L’essor des Technologies de l’Information et de la Communication favorise le développement économique, industriel et social des pays. Il favorise la production et l’amélioration de la qualité des prestations de service. Leur utilisation malveillante entraîne des conséquences très graves. Les réseaux sociaux « sont devenus un espace où nul n’est à l’abri des attaques contre sa personne et sa propriété, de l’escroquerie et d’autres infractions du genre« , explique le gouvernement malien dans le communiqué final du Conseil des ministres du vendredi dernier.
L’évolution rapide de la cybercriminalité rend difficile l’appréhension des malfaiteurs. Les « cyber-délinquants adaptent leur manière d’opérer à l’évolution des nouvelles technologies, de telle sorte qu’ils ont une avance réelle sur les services classiques de détection et de répression de la criminalité« , indique-t-on.
Face à ces nombreuses derives, le gouvernement malien a décidé de sévir. À l’instar des Pôles économiques et financiers en matière de lutte contre la corruption et du Pôle judiciaire spécialisé en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée, le gouvernement de transition a opté pour la création d’un « Pôle judiciaire spécialisé en matière de Lutte contre la Cybercriminalité ». Le projet de texte relatif à sa création, son organisation et ses modalités de fonctionnement, a été adopté, vendredi dernier, lors de la session ordinaire du Conseil des ministres.
Ce projet de textes permettra de déterminer les modalités de poursuite, d’instruction et de jugement dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité ; de préciser les compétences de la brigade spécialisée et des assistants en matière de lutte contre la cybercriminalité ; et d’apporter une meilleure cohérence et une plus grande efficacité dans la lutte contre la cybercriminalité.
La rédaction
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