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Attaque terroriste à Bamako
A la UneSécurité

Lutte antiterroriste : le Mali frappe fort après les attaques de Bamako

by Sahel Tribune 29 novembre 2024
written by Sahel Tribune 4 minutes read

Les autorités maliennes annoncent l’arrestation de six terroristes impliqués dans les attaques de Bamako. Cette annonce marque des progrès significatifs dans la lutte contre les groupes armés qui menacent la stabilité nationale.

Les évènements du 17 septembre dernier à Bamako, où l’aéroport militaire et le centre d’entrainement des gendarmes ont été frappés par des attaques revendiquées par un groupe djihadiste affilié à Al-Qaïda, ont secoué la nation malienne. Ces incursions, inédites par leur ampleur dans la capitale depuis des années, ont mis en lumière les défis sécuritaires persistants tout en offrant aux autorités maliennes l’occasion de démontrer leur capacité de riposte.

Un acte terroriste majeur et ses implications

Ces attaques, attribuées au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), ont causé un lourd tribut humain avec plus de 70 morts. Le GSIM a revendiqué les raids en les présentant comme une démonstration de force. Cependant, ces actes barbares illustrent avant tout la brutalité et l’idéologie destructrice d’un ennemi qui tente de frapper le cœur symbolique de la sécurité nationale.

Bamako, longtemps épargnée par les violences qui touchent le nord et le centre du pays, est désormais confrontée à une menace directe. Cela rappelle que les terroristes cherchent à étendre leur portée, même dans des zones perçues comme des bastions de stabilité.

Face à cette escalade, les autorités maliennes ont répondu avec fermeté. Le 28 novembre, l’état-major a annoncé l’arrestation de six individus liés aux attaques. Ces arrestations ne sont pas seulement symboliques : elles révèlent un travail de renseignement approfondi et une volonté d’éradiquer les réseaux terroristes jusque dans leurs racines. Ces individus sont soupçonnés d’avoir facilité l’arrivée des commandos terroristes, assuré la logistique et effectué des missions de reconnaissance. Une telle opération met en lumière la réactivité des forces de sécurité, qui, malgré un contexte complexe, s’efforcent de préserver l’intégrité du pays.

Les choix stratégiques de la Transition

Depuis 2020, les autorités maliennes de la transition ont adopté une approche novatrice dans leur politique de sécurité et de souveraineté. La rupture avec la France et ses partenaires européens, combinée à un partenariat renforcé avec la Russie, témoigne d’un choix stratégique clair : s’émanciper des anciennes alliances pour construire un cadre de défense et de stabilité plus autonome.

Certes, ce virage a suscité des débats, mais il a également permis de renforcer les capacités des forces armées maliennes. La collaboration avec des partenaires russes, a apporté une nouvelle dynamique dans la lutte contre les groupes terroristes. La reconquête progressive de plusieurs territoires et l’affaiblissement de certains groupes armés en témoignent.

Les défis sécuritaires auxquels le Mali est confronté vont bien au-delà des attaques de Bamako. Il s’agit d’une guerre contre un ennemi invisible, ancré dans des zones reculées, et souvent mêlé aux revendications communautaires. Dans ce contexte, la Transition s’efforce de maintenir un équilibre entre les impératifs sécuritaires et les besoins de stabilisation politique.

La dénonciation de l’accord d’Alger, jugé inadapté par les autorités, s’inscrit dans cette logique. Plutôt que de perpétuer des arrangements inefficaces, la transition malienne cherche à définir un nouveau cadre de gouvernance et de dialogue avec les populations du nord.

Des critiques, mais une direction affirmée

Les choix des autorités maliennes, notamment l’expulsion de la Minusma, ont suscité des inquiétudes au niveau international. Cependant, ces décisions traduisent une volonté de restaurer la souveraineté du Mali, un principe clé pour une nation qui aspire à se reconstruire sur des bases solides.

En arrêtant les terroristes impliqués dans les attaques de septembre, les autorités ont non seulement adressé un message fort aux groupes armés, mais elles ont également montré leur engagement envers la sécurité des citoyens. Cet acte de justice doit être salué, car il témoigne d’une résilience face à une situation qui aurait pu semer le chaos.

