers la correction de certaines erreurs contenues dans lesconstitutions en vigueur. Des erreurs émanant de la majorité qui avait voté en faveur de cette loi fondamentale soumise à son tour à référendum. Rien ne rassure que la nouvelle constitution ne sera pas, elle aussi, rapidement révisée pour les mêmes motifs de volonté de perfectionnement. Oui, les hommes au pouvoir font également recours parfois à la propagande pour s’imposer ou imposer leur vision. 

La volonté de perfectionnement

Le projet caché derrière ces révisions constitutionnelles est généralement le maintien au pouvoir de l’initiateur du projet, qui a pour caisse de résonnance, la volonté du peuple. C’est pourquoi il est important de noter que la majorité, dans les démocraties, représente l’ensemble des citoyens pris dans les mailles de la démagogie des politiciens véreux, à la langue d’Ésope. Dès lors, doit-on encore se fier à cette majorité prise pour repère de choix ? Car la majorité peut toujours se tromper, disait Karl Popper. 

En mars 2020, la Côte d’Ivoire a adopté une nouvelle constitution. Une loi fondamentale qui a ouvert la voie au 3e mandat pour le président Alassane Ouattara. La volonté de perfectionnement a donc porté au pouvoir pour la 3e fois consécutive le président sortant. Le scénario que l’on voit généralement dans nos démocraties. Le 1er juillet dernier, au Burkina Faso, les citoyens ont manifesté pour demander la rédaction d’une nouvelle constitution pour leur pays. Parmi ces manifestants, nombreux pourraient n’avoir jamais lu la constitution en vigueur. Alors, comment justifier cette réclamation. 

La version du prince, la réalité 

Tous les problèmes, les dysfonctionnements dans nos démocraties sont attribués à des failles que contiendrait la constitution. On n’oublie ou fait semblant d’oublier que le bon fonctionnement des institutions ainsi que leur stabilité incombent plutôt aux hommes. 

Le peuple, cette masse ignorante dans la gestion des affaires publiques, se croit libre en empruntant telle ou telle voie ou en prenant telle ou telle décision. Alors qu’en réalité, leur idéologie est façonnée par le pouvoir en place qui les maintient dans un carcan de telle sorte qu’ils deviennent incapables d’utiliser leur esprit critique. La réalité ou la vérité en démocratie se limite à la version du prince du jour ou des hommes en quête de pouvoir ou de légitimité. 

L’on rejoint du coup la conception platonicienne du réel qui souligne que le réel n’est présent que dans le monde intelligible tandis que dans le monde ici-bas nous n’avons que des copies imparfaites de la réalité. Ce qui expliquerait pourquoi toutes les œuvres visant à instaurer une instabilité politique et propulser le développement de la nation se heurtent à des résistances à travers lesquelles l’on découvre les faiblesses de nos systèmes. 

Oumarou  

14 juillet 2023 0 comments
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Boubacar Bocoum
Analyses

Boubacar Bocoum : « Aujourd’hui, le retrait de la MINUSMA n’a pas d’impacts négatifs sur le Mali »

by Bakary FOMBA 10 juillet 2023
written by Bakary FOMBA 6 minutes read

Après avoir sommé la MINUSMA à plier bagage, le 16 juin 2023, les autorités maliennes de la transition ont effectué un profond remaniement gouvernemental, le 1er juillet dernier où plus d’une dizaine de ministres ont perdu leur portefeuille. Pour évoquer ces questions d’actualités du Mali, Sahel Kunafoni est allé à la rencontre de l’analyste politique Boubacar Bocoum, membre du directoire du Centre d’étude stratégique (Sènè) et président de l’Association pour l’éducation citoyenne et le développement. Nous vous invitons à lire l’intégralité de notre entretien.

Sahel Kunafoni : Après une dizaine d’années de présence, la MINUSMA est sommée de quitter le Mali. Quelle analyse faites-vous de ce retrait à la demande des autorités maliennes ?

Boubacar Bocoum : Je pense qu’il faut d’abord comprendre que la MINUSMA elle-même est mal née. En fait, le principe des Nations Unies qui date de 1945 ne nous concerne pas. Quand les Nations Unies naissaient, nos États africains n’étaient pas encore indépendants. Cette organisation ne gère pas les intérêts des pays africains, des pays en voie de développement. 

