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Vote du ministre d'Etat
ActuPolitique

Mali : pourquoi le « léger report » des élections présidentielles 

by Bakary FOMBA 25 septembre 2023
written by Bakary FOMBA 1 minutes read

Initialement prévues les 4 et 18 février 2024, les autorités maliennes ont annoncé, ce lundi 25 septembre 2023, un « léger report » des élections présidentielles.

Dans son communiqué, le gouvernement de la transition malienne explique ce report par la prise en compte des nouvelles dispositions constitutionnelles dans la loi électorale qui prévoit une augmentation du délai entre les deux tours de la présidentielle, la prise en compte de la révision des listes électorales (1er octobre — 31 décembre 2023), et la « prise en otage » de la base de données du recensement administratif à vocation d’état civil par le prestataire IDEMIA, une entreprise française.

Tout en affirmant que de nouvelles dates seront communiquées après échange avec l’Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE), le gouvernement malien rappelle, par la même occasion, sa volonté « d’effectuer un retour à l’ordre constitutionnel apaisé et sécurisé ». Il souligne tout de même qu’il a décidé « d’organiser l’élection présidentielle, exclusivement, pour sortir de la transition ». Aussi, précise-t-on dans ce document, « les autres élections feront l’objet, certainement, d’un nouveau chronogramme qui sera établi par les nouvelles autorités ».

Ce report intervient dans un contexte sécuritaire tendu, notamment dans les régions nord du pays, où les attaques se sont multipliées au cours des dernières semaines, sur fond de retrait des forces étrangères. Il s’agit notamment des forces de la Mission multidimensionnelles des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).

Bakary Fomba 

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Fête d'indépendance
Analyses

Panafricanisme, émergence économique, paix : 63 ans après, le Mali sur la voie des pères de l’indépendance

by Chiencoro 25 septembre 2023
written by Chiencoro 6 minutes read

Placé sous le signe du sursaut patriotique pour la défense de la nation, le 22 septembre 2023 est célébré cette année dans la plus grande sobriété, conformément à la recommandation du président de la Transition, le Colonel Assimi Goita. 

Le président Goita, en raison de toute la symbolique de ce 63e anniversaire de l’accession du Mali à l’indépendance et à la souveraineté nationale et internationale, qui intervient au lendemain de l’avènement de la 4e République, avait décidé de donner un cachet particulier à cette fête d’anniversaire. Mais comme le dit si bien un adage : « L’homme propose, Dieu dispose ». Cela est d’autant plus vrai que dès l’annonce de cette volonté des autorités maliennes de la Transition, les ennemis de la Nation ont engagé des hostilités contre le pays, pensant la faire mordre la poussière. Mais que de peine perdue ! 

Déstabiliser les institutions 

Les groupes terroristes, en s’attaquant à des populations civiles innocentes dans le bateau « Le Tombouctou », le 7 septembre 2023, pensaient avoir eu leur ticket d’entrée dans la déstabilisation du Mali. Ils pensaient avoir ainsi la voie libre devant eux pour poursuivre leurs actes barbares et lâches contre les cibles môles, et par là faire croire que la montée en puissance de l’Armée malienne, tant chantée, n’était qu’une utopie. 

En vue d’empêcher d’autres actes plus ignobles et lâches que les ennemis de la Nation voudraient faire subir aux populations maliennes, le président de la transition, en toute responsabilité, a décidé de sursoir « aux activités festives du 22 septembre 2023, marquant la commémoration de l’indépendance de notre Pays ». 

Le plan machiavélique de ces groupes terroristes et de leurs soutiens étrangers n’est d’autres que d’installer un climat de psychose au Mali, créer une crise humanitaire en aggravant la crise sécuritaire. Leur objectif, à travers leur arme favorite, la propagande, est la déstabilisation des institutions. Chose que nos autorités ont comprise. C’est pourquoi elles ne donneront aucune chance à ces bandits armée d’y arriver. Mais elles travaillent pour ce faire à protéger les populations civiles innocentes contre les tentatives désespérées de ces groupes armés. 

