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Pascal Affi Nguessan
ActuPolitique

Le FPI en éclats : une crise interne à l’aube de la présidentielle

by Sahel Tribune 18 novembre 2024
written by Sahel Tribune 4 minutes read

Le Front populaire ivoirien, en proie à des divisions internes exacerbées lors de son dernier congrès, traverse une crise majeure qui questionne son avenir politique à l’approche de la présidentielle de 2025.

Le Front populaire ivoirien ressemble à un grand baobab frappé par l’orage : ses racines, autrefois profondément ancrées dans le sol fertile de l’histoire politique ivoirienne, s’effritent sous les coups de scission. Les branches principales, jadis unies dans leur quête d’ombre pour le peuple, s’entremêlent aujourd’hui dans une danse chaotique de rivalités et de reproches. Chaque feuille tombée symbolise un leader suspendu ou un courant dissident, laissant un tronc qui peine à retrouver sa grandeur. Le vent de la division souffle fort, et la question demeure : le FPI résistera-t-il à cette tempête ou cédera-t-il à la sécheresse de la désunion ?

Une fracture historique et idéologique

Au cœur de cette crise se trouve la suspension de figures clés, comme Dabo Godet et Issiaka Sangaré, accusés de trahison et de dissidence. Ces sanctions, applaudies par les partisans d’Affi, révèlent un parti qui privilégie l’autorité et la loyauté au détriment du pluralisme interne. La réélection d’Affi à 99 % des voix, bien que symboliquement forte, soulève des interrogations sur la crédibilité et l’équité du processus. Les dissidents dénoncent une mascarade démocratique et remettent en question la légitimité de cette victoire, exacerbant un climat de défiance et de fragmentation.

La crise actuelle est loin d’être une surprise pour ceux qui suivent l’histoire récente du FPI. Depuis l’époque de Laurent Gbagbo, les rivalités internes et les accusations de compromission ont sapé la cohésion du parti. Les dissidents, regroupés autour d’Issiaka Sangaré, reprochent à Affi d’avoir abandonné les idéaux fondateurs pour des compromis stratégiques, notamment le partenariat avec le RHDP. Ce rapprochement, présenté comme une opportunité électorale, est perçu comme une compromission opportuniste, désormais source de ressentiments profonds.

Issiaka Sangaré, figure rigoureuse et proche des militants historiques, illustre cette opposition en dénonçant le « bâillonnement des courants de pensée » et une « démocratie de façade ». Son discours reflète une frustration partagée par de nombreux militants, désireux de voir le FPI renouer avec ses valeurs et sa base.

Les enjeux politiques et électoraux

Alors que le FPI s’approche de la présidentielle de 2025, ces divisions internes risquent de peser lourdement sur ses ambitions. La fracture entre les partisans d’Affi et les dissidents affaiblit la capacité du parti à se présenter comme une alternative crédible dans un paysage politique ivoirien dominé par le RHDP et le PPA-CI de Laurent Gbagbo. L’incapacité à maintenir l’unité pourrait non seulement diluer son poids électoral, mais aussi renforcer l’idée que le FPI est un parti en déclin, incapable de s’adapter aux réalités politiques actuelles.

Affi lui-même, malgré sa réélection, doit affronter une série de défis critiques. Son leadership, perçu comme autoritaire et centré sur sa personne, est remis en question. Les accusations de marginalisation des opposants internes et de gestion centralisée risquent d’éroder davantage sa légitimité.

Un bras de fer qui affaiblit le FPI

Le conflit entre Affi et les dissidents ne montre aucun signe d’apaisement. Les membres du courant « démocratie et valeurs » revendiquent leur fidélité aux principes du parti et dénoncent les dérives actuelles. Les propos d’Issiaka Sangaré, affirmant que le congrès était « le pire de l’histoire du parti », illustrent la profondeur de la défiance. Le risque de nouvelles scissions est palpable, ce qui pourrait réduire le FPI à une ombre de ce qu’il était autrefois.

Le FPI se trouve à un carrefour critique. La transition vers un parti modernisé, capable de rivaliser dans le jeu politique contemporain, nécessite une refondation basée sur l’inclusivité et la transparence. Cependant, les pratiques actuelles et l’incapacité à canaliser les tensions internes compromettent cette ambition.

L’avenir du FPI dépendra de la capacité de ses leaders, à commencer par Affi N’Guessan, à transcender les querelles personnelles et à recentrer le parti sur une vision collective et cohérente. Le chemin vers 2025 sera long et semé d’embûches, mais il reste une opportunité pour le FPI de se réinventer et de retrouver sa place dans le paysage politique ivoirien.

