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Salif Sacko, enseignant chercheur au Mali
Opinion

[Tribune] Au Mali, faut-il encore un Etat de droit dans la transition ?

by Sahel Tribune 11 juin 2021
written by Sahel Tribune 3 minutes read

Salif Sacko est enseignant-chercheur à l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako. Pour lui, le pouvoir judiciaire malien doit s’assumer face aux innombrables violations des règles juridiques préétablies pour préserver l’Etat de droit au Mali.

L’Etat de droit est conçu comme un Etat dans lequel les gouvernés, et surtout les gouvernants, sont soumis à des règles juridiques préétablies. Et les gouvernants ne peuvent pas le modifier de manière arbitraire. Mais force est de constater que cet Etat de droit est devenu un vœu pieux au Mali — depuis les événements du 18 août 2020 qui ont poussé l’ancien Président, Ibrahim Boubacar Keïta, à la démission forcée. Un coup d’État.

Justice du pouvoir 

À la chute du Président IBK, au moment où tous les Maliens attendaient vivre une nouvelle ère où le droit devrait être au centre de tout, de façon à aspirer véritablement à un Etat de droit, la junte militaire, à sa tête le Colonel Assimi Goïta, n’avait trouvé mieux que de marcher sur les sentiers battus. Le lion remplace le léopard, dit la métaphore.

Alors que la justice et le pouvoir judiciaire sont considérés comme gardiens des droits et libertés, ils seront encore une fois, comme dans le régime d’IBK, soumis au pouvoir exécutif. Un de ces signes, s’il en faut un, c’est que la Charte de la Transition qui a été élaborée par les putschistes à la suite du coup d’Etat du 18 août 2020, constitue une violation de la Constitution du Mali du 25 février 1992 qu’elle est censée compléter.

Juridiquement la charte de la transition devrait être conforme à la Constitution parce que celle-ci est l’apanage direct du peuple malien. Ce qui la rend supérieure à la charte de la transition. Et dans cette Constitution, nulle part, le poste de vice-président n’est mentionné encore moins la prestation de serment du vice-président ayant été reçue par la Cour Suprême. La création de ce nouveau poste dans la charte de la transition, sans jugement de la part de la Cour constitutionnelle, pousse à émettre des réserves quant à l’indépendance de la justice : c’est la justice du pouvoir. Or celle-ci est toujours la négation du pouvoir de la justice.

 Pouvoir judiciaire indépendant de l’exécutif

Ces réserves quant à l’indépendance de la justice restent encore d’actualité avec le nouveau coup d’Etat perpétré le 24 mai dernier. La Cour constitutionnelle a confirmé le vice-président de la transition, le Colonel Assimi Goïta, par un arrêt rendu le 28 mai 2021, d’assumer les prérogatives, attributs et fonctions de président de la transition, Chef de l’Etat en raison de la vacance du président de la transition Bah N’Daw. Pourtant, elle est restée muette par rapport à la vacance du vice-président qui est devenu officiellement Président de la transition à la suite de sa prestation de serment, lundi 7 juin 2021, devant la Cour suprême. En ce moment, la question qui mérite d’être posée est celle de savoir si ce poste de vice-président restera dorénavant inopérant où s’il faudrait y nommer quelqu’un d’autre pour éviter un vide juridique.

En tout cas, il est préférable, dans un Etat de droit que le pouvoir judiciaire soit indépendant du pouvoir exécutif. Ainsi, le pouvoir judiciaire malien doit s’assumer face à ces innombrables violations des règles juridiques préétablies pour préserver l’Etat de droit au Mali car le pouvoir encore mieux les abus du pouvoir ne peuvent être empêchés que si le pouvoir arrête le pouvoir.

__________________________________________________

Les idées exprimées dans cette tribune ne sont pas forcément celles de Sahel Tribune.

11 juin 2021 1 comment
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L'équipe de la campagne de distribution du Guide CENOU de l'étudiant
Éducation

« Guide CENOU de l’étudiant » : le CENOU en campagne de distribution dans des académies

by Chiencoro 11 juin 2021
written by Chiencoro 3 minutes read

En vue d’informer les futurs bacheliers sur les prestations offertes en matière d’œuvres universitaires, le CENOU a entamé, depuis le 8 juin dernier, une large campagne de distribution du magazine « Le Guide CENOU de l’étudiant ». Cette initiative concerne surtout des académies du Mali. 