Renouvèlement de la coopération entre le Mali et la Russie

Depuis l’attaque contre le bateau de la Compagnie malienne de navigation (COMANAV), les Forces de défense et de sécurité ont prouvé qu’elles méritent la confiance placée en elles par le peuple malien depuis le début de la Transition. Une Transition dont la priorité demeure la sécurité des citoyens. Cela s’est traduit par un véritable changement de paradigme dans la doctrine militaire. Tout d’abord, sur la base des trois principes clés définis par les autorités maliennes de la transition, à savoir : le respect de la souveraineté nationale, le respect des choix stratégiques et du choix des partenaires opérés par le Mali et la défense des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises ; les autorités ont multiplié et diversifié leur partenariat. Ce qui les a conduits vers la Fédération de Russie à laquelle le Mali est lié par l’histoire. 

Lors de sa visite en Russie, à l’occasion du 2e sommet Russie-Afrique, en juillet dernier, le président de la transition, est revenu sur les circonstances du renouvèlement des relations de coopération entre le Mali et le pays des Tsars. Le Chef de l’État a surtout précisé qu’au moment où les ennemis du Mali s’attendaient le voir s’écrouler en quelques semaines en raison des « sanctions injustes, illégales, illégitimes et inhumaines » de la Cédéao et de ses soutiens dans la communauté internationale, la Russie a été l’un des rares pays à accepter de prêter une main forte au Mali. 

Grâce à ce partenariat sincère et fiable avec la Russie, l’outil de défense du pays a retrouvé sa renommée d’antan. Avec la Fédération de Russie et d’autres pays partenaires, le Mali a acquis des équipements modernes et sophistiqués au profit de son armée. Ce qui explique cette montée en puissance et l’amélioration des conditions de vie et de travail des Forces armées de défense et de sécurité. 

Une Alliance à trois 

L’armée malienne se retrouve aujourd’hui sur tous les fronts, non seulement au Mali, mais aussi au Burkina Faso et au Niger. Des pays qui partagent des frontières communes et qui sont liés par l’histoire et la géographie. 

Sous la Transition en cours, la relation entre ces pays s’est renouvelée tout en se renforçant. Ce qui s’est traduit, le 16 septembre dernier, par la signature à Bamako de la Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des États du sahel (AES). Un regroupement ouvert à tous les États désireux d’en être membres. 

Les autorités maliennes, depuis leur arrivée au pouvoir, ont vite compris que la libération des États africains de l’impérialisme et du néocolonialisme passe nécessaire par l’union des États. Mais dans la division, ces États se rendent faibles et deviennent des proies faciles pour les pouvoirs cannibales. C’est la raison pour laquelle durant ces trois ans de Transition, les autorités maliennes ont travaillé à instaurer des relations sincères avec tous les États disposés à respecter leurs principes fondamentaux. 

Le Mali sur la voie des pères de l’indépendance

Conscient qu’il ne saurait y avoir de développement sans sécurité et qu’il ne saurait y avoir de sécurité sans développement, le président de la Transition n’a pas omis le volet économique dans son engagement de tous les jours pour le Mali. À travers les 14 mesures de relance économique et sociale, le chef de l’État a déblayé la voie au développement économique en vue d’assurer au pays sa pleine souveraineté. Ce qui explique le lancement de divers chantiers dans ce domaine de l’économie. On peut citer entre autres la relance de la Compagnie malienne des textiles (COMATEX), de l’Usine malienne des produits pharmaceutiques (UMPP), la relance du trafic ferroviaire ainsi que la reprise en main de l’aéroport du Mali. Aussi il faut ajouter le projet de construction de deux usines de filature ainsi que la création et l’équipement de nombreux centres de dialyse et plein d’autres initiatives au profit des populations maliennes. 

Dans le cadre de ses œuvres sociales, issu des 2/3 de son fonds de souveraineté, le président de la transition a porté une véritable assistance à plusieurs couches vulnérables à travers l’installation des forages, la redistribution de vivres et de non-vivres. 

63 ans après son indépendance, le Mali retrouve la voie tracée par les pères de l’indépendance, qui est celle du panafricanisme, de l’émergence économique et de la paix. Le Mali retrouve son honneur et sa dignité sur la scène internationale. 

