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mercredi,10 décembre , 2025
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Convoi de citernes
A la UneÉconomie

Distinctions officielles : plus de 70 acteurs décorés pour leur rôle dans la crise énergétique

by Sahel Tribune 3 décembre 2025
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Le président de la transition, le général d’Armée Assimi Goïta, a signé trois décrets honorant les acteurs de la chaîne d’approvisionnement en hydrocarbures pour leur bravoure et leur engagement durant la récente crise du carburant. Ces distinctions, publiées dans le Journal officiel spécial n°14 du 1er décembre 2025, distinguent opérateurs, syndicalistes, chauffeurs blessés et chauffeurs tombés au champ d’honneur.

Lors de la crise énergétique qui avait paralysé l’approvisionnement du Mali, plusieurs transporteurs et opérateurs pétroliers s’étaient illustrés par leur courage et leur sens du devoir, assurant la continuité du ravitaillement malgré les menaces sécuritaires.

Les opérateurs pétroliers décorés et les chauffeurs blessés mis à l’honneur

Par le décret n°2025-818/PT-RM, seize opérateurs et responsables syndicaux ont été nommés Chevaliers de l’Ordre national du Mali. Parmi eux figurent notamment Mohamed Niangadou (NDC Distribution), Ousmane Djigué (Corridor Petroleum), Mamadou Yattassaye (SOYATT), Dondou N’Daou (SOTRAKA), Sadio Bathily (Baraka Petroleum) ou encore Djibril Yattassaye, président du Groupement Malien des Professionnels du Pétrole (GMPP). Ces distinctions saluent leur contribution active aux efforts de stabilisation du marché et à la coopération avec l’État durant la crise.

Le décret n°2025-819/PT-RM attribue la Médaille de l’Étoile d’Argent du Mérite national avec effigie « Lion Debout » à trente et un chauffeurs blessés lors de l’approvisionnement du pays. Ces professionnels, souvent en première ligne, ont bravé les routes dangereuses du Sahel pour acheminer le carburant vital à Bamako et dans les régions.

Hommage posthume aux chauffeurs décédés

Enfin, le décret n°2025-820/PT-RM rend hommage à vingt-sept chauffeurs décédés dans l’exercice de leur mission, décorés à titre posthume de la même médaille. Parmi eux figurent des chauffeurs maliens et étrangers, notamment des ressortissants ivoiriens et burkinabè.

Par ces distinctions, le Président de la Transition a voulu saluer « l’esprit de sacrifice et le sens du devoir » de ces femmes et hommes qui, dans l’ombre, ont permis de relever un défi national majeur. Ces décrets illustrent la reconnaissance de la Nation envers tous ceux qui, au péril de leur vie, ont assuré la continuité du service public et la résilience économique du pays.

La rédaction 

3 décembre 2025 0 comments
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Commune rurale de Pelengana
Actu

Gestion de la Commune rurale de Pélengana : un sans-faute dans la mise en œuvre des recommandations du BVG

by Chiencoro 2 décembre 2025
written by Chiencoro 3 minutes read

Dans un contexte où la transparence financière des collectivités demeure un défi, la Commune rurale de Pélengana, dans le Cercle de Ségou, se distingue par sa rigueur exemplaire. Selon le dernier rapport du Bureau du Vérificateur Général, elle a mis en œuvre 100 % des recommandations issues de l’audit de 2021. Une performance rare qui illustre la montée en puissance de la gouvernance locale au Mali et la volonté des autorités communales d’inscrire la gestion publique sous le sceau de la discipline et de la redevabilité.

La Commune rurale de Pélengana, dans le Cercle de Ségou, fait figure de bon élève en matière de gouvernance locale. Selon le dernier rapport du Bureau du Vérificateur Général (BVG), l’ensemble des recommandations issues de la vérification financière menée en 2021 ont été intégralement appliquées par la collectivité, un taux de conformité rare dans les audits publics.

Cette mission de suivi, menée du 25 au 29 août 2025, visait à évaluer la mise en œuvre des mesures correctives prescrites après les insuffisances relevées quatre ans plus tôt. Le constat est sans équivoque : la commune a pris des dispositions concrètes pour renforcer la transparence, la rigueur administrative et la conformité budgétaire.

Une gouvernance locale en progrès constant

Sous la tutelle du représentant de l’État dans le Cercle de Ségou, la commune s’est dotée d’un cadre budgétaire mieux structuré. Les lettres de cadrage sont désormais régulièrement transmises avant l’élaboration du budget communal, garantissant une planification alignée sur les orientations nationales.

