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diaspora africaine
Actu

Diaspora : le potentiel de développement sous-estimé de l’Afrique

by Sahel Tribune 30 novembre 2021
written by Sahel Tribune 8 minutes read

Longtemps considérée comme une perte, voire un désastre, pour l’Afrique, et parfois associée à une « fuite des cerveaux », la diaspora africaine se révèle, au contraire, être un puissant vecteur de développement pour le continent. Cela sur plusieurs fronts, y compris dans le cas des expatriés préalablement « bien » formés en Afrique. Mais elle pourrait être encore plus décisive, tant son potentiel est immense.

Pour ce faire, certains leviers bien connus comme les transferts financiers personnels vers l’Afrique, doivent être redynamisés. D’autres, sous-estimés et sous-exploités, voire méconnus, doivent être activés.

Dynamique de la diaspora africaine en Europe et aux États-Unis

L’accélération de la mondialisation, depuis le début des années 1990, s’est accompagnée d’une forte émigration depuis l’Afrique vers les pays développés d’Europe et d’Amérique. Dans ces derniers, la diaspora africaine (les personnes nées en Afrique et vivant en dehors du continent) a plus que doublé, passant de 5,2 millions en 1990 à 13,6 millions en 2019.

Cette dynamique est soutenue par une impressionnante émigration de personnes qualifiées (ayant une éducation universitaire), qui a quasiment quadruplé en deux décennies. La diaspora africaine qualifiée vivant dans les pays développés de l’OCDE est passée de 1,3 million de personnes en 1990 à 5,2 millions en 2010.

Il en résulte une forte proportion de diaspora africaine qualifiée dans ces pays par rapport à la population de même niveau d’éducation dans les pays d’origine. Pour certains pays africains comme l’Angola, le Cameroun, le Ghana, le Libéria et le Sénégal, le taux de diaspora qualifiée dans les pays développés de l’OCDE dépassait les 20 % en 2010 voire les 40 % pour d’autres comme la Guinée équatoriale, la Sierra Leone, l’Érythrée et la Mauritanie.

Impact de la diaspora sur les économies africaines : un débat de longue date

Bien que la diaspora africaine en Europe et en Amérique du Nord représente une faible part de la population totale de l’Afrique (1,05 % en 2019 contre 0,83 % en 1990) et 34,3 % de la diaspora totale des pays africains, la question de son impact sur les économies africaines provoque de vifs débats.

Les oppositions théoriques trouvent leur racine dans l’ampleur de l’émigration qualifiée qui forme cette diaspora.

En effet, dans un contexte de manque criant de capital humain qualifié pour l’Afrique, l’exode des Africains – en particulier les plus qualifiés – vers les pays développés est perçu par beaucoup d’économistes comme une « fuite des cerveaux » aux conséquences fâcheuses pour le développement du continent.

L’argument qui sous-tend cette position porte principalement sur le double coût économique subi par les économies des pays d’origine : celui lié à l’investissement dans la formation de l’émigrant d’une part, et celui des points de croissance perdus du fait de sa non-participation directe à l’activité économique, d’autre part.

Quoiqu’intéressante, une telle analyse semble partielle, voire partiale. Elle passe sous silence la problématique de l’inadéquation de l’éducation, et donc du capital humain, avec les besoins réels de l’économie. Les domaines clés de l’économie des pays d’origine de la majeure partie des émigrants africains qualifiés sont peu ou mal ciblés par les systèmes éducatifs. Il en résulte un faible taux d’employabilité.

En effet, dans la plupart les pays africains, le taux de sous-emploi chez les jeunes est très élevé, y compris chez les plus qualifiés. Dans ces conditions, il est improbable que l’émigration qualifiée soit économiquement coûteuse pour les pays concernés. La théorie de la « fuite des cerveaux » occulte également plusieurs mécanismes vertueux qui font de la diaspora africaine un accélérateur de développement pour le continent, que les données et études empiriques récentes mettent en lumière.