« Acteur majeur de la vie étudiante, le CENOU est là pour vous accompagner au quotidien dans vos études et contribuer ainsi à votre réussite. Le CENOU assure une mission sociale essentielle à travers la gestion d’aides financières et de prise en charge des soins de
santé ».
C’est avec ces mots du directeur général du Centre national des œuvres universitaires (CENOU), le colonel major Ousmane Dembélé, que s’ouvre le « Guide CENOU de l’étudiant », un magazine d’information sur les missions et services du CENOU.

« Amélioration des conditions de vie et d’étude des étudiants »

Grâce à ce Guide, le public étudiant ainsi que les lycéens pourront mieux découvrir les services de cet établissement public à caractère administratif (EPA). Cette édition 2020-2021, en plus de la présentation du CENOU notamment de ses missions et ses services au profit des étudiants, indique toutes les conditions à remplir par les nouveaux bacheliers afin de bénéficier de la bourse, des allocations financières, des logements dans les campus universitaires ainsi que de la restauration voire des soins de santé et autres actions sociales.

Une attention particulière est portée également sur la carte CENOU, un outil indispensable pour bénéficier des services du CENOU. Bref, ce guide contient toutes les informations pratiques, de façon détaillée, sur les services et les missions de cet EPA.

« [ndlr] Le CENOU organise régulièrement des concerts, expositions, animations artistiques et culturelles et plusieurs compétitions sportives sur les différents sites, favorisant ainsi les rencontres et les échanges entre étudiants », fait comprendre le directeur général du CENOU. À travers ce Guide, les futurs bacheliers aussi bien que leurs parents comprendront mieux l’engagement de cet établissement sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour « l’amélioration des conditions de vie et d’étude des étudiants ».

Large campagne de distribution

Depuis le mardi 8 juin 2021, une équipe du Centre national des œuvres universitaires parcourt des académies d’enseignement du Mali afin de mieux informer les futurs bacheliers sur les prestations offertes en matière d’œuvres universitaires (allocations financières, transport, hébergement, santé, etc.), à travers une campagne de distribution du magazine d’informations « Le Guide CENOU de l’étudiant ».

Au total, 15 500 exemplaires du magazine seront distribués dans les académies concernés par cette initiative du CENOU en collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ainsi que de celui de l’Éducation nationale, selon un plan de distribution bien détaillé.

La première étape de cette campagne de distribution a concerné les académies d’enseignement de Koulikoro, Dioila, Ségou, San, Mopti, Sévaré, Koutiala, Sikasso, Bougouni. Quant à la seconde étape, elle concernera notamment Kita, Kati, les académies de la Rive droite et gauche de Bamako. En ce qui concerne les académies de Tombouctou, Gao, Douentza ainsi que de Nioro du sahel, les distributeurs du CENOU n’y effectueront pas le déplacement, mais 2000 exemplaires du Guide y seront envoyés par colis.  

Partout où les distributeurs sont passés, l’initiative a été largement appréciée par les administrations qui estiment important d’informer dès maintenant « les futurs bacheliers du profil de leur accompagnateur tout au long de leur cursus universitaire ».  

Pour le confort des étudiants maliens, le CENOU ne cesse d’innover tout en multipliant les initiatives lui permettant de se rapprocher davantage des étudiants. D’où l’initiative de création de certains centres régionaux des œuvres universitaires.

Fousseni Togola

11 juin 2021 0 comments
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Joe Biden, président des Etats-Unis d'Amérique
Santé

Covid-19 : le président Biden annonce le don d’un demi-milliard de vaccins Pfizer aux pays les plus pauvres du monde

by Sahel Tribune 10 juin 2021
written by Sahel Tribune 4 minutes read

Le président américain, Joe Biden s’engage à livrer cinq cents millions de vaccins salvateurs d’ici le mois de juin de l’année prochaine, dont 200 millions d’ici la fin de 2021. Ce don servira de base à une action coordonnée des démocraties du monde entier pour vacciner les populations à travers le monde.

Aujourd’hui, le président Biden annoncera que les États-Unis achèteront et donneront un demi-milliard de vaccins Pfizer à 92 pays à revenu faible ou intermédiaire inférieur ainsi qu’à l’Union africaine, une action historique qui contribuera à dynamiser la lutte mondiale contre la pandémie. Il s’agit de l’achat et du don de vaccins le plus important jamais réalisé par un seul pays, ainsi que de l’engagement du peuple américain à contribuer à la protection des populations du monde entier contre la COVID-19. Le président Biden appellera également les démocraties du monde entier à apporter leur contribution à l’approvisionnement mondial en vaccins sûrs et efficaces. L’objectif du don d’aujourd’hui est de sauver des vies et de mettre fin à la pandémie. Il servira de base à des actions supplémentaires qui seront annoncées dans les prochains jours.

