Abdoulaye Mar Dieye, coordonnateur spécial des Nations Unies pour le développement au Sahel, a réaffirmé mardi 11 juin 2024 la présence de l’ONU au Niger lors d’une séance de travail à Niamey avec le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine. Cette mission s’inscrit dans les efforts de l’ONU pour renforcer la coopération avec les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) et répondre aux aspirations des populations locales.
Ce mardi 11 juin 2024, la capitale nigérienne a été le théâtre d’une scène digne d’un film de suspense géopolitique. Imaginez la scène : Abdoulaye Mar Dieye, le coordonnateur spécial des Nations Unies pour le développement au Sahel, débarque avec toute une escouade d’agences, de fonds et de programmes de l’ONU, sous l’instruction directe du secrétaire général Antonio Guterres. Et tout cela, rien que pour réaffirmer la présence de l’ONU au Niger et prêter une oreille attentive aux aspirations du peuple nigérien. Si ce n’est pas du dévouement, je ne sais pas ce que c’est !
Brainstorming intercontinental
Dès sa sortie de la séance de travail avec le Premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, Mar Dieye ne mâche pas ses mots : « Ce qui se passe ici au Niger, c’est une réinvention de notre futur. » Eh bien, quelle déclaration ! Alors que certains y voient une crise, Mar Dieye y voit une page de l’histoire en train de s’écrire, une véritable réappropriation de la dignité et du devenir. Une belle leçon d’optimisme, n’est-ce pas ?
Cette mission s’inscrit dans une série de rencontres avec les pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) pour redéfinir la coopération en fonction des aspirations réelles de ces nations. On peut dire que l’ONU ne fait pas les choses à moitié. Mais ce n’est pas tout ! Pendant que Niamey vibrait au rythme des discussions sur le développement et la dignité, Genève accueillait une autre scène tout aussi captivante.
Imaginez un instant, les ministres en charge du travail de l’AES, réunis à Genève en marge de la 112e Conférence internationale du travail. Une salle remplie de délégations des gouvernements du Mali, du Burkina Faso et du Niger, toutes prêtes à partager leurs expériences et à discuter des axes stratégiques pour le développement de leurs secteurs d’activité. Un véritable brainstorming intercontinental !
« L’engagement fort et puissant des Nations Unies d’être à côté du Niger »
Les discussions ont mis en lumière l’importance cruciale de la collaboration entre ces trois pays pour affronter les défis communs. Protection sociale, formation professionnelle, création d’emplois, tout y passe. Chaque ministre a présenté les plans stratégiques de son gouvernement, avec une conviction palpable : l’union fait la force. Après tout, dans une région où les défis ne manquent pas, travailler ensemble est une nécessité plus qu’une option.
Ce n’est pas tout. Les ministres ont quitté la séance avec un sentiment de satisfaction et une volonté renouvelée de collaborer étroitement. Maximiser les opportunités de développement pour leurs citoyens est devenu leur mantra. Et on ne peut que les applaudir pour cet engagement sincère.
Mais revenons à Abdoulaye Mar Dieye et à ses déclarations pleines d’enthousiasme. « Nous sommes ici pour réaffirmer notre présence auprès des autorités, être à l’écoute du peuple nigérien », a-t-il souligné. Et de réitérer « l’engagement fort et puissant des Nations Unies d’être à côté du Niger ». On dirait bien que l’ONU a décidé de jouer les gardiens bienveillants du Sahel.
Le Sahel, au centre de l’attention internationale
Cette volonté de l’ONU de redéfinir sa coopération avec l’AES est une preuve de plus que les Nations Unies prennent au sérieux les aspirations des pays du Sahel. Les défis sont nombreux, les obstacles ne manquent pas, mais l’engagement est là. Et avec des leaders déterminés comme Mar Dieye, on peut espérer que ces efforts porteront leurs fruits.
En somme, ce 11 juin 2024, entre Niamey et Genève, le Sahel a été au centre de l’attention internationale. Des discussions profondes, des engagements renouvelés et une volonté commune de transformer les défis en opportunités. L’ONU, à travers ses missions et ses rencontres, montre qu’elle est prête à soutenir ces pays dans leur quête de dignité et de développement durable.
Et nous, spectateurs de ce théâtre géopolitique, ne pouvons qu’espérer que ces belles promesses se traduiront en actions concrètes. Car après tout, comme le dit si bien Mar Dieye, c’est une réinvention de notre futur qui se joue ici. Et quel meilleur endroit pour le faire que le cœur battant du Sahel ?
Oumarou Fomba
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