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les Etats Unis Unis annoncent une aide humanitaire de pres de 152 millions de dollars
Sécurité

Mali : les Etats-Unis suspendent leur assistance sécuritaire (communiqué)

by Sahel Tribune 27 mai 2021
written by Sahel Tribune 2 minutes read

A la suite de l’arrestation du Président de transition, Bah Ndaw, et de son Premier ministre, Moctar Ouane, lundi 24 mai 2021, les Etats-Unis ont annoncé, dans un communiqué du 26 mai, la suspension de leur « assistance à la sécurité au profit des Forces de sécurité et de défense maliennes ». Une annonce qui a été faite le même jour où les deux institutions civils ont démisionné. Nous vous invitons à lire le communiqué!

Les États-Unis condamnent fermement la détention de dirigeants civils du gouvernement de transition du Mali. Nous appuyons la déclaration commune du 24 mai de la CEDEAO et de l’Union africaine, et nous travaillons en étroite collaboration avec le comité local de suivi de la transition et d’autres acteurs internationaux pour demander la libération immédiate et inconditionnelle des personnes détenues et la reprise de la transition menée par des civils.

Un gouvernement démocratique civil présente la meilleure opportunité de parvenir à la sécurité et à la prospérité au Mali et de l’ensemble de la région du Sahel. L’engagement du gouvernement de transition malien en faveur d’une transition menée par des civils et d’élections démocratiques en 2022 a ouvert la voie au dialogue continu du Mali avec les partenaires internationaux pour faire progresser les efforts en matière de démocratie, de droits de l’homme, de paix et de sécurité. Les événements du 24 mai ont mis ces progrès en péril.

À la suite du coup d’état d’août 2020 au Mali, les États-Unis ont limité l’aide au Gouvernement malien conformément aux dispositions des lois budgétaires annuelles. Nous suspendons maintenant l’assistance à la sécurité au profit des Forces de sécurité et de défense maliennes que nous avions maintenues précédemment en vertu des pouvoirs existants. Les États-Unis envisageront également des mesures ciblées à l’encontre des dirigeants politiques et militaires qui font obstacle à la transition du Mali vers une gouvernance démocratique sous l’impulsion des civils.

Nous soutenons le peuple malien dans ses aspirations à la démocratie, à la paix, au développement et au respect des droits humains.

Source : Département d’État des États-Unis

27 mai 2021 2 comments
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Bah-NDaw-Moctar-Ouane
Politique

Mali : Le président Bah N’Daw et son premier ministre, Moctar Ouane, libérés

by Sahel Tribune 27 mai 2021
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Les deux chefs d’institutions civiles de la transition au Mali, arrêtés le lundi soir par la junte militaire dirigée par le colonel Assimi Goïta, puis conduits dans la ville garnison de Kati, ont été libérés hier nuit, selon une source proche.
Ils avaient été emmenés manu-militari par les soldats sous les ordres du patron des putschistes après la lecture de la liste du nouveau gouvernement de large ouverture.

Les militaires visiblement mécontents de l’éviction de deux éléments influents de la junte, le colonel Modibo Koné, ministre de la sécurité, et le colonel Sadio Camara, ministre de la défense, ont contraint le Président et le premier ministre de la transition à renoncer à leurs prérogatives. Dans la foulée des évènements qui ont commencé le lundi, les deux personnalités ont finalement présenté leur démission au vice-président et le médiateur de la CEDEAO hier mercredi.
Plus tard dans la nuit du mercredi, ils ont été libérés et autorisés à rentrer chez eux. Le conseiller du chef de la junte, Baba Cissé, a annoncé lors d’une conférence de presse que les personnes arrêtées seront libérées graduellement. Au moment où nous mettons en ligne, on est sans nouvelle de la libération du secrétaire général de la présidence et le nouveau ministre de la défense qui ont été arrêtés au même moment que le Président Bah N’Daw et le premier ministre, Moctar Ouane. D’autres personnalités militaires resteraient en détention avec les militaires. Par contre, le colonel major, Kassoum Goïta, nommé à la Direction Générale de la Sécurité d’Etat, est toujours porté disparu.