Grâce au succès de notre programme de vaccination, les États-Unis sont en train de vaincre la COVID-19 au niveau national. En quatre mois et demi seulement, 64 % des adultes américains ont reçu au moins une injection, les taux de mortalité quotidiens sont plus bas qu’à n’importe quel moment de la pandémie, et notre économie rebondit. Aujourd’hui, les États-Unis utilisent le pouvoir de leur démocratie, l’ingéniosité des scientifiques américains et la force de l’industrie manufacturière américaine pour vaincre la pandémie à l’échelle mondiale en aidant à vacciner le monde entier.

L’annonce historique d’aujourd’hui intervient après que le président Biden a fait don d’au moins 80 millions de vaccins provenant des stocks des États-Unis d’ici la fin du mois de juin. En outre, les États-Unis ont contribué à hauteur de deux milliards de dollars au programme COVAX, plus que toute autre nation, et soutiennent la capacité de production locale à l’étranger de vaccins sûrs et efficaces contre la COVID-19, notamment par le biais de l’initiative du Quad.

Le président Biden a clairement indiqué que les frontières ne pouvaient pas tenir cette pandémie à distance et a promis que notre pays serait l’arsenal des vaccins. L’étape historique que le président annoncera aujourd’hui protège donc la santé du peuple américain et des personnes du monde entier qui pourront bénéficier de ces vaccins salvateurs.

Plus précisément, les mesures que le président annoncera aujourd’hui permettront :

De fournir un demi-milliard de vaccins Pfizer aux nations à faible revenu du monde entier : aujourd’hui, le président Biden annoncera que le gouvernement des États-Unis achètera un demi-milliard de doses de vaccins contre la COVID-19 de Pfizer-BioNTech et en fera don à 92 pays et économies à revenu faible ou intermédiaire inférieur, tels que définis par la garantie de marché (AMC) COVAX de Gavi  et à l’Union africaine. La livraison des vaccins commencera en août 2021, avec 200 millions de doses livrées d’ici la fin de l’année et les 300 millions restantes au premier semestre 2022. Les États-Unis alloueront ces doses à des pays à revenu faible ou intermédiaire inférieur dans le monde entier, par l’intermédiaire de la COVAX qui se chargera de les distribuer.

De donner aux nations à faible revenu un accès plus large aux vaccins à ARNm hautement efficaces : l’annonce d’aujourd’hui prévoit des vaccins à ARNm qui se sont avérés très efficaces contre la COVID-19, y compris contre tous les variants connus. Des dizaines de millions d’Américains ont bénéficié de ces vaccins sûrs et efficaces et ce don historique permettra de faire profiter certaines des populations les plus vulnérables du monde des bienfaits salvateurs de ces vaccins.

De tirer profit de la puissance de l’industrie manufacturière américaine pour contribuer à sauver des vies dans le monde entier : Pfizer prévoit de produire ce demi-milliard de doses aux États-Unis dans ses établissements de Kalamazoo, dans le Michigan, qui emploie plus de 3 000 travailleurs américains ; de McPherson, dans le Kansas, qui emploie près de 2 000 travailleurs ; de Chesterfield, dans le Missouri, et d’Andover, dans le Massachusetts, qui emploient 700 et 1 800 travailleurs. Les travailleurs américains qui ont produit des vaccins pour sauver des vies américaines produiront désormais ces mêmes vaccins pour sauver la vie de centaines de millions de personnes dans le monde.

Source : Département d’Etat des Etats-Unis 

Notre rédaction a apporté des modifications au texte

10 juin 2021 0 comments
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Ouverture de la première édition de la CILICON
Actu

CILICON : la 1re édition a démarré

by Chiencoro 10 juin 2021
written by Chiencoro 4 minutes read

La première édition de la Conférence internationale pour la Liberté de l’Internet et des Communications numériques (CILICON) a ouvert ses portes à l’hôtel de l’Amitié de Bamako, jeudi 10 juin 2021. Le thème retenu pour cette 1re édition est le « Renforcement de la paix et des droits humains dans le cyberespace ». Objectif: renforcer la paix et le respect des droits humains des minorités notamment des jeunes et des femmes dans le cyberespace. Cette conférence se poursuivra jusqu’au 12 juin 2021.