Chiencoro Diarra 

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22 septembre 2023
Sécurité

63e anniversaire d’indépendance : le Mali commémore dans la plus grande sobriété 

by Bakary FOMBA 25 septembre 2023
written by Bakary FOMBA 3 minutes read

Placé sous le signe du sursaut national et de la défense de la patrie, le 63e anniversaire d’indépendance du Mali a été commémoré, le vendredi 22 septembre 2023, dans la plus grande sobriété.

Dans un contexte marqué par la dégradation de la relation entre l’État central et les rebelles indépendantistes, le Mali a célébré le vendredi dernier, dans la plus grande sobriété, le 63e anniversaire de son accession à la souveraineté nationale et internationale. Un évènement placé sous le signe du sursaut national pour la défense de la patrie.

Après le traditionnel dépôt de gerbe de fleurs au Monument de l’Indépendance et celui sur la stèle du mémorial militaire au Génie militaire de Bamako, le président de la Transition, le colonel Assimi Goita a présidé la cérémonie de prise d’armes sur le même lieu. Plusieurs responsables nationaux et internationaux ont pris part à ces cérémonies.

Porter assistance

Quelques jours avant les évènements tragiques qui ont profondément endeuillé le peuple malien, les autorités de la transition avaient décidé de donner un éclat particulier à la célébration du 22 septembre de cette année. Mais suite à l’attaque du bateau « Tombouctou » et celles des camps militaires dans le nord du pays courant ce mois, les autorités transitoires du Mali ont finalement décidé de sursoir aux activités festives de cette fête d’indépendance, en réaffectant les fonds prévus pour ces festivités au soutien des proches des victimes de ces évènements tragiques.

Au cours d’une interview accordée à la presse, le président de la transition a expliqué les raisons de cette décision de sursoir aux activités festives de ce 63e anniversaire. Il s’agit notamment de porter assistance aux familles frappées par ces différents évènements et de soutenir les sinistrés dans les différentes régions du pays. Cette décision d’importance capitale de la part des autorités de la transition prouve à suffisance que le Mali est un pays de « solidarité légendaire ». « Il était important pour nous de manifester notre compassion vis-à-vis des familles endeuillées », a laissé entendre le chef de l’État.

L’objectif de cet acte patriotique est surtout de réorienter les fonds destinés aux activités du 22 septembre, à l’assistance des familles endeuillées, des rescapés de l’attaque barbare et lâche contre le bateau « Tombouctou ». Il s’agit aussi de soutenir les sinistrés dans les différentes régions du Mali, a expliqué le chef de l’État dans son intervention.

Pacification totale du Mali

Tout en réitérant l’engagement des autorités de la transition à lutter avec détermination et de façon efficace contre la corruption et la délinquance financière, le président Goita a promis la reconquête totale de tout le territoire national. Il a également profité des activités de ce 63e anniversaire pour expliquer les raisons du départ de la Minusma. Aussi, des explications ont été données quant à la détérioration soudaine de la situation sécuritaire dans le pays. Le Colonel Assimi Goïta a également évoqué l’importance de la mise en place de l’Alliance des États du Sahel (AES). Un regroupement de défense collectif, dont la Charte a été signée, le 16 septembre dernier par le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Le président malien de la transition estime que cette Alliance est une « bonne initiative qu’il faudra consolider dans les jours à venir pour le grand bonheur de nos peuples ».

Toutefois, le Président de la transition rassure les Maliens que la lutte engagée se poursuivra jusqu’à la victoire finale. Il s’agit notamment de la pacification totale du Mali, du retour des services sociaux de base au bénéfice des populations.

Bakary Fomba

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INA
ActuArts et Culture

Institut national des Arts : de nouveaux locaux prêts pour la rentrée  ; des mesures prises pour la conservation des anciens 

by Sahel Tribune 21 septembre 2023
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Au Chapitre des communications du Conseil des ministres du mercredi 20 septembre 2023, le gouvernement malien a annoncé l’ouverture des nouveaux locaux de l’Institut national des arts de Bamako à la rentrée prochaine. Aussi, des mesures sont prises pour la conservation et la gestion des anciens locaux. Nous invitons à lire cet extrait du Communiqué du Conseil des ministres. 