Après avoir écarté toutes les personnalités civiles du pouvoir, le colonel Assimi Goïta, s’octroie le titre du Président de la Transition et serait entrain de mener des tractations pour nommer un civil à la tête du gouvernement. Il murmure que les militaires ont jeté leur dévolu sur le M5-RFP pour occuper la primature. Et le M5-RFP est en concertation pour choisir leur candidat qui, selon des sources crédibles, est Dr Choguel Kokala Maïga.
Siaka DIAMOUTENE

Source: Maliweb.net

27 mai 2021 1 comment
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Remise de distinction à des agents du CENOU
Éducation

CENOU : le Comité syndical décerne des distinctions à quatre travailleurs dévoués

by Chiencoro 27 mai 2021
written by Chiencoro 3 minutes read

La semaine dernière, le Comité syndical du CENOU a tenu la 1re édition de son initiative visant à récompenser les travailleurs qui se sont distingués, au cours de l’année écoulée, par leur dévouement dans le travail. Au cours de cette cérémonie, quatre personnels du CENOU, dont le chef de la Cellule information et Communication, Amadou Z. Traoré, ont reçu des distinctions.

« La reconnaissance du travail bien fait est une récompense souvent bien plus appréciée qu’un salaire », dit-on le plus souvent. Cet adage, le Comité syndicat du Centre national des œuvres universitaires du Mali (CENOU) l’a bien compris. D’où l’initiative d’octroyer des récompenses aux travailleurs de la structure qui se feront distinguer par leur courage, leur dévouement, leur disponibilité, etc., dans le travail. La première édition de cette initiative a eu lieu il y a quelques jours.

Incitation au travail bien fait

Dans le but d’encourager au travail bien fait, le Comité syndical du CENOU a procédé à une remise de trophées à quatre travailleurs de la structure : le chef de la cellule informatique et communication, Amadou Zakaria Traoré ; le chef de la division informatique, Moïse Dembélé ; le chef du Centre régional de Ségou, Bogo Bagayoko et le coursier, Sékou Ouane.

En raison de leur courage, de leur dévouement, de leur disponibilité, etc., dans le travail, ces quatre travailleurs du CENOU ont reçu chacun un trophée Ciwara, un masque symbolique remis généralement aux gros travailleurs dans les milieux bambaras, ainsi qu’une attestation de reconnaissance.  

« La distinction de ces quatre travailleurs ne veut nullement dire qu’il n’existe pas d’autres travailleurs au sein du CENOU », précise Oumar Traoré, le chef du Comité syndical du CENOU. Selon ses précisions, à travers cette distinction, le Comité syndical entend ériger le travail bien fait en modèle au sein de la structure. Car sans des travailleurs engagés, dira-t-il, point de progrès. « Ces distinctions constituent alors une forme d’invitation au travail bien fait », souligne le chef du Comité syndical avant d’indiquer que ce trophée « donne également plus de travail aux lauréats qui doivent désormais redoubler d’efforts pour ne pas le démériter ».

« Cette distinction me conforte dans ma voie »

Distinction reçue par Amadou Traoré
Distinction reçue par Amadou Traoré. Crédit photo: Amadou Traoré/CENOU

Amadou Z. Traoré n’a pas manqué de remerciement à l’endroit des initiateurs de cette distinction, le Comité syndical du CENOU. « Cette distinction me conforte dans la voie que j’ai choisie. Elle me donne encore plus de courage pour le chemin qui me reste à parcourir, aussi bien dans ma vie professionnelle que personnelle », a-t-il exprimé sa joie. Néanmoins, il reste persuadé que le trophée qu’il vient de gagner, il le doit aussi à toute sa famille, notamment le personnel du CENOU et plus particulièrement les agents de la Cellule informatique et Communication. Il reconnait « leur accompagnement et leurs efforts quotidiens pour l’amélioration des conditions de vie et d’étude des étudiants maliens ».