Pour cela, il faudra non seulement dépasser les querelles internes, mais aussi redonner au FPI sa raison d’être : être un mouvement au service des Ivoiriens, et non un champ de bataille pour ambitions personnelles. La question reste de savoir si Affi et ses adversaires sauront relever ce défi historique.

Oumarou Fomba 

18 novembre 2024 0 comments
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Imrane-Abdoulaye-Toure-ministre-urbanisme
Vidéo

Des projets de texte pour corriger des injustices

by Sahel Tribune 18 novembre 2024
written by Sahel Tribune 0 minutes read

Le Projet de texte relatif au Schéma Directeur d’Urbanisme de la ville de Koutiala et environs et celui relatif à l’affectation au Ministère de l’Agriculture de la parcelle de terrain, objet du Titre Foncier n°259 546 du Cercle de Kati, sise à Samanko. Cette interview a été réalisée par la Cellule communication de la Présidence dans le cadre de son magazine hebdomadaire du Conseil des ministres, diffusée chaque samedi, après le journal de 20h, sur l’ORTM.

18 novembre 2024 0 comments
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Bassirou Diomaye Faye, Président de la République du Sénégal
Politique

Pastef au sommet : quelle vision pour le Sénégal de demain ?

by Sahel Tribune 18 novembre 2024
written by Sahel Tribune 3 minutes read

La victoire du Pastef aux législatives du 17 novembre 2024 redéfinit le paysage politique sénégalais, entre espoirs démocratiques et défis économiques majeurs.

Le Sénégal vient d’achever un scrutin législatif marquant, où les urnes ont livré un verdict clair, non encore officiel, en faveur du parti au pouvoir, les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef). Cette victoire, saluée par les adversaires eux-mêmes, ouvre un nouveau chapitre dans la dynamique politique du pays, mais invite également à une analyse critique des implications pour la démocratie, la gouvernance et l’avenir des institutions.

Une victoire triomphale : entre continuité et rupture

La soirée du 17 novembre, marquée par des célébrations animées devant le siège de Pastef à Dakar, a confirmé ce que les premiers décomptes laissaient présager : une domination incontestée du parti au pouvoir. Avec des résultats provisoires indiquant une large victoire et une opposition divisée et affaiblie, Pastef semble assuré de consolider son contrôle sur l’Assemblée nationale. Ce succès s’inscrit dans la continuité de la victoire de Bassirou Diomaye Faye à la présidentielle de mars dernier, illustrant un réel engouement populaire pour le programme et les figures du parti.

Toutefois, cette victoire scelle également la fin d’une époque. La classe politique traditionnelle, représentée par des figures telles que Macky Sall, Barthélémy Dias ou Amadou Ba, semble reléguée à un rôle marginal. Le scrutin législatif de 2024 confirme un basculement générationnel et idéologique dans l’échiquier politique sénégalais.

Vers une domination politique renforcée

Les observateurs saluent le calme et la mobilisation des électeurs (49,72 % de participation), un taux légèrement supérieur à celui de 2022, et une preuve de maturité démocratique. Cependant, des zones d’ombre subsistent. Les dénonciations de fraudes à Touba et Ziguinchor par l’alliance Takku Wallu rappellent que la transparence électorale reste un défi. Ces accusations, bien que sans preuve concluante pour l’instant, ternissent un tableau par ailleurs éclatant de la démocratie sénégalaise.

Avec cette victoire, Pastef bénéficie d’une opportunité inédite de mettre en œuvre son programme sans obstacle majeur. La question de la majorité qualifiée des trois cinquièmes à l’Assemblée est cruciale : si atteinte, elle permettra des réformes constitutionnelles profondes. Cette concentration de pouvoir pose cependant des interrogations. La démocratie sénégalaise, souvent citée en exemple en Afrique, peut-elle résister à la tentation d’une gouvernance unilatérale ? L’équilibre des institutions, pierre angulaire d’une république stable, sera un test pour le duo Diomaye-Sonko.

Une économie au centre des attentes

La déroute de l’opposition, symbolisée par les défaites personnelles de Barthélémy Dias et d’Amadou Ba dans leurs propres bastions électoraux, souligne une crise profonde. Fragmentée et sans vision commune, elle a échoué à offrir une alternative crédible. La reconnaissance rapide de la victoire de Pastef par certains leaders de l’opposition pourrait signaler un repositionnement stratégique, mais aussi un aveu d’impuissance.

