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liste électorale
Politique

Présidentielle 2025 en Côte d’Ivoire : un enrôlement électoral sous tension

by Sahel Tribune 22 novembre 2024
written by Sahel Tribune 4 minutes read

L’enrôlement électoral en Côte d’Ivoire, marqué par des tensions et des demandes de prolongation, révèle des défis majeurs pour une présidentielle apaisée en 2025.

La révision de la liste électorale en Côte d’Ivoire, achevée récemment, expose une fois de plus les défis structurels et politiques qui jalonnent le chemin vers une présidentielle apaisée en 2025. Si la Commission électorale indépendante (CEI) se félicite de l’inscription de 943 157 nouveaux électeurs, ce chiffre reste en deçà des 4,5 millions attendus. Entre un bilan mitigé, des appels de l’opposition pour prolonger la période d’enrôlement, et des inquiétudes sur la transparence du processus, cette opération de mise à jour des listes électorales soulève de nombreux enjeux.

Un progrès encourageant, mais insuffisant

D’un point de vue purement quantitatif, les 943 157 primo-inscrits représentent une progression notable par rapport à la révision précédente (575 489 en 2022-2023). Toutefois, cet « encouragement » ne peut masquer la réalité : moins d’un quart des électeurs potentiels ont répondu à l’appel de la CEI. Ce fossé entre les prévisions et les résultats soulève des questions sur l’efficacité de la campagne d’information, la mobilisation des populations et les obstacles matériels ou administratifs qui freinent l’inscription.

L’enjeu ici n’est pas simplement numérique. Derrière ces chiffres se cachent des milliers de voix, potentiellement exclues du processus démocratique, ce qui pourrait biaiser le paysage électoral et, à terme, remettre en cause la légitimité des résultats. Dans une démocratie naissante ou fragile, où chaque vote compte pour cimenter la confiance citoyenne, un tel déséquilibre est une faille critique.

Une opposition en alerte, un gouvernement sur la défensive

Face à ce bilan, les partis d’opposition, notamment le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), sonnent l’alarme. Tidjane Thiam, leader du PDCI, appelle à une prolongation de la période d’enrôlement, une demande partagée par le PPA-CI, qui réclame trois mois supplémentaires pour permettre à tous les Ivoiriens de s’inscrire. Ces revendications traduisent une inquiétude légitime quant à l’équité du processus, mais elles reflètent également une stratégie politique : s’assurer que leurs bases respectives ne soient pas marginalisées.

Le gouvernement, de son côté, reste silencieux face à ces demandes. Cette posture, perçue comme une indifférence ou une volonté de contrôle, alimente les tensions. La CEI, bien que techniquement autonome, semble elle-même prise dans une nasse politique, où son impartialité est constamment mise en doute. Cette dynamique, si elle persiste, risque de fragiliser davantage le climat politique à l’approche du scrutin.

Des prémices inquiétants pour 2025

Les propos de Sébastien Dano Djédjé, président exécutif du PPA-CI, sonnent comme un avertissement : « La mauvaise gestion de la liste électorale constitue les prémices des dangers qui se profilent à l’horizon. » En effet, une liste électorale incomplète ou mal actualisée pourrait exacerber les tensions post-électorales dans un pays où le souvenir des violences de 2010-2011 reste vivace.

Les dysfonctionnements observés soulèvent également des interrogations sur les ressources et la planification. Pourquoi une si grande disparité entre les objectifs fixés et les résultats obtenus ? La faible couverture médiatique, les obstacles administratifs, ou encore le manque d’engouement des populations pour un processus souvent perçu comme bureaucratique, sont autant de facteurs à analyser.

Une opportunité manquée de renforcer la démocratie

La révision de la liste électorale est bien plus qu’une formalité technique. Elle constitue une opportunité cruciale pour renforcer la participation citoyenne, gage de légitimité démocratique. En ne permettant pas à des millions d’Ivoiriens d’accéder à cet outil fondamental, la CEI et, par extension, le gouvernement, risquent de creuser davantage le fossé entre les institutions et le peuple.