Le Mali traverse une période de défis sans précédent, où les menaces sécuritaires croisent les impératifs de refondation nationale. Mais chaque pas vers la stabilité, chaque opération réussie, chaque acte de justice rappelle que ce pays, riche de son histoire et de son peuple, ne pliera pas face à l’adversité.

Les autorités de la Transition, en dépit des critiques, poursuivent une vision : un Mali souverain, sécurisé et maître de son destin. Si les défis sont nombreux, la détermination affichée à travers des actions concrètes laisse entrevoir l’espoir d’un avenir meilleur, bâti sur la résilience et la volonté d’un peuple uni.

Oumarou Fomba 

29 novembre 2024 0 comments
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Unversité Assane Seck de Ziguinchor
ActuÉducation

Étudiants en colère, universités fermées : le Sénégal face à la fronde académique

by Sahel Tribune 28 novembre 2024
written by Sahel Tribune 4 minutes read

Fermeture de l’université de Ziguinchor et suspension des organisations étudiantes : un nouvel épisode de la crise universitaire en Afrique, entre revendications légitimes et réponses répressives.

La fermeture temporaire de l’université Assane-Seck de Ziguinchor, au Sénégal, et la dissolution des organisations d’étudiants est encore la preuve de la fragilité des systèmes universitaires en Afrique de l’Ouest face aux revendications légitimes des étudiants. Ce coup d’arrêt, décidé après des heurts entre forces de l’ordre et étudiants, met en lumière un malaise profond qui dépasse les frontières sénégalaises et résonne avec des réalités similaires ailleurs, notamment au Mali.

L’université, miroir des insuffisances structurelles

Les griefs des étudiants de Ziguinchor ne sont ni nouveaux ni propres à cette institution : insuffisance des infrastructures, pénurie de logements, état dégradé des bâtiments, manque de moyens et coupures d’électricité incessantes. Ces revendications traduisent un déséquilibre entre l’augmentation des effectifs universitaires et la capacité des institutions à offrir un cadre propice à l’apprentissage.

Les troubles à Ziguinchor révèlent un point critique : l’incapacité des États à anticiper et gérer les tensions étudiantes, souvent exacerbées par l’absence de dialogue sincère. Ce constat est d’autant plus alarmant que le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a dû demander un « plan d’urgence » pour achever les travaux en cours dans les universités publiques. Pourquoi attendre l’explosion des crises pour agir ? La situation rappelle la difficulté des gouvernements à faire de l’éducation une priorité stratégique.

Quand les organisations étudiantes deviennent le problème

La dissolution des amicales et de la coordination des étudiants de l’université de Ziguinchor est une réponse répressive qui pose question. Ces structures, censées être des partenaires dans la résolution des conflits, sont souvent perçues comme des foyers de contestation, et surtout de violence. Cette décision du conseil académique fait écho à une mesure similaire prise par les autorités maliennes en mars 2024, lorsqu’elles ont dissout l’Association des Élèves et Étudiants du Mali (AEEM).

Au Mali, l’AEEM, autrefois acteur clé des revendications estudiantines, était devenue un symbole de dysfonctionnements, gangrénée par des pratiques de violence et des luttes de pouvoir. Sa suspension, bien que saluée par certains, a laissé un vide dans la représentation des étudiants. Cette situation soulève une question essentielle : peut-on dissoudre une organisation sans offrir d’alternative crédible pour canaliser les revendications ?

L’épineuse question de la gestion des campus

La fermeture de l’université Assane-Seck jusqu’à nouvel ordre, accompagnée de l’arrêt des services de logement et de restauration, amplifie la détresse des étudiants. Obliger ces derniers à rendre les clés de leurs chambres avant le 29 novembre revient à les plonger dans une précarité immédiate. Cette décision draconienne met en évidence une gestion des crises universitaires souvent improvisée et insensible aux conséquences sociales.

Dans ce contexte, les appels du président sénégalais à garantir « la continuité des activités pédagogiques et la stabilité sociale » semblent en décalage avec les réalités du terrain. Comment assurer cette continuité lorsque les étudiants sont contraints de quitter leur campus et que les structures censées les accueillir sont en ruine ?