Au total 75 jeunes, issus de neuf (9) pays de l’Afrique de l’Ouest, âgés de 16 à 55 ans, sont réunis à Bamako depuis ce jeudi 10 juin 2021 dans le cadre de la 1re édition de la Conférence internationale pour la Liberté de l’Internet et des Communications numériques (CILICON). Une initiative de la fondation Tuwindi en partenariat avec le National Endowment for Democracy (NED), une « fondation privée à but non lucratif dédiée à la croissance et au renforcement des institutions démocratiques dans le monde ».

Sortir des sentiers battus

Pendant trois (3) jours, les participants à cette conférence partageront leurs expériences sur les défis auxquels l’espace numérique sahélien est confronté, notamment les censures de services internet, les intimidations, les discours haineux, etc. « Pendant trois jours, nous discuterons de la jeunesse du sahel et de façon plus étendue de la jeunesse africaine », a indiqué Salif Sanogo, représentant du directeur exécutif de Tuwindi.  

Rappelant les trois grandes explosions dont a fait état le célèbre scientifique Albert Einstein, à savoir la bombe atomique, la démographie et les mass médias, l’ex-directeur général de l’Office de la radio diffusion et télévision du Mali (ORTM), indique que le monde est de plain-pied dans les deux dernières explosions après la première. « Les tablettes, les smartphones, remplacent de plus en plus l’éducation », a-t-il souligné.

Selon les précisions de M. Sanogo, cette explosion de la connectivité doit offrir à la jeunesse africaine des outils pour se prendre en charge et sortir des sentiers battus.

Faire face à l’employabilité des jeunes

Quant à l’explosion démographique en Afrique, Salif Sanogo explique que 60 % des Africains ont moins de 24 ans. À l’horizon 2030, 35 % des jeunes dans le monde seront en Afrique alors que cette proportion n’était que 15 % en 2000, a-t-il laissé entendre dans une tribune intitulée « La jeunesse, pour le présent et l’avenir du sahel ».

D’après les précisions de l’ex-directeur de la Cellule de la communication de la présidence du Mali, 30 millions de jeunes pourraient arriver chaque année sur le marché de l’emploi à l’horizon 2030. Pour faire face à ce défi, il juge important de créer quelque 450 millions d’emplois. Les États sahéliens seuls ne pourront pas faire face à cette situation. C’est pourquoi M. Sanogo incite les jeunes sahéliens à l’auto-emploi.

En Afrique, dit-il, le secteur informel représente en moyenne 90 % des emplois. De plus en plus, les jeunes sahéliens comprennent que la lutte contre le chômage ne passe pas forcément par la fonction publique, a-t-il indiqué. À ses dires, il est plus qu’urgent de faire face à cette problématique de l’employabilité des jeunes. Car, dans la plupart des pays du sahel, victime de crise sécuritaire, les auteurs des attaques sont des jeunes. Leurs victimes sont des femmes, des jeunes et des enfants, a-t-il fait remarquer.

Utiliser les TIC pour changer l’Afrique

À travers cette Conférence internationale pour la Liberté de l’Internet et des Communications numériques, les organisateurs entendent créer un espace multisectoriel et multi acteurs afin de faire de l’internet un espace sûr et responsable. CILICON se veut un espace de mise en relation des jeunes du sahel et de façon plus étendue de l’espace Cédéao.

Cette conférence fait suite aux nombreuses expériences de la fondation Tuwindi qui « a conduit plusieurs projets visant à faire participer les populations à la gestion des affaires publiques et créer un véritable espace d’échange et de concertation entre les autorités et les populations ». Des projets ayant prouvé la volonté des élus aussi bien que des populations à utiliser « des méthodes alternatives basées sur le téléphone mobile et le web » afin de « favoriser la participation des jeunes à la gouvernance locale ou nationale et l’émergence de la démocratie participative ».

Au cours de cette cérémonie d’ouverture, le représentant du directeur exécutif de Tuwindi conclut ses propos en invitant la jeunesse du sahel à rêver, à être plus dynamique, plus entreprenante, plus innovante et surtout à utiliser les TIC pour changer l’Afrique et le monde.