Pour éviter que ce processus ne devienne une source de division, il est important de répondre rapidement et clairement aux appels de l’opposition. Une prolongation raisonnable de la campagne d’enrôlement, assortie d’un effort massif d’information et de facilitation administrative, pourrait désamorcer une partie des tensions et redonner confiance aux citoyens.

La gestion de la liste électorale, pierre angulaire de tout scrutin transparent, sera un indicateur clé de la capacité des autorités à organiser un processus crédible et inclusif. À défaut d’une réaction proactive et concertée, le pays risque de raviver des fractures politiques et sociales qui n’ont jamais vraiment cicatrisé.

Alassane Diarra 

22 novembre 2024 0 comments
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Morila-S.A
ActuÉconomie

Souveraineté économique : le Mali rachète la mine d’or de Morila

by Chiencoro 22 novembre 2024
written by Chiencoro 4 minutes read

Le Mali finalise le rachat stratégique de la mine d’or de Morila, affirmant ainsi sa volonté de renforcer le contrôle national sur ses ressources minières.

Le Mali franchit un pas décisif dans sa stratégie de souveraineté économique avec la finalisation du rachat de la mine d’or de Morila. Ce projet, suspendu pendant plusieurs mois en raison d’un litige juridique, selon nos confrères de Sputnik, illustre les ambitions du gouvernement de renforcer le contrôle national sur les ressources minières stratégiques. 

Une étape clé dans la nationalisation des ressources minières

La signature initiale de l’accord, en mai 2024, entre l’État malien et le groupe australien Firefinch avait suscité un vif intérêt. Elle marquait une volonté claire de Bamako d’intégrer la mine d’or de Morila dans le portefeuille de la société publique SOREM, outil central de la nationalisation des ressources minières du pays. Cependant, cette avancée a été temporairement freinée par un litige opposant Firefinch au sous-traitant local Entreprise Générale Traoré et Frères SARL, menaçant de retarder davantage une initiative jugée cruciale pour le développement économique national.

Le 20 novembre, l’annonce du retrait de la plainte par Firefinch a permis de lever ce blocage juridique, ouvrant ainsi la voie à la finalisation de l’acquisition. Selon l’agence Ecofin, cette transaction est désormais sur le point d’être conclue, consolidant ainsi la place de SOREM dans la gestion des ressources aurifères.

Une stratégie salvatrice dans un contexte économique complexe

Le rachat de Morila ne se limite pas à une simple transaction commerciale. Il s’inscrit dans une stratégie plus large du gouvernement malien visant à nationaliser et mieux valoriser ses richesses naturelles, en particulier l’or, qui représente une part importante des revenus de l’État. La mine de Morila, autrefois surnommée « la mine dorée de la région », est emblématique de ce secteur, ayant produit des tonnes d’or depuis son ouverture en 2000.

Cette stratégie reflète également une volonté de réduire la dépendance vis-à-vis des multinationales et de renforcer les capacités locales dans la gestion des ressources naturelles. En intégrant des mines stratégiques comme Morila dans le giron public, le Mali espère maximiser les bénéfices économiques et les réinvestir dans des secteurs clés tels que les infrastructures, la santé et l’éducation.

Un enjeu de souveraineté économique

Au-delà des considérations économiques, le rachat de la mine de Morila symbolise un enjeu de souveraineté. La décision de nationaliser davantage de ressources est une réponse directe aux critiques formulées par de nombreux observateurs sur la faible répartition des bénéfices des industries extractives entre l’État et les entreprises étrangères.

Ce repositionnement stratégique s’inscrit dans un contexte où plusieurs pays africains, à l’instar du Mali, revoient leurs contrats miniers et pétroliers pour obtenir de meilleures conditions. L’acquisition de Morila, sous l’égide de SOREM, pourrait servir de modèle pour d’autres initiatives visant à renforcer le contrôle étatique sur les secteurs clés.