Et si l’Afrique reprenait ses cerveaux ? AJ+, 28 juin 2020.

Dans la mesure où le cordon ombilical n’est pas rompu entre l’Afrique et sa diaspora, encore moins dans un contexte de mondialisation, les Africains de la diaspora entretiennent divers rapports économiques, financiers, politiques et technologiques avec leurs pays d’origine. Les études empiriques (voir entre autres Gnimassoun et Anyanwu, 2019, et Coulibaly et Omgba, 2021) montrent que ces liens sont bénéfiques pour l’Afrique à plusieurs égards.

Une source importante de transferts financiers

L’importance des transferts de fonds de la diaspora pour l’Afrique est désormais bien documentée. Ceux-ci ont considérablement augmenté depuis 1990 et ont dépassé les flux d’aide publique au développement (APD) depuis la crise financière de 2007.

Selon les données de la Banque mondiale, les flux financiers de la diaspora comptent pour 3,5 % du produit intérieur brut (PIB) de l’Afrique en 2019 alors que l’APD ne représente que 2,2 % du PIB.

Outre leur importance, les envois de fonds de la diaspora ont la vertu de la stabilité, comparés à l’APD. Ainsi, au cours des 40 dernières années, ces flux financiers ont été 45 % moins volatils que l’APD. La diaspora apparaît donc comme une source de financement importante et potentiellement plus sûre pour les pays africains. Et si ces flux financiers n’étaient que la partie émergée de l’iceberg ?

Un catalyseur dans l’amélioration de la qualité des institutions

Avec le vent de la démocratisation des années 1990, la diaspora a joué un rôle déterminant dans l’amélioration du cadre institutionnel de nombreux pays africains. En effet, les Africains de la diaspora ont souvent à cœur de s’inspirer des modèles institutionnels qui marchent ailleurs pour améliorer ceux de leur pays d’origine, en tenant compte des réalités locales.

Cela s’opère soit via un retour dans les pays d’origine, soit via la formation et le financement des réseaux de relais locaux tels que la société civile et les partis politiques. Dans leur étude, Dramane Coulibaly et Luc-Désiré Omgba montrent que dans plusieurs pays africains comme le Mali, la diaspora a joué un rôle majeur dans l’émergence et le développement d’une société civile indépendante capable d’opérer des changements institutionnels favorables au renforcement de la démocratie.

Un vecteur d’amélioration du capital humain et de la productivité globale

La diaspora – en particulier la plus qualifiée –, contribue à l’amélioration du capital humain de son pays d’origine lorsqu’elle est impliquée dans des réseaux de formation, de recherche et d’innovation en lien avec lui.

Par ailleurs, à travers sa participation à des réseaux scientifiques et commerciaux, elle contribue significativement aux transferts de technologies vers l’Afrique. Elle joue donc un rôle clé dans l’amélioration de la productivité globale du continent.

Malgré les effets positifs sus-cités, l’impact de la diaspora africaine est bien en deçà de son potentiel. L’Afrique pourrait, et devrait, davantage prendre appui sur elle pour relever les défis de son développement.

Optimiser l’impact positif de la diaspora africaine

L’activation de plusieurs leviers inclusifs permettrait à la diaspora africaine de plus contribuer au développement du continent. Les mesures ci-dessous pourraient fortement y contribuer.

  • L’institution d’une saison annuelle de la diaspora africaine

Afin de permettre un brassage efficace et productif entre l’Afrique et sa diaspora, il convient d’aller au-delà des réseaux traditionnels d’interaction à impact limité (conférences, colloques, séminaires, consultations, etc.) pour instituer une saison annuelle de la diaspora.

Avec pour vocation le partage de connaissance et d’expérience, un tel espace permettrait de concilier les offres de la diaspora avec les besoins réels de développement en Afrique. Il permettrait également de développer des initiatives et partenariats privés propices à l’émergence et au développement d’entreprises prospères.