Fousseni Togola

10 juin 2021 0 comments
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Guterres
Actu

Vers un second mandat d’Antonio Guterres à la tête de l’ONU

by Bakary FOMBA 10 juin 2021
written by Bakary FOMBA 3 minutes read

Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) a tenu, mardi 8 juin 2021, une réunion à huis clos à travers laquelle il a donné son feu vert pour la candidature d’Antonio Guterres pour un second mandat.

Alors que le premier mandat d’Antonio Guterres expire en fin 2021, les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont adopté, mardi dernier, une résolution dans laquelle ils recommandent à l’Assemblée générale des Nations Unies de nommer l’actuel secrétaire général pour un second mandat allant du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2026.

« Un excellent Secrétaire général »

« Nous avons tous vu le Secrétaire général en action. Je pense qu’il a été un excellent Secrétaire général », a déclaré le président du Conseil de sécurité, Estonien Sven Jurgenson, lors d’un point de presse organisé après la réunion à huis clos. « C’est un bâtisseur de ponts. Il est capable de parler à tout le monde. C’est ce qu’on attend d’un Secrétaire général et il a prouvé sa valeur au poste qu’il occupe depuis maintenant près de cinq ans », a-t-il ajouté.

Honoré par cette recommandation, M. Guterres n’a pas manqué d’exprimer, dans un communiqué publié le même jour, sa reconnaissance « aux membres du Conseil de Sécurité pour la confiance » qu’ils lui ont témoignée. Il a également exprimé sa gratitude au Portugal pour avoir proposé à nouveau sa candidature.

« Ce fut un immense privilège d’être au service de “nous, les peuples” et à la tête des femmes et des hommes extraordinaires de cette Organisation depuis quatre ans et demi, alors que nous avons été confrontés à tant de défis complexes », a déclaré M. Guterres. « Poursuivre, en tant que Secrétaire général des Nations Unies, les buts et principes de la Charte est un devoir des plus nobles », a-t-il souligné. Toutefois, M. Guterres a indiqué qu’il serait « profondément touché » si l’Assemblée générale lui confiait les responsabilités d’un second mandat.

Seul postulant à avoir rempli toutes les conditions

Si toute personne désirant pouvoir être considérée comme candidat au poste de Secrétaire général de l’ONU doit être soutenue par au moins un État membre de l’Organisation, dit-on, M. Guterres reste à ce jour, note-t-on, le seul postulant à avoir rempli cette condition.

« Cette fois, aucun autre État n’a présenté de candidat », a précisé le président du Conseil de Sécurité, Estonien Sven Jurgenson. M. Jurgenson précise que le processus a été pourtant « transparent » et « démocratique. »

À titre de rappel, la candidature de M. Guterres a été présentée le 26 février dernier par le gouvernement de son pays, le Portugal, aux présidents du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale des Nations Unies. Selon le Président du Conseil de sécurité, l’approbation par l’Assemblée générale de la recommandation de cette candidature aura « très probablement lieu » le 18 juin.

Bakary Fomba

10 juin 2021 0 comments
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Saisies de cocaines et de 19 millions de FCFA
Sécurité

Lutte anti-drogue : l’OCS saisit une importante quantité de cocaïne d’une valeur de 46 millions de FCFA

by Chiencoro 9 juin 2021
written by Chiencoro 2 minutes read

Dans le cadre de la lutte contre les stupéfiants au Mali, l’Office central des stupéfiants a procédé à l’interpellation d’un Franco-Malien, le 3 juin dernier. Il était en possession d’une importante quantité de cocaïne ainsi que d’une somme liquide de quelques millions de FCFA.

Depuis décembre 2020, Bamba Traoré, un Franco-Malien âgé de 35 ans, réside à Bamako où il évoluerait dans le domaine du commerce international de produits stupéfiants. Le 3 juin 2021, les limiers de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) ont réussi à démanteler son réseau. Il a été interpelé par une équipe d’intervention de l’Antenne Rive Gauche l’OCS dans l’immeuble « Gambi », à Hamdallaye ACI 2000, pourtrafic international de cocaïne. En sa possession : un (1) Kilogramme quatre cents (400) grammes de cocaïne et une somme de dix-neuf millions huit cent cinquante mille (19 850 000) FCFA.

Selon les précisions de notre source à l’OCS, la valeur marchande de la quantité de cocaïne saisie est de 46 millions de francs CFA. Une quantité, selon les dires du suspect, qui devrait être acheminée en France et en Côte d’Ivoire.