Des défis à relever pour pérenniser les ambitions

Cependant, cette démarche ambitieuse n’est pas exempte de défis. La gestion publique des ressources naturelles, souvent critiquée pour son manque d’efficacité et de transparence, devra convaincre les parties prenantes, tant nationales qu’internationales. La SOREM, en particulier, aura la responsabilité d’assurer une exploitation optimale de Morila tout en respectant les normes environnementales et en impliquant les communautés locales.

En outre, le Mali devra surmonter des obstacles structurels, notamment le renforcement de ses capacités techniques et managériales, pour éviter que les mines nationalisées ne deviennent des fardeaux financiers. Une gestion rigoureuse et transparente sera essentielle pour prouver que la nationalisation peut coexister avec une exploitation rentable et bénéfique pour l’ensemble du pays.

Une nouvelle ère pour le secteur minier malien

Avec la finalisation imminente du rachat de la mine d’or de Morila, le Mali ouvre une nouvelle page de son histoire économique. Ce geste de souveraineté envoie un signal fort : celui d’un État prêt à reprendre en main son destin économique et à maximiser les retombées de ses ressources naturelles pour le bien-être de ses citoyens. Si les défis sont nombreux, les opportunités le sont tout autant. En réussissant cette transition, le Mali pourrait devenir un exemple inspirant pour d’autres nations africaines en quête d’un modèle de développement plus équitable et durable.

Chiencoro Diarra 

22 novembre 2024 0 comments
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Deux compteurs prepayes ISAGO
ÉconomieEnquête

EDM-SA : quand l’électricité coûte une fortune, même dans l’obscurité

by Sahel Tribune 22 novembre 2024
written by Sahel Tribune 5 minutes read

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22 novembre 2024 0 comments
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Le Capitaine Ibrahim Traoré exhorte à un éveil de conscience en Afrique.
A la UneÉconomie

Gel des avoirs — le Burkina Faso intensifie la lutte contre le terrorisme et ses soutiens

by Sahel Tribune 22 novembre 2024
written by Sahel Tribune 4 minutes read

Les autorités burkinabè de la transition annoncent le gel des avoirs de 115 personnes et entités. Une situation qui mêle lutte contre le terrorisme et répression politique dans un climat de tensions croissantes.

La décision des autorités burkinabè de geler les avoirs de 115 personnes et entités, annoncées le 19 novembre 2024, marque un tournant décisif dans la lutte pour la souveraineté et la sécurité du pays. Cet acte, s’il est mal interprété par certains, s’inscrit dans une logique de préservation des intérêts supérieurs du Burkina Faso. Pour les autorités de transition, il ne s’agit pas uniquement de sanctionner, mais de poser un cadre clair face à des menaces multiformes qui minent l’avenir de la nation.

Une démarche légitime et nécessaire

Depuis leur arrivée au pouvoir, les autorités de transition ont montré une détermination sans faille à rétablir l’ordre et la stabilité dans un contexte marqué par l’insécurité et des tensions sociales et politiques. Ce décret, signé par le ministre de l’Économie et des Finances, Aboubacar Nacanabo, s’inscrit dans cette dynamique. Il vise à endiguer le financement des groupes terroristes et à limiter l’impact des réseaux clandestins qui alimentent les violences dans la région.

Inclure des entités comme le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) ou l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) dans cette liste est une démarche évidente. Ces groupes, responsables de massacres et de déstabilisation, doivent être coupés de toute ressource qui pourrait alimenter leur capacité de nuisance. Cette décision montre que les autorités burkinabè ne reculent pas devant des choix difficiles pour garantir la sécurité nationale.

Un signal fort à l’intérieur et à l’international

Le gel des avoirs de figures controversées, dont certaines accusées de participer à des actes de terrorisme ou de les financer est la preuve que nul n’est au-dessus des lois de la République du Faso. L’inclusion d’anciens responsables militaires, de personnalités politiques et de figures médiatiques montre que la transition ne fait pas de distinction dans son engagement à combattre toutes les formes de menaces, qu’elles soient armées ou idéologiques.