Malgré cette victoire éclatante, le défi reste immense pour le parti au pouvoir. Les critiques sur un ralentissement économique et des attentes non comblées rappellent que les électeurs jugeront avant tout sur les résultats concrets. La gestion des ressources, l’amélioration des infrastructures et la relance économique seront les véritables baromètres de la satisfaction populaire.

Alassane Diarra 

18 novembre 2024 0 comments
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Une graphique réalisée pour illustrer les édito sur notre site.
A la UneEdito

[Éditorial] La vision brouillée d’un Premier ministre qui freine la Transition

by Bakary FOMBA 18 novembre 2024
written by Bakary FOMBA 4 minutes read

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Un avion, supposé Air Mali, la future compagnie malienne, au décollage.
A la UneÉconomie

Mali Airlines SA : une ambition nationale pour des opportunités mondiales

by Chiencoro 17 novembre 2024
written by Chiencoro 4 minutes read

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Choguel Kokalla Maïga
A la UnePolitique

Mali : la rhétorique usée d’un Premier ministre en quête de légitimité

by Sahel Tribune 17 novembre 2024
written by Sahel Tribune 3 minutes read

Un discours empreint de contradictions et de promesses creuses, le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga peine à convaincre sur la gestion de la Transition malienne et l’avenir du pays. Détails. 

Le discours prononcé ce samedi 16 novembre 2024 par le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga au Centre International de Conférences de Bamako, devant les membres du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotique (M5-RFP), avait tout d’un exercice laborieux destiné à rallier les esprits. Cependant, il s’est révélé être une manifestation flagrante de contradictions, d’autosatisfaction mal placée et de promesses creuses. Ce type de discours, chargé de références historiques et d’appels au patriotisme, tente de masquer les failles béantes de sa propre gouvernance.

Le Premier ministre a ouvert son discours en célébrant la libération de Kidal par les Forces Armées Maliennes (FAMa), affirmant avec fierté : « Kidal est libre et Kidal restera libre à jamais ! » Cette déclaration est emblématique d’une souveraineté retrouvée. La libération de Kidal symbolise une victoire stratégique pour le Mali.

Le Premier ministre a notamment qualifié cette victoire de « date mémorable à plus d’un titre » et a insisté sur le fait qu’elle représente « la libération d’une localité malienne du néocolonialisme et de ses suppôts traitres à la Nation. » 

Des références historiques mal exploitées

Choguel Kokalla Maïga a consacré une large part de son discours à des rappels historiques, soulignant que « l’Adrar des Ifoghas appartient à ceux qu’il plaira à la France d’y installer », en référence à la Convention de Bourem de 1907. Bien que cette contextualisation vise à dénoncer l’héritage colonial et l’ingérence étrangère, elle ne répond en rien aux préoccupations immédiates des Maliens.

Au lieu de ressasser des faits historiques, Choguel Kokalla devrait se concentrer sur des solutions concrètes aux problèmes actuels, comme l’amélioration de la sécurité et le renforcement des institutions démocratiques. Les Maliens n’ont pas besoin de discours sur le passé, mais d’une vision tournée vers l’avenir.

Un manque criant de clarté politique

Le Premier ministre a affirmé qu’il était temps de « clarifier la situation politique » et de répondre aux préoccupations des Maliens. Cependant, loin de dissiper les doutes, il a exacerbé les interrogations. Il a évoqué « le spectre de la confusion et de l’amalgame » qui plane sur la Transition, tout en dénonçant une « remise en cause des résultats de la lutte héroïque et de la marche victorieuse du peuple malien. »

Ces déclarations traduisent un aveu d’échec : le gouvernement actuel peine à établir une feuille de route claire pour la Transition, notamment en ce qui concerne la tenue d’élections transparentes et crédibles. La gestion opaque de l’Autorité indépendante de Gestion des Élections (AIGE) et l’incapacité à fixer une date précise pour la fin de la Transition alimentent la frustration des citoyens.

Une Transition en panne de vision

Choguel Kokalla Maïga a défendu les acquis de la Transition, citant notamment « l’élaboration et l’adoption d’une nouvelle Constitution », mais à quoi sert une Constitution si elle n’est pas suivie d’un renforcement des institutions démocratiques ? Il a également évoqué la montée en puissance des FAMa, déclarant que celles-ci « s’acquittent de leurs missions régaliennes avec honneur et dignité », tout en omettant de mentionner les défis persistants liés à son ses stratagèmes politiques.