Le maire et son équipe ont également corrigé les faiblesses administratives identifiées : la nomination du comptable-matières a été sollicitée conformément aux textes, les registres de comptabilité-matières sont tenus à jour, et les régisseurs de recettes et d’avances ont constitué leurs cautionnements au Trésor public.

Une gestion conforme aux normes

Le BVG salue la tenue rigoureuse des documents administratifs, notamment la fiche matricule des propriétés, les bordereaux de mouvement du matériel et les états d’inventaire trimestriels. Ces outils, essentiels à la bonne gestion des biens publics, renforcent la traçabilité et la responsabilité des acteurs locaux.

Le rapport précise aussi qu’aucune opération de lotissement ou attribution irrégulière de parcelles n’a été constatée durant la période d’examen, traduisant une discipline accrue dans la gestion foncière.

Un modèle de bonne gouvernance locale

Avec un taux de mise en œuvre de 100 %, Pélengana se distingue par son exemplarité au sein des collectivités bénéficiaires du Projet de Déploiement des Ressources de l’État pour l’Amélioration des Services (PDREAS), financé par l’Association internationale de développement (IDA). Ce résultat témoigne d’un engagement réel des autorités locales à appliquer les bonnes pratiques de gouvernance financière et à renforcer la confiance entre l’administration et les citoyens.

Le Vérificateur Général, dans sa conclusion, a salué ces efforts, tout en appelant la commune à poursuivre sur cette voie en veillant à la nomination effective du comptable-matières par arrêté interministériel, ultime étape pour consolider la gestion du patrimoine communal.

Chiencoro Diarra 

2 décembre 2025 0 comments
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Energie renouvelable
A la UneÉconomie

Mali, Énergies renouvelables : Les autorités accélèrent l’accès en milieu rural

by Sidi Modibo Coulibaly 2 décembre 2025
written by Sidi Modibo Coulibaly 7 minutes read

Le Mali est un pays à fort potentialité d’energies renouvelables. Depuis les années 1978, le  pays s’est signalé en la matière avec la création du Centre Régional d’énergie Solaire (CRES), qui n’existe plus. Toutefois, le pays n’a cessé d’expérimenter et de mettre en œuvre divers projets et programmes d’Energies renouvelables, développant ainsi une expertise qui s’appuie à la fois sur des réalisations physiques et sur le renforcement des capacités des acteurs. Les autorités de la transition viennent d’accélérer cette expertise pour le bonheur des populations par le lancement d’un projet historique.

Il s’agit du Projet National du Programme Africain de Mini-Réseaux, en anglais Africa Minigrids Program (AMP). Présidée par le ministre de l’Energie et de l’Eau, Boubacar Mao Diané, et la ministre l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mme Doumbia Mariam Tangara, la cérémonie de lancement a eu lieu, le jeudi 27 Novembre, au Radison Collection, ex-Sheraton. Elle a enregistré la participation des services techniques, des représentants des institutions de la République, des acteurs de la société civile ainsi que des partenaires techniques et financiers.

Un projet national de mini-réseaux pour accélérer l’accès 

Piloté par l’agence nationale des énergies renouvelables et des bioénergies ( ANERB), le projet est le fruit des efforts conjugués du Mali avec ses partenaires que sont le PNUD ( Programme des nations unies pour le développement), le FEM (Fonds mondial pour l’environnement), la BAD ( Banque africaine de développement), le Ricky Mountain Institute. Il est financé par le FEM et le PNUD pour un montant de 28 millions de dollars soit 1,25 milliard de F CFA pour une durée d’exécution de quatre (4) ans. 

En plus de sa contribution à la préservation de l’environnement et de l’écosystème, le projet va faire connecter 8.665 personnes, dont 50 % de femmes, grâce à 1.752 nouveaux raccordements. Ce qui favorisera l’autonomisation des femmes en leur permettant de booster les activités de production agro-sylvo-pastorales. Il en sera de même pour les activités de transformation. Ainsi, la ministre chargée de l’Environnement note que le projet va améliorer la productivité et la production des systèmes agro-sylvo-pastoraux, optimiser les chaînes de valeurs,  contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, en vue d’améliorer les moyens de subsistance des populations locales et la restauration des écosystèmes. 

Quant au ministre de l’Energie et de l’Eau, il a souligné qu’un tel projet a des retombées importantes dans le cadre des stratégies nationales d’élargir l’accès universel du plus grand nombre de personnes au service de l’électricité.