Pour les autorités, cette liste n’est pas une démonstration de force gratuite, mais une tentative de rétablir la confiance envers l’État et ses institutions. Elle s’inscrit dans une volonté de réaffirmer que le Burkina Faso ne sera plus une terre où le terrorisme ou la corruption peuvent prospérer.

Un cadre légal rigoureux

Certains pourraient voir dans cette initiative un excès de zèle ou une chasse aux sorcières. Pourtant, les autorités ont agi dans le respect des cadres légaux. Le décret repose sur les principes établis par la réglementation internationale sur le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, adaptés aux spécificités nationales. Cette démarche témoigne d’une volonté de transparence et de respect des engagements internationaux du Burkina Faso.

Ce décret ne vise pas à diviser, mais à renforcer. En s’attaquant aux financements illicites et en coupant les ressources aux réseaux de déstabilisation, les autorités de transition espèrent restaurer un climat de sérénité. Dans un pays marqué par des fractures internes, ces mesures rappellent l’importance de l’unité nationale et de la solidarité face aux défis communs.

Pour les autorités de transition, l’objectif est de démontrer que chaque action entreprise répond à une nécessité impérieuse de sauvegarde de l’intérêt national. Ce n’est pas un acte isolé, mais une brique de plus dans l’édifice d’un Burkina Faso plus résilient.

Les critiques : une incompréhension des enjeux

Cette décision suscite des critiques, certains allant jusqu’à affirmer qu’elle serait motivée par des règlements de comptes politiques. Ces accusations ignorent la complexité du contexte burkinabè, où les frontières entre criminalité, politique et insécurité sont parfois floues. Ce décret doit être vu comme une réponse à des urgences sécuritaires et économiques, et non comme une manœuvre visant à réduire au silence des opposants.

Le Burkina Faso traverse l’une des périodes les plus critiques de son histoire. Les autorités de transition, dirigées par le capitaine Ibrahim Traoré, ont la lourde responsabilité de préserver l’intégrité territoriale et de garantir l’avenir du pays. Ce gel des avoirs, loin d’être une mesure anodine, est une partie d’un plan plus large pour redonner au Burkina Faso les moyens de sa souveraineté.

Une action courageuse pour un Burkina Faso fort

En renforçant la régulation financière et en traçant des lignes claires sur ce qui est acceptable ou non, les autorités affirment leur vision d’un État fort et responsable. Ce décret n’est pas une fin en soi, mais une étape cruciale dans la refondation du pays.

Le gel des avoirs de ces 115 personnes et entités est un acte fort qui illustre la volonté des autorités de transition de reprendre en main les destinées du Burkina Faso. Dans un contexte régional où les défis sont immenses, ce genre de décision est une preuve de courage et de détermination. L’histoire jugera ces choix, mais pour l’heure, il est clair qu’ils visent à offrir au peuple burkinabè une chance de vivre dans un pays sécurisé et souverain.

Alassane Diarra 

22 novembre 2024 0 comments
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Assimi Goïta à la rentrée des cours et tribunaux
A la UnePolitique

Mali : quel message envoie le Président Goïta avec ce remaniement ministériel ?

by Sahel Tribune 21 novembre 2024
written by Sahel Tribune 3 minutes read

Le décret de remaniement gouvernemental, signé par le Président Assimi Goïta, marque une refonte stratégique avec le départ de sept ministres proches, pour la plupart, de Choguel Maïga et des priorités renouvelées pour la Transition.

Le décret n° 2024 — 0658/PT-RM signé par le Président de la Transition, le Général Assimi Goïta, et le nouveau Premier ministre, le Général Abdoulaye Maïga, nommé ce jeudi 21 mars, annonce une recomposition du gouvernement malien marquée par des ajustements stratégiques. Ce remaniement, qui intervient au lendemain du limogeage du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, met en lumière les priorités actuelles de la Transition et les défis à relever pour restaurer la confiance et maintenir la stabilité.

Une purge ciblée des proches de l’ancien Premier ministre ?