Les Maliens ont besoin d’une vision cohérente pour l’avenir, mais le Premier ministre semble prisonnier de sa propre rhétorique. Les promesses abondent, mais les solutions concrètes se font attendre.

Un Premier ministre isolé ?

Le Premier ministre n’a pas caché les tensions au sein du gouvernement, affirmant que « l’efficacité de l’action gouvernementale ne se trouve-t -elle pas compromise par le dysfonctionnement qui se note entre les institutions ? » Cette déclaration met en lumière une profonde fracture au sommet de l’État.

Plutôt que de se présenter comme une victime, Choguel Kokalla Maïga devrait assumer sa responsabilité dans les échecs de la Transition. Son discours laisse transparaître une volonté de se dédouaner, alors qu’il porte une part de responsabilité dans l’opacité et l’immobilisme du gouvernement.

Oumarou Fomba 

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Raffinerie
A la UneÉconomie

Sangomar : le Sénégal s’impose sur la scène pétrolière internationale

by Sahel Tribune 16 novembre 2024
written by Sahel Tribune 3 minutes read

Le projet pétrolier Sangomar marque un tournant pour l’économie sénégalaise, avec une production en hausse et des perspectives prometteuses pour le développement national.

Avec une production de 8,17 millions de barils de pétrole entre juin et septembre 2024, le Sénégal franchit une étape clé dans son entrée dans le cercle des pays producteurs de pétrole. Le projet Sangomar, véritable levier économique pour le pays, progresse vers une production stable, annonçant des retombées prometteuses, mais soulevant également des défis à relever pour maximiser ses bénéfices.  

Une montée en puissance progressive  

Le projet Sangomar a démontré sa capacité à augmenter progressivement sa production. Après un démarrage en juin, les puits producteurs ont été activés de manière séquencée, atteignant un plateau de production de 3 millions de barils par mois dès août. Selon le ministère de l’Énergie, cette montée en régime a permis la commercialisation de 7,69 millions de barils de pétrole brut via huit cargaisons exportées depuis le FPSO Léopold Sédar Senghor.  

Les 12 puits du champ Sangomar sont désormais pleinement opérationnels, offrant une perspective de production stable à hauteur de 100 000 barils par jour pour le quatrième trimestre de 2024. Avec un objectif de 11,70 millions de barils pour l’année, le Sénégal semble bien positionné pour maintenir ce rythme et atteindre les prévisions fixées.  

Des enjeux économiques stratégiques  

La montée en puissance de la production pétrolière au Sénégal est une opportunité majeure pour diversifier l’économie et réduire sa dépendance aux importations d’énergie. Les revenus générés par le pétrole, commercialisé sur le marché international, peuvent devenir une source significative de financement pour les infrastructures, l’éducation et la santé, domaines prioritaires pour le développement du pays.  

Cependant, les retombées économiques ne se limiteront pas à l’exportation. Le développement d’une chaîne de valeur pétrolière locale pourrait générer des emplois et des opportunités pour les entreprises sénégalaises. La gestion de ces ressources sera cruciale pour garantir un impact durable sur l’économie nationale. 

Les défis d’une gestion efficace  

Le succès du projet Sangomar dépendra de la capacité du Sénégal à gérer efficacement les revenus pétroliers. L’établissement d’un cadre de gouvernance transparent, incluant un fonds souverain pour canaliser les revenus vers des investissements stratégiques, sera essentiel pour éviter les pièges de la « malédiction des ressources naturelles » observés dans d’autres pays producteurs.  

Le gouvernement devra également répondre aux préoccupations environnementales associées à la production pétrolière. La gestion des déchets et la protection des écosystèmes marins autour du site Sangomar doivent rester des priorités pour garantir que cette exploitation se fasse dans le respect des normes internationales.  

Un avenir prometteur  

Avec Sangomar, le Sénégal entre dans une nouvelle ère de son développement économique. Ce projet représente une opportunité exceptionnelle de transformation économique, mais il exigera une gestion rigoureuse et stratégique. Si les prévisions de production sont maintenues et les défis surmontés, le pétrole pourrait devenir un moteur de croissance durable, renforçant la position du Sénégal sur la scène économique internationale.  

L’atteinte du plateau de production prévu pour le quatrième trimestre sera une étape clé à surveiller, marquant la transition du projet Sangomar d’une phase de lancement à une production stable et pérenne. Les yeux du pays et des investisseurs internationaux resteront rivés sur ce projet phare, symbole des ambitions économiques sénégalaises.  

Alassane Diarra 

16 novembre 2024 0 comments
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