Des avantages énormes des énergies renouvelables 

Une énergie renouvelable est une énergie dont les réserves sont inépuisables et qui n’ont aucun impact négatif sur l’environnement. On dit qu’elle est renouvelable parce que sa vitesse de formation est supérieure à sa vitesse d’utilisation.  Elle n’engendre pas ou peu d’émissions polluantes et de déchets. 

Selon le site energies-renouvelables.fr, les énergies renouvelables représenteraient de nos jours 18% de la production mondiale d’électricité, dont les 90% proviennent essentiellement de l’énergie hydraulique ; et 13,5% de la consommation totale d’énergie dans le monde, dont les 10,6% de cette production d’énergie, sont assurés en grande partie par les déchets et la biomasse. Même si les énergies renouvelables sont encore relativement peu exploitées dans le monde, tous les avantages qu’elles offrent font que leur exploitation s’est accrue assez rapidement ces vingt dernières années. 

Ses avantages sont nombreux. Ce sont des ressources inépuisables et elles permettent de sécuriser l’approvisionnement en énergie, contrairement aux énergies fossiles dont les réserves ne sont limitées qu’à plus qu’un ou deux siècles. Elles profitent à l’environnement car elles n’émettent pratiquement pas de pollution, à la différence des énergies fossiles qui sont responsables d’une grande partie de l’effet de serre, des pluies acides et de la pollution des sols, de l’air et des eaux. Ce sont des énergies économiques qui aident à réduire les factures d’énergie, voire même à les supprimer totalement dans certains cas, peu importe le type d’énergie renouvelable utilisée.

Des différents types d’énergie renouvelable 

Les différents types d’énergies renouvelables sont : l’énergie solaire ( photovoltaïque et thermique), la biomasse, l’énergie éolienne,  l’énergie géothermique,  et l’énergie hydraulique. L’énergie solaire est de de deux types : le solaire photovoltaïque et le solaire thermique. Le solaire photovoltaïque est une énergie renouvelable qui a pour origine la transformation de la lumière du soleil en électricité, à partir de matériaux semi-conducteurs photosensibles tels qu’une mince couche métallique ou du silicium. 

Quant au solaire thermique, c’est une énergie issue de la transformation en énergie thermique (chaleur) du rayonnement solaire. Cette transformation permettra ainsi de chauffer de l’air ou de l’eau dans de nombreux cas d’applications solaires. En ce qui concerne la biomasse, elle désigne l’ensemble des matériaux d’origine biologiques qui sont utilisés en tant que combustibles pour produire des sources d’énergie telles que l’électricité, la chaleur ou les carburants. C’est une vraie réserve d’énergie emmagasinée à partir du rayon solaire par l’intermédiaire de la photosynthèse et elle peut produire du biogaz par la méthanisation qui sera transformé en énergie, fabriquer de l’énergie à partir de la combustion dans une chaudière ou produire des biocarburants. 

Quant à l’énergie éolienne, elle est issue d’une machine qui sert à transformer l’énergie du vent en mouvement mécanique afin de produire en général de l’électricité. En d’autres termes, elle est l’énergie produite par le vent et qui est exploitée par l’intermédiaire des pâles d’une hélice d’une éolienne montée sur des systèmes mécaniques tels que des pylônes. La force qu’exerce le vent sur les hélices de l’éolienne engendre la rotation de cette dernière et actionne ainsi un système qui produit de l’électricité. Lorsque l’éolienne sert à produire de l’électricité et non à actionner une pompe, on l’appelle aérogénérateur. 

Pour ce qui est de l’énergie géothermique, elle provient de la chaleur accumulée dans les profondeurs de la Terre. Cette chaleur produite à l’intérieur de la terre arrive à s’échapper à la surface par l’activité volcanique, les sources d’eau chaude, etc. Elle s’obtient le plus souvent au moyen de pompes à chaleur, principe qui est également utilisé pour les forages profonds dans le cadre de travaux de grande envergure ne concernant pas les particuliers. 

Par rapport à l’énergie hydraulique, elle est obtenue à partir du mouvement de l’eau, que ce soit par les marées, les cours d’eau ou les chutes d’eau. De nos jours, cette forme d’énergie renouvelable sert essentiellement à la production d’électricité dans les centrales hydroélectriques afin d’alimenter les villes et les villages en électricité. 