Le parallèle avec le Mali : une leçon à méditer

La situation au Sénégal rappelle les défis auxquels est confronté le Mali. En suspendant l’AEEM, les autorités de transition maliennes avaient espéré restaurer un climat propice à l’éducation. Cependant, cette mesure a également privé les étudiants d’une voix structurée pour défendre leurs droits. Aujourd’hui, au Sénégal comme au Mali, l’absence de dialogue véritable et de solutions pérennes risque d’alimenter un sentiment de marginalisation et de défiance parmi les étudiants.

La crise de l’université Assane-Seck n’est pas un problème isolé ; elle reflète un enjeu continental. Les systèmes éducatifs africains, souvent sous-financés, peinent à répondre à une demande croissante. Pourtant, l’éducation reste la clé pour sortir des cycles de pauvreté et d’instabilité. Il est urgent que les gouvernements cessent de considérer les universités comme des charges et les voient plutôt comme des investissements stratégiques pour l’avenir.

Une opportunité pour repenser l’éducation

La fermeture de Ziguinchor, comme la suspension de l’AEEM, peut être une opportunité de repenser les rapports entre les autorités, les étudiants et les institutions éducatives. Le dialogue, l’écoute et l’investissement durable dans l’éducation sont les seuls moyens de transformer ces crises en opportunités de refondation.

En attendant, le silence des amicales dissoutes et des étudiants dispersés à Ziguinchor résonne comme un écho à celui des campus maliens privés de leur organisation étudiante. Un silence qui n’est pas synonyme de paix, mais qui préfigure une tempête si les vraies questions ne sont pas posées et, surtout, résolues.

Oumarou Fomba 

28 novembre 2024 0 comments
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Dépots des armes au Niger
A la UneSécurité

Niger : les armes se taisent, un pas vers la réconciliation nationale

by Sahel Tribune 28 novembre 2024
written by Sahel Tribune 4 minutes read

D’anciens rebelles du FPL et du MJRN ont déposé les armes à Agadez, répondant à l’appel au dialogue du général Tiani. C’est un pas vers la réconciliation au Niger.

Dans un climat politique chargé et un contexte sécuritaire tendu, l’annonce du dépôt des armes par la coalition des mouvements armés Front patriotique de Libération (FPL) et Mouvement pour la Justice et la Réhabilitation du Niger (MJRN) résonne comme une note d’espoir. Ce geste marque non seulement un tournant pour le Niger, mais pose aussi des questions fondamentales sur la stratégie de pacification du régime militaire dirigé par le général Abdourahamane Tiani.

Un symbole fort pour la Transition

Le régime militaire s’est félicité de cette reddition, qualifiant ce geste de « réponse à l’appel patriotique » du général Tiani. Ce dernier, qui a pris le pouvoir à la faveur du coup d’État de juillet 2023, avait multiplié les appels au dialogue avec les groupes armés pour rétablir la stabilité du pays. Le dépôt des armes de ces anciens rebelles, notamment lors d’une cérémonie à Agadez, n’est pas qu’un simple acte symbolique : il témoigne d’un début d’adhésion à une vision nationale, celle d’un Niger uni au-delà des clivages politiques et ethniques.

Le dépôt « d’un impressionnant arsenal de guerre » et « d’une quinzaine de véhicules » par ces combattants met en lumière l’ampleur des moyens mobilisés dans leur lutte. Leur désarmement est une victoire stratégique pour le régime, mais aussi un message de désescalade dans un pays qui lutte pour reprendre le contrôle sur son territoire et rétablir la paix.

Le rôle du dialogue et les fractures internes

Cette reddition est le fruit de négociations et de « dialogues sans cesse renouvelés », selon les autorités. Mais elle met aussi en lumière les lignes de fracture qui subsistent. Le FPL, formé pour soutenir Mohamed Bazoum, avait revendiqué des attaques contre l’armée et des actes de sabotage. Le MJRN, quant à lui, portait depuis 2016 des revendications pour le développement des régions marginalisées du Kawar et de Manga. Ces groupes incarnaient des aspirations différentes, souvent ancrées dans un sentiment d’abandon par l’État central.