Cet appel à la diaspora devrait donc viser les domaines dans lesquels sa valeur ajoutée est maximale pour l’Afrique, tels que le capital humain (santé, éducation), l’agriculture et l’agro-industrie, les technologies numériques et la transition écologique. Un tel projet pourrait être porté par les institutions africaines avec l’appui des États.

  • La promotion des « Diaspora bonds » pour briser une spirale de la dette insoutenable

Les États africains manquent de gros moyens financiers pour assurer la fourniture des infrastructures de base (transport, énergie, santé, éducation) sur l’ensemble de leur territoire, ce qui nuit énormément à la productivité du capital.

Le recours à la dette extérieure pour pallier le manque de ressources internes se révèle souvent être un « serpent qui se mord la queue » en raison des taux d’emprunt très élevés (6 à 10 %) sur les marchés mondiaux alors que la croissance économique des pays reste fortement instable.

Il en résulte que ces pays sont souvent confrontés à un endettement insoutenable c’est-à-dire une dette qui ne crée pas les conditions de son remboursement. Des taux d’intérêt trop élevés sur la dette et une croissance économique instable et insuffisamment robuste en sont les principales causes.

Les « Diaspora bonds » – titres d’emprunt obligataire émis par les États en vue de mobiliser l’épargne de la diaspora – apparaissent comme un instrument susceptible de soulager les contraintes de financement des États africains. Ce mécanisme a d’ailleurs déjà prouvé son potentiel, comme en

La diaspora africaine est déjà un vecteur de développement local fort. Elle pourrait prendre bien plus d’ampleur encore.

En effet, la diaspora africaine contribue à l’offre d’épargne mondiale et a une bonne perception du risque en Afrique. La rémunération de l’épargne étant relativement plus faible dans les pays industrialisés (moins de 2 % pour certains instruments financiers comme le livret A en France), les « Diaspora bonds » pourraient s’avérer très attractifs pour les Africains émigrés hors de leur continent d’origine.

Ils contribueraient ainsi à rendre la dette publique de l’Afrique plus viable à long terme. Un tel mécanisme pourrait aussi être mobilisé pour financer l’activité privée via la saison annuelle de la diaspora africaine et les partenariats privés qu’elle ferait naître.

Blaise Gnimassoun, Maître de conférences en sciences économiques, Université de Lorraine

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

The Conversation
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Des soignants saffairent autour dun malade du COVID 19 à lhôpital Lariboisière à Paris le 27 avril 2020
Santé

Pour arrêter le variant Omicron, fermer les frontières n’est pas la solution

by Sahel Tribune 29 novembre 2021
written by Sahel Tribune 7 minutes read

La découverte du variant B.1.1.529 du SARS-CoV-2, baptisé « Omicron » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), suscite l’inquiétude au niveau mondial, et a mis la planète en état d’alerte général. Et pour cause : l’OMS l’a déclaré « variant préoccupant » , car sa protéine Spike présente un large éventail de mutations, ce qui fait craindre que les vaccins et les traitements actuels s’avérent moins efficaces pour le combattre.

Bien qu’il soit encore trop tôt pour en être certain, Omicron semble par ailleurs être capable de réinfecter les gens plus facilement que les autres souches. Suivant l’exemple des États-Unis, du Canada, du Royaume-Uni et de l’Union européenne notamment, l’Australie a elle aussi fermé ses frontières aux voyageurs en provenance de plusieurs pays d’Afrique australe.

Les citoyens australiens qui cherchent à rentrer chez eux depuis l’Afrique australe pourront le faire, mais à leur arrivée ils devront rester en quarantaine à l’hôtel et passer des tests. Ceux qui, au cours des deux semaines passées, sont revenus des neuf pays concernés – Afrique du Sud, Namibie, Zimbabwe, Botswana, Lesotho, Eswatini, Seychelles, Malawi et Mozambique – devront quant à eux s’isoler.