Les divers groupes de technologies

Il faut noter que l’analyse de la situation actuelle des énergies renouvelables au Mali fait ressortir trois groupes de technologies, en fonction du degré de maîtrise par les techniciens et/ou du niveau d’utilisation par les populations. Le premier groupe est constitué des technologies éprouvées : les centrales hydroélectriques; les systèmes solaires photovoltaïques pour le pompage de l’eau, l’éclairage, la réfrigération, les télécommunications ; les systèmes solaires thermiques pour les chauffe-eaux et séchoirs de produits agricoles ; les systèmes de pompage éolien et petits aérogénérateurs. 

Le second groupe est celui des technologies à promouvoir/développer : les systèmes domestiques fonctionnant au biogaz ; les systèmes industriels fonctionnant au biogaz, à partir de la combustion des déchets ou des résidus agricoles pour la production d’électricité ; les systèmes de production de biocarburants dans les zones rurales et péri-urbaines, notamment pour les transports ; les mini-réseaux hybrides fonctionnant à partir de solaire photovoltaïque.

Quant au troisième groupe, il est composé des technologies à introduire : les systèmes solaires photovoltaïques d’envergure, connectés au réseau de distribution, pour accroître la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique du pays.

Sidi Modibo Coulibaly

2 décembre 2025 0 comments
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Remise du rapport de la Commission de négociation et de renégociation
A la UneÉconomie

Mali : 761 milliards FCFA recouvrés, la commission minière boucle sa mission sous le sceau de la refondation

by Sahel Tribune 1 décembre 2025
written by Sahel Tribune 3 minutes read

Après trois années de travail discret mais décisif, la commission de négociation et de renégociation avec les sociétés minières a remis son rapport final au Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta. Le document, présenté ce 1ᵉʳ décembre 2025, dresse un bilan impressionnant : 761 milliards FCFA recouvrés sur un objectif de 400 milliards, et un secteur aurifère désormais aligné sur le nouveau Code minier de 2023. Une victoire économique et politique qui consacre la reprise en main du Mali sur ses ressources naturelles et marque une étape clé dans la refondation de la souveraineté nationale.

Ce lundi 1ᵉʳ décembre 2025, dans la solennité d’une audience à Koulouba, la commission de négociation et de renégociation avec les sociétés minières a mis un terme à trois années de travail minutieux. Devant le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta, Chef de l’État et Chef suprême des Armées, les experts ont présenté les conclusions d’une mission qui, à bien des égards, marque un tournant dans la gouvernance des ressources naturelles du Mali.

Des résultats au-delà des attentes

Mamou Touré, expert et membre de la commission, a présenté un bilan sans équivoque : 761 milliards FCFA recouvrés sur un objectif initial de 400 milliards. Une performance qui illustre la fermeté de l’État face aux géants miniers et la volonté politique de traduire en actes la souveraineté économique.

L’impact de cette action dépasse le simple recouvrement. Désormais, toutes les sociétés minières opérant au Mali sont assujetties au Code minier de 2023, un texte emblématique de la refondation du secteur. Selon le rapport, cette harmonisation des régimes juridiques générera 585,7 milliards FCFA de recettes supplémentaires par an pour les seules sociétés auditées.

Une refondation issue des Assises nationales

Cette vaste opération trouve sa source dans les Assises nationales de la refondation, qui avaient recommandé un audit approfondi du secteur aurifère. Objectif : garantir une meilleure équité dans la répartition des richesses et restaurer la confiance entre l’État et ses partenaires miniers.

Pour mener à bien cette mission, l’État malien a mobilisé des ressources conséquentes : 2,87 milliards FCFA ont été investis en frais de fonctionnement et d’expertise. Un coût jugé modeste au regard des gains obtenus et du signal envoyé à l’ensemble des acteurs économiques.

L’État reprend la main

À l’issue de la présentation, le Président de la Transition a salué « un travail d’intérêt national accompli avec rigueur, patriotisme et transparence ». En rendant hommage à la commission, le Général Assimi Goïta a réaffirmé sa volonté de poursuivre le redressement stratégique du secteur minier, pilier de la souveraineté économique du Mali.

La mission, désormais achevée, laisse derrière elle un héritage tangible : un cadre juridique unifié, des recettes accrues et un État qui renoue avec son rôle de régulateur.

Vers une ère nouvelle du secteur minier

Dans un pays où l’or représente plus de 70 % des exportations, la conclusion de cette mission est tout sauf anodine. Elle symbolise le passage d’un Mali sous influence contractuelle à un Mali maître de ses ressources.

À travers cette démarche, les autorités de la Transition entendent poser les bases d’une gouvernance minière souveraine, fondée sur la transparence, la justice fiscale et la durabilité. Une manière de rappeler que, désormais, chaque gramme d’or extrait du sous-sol malien doit briller d’abord pour le peuple malien.