Le geste de réconciliation ouvre la voie à un apaisement des tensions, mais il reste à savoir si ce désarmement est durable ou s’il cache des désaccords plus profonds. La déchéance de nationalité de certaines figures du FPL, comme Mahmoud Sallah, laisse planer le doute sur la capacité du régime à intégrer tous les acteurs dans un processus inclusif.

La paix fragile obtenue avec ces groupes intervient dans un contexte où d’autres foyers de tensions subsistent. L’enlèvement du préfet de Bilma et de ses collaborateurs par le Front patriotique pour la Justice (FPJ), qui réclame la libération de Mohamed Bazoum, montre que la pacification reste partielle. De même, l’arrière-plan géopolitique, marqué par la lutte contre le terrorisme et les rivalités régionales, complexifie davantage la situation.

Entre victoire militaire et réconciliation nationale

Le dépôt des armes par ces groupes est indéniablement une victoire pour le régime militaire. Toutefois, la stabilité réelle du Niger ne pourra être obtenue qu’en traitant les causes profondes des conflits : marginalisation économique, exclusion politique et fractures sociales. Les revendications du MJRN sur le développement régional, par exemple, rappellent que le désarmement doit s’accompagner d’un plan clair pour répondre aux attentes des populations.

Le général Abdourahamane Tiani a l’occasion d’aller au-delà de la simple victoire militaire pour engager le pays sur la voie de la réconciliation nationale. Cela nécessite une gouvernance inclusive et des politiques concrètes pour intégrer toutes les composantes de la société nigérienne. L’appel du général Boulama à d’autres groupes armés pour qu’ils relâchent leurs otages illustre que le dialogue reste un levier essentiel.

Les défis d’une paix durable

Si ce désarmement est une étape positive, il reste à voir si le régime saura transformer cet élan en une dynamique durable. Les exemples passés au Niger et dans la région montrent que les accords de paix, sans suivi effectif, peuvent s’effondrer rapidement. La réintégration des anciens combattants, le développement économique des zones marginalisées et la construction d’un État inclusif seront les prochains tests pour la Transition.

Le désarmement des FPL et MJRN est une lueur d’espoir dans un pays marqué par l’instabilité. Mais pour transformer cette victoire en paix durable, le Niger devra combiner fermeté et ouverture, ambition et pragmatisme. Le régime militaire a remporté une bataille symbolique, mais la guerre pour le développement et l’unité nationale ne fait que commencer.

Alassane Diarra 

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Abdoulaye Maïga, PM
ActuÉconomie

Un tiers pour l’État, deux tiers pour le peuple : le nouveau visage des fonds souverains

by Chiencoro 28 novembre 2024
written by Chiencoro 3 minutes read

Les autorités de la transition malienne, sous l’impulsion du Président Assimi Goïta et du Premier ministre Abdoulaye Maïga, réorientent les fonds de souveraineté vers des œuvres sociales. Ce qui offre un modèle inédit de gouvernance solidaire.

Dans un Mali en quête de renouveau, les œuvres sociales initiées par le président de la transition, le général d’armée Assimi Goïta, à sa prise de fonction le 7 juin 2021, s’imposent comme un levier essentiel de réconciliation et de développement. Lors de son discours inaugural, mercredi 27 novembre 2024, le nouveau Premier ministre, le général Abdoulaye Maïga, a salué « la pertinence des œuvres sociales du Président de la Transition », tout en réaffirmant son engagement à y contribuer activement. Un tournant social qui redonne espoir à des populations souvent confrontées aux défis du quotidien.

Des fonds de souveraineté réorientés vers le social

Le Premier ministre a souligné l’exemplarité du Président de la Transition, général Assimi Goïta, dans sa gestion des fonds de souveraineté. « Le Président de la Transition a décidé d’allouer les deux tiers de ses fonds de souveraineté à des actions de bienfaisance », a-t-il rappelé. Ces fonds, traditionnellement utilisés pour les dépenses discrétionnaires, sont désormais orientés vers des initiatives en faveur des populations vulnérables.

S’inscrivant dans cette dynamique, Abdoulaye Maïga a annoncé qu’il suivrait cet exemple en déclarant : « J’ai décidé d’apporter ma modeste pierre à cette action admirable, en allouant les deux tiers de mes fonds de souveraineté aux œuvres sociales de Son Excellence le président de la Transition. » Une démarche qui témoigne d’une solidarité institutionnelle forte et d’une vision partagée pour un Mali plus inclusif.