La MINUSMA, en tant que telle, est un instrument d’interposition entre la rébellion du Mali et l’État du Mali. Ce qui est une anomalie et une énormité, parce qu’il ne s’agit pas de belligérant, mais plutôt une rébellion intérieure. Faire une interposition dans une rébellion intérieure est une fausse donne. Il s’agit d’aider l’État du Mali à rétablir son intégrité et sa souveraineté sur l’ensemble du territoire national. Ce qui n’a jamais été le cas.

Les pays occidentaux disposent des moyens de pression sur nos États, notamment financiers, militaires et tout ce qui empêche notre indépendance économique et politique. Dans ce cadre, nous ne pourrons pas parler de souveraineté.

Quel bilan faut-il dresser de la présence de la mission onusienne au Mali ?

Il y a eu des dommages collatéraux. Des agents de la MINUSMA sont morts. Mais la MINUSMA a tué combien de rebelles, combien de djihadistes, combien de terroristes ?

Si vous prenez le système des Nations Unies, le rôle de la MINUSMA n’est pas de se mêler des affaires de l’État, notamment quand vous verrez la section politique, celle de la société civile, les microprogrammes de développement, ce n’est pas le rôle de la MINUSMA. Vous avez tous les instruments des Nations Unies, notamment le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l’UNESCO, l’UNICEF, qui prétendent vouloir développer le continent. Ce qui est faux. 

Qu’à cela ne tienne, si ces institutions existent, si ses branches existent, celles-ci sont chargées d’accompagner les États dans les différents secteurs de développement économique, social et culturel. Mais il n’est pas question que la MINUSMA, dans l’état actuel des choses, ait comme rôle de s’occuper des projets de développement. Il s’agit pour nous d’avoir la MINUSMA comme instrument qui permettrait à l’État du Mali de recouvrer son intégrité territoriale, sa souveraineté sur l’ensemble du territoire national. Mais jusque-là, je suis désolé, ce n’est pas le cas.

Si la MINUSMA s’en va aujourd’hui, cela marque l’amorce de l’éveil des peuples colonisés d’Afrique. Il s’agit d’avoir une amorce à partir du Mali pour que les États africains comprennent que les Nations Unies ne se sont jamais occupées d’eux, et qu’il est temps aujourd’hui pour eux de se réveiller et d’aller à cet éveil qui va permettre à tous les pays du continent africain d’avoir leur souveraineté économique, financière et éventuellement une souveraineté politique.

En quoi le retrait de cette force onusienne pourrait impacter négativement la situation sécuritaire dans le nord et le centre du Mali ?

Aujourd’hui, le retrait de la MINUSMA n’a pas d’impacts négatifs sur le Mali, parce que cette force n’a jamais eu d’impacts positifs. Elle n’a jamais rien stabilisé et elle ne s’est jamais occupé de quoique ce soit de façon concrète, à part les petits microprogrammes. Au-delà de cela, sur le plan sécuritaire, elle n’a rien apporté comme valeur ajoutée. Aujourd’hui, il est clair que le Mali assure totalement sa souveraineté en termes sécuritaire.

Je ne pense pas que la MINUSMA, par son départ, cause de problèmes particuliers à l’État du Mali. Au contraire, c’est un phénomène de libération totale du continent, parce que ce départ permettrait, à partir du Mali, d’enclencher le processus de libération de l’ensemble du continent africain. Et nous pensons très sincèrement que le départ de la MINUSMA est une aubaine parce qu’il permettra à l’État du Mali d’étendre sa souveraineté sur l’ensemble du territoire national et de rétablir la paix et la sécurité.

Que pensez-vous des partenariats stratégiques opérés par les autorités actuelles du Mali ?

Les partenariats stratégiques que nous faisons ne sont pas des soumissions encore moins des inféodations. Ce sont des partenaires de visées qui permettent de relancer nos économies, de redresser notre système sécuritaire, qui nous permettent d’être nous-mêmes. Il est temps que les pays africains, tous ensemble, prennent conscience de cette nouvelle donne géopolitique et géostratégique pour nous permettre d’être aussi des États émergents. Il est incompréhensible aujourd’hui que nos États qui détiennent autant de ressources naturelles, autant de potentielles, autant d’intellectuels soient aujourd’hui encore les dindons de la farce.