A.D

1 décembre 2025 0 comments
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Mairie de Guégnéka
ActuÉconomie

Audit du BVG : la Commune de Guégnéka appelée à renforcer sa gouvernance financière

by Chiencoro 1 décembre 2025
written by Chiencoro 3 minutes read

La Commune rurale de Guégnéka, dans le cercle de Fana, a fait l’objet d’un suivi du Bureau du Vérificateur général (BVG) portant sur la mise en œuvre des recommandations issues de la vérification financière et de performance de 2020. Si des progrès notables ont été enregistrés dans la gestion administrative et budgétaire, le rapport relève encore d’importantes failles dans la transparence, la tenue de la comptabilité et l’évaluation des recettes communales. À peine 40 % des recommandations ont été pleinement appliquées, signe que la gouvernance locale reste un chantier à consolider.

Le Bureau du Vérificateur général (BVG) a rendu public, en octobre 2025, son rapport de suivi des recommandations issues de la vérification intégrée (performance et financière) de la Commune rurale de Guégnéka, initialement réalisée en 2020. Ce document dresse un bilan mitigé : sur dix recommandations applicables, seules quatre (40 %) ont été entièrement mises en œuvre, deux partiellement, tandis que quatre autres n’ont connu aucun progrès.

Des efforts notables mais encore insuffisants

Le rapport salue les efforts du maire et de ses équipes pour régulariser certaines procédures administratives, notamment l’enregistrement systématique des délibérations du conseil communal, la convocation des conseillers, la restitution de l’état d’exécution du Plan de Développement Économique, Social et Culturel (PDESC) et l’établissement des rôles d’impôts forfaitaires. Ces mesures traduisent une volonté de renforcer la transparence et la gouvernance locale.

Cependant, plusieurs insuffisances majeures persistent. Le BVG relève l’absence de débats publics sur le budget, la non-tenue de la comptabilité-matières, l’absence de comptable-matières nommé conformément à la loi et l’évaluation non sincère des recettes et dépenses prévisionnelles. Selon le rapport, les rôles d’impôts utilisés remontent encore à un ancien recensement de 1996, rendant les prévisions budgétaires peu fiables.

Recouvrement des recettes : progrès timides

Sur le plan des finances, le percepteur de Fana a entrepris des actions pour améliorer le recouvrement, permettant d’encaisser plus de 255 millions de FCFA entre 2023 et 2024, soit une hausse de 14 %. Néanmoins, aucune poursuite n’a été engagée contre les mauvais payeurs, limitant l’efficacité du dispositif fiscal.

Le rapport précise que certaines recommandations sont désormais sans objet, en raison du nouveau découpage administratif adopté en mars 2023. En effet, Guégnéka relève désormais du Cercle de Fana, au sein de la Région de Dioïla, et non plus de Dioïla même. De ce fait, certaines compétences et responsabilités ont été transférées à de nouvelles autorités locales.

Des recommandations pour une meilleure gouvernance

En conclusion, le BVG invite les autorités communales à :

  • Mettre en place une commission de recensement actualisé des éléments imposables ;
  • Doter les régisseurs et percepteurs de moyens matériels et financiers suffisants ;
  • Garantir la transparence budgétaire à travers des débats publics réguliers.

Le Vérificateur général insiste : « Les acteurs de la Commune de Guégnéka doivent poursuivre leurs efforts pour améliorer durablement la gestion publique et la performance de la collectivité. »

Chiencoro Diarra 

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Une salle de classe vide a lecole de Dapchi au Nigeria
ActuÉducation

Sahel: Quand les tableaux noirs deviennent des champs de bataille

by Mikailou Cissé 1 décembre 2025
written by Mikailou Cissé 4 minutes read

Sous un soleil de plomb et la poussière rouge du Sahel, une autre guerre se joue loin des fronts : celle de l’éducation perdue. Dans de vastes zones du Mali, du Niger et du Burkina Faso, les écoles restent closes, les pupitres vides, les enfants livrés à la survie. Privés de savoir, ils deviennent la proie facile de la misère et de la violence. À l’heure où les armes dictent la loi, la véritable bataille du Sahel pourrait bien se jouer dans les classes désertées : celle pour l’avenir d’une génération condamnée à grandir sans école.