« Sur le rapport du ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie Hôtelière et du Tourisme, le Conseil des Ministres a pris acte d’une communication relative aux propositions d’actions pour la conservation et la gestion des bâtiments de l’ex-siège de l’Institut National des Arts. 

L’Institut national des Arts de Bamako est un établissement d’enseignement professionnel en Arts, Métiers et Animation socioculturelle créé en 1933 sous le nom la Maison des Artisans Soudanais qui devient plus tard l’Ecole artisanale de Bamako, puis l’Institut National des Arts en 1963. De sa création à nos jours, l’Institut a formé plusieurs hommes de culture, de célèbres artistes et hommes de médias. 

De style néo-soudanais, les bâtiments de l’Institut National des Arts comprennent des ateliers, des salles de classes, des bureaux, une galerie d’exposition et une salle de spectacles. 

Les difficultés d’accès, la vétusté des locaux et les inconforts liés aux pollutions et nuisance sonores ont rendu nécessaire la délocalisation de l’établissement. 

C’est dans ce cadre que des nouveaux locaux ont été construits pour accueillir l’Institut dès la rentrée prochaine des classes. 

Les actions suivantes sont envisagées pour la conservation et la gestion de l’ex siège de l’Institut :

– préserver l’intégrité physique des bâtiments en tant qu’éléments du patrimoine culturel ;

– réhabiliter et maintenir l’infrastructure dans un état fonctionnel ;

– conférer à l’infrastructure une nouvelle vocation afin qu’elle continue à jouer son rôle de creuset de la créativité artistique, du savoir et du savoir-faire malien et en faire un des principaux centre d’attraction de la ville de Bamako ». 

Source : SGG du Mali

21 septembre 2023 0 comments
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Alousséni Sanou
Actu

Mali: adoption de la loi de finances par le conseil des ministres du 20 septembre 2024

by Sahel Tribune 21 septembre 2023
written by Sahel Tribune 1 minutes read

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 20 septembre 2023, dans sa sale de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat.

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant loi de Finances pour l’exercice 2024.

Le projet de loi de Finances pour l’exercice 2024 est le septième budget présenté en mode programme depuis 2018.

Les prévisions des recettes budgétaires pour l’exercice 2024 s’élèvent à 2 377,111 milliards de francs CFA contre 2 304,475 milliards de francs CFA dans la loi de finances rectifiée 2023, soit une augmentation de 72,635 milliards de francs CFA correspondant à une hausse de 3,15%.

Les prévisions des dépenses budgétaires pour l’exercice 2024 s’élèvent à 3063,742 milliards de francs CFA contre 2 994,470 milliards de francs CFA dans la loi de finances rectifiée 2023, soit une augmentation de 69,272 milliards de francs CFA, soit un taux de progression de 2,31%.

Le Budget 2024 présente un déficit global de 686,631 milliards de francs FCFA contre 689,995 milliards de francs CFA dans la loi de finances rectifiée 2023, soit une diminution de 0,49%.

Le projet de loi portant loi de Finances pour l’exercice 2024. sera soumis au parlement en vue de son adoption et sa promulgation avant le 31 décembre 2023 conformément aux textes législatifs et réglementaires en vigueur.

Source: SGG

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Couverture de la Charte du Liptako-Gourma
ActuSécurité

Charte du Liptako-Gourma : le Mali, le Burkina Faso et le Niger créent une alliance de défense collective 

by Bakary FOMBA 17 septembre 2023
written by Bakary FOMBA 3 minutes read

Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont signé le samedi 16 septembre 2023, la Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette Alliance tripartite assurera la défense collective aux populations des pays concernés.

Depuis plus d’une décennie, le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont confrontés à un problème d’insécurité sans précédent. Pour lutter efficacement contre ce phénomène, les trois pays sahéliens ont signé le samedi dernier, une Alliance de défense collective dénommée Alliance des États du Sahel (AES). Il s’agit de la Charte du Lipatako-Gourma, qui assurera désormais la défense collective aux populations des pays signataires.

Siganture de la Charte par le président malien de la transition
Le Président Assimi Goita signe la Charte des Etats du sahel, le 16 septembre 2023. Présidence de la République.