Le Comité syndical du CENOU a l’ambition d’ériger cette reconnaissance aux travailleurs dévoués en tradition au sein de cette structure engagée pour le bien-être des étudiants maliens.

Fousseni Togola

27 mai 2021 0 comments
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Issa Kaou Ndjim, 4e Vice-président du CNT et président de l'ACRT
Politique

Mali : Issa Kaou Ndjim avance les raisons de l’arrestation de Bah Ndaw et Moctar Ouane

by Bakary FOMBA 26 mai 2021
written by Bakary FOMBA 3 minutes read

Issa Kaou N’Djim, 4e Vice-président du Conseil national de transition (CNT) du Mali, a accordé, mardi 25 mai 2021, un entretien à des médias nationaux et étrangers sur la situation politique du pays. Au cours de cette séance d’information, M. Djim a évoqué les raisons de l’arrestation de l’ex-président Bah Ndaw et de son Premier ministre Moctar Ouane, lundi 24 mai. Une arrestation qui a conduit à leur démission. Selon le président de l’Appel Citoyen pour la Réussite de la Transition (ACRT, FASO KA WELE), il s’agit d’un « processus de redressement » et non pas un coup d’État.

Après leur arrestation, lundi 24 mai 2021, le Président de transition et son Premier ministre ont été déchargés, mardi 25 mai, de leurs prérogatives par la junte militaire. Un jour après, mercredi 26 mai 2021, Bah Ndaw et Moctar Ouane présentent leur démission alors que des émissaires de la Cédéao étaient au Mali pour tenter de décrisper la situation.

« Trahison de la Charte de transition »

Au cours de notre entretien avec Issa Kaou N’Djim, mardi dernier, depuis son bureau du CNT, celui-ci n’a pas manqué à indiquer que le Président Bah N’Daw commençait à prendre des décisions unilatérales. Le président de l’ACRT a évoqué surtout la reconduction du Premier ministre Moctar Ouane après la démission de celui-ci ainsi que de son gouvernement, vendredi 14 mai 2021. Mieux, précise-t-il, il le charge de la formation d’un nouveau gouvernement, sans consulter le Vice-président, Colonel Assimi Goïta.

Outre cela, a-t-il souligné, dans la Charte de transition, toutes les questions de Défense et de Sécurité sont confiées au Vice-président. Mais celui-ci n’a été ni consulté, quant à la nomination du ministre de la Défense et des Anciens Combattants ni pour celui de la Sécurité et de la Protection civile, indique M. Ndjim qui précise que « toutes les questions de défense et de sécurité gérées » par le président Bah N’Daw.

Issa Kaou Ndjim avance les raisons de l’arrestation de Bah Ndaw et son Premier ministre

Constatant ainsi une « trahison de la Charte de transition » par les deux personnalités de l’exécutif, le Vice-président a, mardi 25 mai 2021, à travers un communiqué lu à la Télévision nationale par son Conseiller spécial, mis Bah Ndaw et Moctar Ouane « hors de leurs prérogatives. »

Appel à l’union

Selon Issa Kaou N’Djim, ce geste du colonel Goïta est un « processus de redressement ». « Ce qui s’est passé au Mali est un processus de redressement » et non un coup d’État, a-t-il précisé. Avec le M5, on dira qu’il s’agit d’une « rectification de la transition ». M. Ndjim estime que cet acte montre à suffisance qu’Assimi Goita est un « patriote imperturbable ». Il lance donc, en tant que politique, un appel à l’union afin de sauver le Mali.

Notons qu’après la démission de Bah Ndaw et de Moctar Ouane, mercredi 26 mai 2021, Assimi Goïta, prenant les choses en main, poursuit les concertations pour la nomination d’un Premier ministre et la mise en place d’un gouvernement. Il rassure néanmoins que le chronogramme des élections sera respecté. Malgré tout, les condamnations de ce « coup de force » fusent de partout.