Un dispositif social fonctionnel et impactant

Le Premier ministre n’a pas manqué de souligner l’efficacité du dispositif déjà mis en place. « Le dispositif est fonctionnel et efficace », a-t-il affirmé, mettant en avant les résultats concrets de ces initiatives. Ces fonds servent notamment à répondre aux besoins immédiats des communautés, qu’il s’agisse d’accès à l’éducation, à la santé, ou encore d’un soutien en cas de catastrophes naturelles, en termes de fourniture d’eau potable ou simplement d’assistance sociale aux plus vulnérables.

Cet engagement s’inscrit dans une volonté plus large de réduire les inégalités sociales tout en soutenant les couches les plus défavorisées. Les œuvres sociales du Président de la Transition sont ainsi perçues comme un filet de sécurité essentiel dans un contexte de transition marqué par de nombreux défis économiques et sécuritaires.

Une vision axée sur la solidarité

Ce virage social marque un changement significatif dans la gouvernance malienne. En mettant l’accent sur les œuvres sociales, les autorités de la transition montrent qu’elles ne se contentent pas de gérer les urgences sécuritaires. Elles s’efforcent également de répondre aux besoins fondamentaux des citoyens.

Cette approche est porteuse d’un message fort : malgré les priorités budgétaires orientées vers la sécurité, « cette orientation n’empêchera pas la réalisation des autres actions », comme l’a souligné Abdoulaye Maïga. Une promesse qui laisse entrevoir un équilibre entre les exigences sécuritaires et le besoin de développement social.

Un modèle à suivre

Les œuvres sociales portées par le Président et le Premier ministre traduisent une volonté de faire de la solidarité une priorité nationale. Ce modèle pourrait inspirer d’autres dirigeants à réorienter les ressources de l’État vers des initiatives qui impactent directement la vie des citoyens, mais aussi il participe à la réduction du train de vie de l’État. 

En redéfinissant l’usage des fonds de souveraineté, les autorités de la transition malienne ouvrent une nouvelle ère où les actions concrètes priment sur les discours. Un exemple qui pourrait marquer durablement la gouvernance au Mali et bien au-delà.

Avec une telle détermination, le Mali montre que l’investissement social est non seulement possible, mais aussi indispensable pour construire un avenir où chaque citoyen peut trouver sa place et aspirer à un meilleur quotidien. Les membres du gouvernement pourraient suivre cet exemple du chef de l’État et du chef du gouvernement. 

Chiencoro Diarra 

28 novembre 2024 0 comments
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Tiani et Assimi Goïta
A la UneBillet d'humeur

[Billet d’humeur] Quand l’Histoire s’écrit sous le sceau de la Confédération

by Sahel Tribune 28 novembre 2024
written by Sahel Tribune 3 minutes read

Quand le Mali et le Niger, au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), redessinent leur passé à travers des projets historiques ambitieux, c’est toute une région qui cherche à écrire une nouvelle page de souveraineté collective.

Ah, l’Histoire ! Ce terrain fertile où les nations forgent leurs identités, où le passé est revisité pour éclairer — ou parfois embellir — l’avenir. Aujourd’hui, le Niger et le Mali se lancent dans deux grandes entreprises de mémoire : l’un avec son projet d’Histoire générale, l’autre avec son ambitieuse Histoire militaire. Mais ces initiatives, si singulières en apparence, s’inscrivent dans une dynamique bien plus vaste, celle de la Confédération des États du Sahel (AES), créée en juillet 2024, aux côtés du Burkina Faso.

Consolider leur image auprès de leur population

Sous la houlette du général Tiani, le Niger veut retracer son histoire « de la préhistoire à nos jours ». Cette démarche, portée par un comité d’universitaires, a pour ambition de fournir aux Nigériens un récit national global. Une idée louable, mais aussi un exercice délicat, surtout lorsque l’on aborde des périodes comme la colonisation ou les mouvements sociaux. Mamoudou Djibo, rapporteur général du projet, insiste : « Nous ne voulons rien effacer. Il ne s’agit pas de réviser l’histoire, mais de faire un travail scientifique. » Voilà une promesse qui mérite d’être tenue, car l’Histoire, même dans sa rigueur académique, n’est jamais neutre. Elle reflète inévitablement les priorités et les aspirations de l’époque qui l’écrit.