Dès lors que nos intelligences se sont suscitées ailleurs, les Africains contribuent à beaucoup de recherches, beaucoup de projets, et les capacités sont réelles. Mais les politiques sont inféodés à un système mafieux qui fait qu’aujourd’hui, la corruption a gangréné tous les systèmes. Nos chefs d’État ne sont pas libres de leurs actions. Ils sont piégés par le système financier mondial qui fait qu’aujourd’hui, tous dépendent de l’occident. 

Ce que nous avons appelé le chaos est aussi une doctrine qui est utilisée par les pays occidentaux, ceux qui détiennent le capital, pour nous faire peur et ensuite venir proposer des solutions alternatives qui n’en sont pas d’ailleurs.

Moins d’un an avant les échéances électorales, les autorités maliennes de la transition ont effectué un profond remaniement gouvernemental, où plus d’une dizaine de ministres perdent leur portefeuille. Quelle analyse faites-vous de cette récente réorganisation du gouvernement de la transition ?

D’abord, on a remarqué que beaucoup de conseillers du président de la transition sont entrés dans le gouvernement. Ce qui voudrait dire qu’il veut renforcer ses capacités. Il veut avoir le monopole du leadeurship qui va lui permettre de conduire le reste du processus. C’est-à-dire aujourd’hui, être capable d’organiser les élections, être sûr qu’il a des hommes sûrs autour de lui. 

Je pense que fondamentalement, c’est ce qui pourrait justifier ce remaniement ministériel. Mais ce qui est difficile aujourd’hui, c’est qu’on ne peut pas évaluer les ministres qui sont sortis, et on ne sait pas exactement pourquoi il les a remplacés. Il est toutefois important de comprendre que c’est de façon stratégique aujourd’hui qu’il fait ce remaniement. Le président de la transition a le pouvoir discrétionnaire de pouvoir remanier son gouvernement comme il le désire et quand il le désire.

Propos recueillis et retranscrits par Bakary Fomba

10 juillet 2023 0 comments
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Ali Bongo
ActuPolitique

Gabon : Ali Bongo Odimba officialise sa candidature pour un troisième mandat

by Sahel Tribune 9 juillet 2023
written by Sahel Tribune 1 minutes read

Sans surprise, le président gabonais, Ali Bongo Odimba a officiellement annoncé ce dimanche 9 juillet 2023, sa candidature pour un troisième mandat consécutif à la tête du Gabon.

Après 14 ans au pouvoir, le président gabonais, Ali Bongo Odimba aspire toujours gouverner le Gabon, un petit pays d’Afrique centrale. Il a officialisé sa candidature ce dimanche 9 juillet à l’élection présidentielle, prévue pour le 26 aout 2023. Il s’agit des élections générales couplées : présidentielle, législatives et locales.

Pour l’heure, le président sortant, Ali Bongo Ondimba et son parti partent grands favoris à cette élection présidentielle face à une opposition très désunie. Une quinzaine de personnalités dans les rangs de l’opposition ont d’ores et déjà annoncé leur intention de se présenter et d’autres, parmi lesquels des ténors, qui n’en font pas mystère.

Ali Bongo Ondimba est au pouvoir depuis 2009 suite à la mort de son père, Omar Bongo Ondimba. Pour ses détracteurs, le bilan de son septennat n’est pas reluisant. Malgré tout, si ses opposants ne surmontent pas leurs divisions, il partira largement favori pour décrocher un troisième mandat dans un scrutin à un tour, qui décidera du vainqueur à la majorité relative dans ce petit État d’Afrique centrale, riche notamment en pétrole.

La Rédaction

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Mousa Bocar Thiam, ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique
ActuPolitique

Sénégal : le gouvernement accuse France 24 de traitement « tendancieux de l’actualité politique » du pays

by Sahel Tribune 8 juillet 2023
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Dans un communiqué rendu public ce samedi 8 juillet 2023, le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique du Sénégal dénonce une « couverture médiatique tendancieuse de l’actualité politique » du pays par la chaine de télévision France 24. Il exige de ladite chaine à rétablir la vérité et de s’abstenir à l’avenir de porter atteinte à la réputation du pays de la Teranga.