Bakary Fomba

26 mai 2021 0 comments
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M. Sédiko Douka (au centre) avec le président de l'ARREC, le professeur Honoré Bogler (à droite) et le secrétaire général du West African Power Pool, M. Apollinaire Siengui Ki
Actu

Sécurité énergétique : bientôt la 2e phase du marché régional de l’électricité de la CEDEAO ?

by Sahel Tribune 26 mai 2021
written by Sahel Tribune 4 minutes read

Les institutions responsables des questions énergétiques au sein de la CEDEAO ont tenu du 20 au 21 mai 2021, leur 7e réunion de coordination à Accra au Ghana, pour examiner l’état de la fourniture d’énergie en Afrique de l’Ouest. La réunion a permis spécifiquement de faire le point sur la situation du marché régional de l’électricité de la CEDEAO, lequel a enregistré des activités accrues, préparatoires au lancement de la deuxième phase.

Cette 7e réunion de coordination des institutions et agences spécialisées de la CEDEAO en charge de l’énergie, présidée par le Commissaire Sédiko Douka en charge de l’Énergie et des Mines de la CEDEAO, s’est achevée à Accra le 21 mai 2021 avec des recommandations et décisions pertinentes pour parvenir à la sécurité énergétique en Afrique de l’Ouest. L’un des points clés de la rencontre est l’appel à l’Autorité de Régulation régionale du Secteur de l’Électricité de la CEDEAO (l’ARREC) pour accélérer la finalisation des documents réglementaires nécessaires au lancement de la deuxième phase du marché régional de l’électricité de la CEDEAO au cours du premier trimestre 2022.

Développement des moyens régionaux de production et de transmission d’électricité

La première phase du marché régional de l’électricité a été lancée en juin 2018 à Cotonou, au Bénin, en tant que phase de transition censée durer au maximum deux ans avant l’introduction de la deuxième phase, qui se caractériserait par un marché concurrentiel « day-ahead », ce qui contribuera à promouvoir l’efficacité. La seconde phase est considérée par les acteurs comme la véritable opérationnalisation du marché régional.

Les participants à la réunion ont également souhaité l’achèvement de la construction du Centre d’Information et de Coordination (CIC) du Système d’Échanges d’Énergie électrique ouest-africains basé à Abomey-Calavi en République du Bénin. Le CIC servira en tant qu’opérateur de système et opérateur du marché régional de l’électricité.

De même, les participants ont recommandé la poursuite de la mise en œuvre des projets prioritaires du Plan directeur de l’énergie de la CEDEAO pour le développement des moyens régionaux de production et de transmission d’électricité horizon 2019-2033.

Ils ont également souhaité que la mise en œuvre des projets d’infrastructures physiques d’énergies renouvelables (solaires et éoliens) dans les États membres soit une priorité, notamment l’initiative du corridor ouest-africain des énergies renouvelables qui vise à générer une puissance supplémentaire de 2 000 mégawatts d’ici 2030. À cet égard, le Centre pour les Énergies renouvelables et l’Efficacité énergétique de la CEDEAO (CEREEC) a été invité à développer des projets de parcs solaires et éoliens en termes de préparation, de mobilisation des ressources et de mise en œuvre en collaboration avec les principales parties prenantes, notamment les États membres, les donateurs et le secteur privé.

Programmes d’urgence d’alimentation en électricité

Les participants à la réunion, qui ont également examiné les questions relatives à l’approvisionnement en gaz et aux garanties de paiement, ont demandé à l’Autorité ouest-africaine des gazoducs de poursuivre les actions nécessaires pour apurer toutes les dettes impayées de l’Autorité par certains acteurs du gazoduc.

En outre, la réunion a sollicité l’assistance du Département de l’Énergie et des Mines de la CEDEAO pour résoudre les problèmes liés aux paiements des arriérés et aux éventuels litiges nés de la mise en œuvre du programme d’urgence d’alimentation en électricité de la CEDEAO dans certains pays. Les programmes d’urgence d’alimentation en électricité de la CEDEAO ont débuté en 2010 et ont jusqu’à présent couvert les pays suivants avec un total de don de 148 millions USD repartis comme suite : Guinée Bissau, 10 millions de dollars, Guinée, 30 millions de dollars, Mali, 54,34 millions de dollars, Gambie, 31,90 millions de dollars, et Sierra Leone, 21,8 millions de dollars.