Un tournant décisif 

La signature de ce document marque ainsi un tournant décisif dans la lutte contre le terrorisme, et la réorganisation du système de défense des trois pays face à une menace d’intervention militaire de la Cédéao au Niger où un coup d’État est survenu le 26 juillet dernier.

La principale mission de l’AES consiste à coordonner les efforts militaires, économiques et de lutte contre le terrorisme entre ces trois pays qui se partagent la zone dite des « Trois frontières », très convoitée par l’État islamique dans le grand Sahara (EIGS), ont indiqué les ministres des Affaires étrangères des trois pays au cours d’une conférence de presse.

Signature de la charte par le président du Burkina Faso
Le Président Ibrahim Traoré signe la Charte des Etats du sahel, le 16 septembre 2023. Présidence de la République du Burkina Faso.

Engagés dans la lutte « contre le terrorisme sous toutes ses formes et la criminalité en bande organisée dans l’espace commun », les signataires de la Charte promettent l’établissement dans les jours à venir d’« une architecture de défense collective et d’assistance mutuelle aux parties contractantes ».

« Toute atteinte à la souveraineté et à l’intégrité du territoire d’une ou de plusieurs parties contractantes sera considérée comme une agression contre les autres parties et engagera un devoir d’assistance et de secours de toutes les parties, de manière individuelle ou collective, y compris l’emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité au sein de l’espace couvert par l’alliance », stipule l’article 6 de la Charte.

Ouverte à tout autre État

Signature de la Charte par le président nigérien de la transition
Le Président Tiani signe la Charte des Etats du sahel, le 16 septembre 2023. Présidence de la République du Niger.

Tout en se disant engagés à privilégier « les voies pacifiques et diplomatiques » pour gérer toute rébellion armée ou autre menace portant atteinte à l’intégrité du territoire et à la souveraineté de chacun de leur pays, les signataires de ce document n’excluent pas en cas de nécessité d’« user de la force pour faire face aux situations de rupture de la paix et de la stabilité ». Ils soulignent tout de même que la « Charte peut être ouverte à tout autre État partageant les mêmes réalités géographiques, politiques, socio-culturelles », qui accepte toutefois les « objectifs de l’Alliance ».

Par ailleurs, ont-ils promis de mettre en place ultérieurement « les organes nécessaires » au fonctionnement et « les mécanismes subséquents » de l’alliance qui définiront ses modalités de fonctionnement.

Bakary Fomba 

17 septembre 2023 0 comments
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Défense commune
AnalysesSécurité

Alliance des États du Sahel : la Charte du Liptako-Gourma pour sauver la zone des trois frontières

by Chiencoro 17 septembre 2023
written by Chiencoro 5 minutes read

En vue « d’établir une architecture de défense collective et d’assistance Mutuelle », le Mali, le Burkina Faso et le Niger signent, le 16 septembre 2023, une convention à Bamako. Les trois pays s’engagent, à travers cette Charte, à « lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes et la criminalité en bande organisée » mais aussi à la « prévention, la gestion et au règlement de toute rébellion armée ou autre menace portant atteinte à l’intégrité du territoire et à la souveraineté de chacun des pays membres de l’Alliance ». 

Le 26 juillet 2023, le président Mohamed Bazoum est tombé à la suite d’un coup d’État militaire perpétré par la garde présidentielle. Le commandant de cette unité, le général Abdourahamane Tiani, a été par la suite proclamé président de la transition, le 28 juillet. Il a réussi à rallier à sa cause tout le reste de l’armée. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) ainsi que la communauté internationale, dans leur fourvoiement, ont remué ciel et terre en vue de rétablir le président déchu. Mais que de peine perdue. 

L’erreur de la Cédéao et de ses soutiens 

La Cédéao croyait dure comme fer que des menaces d’intervention militaire pour déloger les putschistes allaient effrayer ces hommes en kaki. Mais c’était sans prévoir le soutien du Mali et du Burkina Faso à leurs frères nigériens. Dès l’annonce de la décision de la Cédéao de vouloir déployer des militaires sur le sol nigérien en vue de déloger de force les auteurs du putsch, le colonel du Mali et le capitaine du Burkina Faso se sont donnés la main pour soutenir le général du Niger. Ils ont tapé le poing sur la table en mettant en garde contre toute intervention militaire dans cet autre pays sahélien. Le faire allait, selon eux, être assimilé à une provocation et à une déclaration de guerre contre le Mali et le Burkina Faso. 