« Le Gouvernement du Sénégal a la surprise de constater, une nouvelle fois, une couverture médiatique tendancieuse de l’actualité politique au Sénégal depuis plusieurs mois par la chaine de télévision France 24 »,peut-on lire dans ce communiqué du gouvernement sénégalais. Pour les autorités sénégalaises, il s’agit d’un traitement sans « éthique, sans équilibre, tendancieux et subversif de l’information » sur ce pays ouest-africain.

Malgré qu’un député de l’opposition, au cours d’une conférence de presse ait publiquement injurié et diffamé des chefs d’État, puis présenté ses excuses, le gouvernement sénégalais indique que la chaine France 24 justifie sa garde à vue par sa position sur le discours à la nation du président Macky Sall. Ce qui est « manifestement fallacieux ».

Rétablir la vérité

Dans ce communiqué, le pouvoir actuel du Sénégal déplore la manière « insidieuse » de couvrir l’actualité au Sénégal.

Cependant, le gouvernement sénégalais « condamne fermement cette couverture tendancieuse de l’actualité au Sénégal par la chaine France 24 ». Aussi, faut-il rappeler, toute entreprise de presse doit prendre les mesures nécessaires pour garantir le « respect des principes et règles édictées par les dispositions légales, règlementaires et conventionnelles en vigueur ».

Par conséquent, le gouvernement sénégalais exige de la chaine France 24 de « rétablir la vérité et de s’abstenir à l’avenir de porter atteinte à la réputation du Sénégal par des informations tendancieuses ».

Pour les mêmes raisons, la diffusion de la chaine de télévision France 24 et RFI ont été successivement suspendues au Mali (17 mars 2022) et au Burkina Faso (27 mars 2023).

La Rédaction

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Force militaire de la CEDEAO
ActuSécurité

Retrait de la MINUSMA du Mali : la Cédéao obligée « d’envisager des options pour combler le vide […] »

by Bakary FOMBA 8 juillet 2023
written by Bakary FOMBA 3 minutes read

Dans un communiqué du 5 juillet 2023, la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) affiche son inquiétude face au retrait de la Minusma du Mali et envisage des options pour « combler le vide ».

Pour non-satisfaction des résultats de la Mission multidimensionnelle pour la stabilisation au Mali (Minusma), les autorités maliennes ont, lors de la séance d’information du 16 juin 2023 du Conseil de sécurité sur la situation au Mali, demandé le « retrait sans délai » de la mission onusienne de leur pays. Suite à cette demande, actée par le Conseil de sécurité des Nations Unies, le 30 juin dernier, la Cédéao a produit un communiqué, le 5 juillet courant dans lequel l’organisation ouest-africaine se dit être dans l’obligation d’envisager des « options pour combler le vide ». Il s’agit d’un mémorandum où l’institution sous-régionale souligne des conséquences liées à ce retrait de la mission onusienne du Mali.

Un retrait aux nombreuses conséquences 

Présente au Mali depuis 2013, la Minusma est accusée par les autorités maliennes de fomenter et d’aggraver les conflits interethniques dans le pays.

Pour la Cédéao, ce retrait de la Minusma reste susceptible de provoquer des conséquences, notamment l’effondrement potentiel de l’Accord d’Alger. L’institution sous-régionale estime que l’entrée en « scène de Wagner » pourrait dégénérer en une reprise de la guerre totale entre les Forces de défense et de sécurité maliennes/Wagner et les parties signataires du nord du Mali. Toute chose qui, selon la Cédéao, ouvrirait la porte à la résurgence des Groupes Armés terroristes (GAT), notamment Al-Qaeda au Maghreb islamique (AQMI) et l’État islamique au Grand Sahara (EIGS).

Dans son document de mise en garde, l’organisation ouest-africaine s’inquiète tout de même de l’aggravation des violations des droits de l’homme et la crise humanitaire dans le pays. Il s’agit aussi des déplacements et les flux de réfugiés dans le centre du Sahel et au-delà.

« Envisager des options pour combler le vide »

Toutefois, la Cédéao se dit être dans l’obligation « d’envisager des options pour combler le vide, au cas où Wagner venait à être victime de la dynamique politique interne de la Russie et ne serait plus en mesure d’apporter son soutien aux opérations antiterroristes au Mali ».

