Dans une publication du jeudi 30 juillet 2020n, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) revendique la mort du hussard parachutiste de 1re classe, Tojohasina Razafintsatama tué au Mali le 23 juillet 2020 à Gossi dans la région de Tombouctou.
« Les moudjahidines ont frappé la base française occupante dans la région de Gossi le 23 juillet », déclare le GSIM, principale alliance djihadiste dans le sahel, dans son communiqué de presse du jeudi 30 juillet 2020. À en croire ce groupe terroriste affilié à Al-Qaida, « deux véhicules explosifs ont été utilisés » pour mener cette opération.
Défilant le film de l’action, le GSIM explique que deux véhicules piégés ont été utilisés pour mener cette opération suicide. Dans son communiqué, il indique qu’à l’entrée de la base de Gossi, l’une des voitures piégées a explosé. Quant à la seconde, elle s’est explosée à l’intérieur du camp, explique-t-il. Après ce coup, des mortiers sont rentrés dans la danse en tirant sur l’enceinte du camp. Ces tirs ont été suivis par l’entrée en action d’une équipe d’assaut composée de deux djihadistes, a-t-il expliqué dans son communiqué.
Dans son communiqué du 23 juillet 2020, le chef d’État-major des armées françaises ainsi que la ministre des armées avaient indiqué la mort d’un soldat français au Mali. « Le 23 juillet 2020, au cours d’une opération de reconnaissance sur la RN 16, le hussard parachutiste de 1re classe Tojohasina Razafintsatama est mortellement touché par l’explosion d’un véhicule suicide ennemi à proximité de son véhicule blindé léger au nord de la base opérationnelle avancée de Gossi », lit-on dans le communiqué. Cette localité est située à 150 km à l’ouest de Gao », lit-on dans le communiqué du chef d’État-major des armées.
Notons que c’est Iyad Ag Ghaly qui est à la tête de cette alliance djihadiste.
F.T
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