La liste des sept ministres sortants révèle une volonté manifeste de distancer l’exécutif des personnalités associées à l’ancien chef du gouvernement. En effet, plusieurs ministres évincés étaient considérés comme des soutiens indéfectibles de Choguel Maïga, dont les récents propos controversés ont alimenté des tensions au sein des institutions. Ce nettoyage symbolique vise non seulement à apaiser les critiques populaires mais également à renforcer l’autorité présidentielle.

Malgré ce renouvellement, le gouvernement conserve plusieurs figures stratégiques, dont le ministre de la Défense, le Général Sadio Camara, et celui des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop. Leur maintien témoigne d’une volonté de préserver une certaine continuité dans des domaines cruciaux comme la sécurité et la diplomatie, au cœur des priorités de la Transition. La stabilité de ces portefeuilles garantit également la poursuite des partenariats internationaux indispensables dans un contexte de défis multidimensionnels.

Les réformes électorales au cœur de la stratégie

Dans ce nouveau gouvernement, l’accent est mis sur l’inclusion avec des nominations comme celle d’Oumou Sall Seck au ministère de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Par ailleurs, la ministre Djénéba Sanogo, chargée de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, incarne un engagement renouvelé envers les questions sociales, un domaine clé pour répondre aux aspirations d’une population majoritairement jeune.

L’introduction d’un ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Réformes politiques et du Soutien au Processus électoral, reflète la détermination du gouvernement à accélérer les préparatifs pour les échéances électorales. Ce poste crucial, confié à Mamani Nassire, vise à rassurer les Maliens sur la tenue des prochaines élections dans des conditions de transparence et de crédibilité.

Une Transition sous haute surveillance

Ce remaniement, bien que stratégique, s’inscrit dans un climat de pression interne et internationale. Le Président Goïta, en nommant un Premier ministre militaire en la personne du Général Abdoulaye Maïga, envoie ce message : la Transition doit être pilotée avec fermeté et pragmatisme, tout en respectant les engagements de refondation nationale.

Toutefois, ce nouveau gouvernement devra œuvrer pour surmonter les divisions politiques exacerbées par les récents événements. La mobilisation populaire contre Choguel Maïga a révélé des fractures au sein de la classe dirigeante, qui devront être colmatées pour garantir la réussite de la Transition.

La recomposition du gouvernement malien traduit une volonté de recentrer les priorités et de corriger les dysfonctionnements institutionnels. Avec des ministres stratégiques conservés et des portefeuilles clés redistribués, le gouvernement sous la direction du Général Abdoulaye Maïga devra démontrer sa capacité à répondre aux attentes pressantes du peuple malien tout en naviguant dans un contexte politique délicat.

Oumarou Fomba 

21 novembre 2024 0 comments
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Abdoulaye Maïga, nouveau Premier ministre
Vidéo

Abdoulaye Maïga nommé Premier ministre du Mali

by Sahel Tribune 21 novembre 2024
written by Sahel Tribune 0 minutes read

Par un décret signé ce 21 novembre 2024, le Président de la Transition, le Général Assimi Goïta, a nommé Abdoulaye Maïga comme Premier ministre du Mali. Cette décision marque une nouvelle étape dans la gouvernance du pays, intervenant après la destitution de Choguel Kokalla Maïga le 20 novembre dernier. Flash spécial diffusé par l’ORTM.


21 novembre 2024 0 comments
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Choguel-Kokalla-Maiga
Vidéo

Assimi Goïta met fin aux fonctions du Premier ministre et de son gouvernement

by Sahel Tribune 21 novembre 2024
written by Sahel Tribune 0 minutes read

Le Président de la Transition, le général d’armée Assimi Goïta, a pris la décision, ce mercredi 20 novembre 2024, de limoger le Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga et son gouvernement. Le chef de l’État redéfinit les équilibres politiques dans un contexte de tensions croissantes.

Flash spécial diffusé par l’ORTM.

21 novembre 2024 0 comments
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