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Référendum constitutionnel : comment expliquer une opposition religieuse et politique à ce projet 

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Depuis l’annonce de la nouvelle date du référendum constitutionnel, annoncé désormais pour le 18 juin prochain, des religieux et des politiciens ont décidé de faire jonction en vue de saboter le projet et assouvir ainsi leurs intérêts personnels. Sauf qu’ils oublient que rien ne résiste à la volonté populaire. 

Les autorités maliennes ont annoncé le référendum constitutionnel pour le 18 juin 2023. Depuis cette annonce, le calme précaire qui régnait sur le plan socio-politique a été perturbé. Les sempiternels opposants de circonstance, ceux ayant été déposés en cours de route parce qu’ils auraient craché dans le plat qu’ils mangeaient et ceux n’ayant pas pu encore été embarqué, se livrent à des manœuvres dilatoires. 

Au lendemain de l’annonce de la nouvelle date, un groupuscule de musulmans a réitéré leur opposition au projet de constitution, en l’état actuel. Ce qu’ils dénoncent dans le document, c’est le maintien de la laïcité et la non-prise en compte de leur recommandation d’introduire le principe d’État multiconfessionnel. Une telle recommandation est la preuve limpide que ces religieux jouent le jeu des islamistes. A la seule différence que ceux-ci réclament pour le Mali un état purement islamique. 

On se rappelle qu’en 2012, à Tombouctou ainsi que dans d’autres régions du nord, les terroristes avaient installé un tribunal islamique qui jugeait selon les principes de l’islam, dans toutes les localités sous leur emprise. Cet État multiconfessionnel, réclamé par des religieux maliens, conduira au Mali à l’apparition d’un tribunal islamique jugeant les musulmans ; d’un tribunal chrétien jugeant selon les chrétiens, et d’un tribunal pour mécréants jugeant les autres croyances. Quel sera donc le sort des tribunaux actuels du Mali dans ce melting pot judiciaire ? 

Volonté de déstabilisation 

L’introduction de l’état multiconfessionnel conduira donc le Mali directement à une justice à double vitesse. L’acceptation de ce principe par les autorités maliennes dans le projet de constitution sera une source d’instabilité et menacera gravement la tenue du référendum constitutionnel. Car les magistrats et juges maliens n’accepteront pas que la justice malienne subisse un tel affront. 

Ce désordre est ce que recherchent ces politiciens véreux, qui ne veulent point accepter que les autorités maliennes de la transition réussissent là où eux ils ont échoué. Depuis la phase des concertations pour la révision constitutionnelle, ils sont engagés dans des campagnes de manipulation médiatique en vue de faire échec à ce projet de constitution pour ensuite branler cet échec comme un trophée de guerre leur permettant de faire croire que le colonel Assimi Goita et ses hommes ont échoué dans leur projet de refondation. Du coup, qu’ils échoueront aussi dans la renaissance du Mali. Parce que le projet de Constitution est ce qui va poser les jalons du Mali Kura.  

Cette manipulation politicienne est poursuivie par « l’appel du 20 février pour le retour à l’ordre constitutionnel » qui s’oppose au référendum constitutionnel. Ce groupement politique estime que le projet de constitution soumis au référendum signe la partition du Mali. Attribuant aux autorités maliennes une volonté de diversion à travers ce projet, ce regroupement politique appelle à travailler au retour à l’ordre constitutionnel dans notre pays. Des méthodes de dupe employées par eux-mêmes depuis des années. 

Jonction des religieux et des politiciens 

En 30 ans de gouvernance, qu’ont pu faire les hommes politiques pour l’émergence du Mali. Alors que de nos jours, tout le monde est unanime que les autorités maliennes de la transition ont fait en deux ans ce que beaucoup de leurs prédécesseurs n’ont pas pu faire durant tout leur mandat. Les Maliens ne sont plus dupes et savent que ce sont les politiciens qui ont mis le pays dans ce chaos et vendu la patrie au diable. 

Grâce aux autorités maliennes de la transition, les Maliens, et par-delà l’Afrique toute entière, découvrent la réalité sur les véritables maux dont souffre le continent depuis des décennies. On ne fait plus de doute sur les intentions du colonel Goita pour le Mali. Pays qui lui tient à cœur et qu’il essaie de mettre sur les rails en lui redonnant sa dignité d’antan. Le Mali est déjà cité en exemple aujourd’hui grâce aux œuvres du colonel Assimi Goita. Pour la renaissance d’un Mali souverain, tous les Maliens sincères reconnaissent les sacrifices des autorités maliennes de la transition.

Les religieux et les politiques, qui pensaient avoir réussi le combat, après le report de la date initiale de la tenue du référendum, entendent désormais se donner la main dans l’espoir de faire échec à ce projet de constitution. Mais ils oublient que le colonel Assimi Goita honore toujours ses engagements, qu’il pleut ou qu’il neige. Aussi oublie-t-il que rien ne peut contre la volonté divine et que nul ne peut empêcher au soleil de briller. 

Les politiciens véreux, réunis au sein du mouvement du 20 février, doivent comprendre et accepter qu’ils ont perdu depuis belle lurette toute crédibilité aux yeux du peuple malien, qui ne veut plus se laisser berner par des hommes, qui ne visent que leurs propres intérêts tout en faisant croire que leur combat est pour le Mali et les Maliens. 

F. Togola 


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