Pendant ce temps, au Mali, c’est l’Histoire militaire qui occupe le devant de la scène. Dans le cadre de la refondation de son système de défense, sous la vision du général d’armée Assimi Goïta, l’armée malienne entend raconter son passé glorieux, des empires médiévaux aux défis contemporains. Là encore, le projet s’annonce ambitieux : mobiliser des historiens civils et militaires, fouiller les archives locales et internationales, et aborder des thèmes aussi vastes que la diversité sociale ou l’intégration des genres dans les forces armées. Mais avouons-le, dans un contexte où l’armée joue un rôle politique de premier plan, cette entreprise n’est-elle pas aussi une manière de consolider son image auprès de la population ?

L’Histoire, un enjeu stratégique

Et c’est ici que ces deux projets trouvent un point de convergence : ils ne sont pas seulement des initiatives nationales. Ils s’inscrivent dans une dynamique régionale, celle de l’Alliance des États du Sahel (AES), créée en septembre 2023. Depuis la création de cette confédération, les trois pays — Mali, Niger, Burkina Faso — avancent de concert, partageant ambitions, défis sécuritaires et, désormais, une quête de réappropriation historique. Il n’est pas anodin que deux membres de l’AES se lancent simultanément dans des projets de cette envergure. Cela témoigne d’une volonté commune de renforcer leurs identités respectives tout en affirmant une unité régionale.

Car c’est bien de cela qu’il s’agit : écrire l’Histoire n’est pas qu’un acte académique. C’est une manière de façonner le récit collectif, d’affirmer une souveraineté culturelle et politique. En redéfinissant leurs passés, le Mali et le Niger — accompagnés du Burkina Faso — cherchent aussi à se projeter vers un futur où leurs voix, unies dans le cadre de l’AES, résonnent plus fort sur la scène internationale.

Alors, saluons ces initiatives, tout en gardant un œil vigilant. Car si l’Histoire est un outil puissant pour rassembler, elle peut aussi diviser, surtout si elle est instrumentalisée. À l’heure où le Sahel redéfinit ses alliances, où les États de l’AES se posent en bloc uni face à un monde souvent condescendant, l’Histoire devient un enjeu stratégique. Que cette écriture commune soit un ciment et non une pierre d’achoppement. Après tout, c’est ensemble que ces nations bâtiront l’Histoire à venir.

Oumarou Fomba 

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Assimi Goïta vote
ExclusifPolitique

Mali : vers des élections en 2025 ?

by Sahel Tribune 27 novembre 2024
written by Sahel Tribune 3 minutes read

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Les drapeaux des pays membres de la CEDEAO.
ActuAnalyses

Mali, Niger, Burkina : le départ qui divise la CEDEAO 

by Sahel Tribune 27 novembre 2024
written by Sahel Tribune 4 minutes read

Le retrait annoncé du Mali, du Niger et du Burkina Faso de la CEDEAO en janvier 2025 divise l’organisation régionale entre acceptation résignée et appel à un délai supplémentaire. Cela illustre les tensions géopolitiques en Afrique de l’Ouest.

Le 24 janvier 2025 pourrait marquer une étape décisive dans l’histoire politique et économique de l’Afrique de l’Ouest. Les trois nations dirigées par des régimes militaires — le Niger, le Burkina Faso et le Mali — s’apprêtent à formaliser leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Une décision qui ne cesse de polariser les débats au sein de cette organisation régionale. Entre pragmatisme politique et préoccupations stratégiques, deux camps distincts se dessinent, illustrant les tensions et les enjeux d’un retrait sans précédent.

Une fracture politique au sein de la CEDEAO

D’après nos informations, deux tendances opposées animent les discussions au sein de la CEDEAO. D’un côté, des États membres plaident pour « prendre acte » du départ des trois pays et acter ainsi une rupture jugée inéluctable. Leur position repose sur l’idée que les régimes militaires du Mali, du Niger et du Burkina Faso ont clairement exprimé leur rejet des principes fondamentaux de l’organisation, notamment en ce qui concerne la gouvernance démocratique. Pour ces pays, il serait vain de prolonger un dialogue désormais stérile, et mieux vaut se concentrer sur la stabilisation du reste de l’espace CEDEAO.