Le Commissaire Sédiko Douka, qui a clôturé la réunion, a remercié tous les participants pour leurs contributions et pour l’ambiance cordiale pendant les sessions. Il s’est félicité de la synergie d’actions qui se met en place entre toutes les institutions et agences de la CEDEAO en charge de l’énergie comme indiqué dans les présentations qui ont été faites. Il a exhorté toutes les parties prenantes à maintenir ce niveau de collaboration pour assurer la mise en œuvre efficace des activités requises dans le secteur de l’énergie.

Source : Cédéao

Notre rédaction a apporté des modifications au texte

26 mai 2021 0 comments
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Conférence de presse de la synergie syndicale des enseignants, le 24 mai
Éducation

Education au Mali : des « décisions responsables » pour éviter des perturbations

by Bakary FOMBA 26 mai 2021
written by Bakary FOMBA 3 minutes read

Les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 ont animé, lundi 24 mai 2021, à la Maison de l’Enseignant, une conférence de presse. Objectif : alerter sur les risques à courir si « des décisions responsables ne sont pas prises » par les autorités maliennes dans le cadre de l’harmonisation des grilles salariales des travailleurs du Mali. Un des points de revendication de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM).

Au Mali, les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 semblent en bras de fer avec l’Union nationale des travailleurs du Mali. Si l’UNTM revendique l’harmonisation des grilles salariales des travailleurs du Mali, la synergie syndicale des enseignants, quant à elle, monte une sentinelle devant le statut du personnel enseignant qu’elle estime menacé. Cette situation menace l’année scolaire en cours.

« Ce qu’il faut éviter… »

Depuis le 17 mai dernier, l’UNTM a enclenché une série de grèves afin d’obtenir l’harmonisation des grilles salariales des travailleurs du Mali. Selon Ousmane Almoudou Touré, Porte-parole des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016, cette grève « n’engage en rien les enseignants du Mali pour des raisons justifiées. » Selon ses précisions, la centrale syndicale « exige de l’État qu’il relève toutes les grilles dont les plafonds sont inférieurs au plafond 1382 de la grille du statut du personnel enseignant de l’Enseignement secondaire, de l’Enseignement fondamental et de l’Éducation préscolaire et spéciale. »

Aux dires du porte-parole de la synergie des enseignants, cette demande de l’UNTM « remet en cause l’article 39 du statut du personnel enseignant qui s’applique automatiquement dès qu’il y a une augmentation sur le statut général. »

Des actions

Profondément attachés à leur statut, les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 affirment être prêts d’utiliser « tous les moyens légaux pour faire appliquer les dispositions du statut du personnel enseignant. » Ce collectif met en garde « quiconque qui tentera de violer ou de tripatouiller leur statut. » Selon leurs précisions, « l’article 39 a pour objets de répondre à une demande d’harmonisation des salaires des enseignants maliens avec ceux de la sous-région, d’apaiser le climat social et d’éviter que les enseignants ne partent pas en grève chaque fois qu’il y a une augmentation sur le statut général. » Il vise aussi, précisent-ils, « à rendre la fonction enseignante plus attrayante. »

Pour éclairer l’opinion sur cette situation qui prévaut, les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 ont engagé plusieurs actions. Après les rencontres avec les acteurs de la société civile et les partenaires de l’école malienne, les syndicats de l’éducation, à travers la lettre circulaire n° 004 du 18 mai 2021, indiquent dans leur déclaration liminaire de la conférence de presse avoir demandé aux camarades de l’intérieur d’organiser des rencontres d’informations et de sensibilisations avec les acteurs de la société civile et les partenaires de l’école. Parmi ces actions, on note la conférence de presse ayant lieu le 24 mai dernier à la Maison de l’Enseignant. L’organisation d’un meeting national est également prévue dans les jours à venir.