Dans l’espace AES, une crise discrète mais décisive se joue à bas bruit, loin des champs de bataille et des colonnes armées. Elle n’a ni le fracas des fronts ni la brutalité des attaques, mais ses conséquences risquent d’être plus profondes que celles des armes. Cette crise, c’est la fermeture prolongée des écoles — une tragédie silencieuse qui, dans certaines régions du Sahel, dure depuis des années. Là où l’école s’éteint, c’est toute la charpente sociale, culturelle et morale qui se fissure.

Les enfants, premières victimes du chaos sahélien

Le Sahel demeure aujourd’hui l’un des épicentres du terrorisme mondial, concentrant plus de la moitié des décès liés à la violence extrémiste à l’échelle internationale. Dans cette région sous tension, les enfants sont les premières victimes : déplacés, traumatisés, privés d’instruction et d’avenir. Dans de nombreux villages, les salles de classe sont désertées depuis longtemps. Les enseignants ont fui les menaces, les bâtiments sont abandonnés, les pupitres recouverts de poussière. Pour des milliers d’enfants, l’année scolaire n’existe plus que comme un souvenir lointain.

Le triple silence : familles, État et société

Privés de classe, les enfants deviennent main-d’œuvre : ils gardent le bétail, puisent l’eau, travaillent aux champs, vendent au marché. Ce n’est pas un choix, mais une nécessité imposée par la survie. On dit souvent qu’ils sont « occupés pour éviter l’oisiveté », mais cette occupation a un coût invisible : celui de leur enfance perdue. À la campagne, quand les adultes s’absentent, les enfants assument des tâches d’adultes, grandissant trop vite dans un monde sans repères éducatifs.

Beaucoup sont confiés à l’enseignement coranique ambulant — une tradition respectée, certes, mais parfois dévoyée. Certains maîtres perpétuent la vocation spirituelle, d’autres exploitent les enfants comme source de revenu. Entre piété et précarité, l’enfance s’y dissout.

Livrés à eux-mêmes, exposés à la faim, aux abus, aux maladies, ces enfants survivent dans les rues des grandes villes. Ce drame prospère sur un triple silence : celui des familles, impuissantes ; celui d’un État débordé ; celui d’une société résignée. Peu à peu, l’anormal devient ordinaire. Et dans ce vide éducatif et affectif, les groupes armés s’engouffrent.

Des enfants sans école aux jeunes combattants

Les enfants déscolarisés deviennent les recrues naturelles des milices et des groupes terroristes. Non par conviction, mais par absence d’alternative. Leurs rangs sont remplis d’adolescents sans repères, d’anciens talibés détournés de leur vocation religieuse, d’enfants des rues happés par la promesse d’un repas ou d’un semblant de fraternité. Ce cycle infernal nourrit une spirale de violence qui se perpétue de génération en génération.

Les attaques, les déplacements forcés, l’insécurité ont produit des milliers d’orphelins. Certains errent, d’autres vivent dans des familles d’accueil improvisées. Sans cadre ni affection stable, ils deviennent les proies d’abus, d’exploitation domestique, ou de recrutement par des groupes armés. C’est une génération qui grandit dans l’absence — absence de sécurité, d’éducation, d’amour.

La crise éducative sahélienne n’est pas seulement administrative : elle est morale, culturelle et civilisationnelle. Les familles, acculées par la pauvreté, font des choix de survie. L’État, garant du droit à l’éducation, doit maintenir l’école ouverte même dans l’adversité. La société doit rompre le silence et considérer chaque enfant vulnérable comme un signal d’alarme collectif. Les leaders communautaires et religieux, enfin, ont le devoir de protéger l’enfance et de préserver les valeurs éducatives originelles de l’islam et des traditions africaines.

Protéger l’école, c’est défendre la souveraineté

L’école n’est pas seulement un lieu d’apprentissage du lire, écrire et compter. C’est un espace de transmission du sens, de la conscience, du vivre-ensemble. Quand elle disparaît, c’est l’âme du pays qui s’étiole. Le Sahel se trouve aujourd’hui à un tournant historique : choisira-t-il de perdre une génération dans la violence et l’ignorance, ou de protéger ses enfants pour bâtir un avenir stable ?

Un peuple se juge à la façon dont il protège son enfance. Dans le Sahel, préserver l’école, c’est résister. Les armes peuvent repousser l’ennemi un temps ; seule l’éducation peut vaincre durablement l’obscurité. Protéger l’école, c’est protéger la souveraineté — et donc, sauver l’avenir du Sahel.