La Cédéao ainsi que ses soutiens parmi les organisations régionales et internationales ont dès lors perdu le pied dans la gestion de cette crise dans cette région sahélienne aux immenses défis. L’erreur des uns devient un avantage pour les autres. En voulant atténué la situation politique, caractérisée par des putschs, ces organisations ont facilité la formation d’un véritable front souverainiste. Le Contexte exigeant, le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont rapidement devenus des amis, prêts à braver vents et marées pour assurer la défense de leur territoire et porter une assistance mutuelle à leur population. 

Une étape décisive de la coopération entre les trois pays 

Partageant une frontière commune, dénommée la zone des trois frontières, et dont la gestion était presque problématique, ces trois pays, depuis l’arrivée des militaires au pouvoir, travaillent sur des voies et moyens pour une meilleure sécurisation de ladite zone. C’est dans ce cadre que les Chefs d’État du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont signé, le samedi 16 septembre 2023, la « Charte du Liptako-Gourma ». Par cette convention, ces trois pays   instituent « l’Alliance des États du Sahel » (AES) avec comme « objectif d’établir une architecture de défense collective et d’assistance mutuelle au bénéfice de nos populations », comme l’a annoncé le chef d’État malien sur son compte Twitter.

Selon les précisions de la présidence du Burkina Faso, « la création de l’Alliance des États du Sahel marque une étape décisive de la coopération entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Pour la souveraineté et l’épanouissement de nos peuples, nous mènerons la lutte contre le terrorisme dans notre espace commun, jusqu’à la victoire ». 

En effet, en son article 6, la Charte précise : « Toute atteinte à la souveraineté et à l’intégrité du territoire d’une ou plusieurs Parties contractantes sera considérée comme une agression contre les autres Parties et engagera un devoir d’assistance et de secours de toutes les Parties, de manière individuelle ou collective »

Une nouvelle ère au sahel 

Ce qui unie ces trois pays, c’est surtout leur degré d’exposition au terrorisme depuis des années. Les coups d’État militaires intervenus dans ces pays sont motivés par le vœu d’un renouveau, surtout sur le plan sécuritaire, économique et diplomatique. Le chainon manquant dans cette lutte commune contre l’insécurité et la mauvaise exploitation des ressources de leur sous-sol était le Niger. Un pays qui était d’ailleurs devenu un obstacle dans la traque aux groupes armés terroristes au Mali et au Burkina Faso. 

Lors de sa visite en fédération de Russie à l’occasion du 2ème sommet Russie-Afrique du 27 au 28 juillet 2023, le capitaine Ibrahim Traoré l’avait si bien souligné. Tout en exprimant la disponibilité du Mali et du Burkina à soutenir le Niger, le président de la transition du Faso indiquait les difficultés qu’avaient les deux pays dans la sécurisation de la zone des trois frontières (Mali-Niger-Burkina Faso). La porosité de cette zone était le terreau fertile aux mouvements terroristes. 

La nouvelle Charte du Liptako-Gourma est désormais un remède à cette situation tragique que vit cette région et qui est devenu une épine dans le pied des autorités de transition du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Cette nouvelle convention pourrait donc définir les principes de coopération entre les trois pays dans la sécurisation de cette frontière commune mais aussi de façon générale, la coordination commune des efforts de sécurisation à l’intérieur des pays signataires de la Charte. Une sorte de G3 pour qui se rappelle du retrait du Mali du G5 sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad et la Mauritanie). Bien que le Burkina Faso n’ait pas officiellement exprimé son retrait de cette organisation, il parait clair que ce pays n’est plus prêt à coopérer valablement au sein de l’ancien G5.  

A travers cette nouvelle convention de coopération et d’assistance mutuelle, une nouvelle ère s’ouvre dans cette région sahélienne. 

Chiencoro Diarrra  

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