« Des décisions responsables »

Pour éviter toute perturbation de l’année scolaire en cours, la synergie syndicale des enseignants invite les autorités de transition à prendre « des décisions responsables. » Aussi « ce qu’il faut éviter, c’est d’harmoniser tout en remettant en cause les acquis d’un autre syndicat », a déclaré le porte-parole de la synergie des enseignants, lors d’une interview qu’il a accordée à notre rédaction le 18 mai dernier.

L’année dernière a été perturbée pendant plusieurs mois pour cause de mouvements de grèves des enseignants. Pour éviter le même scénario cette année, les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 invitent les autorités du pays à prendre des « décisions responsables. »

Bakary Fomba

26 mai 2021 1 comment
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Bah Ndaw Moctar Ouane et Assimi Goita
Opinion

Transition : difficile accouchement du Mali nouveau !

by Chiencoro 26 mai 2021
written by Chiencoro 3 minutes read

Au Mali, neuf mois après sa prestation de serment, le président de transition, Bah Ndaw a été destitué, lundi 24 mai 2021, par l’ex-junte, auteur du coup d’État contre Ibrahim Boubacar Kéïta. Une destitution qui intervient juste après l’annonce de la liste d’un nouveau gouvernement composé de 25 membres. La naissance du Mali nouveau enregistre d’énormes difficultés.

« L’enfantement se fait dans la douleur, c’est la loi, mais quand l’enfant naît, on lui sourit », écrivait Aimé Césaire dans son ouvrage « Une saison au Congo ». Depuis le coup d’État contre Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK), le 18 août 2020, la renaissance tant souhaitée au Mali peine toujours à devenir une réalité. Malgré tout, les Maliens semblent ne pas vouloir renoncer à cet idéal.

Couper le cordon ombilical

Neuf (9) mois après l’installation des autorités de transition, un coup de force est perpétré contre le président de transition. Les auteurs du putsch contre IBK, les membres de l’ex-Comité national pour le salut du peuple (CNSP), estiment que le chef de l’État Bah Ndaw s’est éloigné de la Charte de la transition, loi fondamentale de cette période devant poser les jalons du Mali nouveau.

La destitution du président de transition, Bah Ndaw, ainsi que de son Premier ministre, Moctar Ouane, pour non-respect de la Charte de transition et pour gestion individualiste du pouvoir reste en ligne droite avec les raisons ayant conduit au renversement du régime Ibrahim Boubacar Keïta. La naissance d’un Mali nouveau, un pays émergent débarrassé de certains problèmes, dont la mauvaise gouvernance.

Malgré toute la douleur que puisse entraîner l’accouchement ou la durée d’une grossesse, l’enfant ne peut s’empêcher d’apparaître au grand jour. Et ses parents ainsi que leurs proches ne peuvent s’abstenir de commentaires. Parmi ces commentateurs, il en aura certains qui s’affaireront à se soucier déjà de l’avenir du nouveau-né dans un monde à problème. En tout cas, les membres de l’ex-CNSP semblent déterminés à couper le cordon ombilical entre la gouvernance IBK et le Mali actuel.

Le sort du nouveau-né

L’enfantement du Mali nouveau est un pari dont le chemin est semé d’embûches. Des difficultés d’accouchement qui viennent de conduire à ce nouveau coup de force. Le Mali nouveau sera-t-il alors obtenu à partir de cette césarienne ? A l’état actuel des choses, toute réponse si facile peut relever d’un manque d’analyse approfondie.

Les défis à relever par les nouveaux hommes forts sont nombreux. D’une part, ils doivent savoir coopérer avec la communauté internationale, la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), la classe politique ainsi que les leaders du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP). D’autre part aussi, avec les différents mouvements syndicaux, notamment l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) ainsi que les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016. En veillant sur ces points, le reste du processus d’enfantement du Mali nouveau pourrait être moins rude.

Fousseni Togola

Source: maliweb.net

26 mai 2021 1 comment
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