Mikaïlou Cissé

1 décembre 2025 0 comments
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Barrick Gold et or malien
A la UneEnquête

Mali, mines: finalement, Barrickgold lâche du lest face à la fermeté de l’État malien

by Sidi Modibo Coulibaly 1 décembre 2025
written by Sidi Modibo Coulibaly 8 minutes read

Après plus d’un an de différend relatif au paiement de taxes et d’impôts consécutif à l’application du nouveau Code minier, l’État malien et la multinationale canadienne Barrickgold sont finalement parvenus à un accord. La cérémonie de signature du document a eu lieu, le lundi 24 novembre 2025 au ministère de l’Économie et des Finances. C’était en présence de Alousséni Sanou, du ministre des Mines, Amadou Kéïta et, d’une délégation de Barrickgold.

Depuis sa prise de fonction en qualité de Président de la transition, le général d’Armée Assimi Goïta a fait de la défense des intérêts du peuple son cheval de bataille. C’est dans ce cadre qu’il a commandité un audit des mines du Mali qui a révélé un manque à gagner pour l’État de 300 à 600 milliards de FCFA. Pour que cela ne se reproduise plus, un nouveau Code minier a été adopté en 2023.  Ce nouveau texte augmente non seulement  la participation nationale à 35% ( État malien : 30% et  5% pour les privés maliens) dans les actions , mais aussi supprime les exonérations fiscales accordées aux multinationales au cours de l’exploitation. 

Les deux compagnies récalcitrantes 

Dans le cadre de la mise en œuvre de ce code, en vue de réclamer les arriérés d’impôts et taxes aux multinationales, le gouvernement a adopté un projet de modification du décret n°2016-0801/P-RM du 20 octobre 2016 fixant les conditions d’acceptation d’une transaction avant la mise en œuvre de l’action judiciaire dans le cadre des poursuites pour infraction à la réglementation des relations financières extérieures des États membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine.

C’était le rapport du ministre de l’Économie et des Finances. C’était lors de la session du conseil des ministres du mercredi 11 septembre 2024. Après l’adoption de ce décret, les autorités ont mené des actions de sensibilisation auprès des multinationales afin qu’elles se confirment aux dispositions du nouveau Code.  Hormis le Canadien Barrickgold, toutes les autres compagnies minières, à  commencer par la SEMOS-SA (Société d’exploitation des mines d’or de Sadiola) ont accepté la nouvelle situation en s’acquittant des arriérés d’impôts et taxes. 

Comprendre l’opposition de Barrick au gouvernement malien 

Le ministre de l’Économie et des Finances, lors de la rentrée parlementaire du CNT d’octobre 2024, avait indiqué que l’État a perçu, à l’issue des négociations avec les multinationales minières, 500 milliards FCFA. Les deux compagnies minières récalcitrantes étaient l’australien Resolute Mining et le canadien Barrickgold.

Cependant, suite à l’interpellation, le vendredi 08 novembre 2024, de son directeur général Terry Holohan et de deux de ses collaborateurs, la société australienne Resolute Mining s’est ravisée à respecter les nouvelles dispositions légales. 

Dans un communiqué, elle avait déclaré lundi 11 novembre 2024, qu’elle verserait 160 millions de dollars (soit 100 milliards F CFA) au gouvernement malien et qu’elle avait effectué un premier paiement de 80 millions de dollars et effectuera des paiements ultérieurs d’environ 80 millions de dollars dans les mois suivants à partir de ses sources de liquidités existantes. Quant à Barrickgold, il s’est totalement insurgé contre la nouvelle loi. Il a ouvert, ainsi, un feuilleton digne d’un film hollywoodien qui a pris fin le lundi 24 novembre 2025 par la conclusion d’un accord.

Un accord conforme au nouveau Code minier

Il prévoit une série de concessions mutuelles.  Par rapport à la clôture de l’arbitrage et libération des employés, Barrick s’engage à abandonner son arbitrage en cours auprès du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (ICSID). En retour, le gouvernement malien s’engage à retirer toutes les accusations portées contre Barrick et à libérer immédiatement quatre de ses employés qui étaient retenus. En outre, il met fin à la mise sous administration provisoire du complexe Loulo-Gounkoto, restituant le contrôle opérationnel complet à Barrick. 

Concernant l’alignement sur le nouveau Code minier, Barrickgold s’engage à s’y conformer. D’après le ministre d l’Economie et des Finances, Alousséni Sanou, l’accord va permettre d’empocher annuellement 220 milliards de F CFA. 