D’un autre côté, une seconde faction défend l’idée d’un délai supplémentaire. Ces États, probablement préoccupés par les répercussions géopolitiques et économiques de ce retrait, estiment que des discussions prolongées pourraient éviter une escalade des tensions. Ils craignent également que ce départ ne renforce davantage l’influence d’acteurs extérieurs tels que la Russie, via le groupe Wagner, ou d’autres puissances non africaines, au détriment de l’unité régionale.

Des enjeux multiples

Le retrait officiel des trois pays dirigés par des juntes militaires, qui ont formé l’Alliance des États du Sahel (AES), en septembre 2023, ne se limite pas à une simple réorganisation institutionnelle. Il cristallise des enjeux complexes qui transcendent les frontières de ces États et de la CEDEAO.

1. Une question de souveraineté et de légitimité

Pour le Niger, le Burkina Faso et le Mali, leur départ de la CEDEAO est présenté comme une affirmation de souveraineté face à une organisation perçue comme alignée sur des agendas occidentaux. Depuis le coup d’État au Niger en juillet 2023, la tension entre ces pays et la CEDEAO, notamment sous l’égide du Nigeria, n’a cessé de croître. Les sanctions économiques et les menaces d’intervention militaire n’ont fait qu’exacerber ce fossé.

2. Les impacts économiques

Le retrait officiel des trois pays pourrait avoir des conséquences économiques importantes. Ensemble, le Niger, le Burkina Faso et le Mali représentent une part non négligeable de la population et des ressources de l’Afrique de l’Ouest. Leur exclusion pourrait nuire aux échanges commerciaux et à la coordination régionale en matière de développement. Par ailleurs, l’AES pourrait chercher à nouer de nouvelles alliances économiques, remettant en question le monopole d’influence de la CEDEAO dans la région.

3. La menace d’un précédent

Un retrait réussi des trois pays pourrait inspirer d’autres nations de la sous-région en proie à des tensions internes, notamment des États confrontés à des défis similaires de gouvernance ou d’insécurité. Cela poserait un risque réel pour l’intégrité et la crédibilité de la CEDEAO en tant qu’organisation.

Les dilemmes pour la CEDEAO

Pour la CEDEAO, la gestion de ce retrait est un exercice d’équilibriste. D’un côté, accepter trop facilement le départ de ces trois États pourrait être perçu comme un aveu d’impuissance. D’un autre, prolonger indéfiniment les discussions pourrait accroître les frustrations et consolider l’alliance entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali.

La position des poids lourds de l’organisation, tels que le Nigeria et le Ghana, sera déterminante. Ces deux pays, historiquement moteurs de la CEDEAO, devront choisir entre une approche ferme, mais risquée, et une stratégie conciliatrice qui pourrait être interprétée comme un recul.

Quelle issue pour l’Afrique de l’Ouest ?

La situation actuelle illustre les défis auxquels sont confrontées les organisations régionales en Afrique. Alors que la CEDEAO tente de défendre des principes démocratiques, elle est confrontée à la réalité d’une région où l’instabilité et l’insécurité remettent en question les modèles traditionnels de gouvernance.

Face à la polarisation des positions, le risque est de voir s’éroder davantage l’unité régionale. L’AES, en tant que nouvelle entité politique, pourrait devenir un acteur de poids, redéfinissant les équilibres géopolitiques dans cette région en pleine effervescence.

La décision finale de la CEDEAO sur le retrait du Niger, du Burkina Faso et du Mali, qu’elle prenne acte ou demande un délai, sera cruciale pour l’avenir de l’organisation. Elle marquera soit un renouveau, soit un affaiblissement de son rôle en tant que pilier de l’intégration régionale. Pour les trois pays de l’AES, ce retrait symbolise une rupture avec un modèle jugé obsolète, mais il les engage aussi dans une voie incertaine, où ils devront prouver leur capacité à bâtir une alternative viable.

Alassane Diarra 

27 novembre 2024 0 comments
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