Tout en instruisant la Commission de proposer un mécanisme de réponse intégral au double défi que représentent le retrait de la Minusma et la situation de Wagner, la Conférence pourrait instruire la Commission de proposer des options visant à inclure et à intégrer les contingents ouest-africains démobilisés de la Minusma, dans le processus de mise en place d’une force cinétique de la Cédéao contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest. Il s’agit aussi de proposer, dans un délai de 90 jours, des options au Conseil de paix et de sécurité de I’Union africaine et au Conseil de sécurité des Nations unies, y compris un mandat de I’ONU assorti d’un financement prédéfini, afin de permettre à la Cédéao de combler le vide sécuritaire créé par le départ de la Minusma du Mali.

Lors de sa 9365e réunion, tenue le 30 juin 2023, le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté la résolution S/RE/2690, mettant fin au mandat de la Minusma, présente au Mali depuis 2013.

Bakary Fomba

8 juillet 2023 0 comments
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Macky Sall
Analyses

Sénégal : Macky Sall, un véritable marionnettiste !  

by Chiencoro 7 juillet 2023
written by Chiencoro 3 minutes read

Le président de la République du Sénégal, Macky Sall s’est adressé aux Sénégalais, le 3 juillet 2023. Il a annoncé qu’il renonce à un troisième mandat. Une décision à encore prendre avec des  pincettes connaissant la nature obscure des hommes politiques. 

Comme des champignons qui sortent de terre, une foule immense s’est spontanément dressée derrière les grilles du palais présidentiel de Dakar, le lundi 3 juillet 2023, pour remercier le président Macky Sall de sa décision politique de renoncer à un troisième mandat. Ce soutien populaire au président Sall a émerveillé le monde entier. 

Neutraliser ses adversaires politiques

Cette sortie médiatique a lieu après tant de manifestations, de pillages voire d’atrocité commises dans le seul but de dissuader le chef de l’État sénégalais à renoncer à se présenter, pour la troisième fois consécutive, à sa propre succession. 

Une plainte avait été déposée à Paris et une demande d’enquête soumise à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye contre le président Sall pour « crimes contre l’humanité », après ces pires troubles qu’ait connus le Sénégal depuis des années. Tout porte à croire que le chef de l’État sénégalais, en bon homme politique, tente de se repositionner sur la scène politique sénégalais en s’attirant une fausse adhésion du peuple à sa cause. 

Les politiciens sont généralement des marionnettistes. Ils manipulent le peuple selon la direction qu’ils souhaitent emprunter. En annonçant avoir renoncé à un troisième mandat, Macky Sall essaie de créer la différence. C’est comme s’il traitait ses opposants de « mauvais troglodytes » et lui-même de « bon troglodyte ». En tout cas, les dés semblent bien pipés. Comment cette foule, sortie pour saluer la décision « historique » de Macky Sall, a-t-elle pu se regrouper aussi rapidement dans cet endroit si le scénario n’avait pas été préparé en amont ? 

Pour quelques billets de francs CFA, le peuple des démocraties francophones d’Afrique de l’Ouest est capable de vendre son âme au diable. Ce jeu politique de Macky Sall n’a d’autre finalité majeure que de neutraliser ses adversaires politiques et toutes les actions qu’ils tentent contre lui. 

Attendre la clôture des dépôts de candidature

La question qu’on devrait se poser est de savoir pourquoi avoir attendu tout ce temps, tous ces pillages voire ces massacres avant de faire cette sortie médiatique. Pour dire qu’il y’ a anguille sous roche. On se rappelle du cas d’Alassane Ouattara qui, après avoir annoncé sa renonciation à un troisième mandat, se trouve encore aujourd’hui à la tête de la Côte d’Ivoire pour conduire le 3e mandat dont il avait dit renoncer. 

Les hommes politiques ont la langue fourchue. Ils disent tout sauf ce qu’ils veulent faire réellement. Ils vous envoient balader afin de mieux se dégager l’horizon et ensuite agir sans grand obstacle. En un mot, les hommes politiques affirment une chose et font le contraire. La politique est donc l’art de la contradiction pourvu que cet art mène aux objectifs que les politiciens se fixent. Pour eux, toutes les voies sont bonnes pour arriver ou garder le pouvoir. 

Les appréciations de cette décision du président sénégalais doivent attendre la clôture des dépôts de candidature. Car un homme à la recherche de voies et moyens pour rehausser sa cote de popularité, considérablement chuté, mettra en œuvre toute sorte de stratégies pour y arriver. 

Chiencoro Diarra

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