Par ailleurs, selon le média américain « Bloomberg« , dans une publication du mardi 25 novembre 2025, le règlement du litige s’accompagne du versement par la compagnie de 244 milliards FCFA (environ 430 millions USD) à l’État malien. Et, le média américain d’ajouter que Barrick versera 144 milliards FCFA au gouvernement malien, dans les six jours suivant la signature de l’accord. Barrick ayant déjà remis 50 milliards FCFA l’année dernière dans le cadre du règlement du litige, la compagnie ne devra compléter que 50 milliards FCFA, par le biais de crédits de TVA ( Taxe sur la valeur ajoutée).

Un différend à plusieurs rebondissements 

Pour faire respecter le nouveau Code, les autorités avaient procédé, le 25 septembre 2024, à l’arrestation de quatre hauts cadres de la compagnie canadienne Barrickgold.  Après quelques jours de détention, ils ont été élargis suite à un accord portant sur le paiement de ce que la compagnie doit à l’État, soit plus de 300 milliards F CFA. 

Selon cet accord, Barrickgold avait indiqué qu’il allait verser, en octobre 2024, 50 milliards de FCFA. Mais l’État avait indiqué, le 23 octobre 2024, à  travers un communiqué conjoint de deux ministres ( Economie et Finances, Mines), que Barrickgold n’avait pas tenu ses engagements. 

Suite à cela, le pôle judiciaire national économique et financier a émis un mandat d’arrestation, le 04 décembre 2024, à l’encontre de Mark Bristow, directeur général à l’époque de Barrickgold et de Cheick Oumar Coulibaly, directeur général du complexe « Gounkoto-Loulo ». En sus, les autorités nationales ont décidé d’interdire la sortie du pays du stock d’or de trois (03) tonnes. 

Nomination d’une administration provisoire 

En réaction à cet acte de l’État malien, le directeur général de Barrickgold, dans un communiqué de presse publié depuis Toronto (Canada) le 06 janvier 2025, a estimé que le blocage de son stock d’or va affecter la bonne marche de ses activités et que ce sont 8000 maliens travaillant directement et indirectement avec sa mine, qui vont en pâtir. Dans le même communiqué, Mark Bristow a souligné que des employés de sa compagnie sont injustement incarcérés au Mali suite à des accusations sans fondement. Il dit avoir porté le différend qui l’oppose à l’État malien devant le centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI). Un procès qu’il a perdu. 

Ainsi, le 11 janvier 2025, l’État malien a pris une ordonnance judiciaire de saisie du stock d’or prêt à sortir du pays. Face à cette nouvelle situation, Barrick Gold a décidé de suspendre ses activités dans sa mine malienne de Loulo-Gounkoto. Pour combler ce vide, le 16 juin 2025, le tribunal de commerce de Bamako a ordonné la mise sous administration provisoire pour six mois du complexe Loulo-Gounkoto, et a nommé l’ancien ministre de la Santé, expert-comptable de profession, Soumana Makadji, pour en assurer la gestion. 

Les autorités maliennes ont également bloqué les exportations d’or issues du site et procédé à la saisie de plusieurs autres stocks d’or appartenant aux filiales locales de Barrick. C’est ainsi qu’environ trois tonnes d’or ont été transportées par hélicoptère sur ordre du gouvernement depuis Loulo-Gounkoto, une opération que la Barrickgold avait qualifiée d’illégale. La compagnie canadienne avait aussi affirmé que l’administrateur provisoire a tenté de vendre une partie de ses réserves afin de financer des activités sur place.

Changement à la tête de la compagnie 

Face à toutes ces mesures, Barrickgold a engagé une procédure d’arbitrage auprès du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), invoquant la violation des conventions minières en vigueur. En septembre 2025, le sud-africain Mark Bristow a démissionné de la tête de la compagnie canadienne. Et, Mark Hill a été nommé cille intérimaire. Le nouveau patron a tout de suite relancé les négociations avec l’État malien. Ce qui a abouti à l’accord du 24 novembre 2025.

Il faut signaler que le dénouement de ce différend a été possible grâce à la fermeté des autorités quant à l’application des textes et à la préservation des intérêts nationaux. Une fermeté qui est incarnée par le ministre des Mines et son collègue de l’Economie et des Finances. A cela, il faut ajouter la nomination stratégique d’Hilaire Bébian Diarra comme conseiller spécial du Président de la transition. Diarra est un expert minier malien devenu une figure respectée de l’industrie aurifère en Afrique de l’Ouest. Il a été directeur général de la mine d’or de Tongo ( Côte d’Ivoire) appartenant à Barrickgold qui l’a vendue. 

SMC

1 décembre 2025 0 comments
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