Le problème est qu’Omicron a déjà été détecté dans d’autres régions du monde que l’Afrique, notamment au Royaume-Uni, en Allemagne, en Israël, à Hong Kong et en Belgique. Ainsi, si une interdiction de voyager dans les pays d’Afrique australe peut ralentir sa propagation et faire gagner un peu de temps, il est peu probable qu’elle suffise à l’arrêter complètement.

Les gouvernements d’Australie et d’autres pays mettent en place ces restrictions pour tenter de protéger leurs propres citoyens. Cependant, ces mesures devraient s’accompagner d’un déblocage de ressources supplémentaires destiné à soutenir les réponses mises en place par les pays d’Afrique australe et d’ailleurs.

Quand Omicron a-t-il été détecté ?

Ce variant a été identifié le 22 novembre en Afrique du Sud, à partir d’un échantillon prélevé sur un patient le 9 novembre.

Les virologues sud-africains ont agi rapidement : ils se sont entretenus avec leurs collègues par l’intermédiaire du Réseau de surveillance génomique en Afrique du Sud, et ont assuré la liaison avec leur gouvernement tout en informant l’Organisation mondiale de la santé, le 24 novembre.

Cette démarche est conforme au Règlement sanitaire international, qui fixe les directives selon lesquels les pays sont censés réagir dans un tel contexte.

La façon dont se comporte ce nouveau variant n’est toujours pas claire. Certains spécialistes ont affirmé que le taux de croissance des infections par Omicron, qui reflète sa transmissibilité, pourrait être encore plus élevé que celui du variant Delta. Cela reste à prouver, mais si c’est le cas, il s’agit d’une information préoccupante.

Une réaction « réflexe » qui diffère des recommandations de l’OMS

Les scientifiques et les hommes politiques africains ont été déçus par la mise en place des mesures dʼinterdiction, qu’ils considèrent comme une réaction « réflexe » de la part des pays qui les imposent. Ils affirment qu’elles auront des effets négatifs importants sur l’économie sud-africaine, qui accueille traditionnellement des touristes du monde entier pendant la période estivale de fin d’année.

Ils soulignent également que l’on ne sait toujours pas si ce nouveau variant provient effectivement d’Afrique du Sud, même s’il y a été identifié pour la première fois. Étant donné qu’Omicron a déjà été détecté dans plusieurs autres pays, il se peut qu’il circule déjà dans des régions non incluses dans les interdictions de voyages.

Par ailleurs, l’OMS ne recommande généralement pas la mise en place d’interdictions de vol ou d’autres formes d’embargo sur les voyages. Elle préconise plutôt de donner la priorité aux interventions dont l’efficacité est avérée : vaccination, hygiène des mains, distanciation physique, masques bien ajustés et bonne ventilation.

Pour faire face à l’émergence de variants préoccupants, l’organisation appelle tous les pays à renforcer la surveillance et le séquençage, à signaler les premiers cas ou groupes de cas et à entreprendre des enquêtes afin de mieux comprendre la façon dont ils se comportent. Or, les restrictions de voyages imposées aux pays qui détectent de nouveaux variants, et les pertes économiques qui en découlent, pourraient à l’avenir dissuader certains pays de révéler la présence de variants préoccupants sur leur territoire.

Le variant Omicron doit être pris au sérieux, car ses caractéristiques sont inquiétantes. Mais nos connaissances actuelles à son sujet sont encore largement lacunaires. Tandis que sont entreprises des analyses plus approfondies, il convient de le surveiller en permanence, et de contrôler sa dissémination en appliquant le triptyque de mesures de santé publiques désormais bien connu : tester, tracer, isoler.

Que peuvent faire les pays à haut revenu pour aider ?

Les pays comme l’Australie doivent aider les nations africaines et les autres pays à partager les alertes précoces concernant les menaces de maladies transmissibles potentiellement graves, et contribuer à atténuer ces menaces.

