Pour cause d’un mouvement de grève, déclenché par les enseignants, les Institutions d’enseignement supérieur du Mali sont paralysées depuis près de quatre mois. Pour obtenir une solution rapide à cette situation, le Bureau de Coordination de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) a produit un communiqué, le lundi 15 mai 2023, pour lancer un cri de cœur aux autorités afin qu’ils s’impliquent davantage dans la résolution de cette crise.
Au Mali, les séries de grèves (enseignants/étudiants) sont devenues une coutume dans les institutions d’enseignement supérieur. Depuis plus de trois mois, plusieurs de ces établissements supérieurs se trouvent « paralysés par un mouvement de grève ayant abouti à un arrêt de travail des enseignants », déplore l’AEEM dans son communiqué. À en croire l’association estudiantine, cette situation « rend incertain l’avenir de milliers d’étudiants maliens ».
Possible pléthore dans les facultés et les grandes écoles
Au regard de la situation actuelle, l’AEEM ne cache pas son inquiétude face à une pléthore dans ces établissements où beaucoup d’entre eux n’ont pas encore commencé les cours. « À ce jour, les bacheliers de 2022 dans la majorité des facultés, instituts et grandes écoles du Mali n’ont pas encore commencé les cours »,déplore le bureau de coordination nationale de l’AEEM. Cela, « à un pas du Baccalauréat » où les « bacheliers de 2023 seront en route vers les universités ».
Pour l’Association estudiantine du Mali, la plupart des institutions d’enseignement supérieur sont « touchées par ce fléau », susceptible d’impacter négativement l’avenir des milliers d’étudiants.
Des « actions fortes »
Par ailleurs, l’AEEM invite le département de tutelle à trouver une solution rapide à ce fléau, au risque d’en « pourrir ainsi ». Toute chose qui mettrait toute l’école malienne en « danger », prévient-elle.
L’Association estudiantine, ayant épuisé tous les moyens pacifiques pouvant permettre la résolution de cette crise, se dit être dans l’obligation d’entreprendre des « actions fortes pour se faire entendre et décanter le plus rapidement possible cette crise ».
Bakary Fomba
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