Deuxième interpellation

La direction générale de l’Office central des stupéfiants précise : « Le produit saisi a été testé positif à la cocaïne par les testeurs rapides de l’OCS et confirmé par le résultat du Laboratoire National de Santé ».

Cette interpellation, qui « intervient après plusieurs mois de surveillance » sur les activités illicites du nommé Bamba Traoré, n’est pas une première. Dans son communiqué du 9 juin 2021, l’OCS reconnait avoir interpelé, en 2014, Bamba Traoré, à l’Aéroport international Modibo Kéïta de Bamako-Senou. « Le suspect reconnait le caractère international du trafic », précise l’OCS.

Suite à cette deuxième interpellation, Bamba Traoré « a été conduit devant le procureur du pôle judiciaire spécialisé, compétent en la matière pour des suites judiciaires ».

Fousseni Togola

9 juin 2021 1 comment
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Urne
Politique

Démocratie : pourquoi la violence comme mode d’expression ou de revendication ?

by Sahel Tribune 9 juin 2021
written by Sahel Tribune 3 minutes read

Dans les démocraties modernes, la violence prend de plus en plus d’ampleur. Elle semble devenir un mode d’expression et de revendication. Une situation qui piège ce régime dans son fonctionnement.

Dans une courte vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, ce mardi 8 juin 2021, on voit le président de la République française se faire gifler au visage alors qu’il était en déplacement dans le sud-est de la France. Cette violence contre cette personnalité investie de pouvoir public ne peut être qu’une manifestation de la frustration d’une certaine frange de la population laissée pour compte. Elle traduit le divorce entre les élus et les citoyens dans la quasi-totalité des démocraties modernes.

Le « non » du peuple

La violence semble devenir un outil de revendication ainsi qu’un mode d’expression des frustrations dans la plupart des démocraties modernes. Cette violence physique contre Emmanuel Macron rappelle celle contre le Pr Dioncounda Traoré au Mali, en 2012. Après le renversement du régime Amadou Toumani Touré (ATT), à travers un coup d’État militaire, dirigé par Amadou Aya Sanogo, une transition avait été instaurée afin de préparer l’élection présidentielle. Cette période transitoire était dirigée par Dioncounda Traoré. Des manifestants mécontents de sa désignation à ce poste se sont rués sur le palais de Koulouba pour le tabasser.

Ces violences contre des personnalités investies de pouvoir public sont l’expression d’un désaccord du peuple avec les politiques publics en place.

Le problème dans la plupart des systèmes démocratiques actuels, c’est le peu de considération accordé au peuple dans la prise des décisions concernant pourtant son existence. Ce peuple qui est censé être le véritable souverain est dans les faits un simple objet sur lequel des décisions sont généralement parachutées. Des frustrations qui ne peuvent qu’exploser en violence.

Le coup d’État contre Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK), le 18 août 2020, devrait servir de leçon à tous les démocrates. Le « non » du peuple est généralement non négociable. 

Démocratie piégée

À travers ses différentes mobilisations, le Mouvement du 5 juin — Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), constitué d’une bonne frange de différentes couches sociales, avait dans ses revendications le départ du président de la République ainsi que de son Premier ministre. Des souhaits qui n’ont pas été pris au sérieux. Une situation qui a conduit finalement au renversement du régime par des militaires.

Mais faut-il pour autant en vouloir au peuple ? Les pouvoirs publics ne sont-ils pas ceux qui ont montré la voie à suivre ? En France, on se rappelle les répressions contre les manifestants du mouvement des Gilets jaunes en 2018. Au Mali, aussi bien lors de la manifestation du mouvement Antè A bana, en 2017, pour s’opposer à la révision constitutionnelle, que de la marche des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016, en 2020, la violence a été utilisée comme mode d’expression par les autorités. Des citoyens réprimés alors qu’ils revendiquaient des droits.

Au dialogue, comme remède aux contradictions et aux divergences, on substitue la violence qui devient une véritable arme de combat.

Cette recrudescence de la violence comme mode d’expression constitue un handicap au bon fonctionnement de la démocratie qui nécessite une confiance accrue entre les gouvernés et les gouvernants.  Cette gifle au visage du président français doit inviter à plus de réflexions sur le système démocratique dans nos États. Ces systèmes semblent devenir caducs. Ainsi, la démocratie se retrouve piégée.

Fousseni Togola

Source : maliweb.net

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