Comme l’a noté le Groupe indépendant sur la préparation et la réponse aux pandémies en mai :

« (…) les acteurs de la santé publique ne voient que des inconvénients à attirer l’attention sur une épidémie qui a le potentiel de se propager. »

Ce groupe d’experts recommande de créer des incitations afin de récompenser les actions de réaction rapide. Celles-ci pourraient inclure divers soutiens afin :

  • dʼétablir des partenariats dans les secteurs de la recherche et de l’éducation ;
  • de renforcer les systèmes de santé et la surveillance des maladies transmissibles ;
  • dʼaméliorer considérablement la disponibilité des vaccins, améliorer leur mise à disposition et veiller à l’équité de leur distribution ;
  • dʼenvisager une compensation financière, qui pourrait prendre la forme d’un de fonds de solidarité contre le risque de pandémie.

Il est essentiel de renforcer la couverture vaccinale

Les vaccins demeurent le principal pilier dans la protection contre les effets les plus graves du COVID-19. Bien que leur degré d’efficacité contre le variant Omicron ne soit pas encore clair, il est probable qu’ils confèrent au moins un certain niveau de protection. Si nécessaire, le laboratoire Pfizer a également indiqué qu’il était en mesure de développer un vaccin efficace contre un nouveau variant tel que celui-ci en une centaine de jours.

La persistance de la pandémie de Covid-19 est en partie attribuable à une couverture vaccinale inégale dans de nombreuses régions du monde, notamment dans les pays les moins développés. L’Afrique du Sud elle-même est mieux lotie que la plupart des pays du continent, mais 24 % seulement de sa population adulte est pour l’instant complètement vaccinée. À l’échelle de l’Afrique, ce chiffre tombe à 7,2 %. Une aide internationale plus importante est nécessaire de toute urgence pour améliorer ces taux de vaccination.

Les institutions et les dirigeants africains, soutenus par des experts en santé globale et en vaccinologie, ont plaidé en faveur de l’installation d’usines de production de vaccins à ARNm sur le continent africain. Celles-ci permettraient de donner la priorité aux populations régionales, de surmonter les problèmes des chaînes d’approvisionnement et de répondre en temps réel aux menaces de maladies émergentes.

Pourtant, les pays en développement se heurtent à d’importants obstacles lorsqu’il s’agit d’obtenir les accords de propriété intellectuelle relatifs au développement et à la production de vaccins contre le Covid-19.

Alors qu’il reste encore beaucoup à apprendre à propos du comportement et de l’impact d’Omicron sur la pandémie, la communauté internationale doit faire montre de son engagement à soutenir réellement les pays qui adoptent des comportements appropriés dans la lutte contre la Covid-19, en partageant rapidement et de manière transparente les informations qu’ils détiennent.

Anthony Zwi, Professor of Global Health and Development, UNSW

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

The Conversation
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Journée de l’industrialisation de l’Afrique
Actu

Journée de l’industrialisation de l’Afrique : les acteurs maliens du secteur engagés à relever les défis

by Bakary FOMBA 27 novembre 2021
written by Bakary FOMBA 4 minutes read

À l’instar des autres pays de l’Afrique, le Mali a célébré samedi 20 novembre 2021, au Conseil national du patronat du Mali (CNPM), la Journée de l’industrialisation de l’Afrique.

Proclamée en 1989 par l’Assemblée générale des Nations Unies dans le cadre de la deuxième décennie du développement industriel de l’Afrique (1991-2002), « la journée de l’industrialisation de l’Afrique » est devenue un cadre d’échanges et de réflexion sur tous les défis liés à l’industrialisation en Afrique.

Ainsi, la direction nationale de l’industrie du Mali, en collaboration avec l’Organisation Patronale des Industries (OPI), a célébré le 20 novembre dernier l’édition 2021 de cette journée. Le thème retenu pour cette année est : « Industrialiser l’Afrique : un engagement renouvelé en faveur de l’industrialisation inclusive et durable et de la diversification économique ».

Sensibiliser le monde aux défis

La célébration de la journée de l’industrialisation de l’Afrique est une occasion pour inciter les pays à s’engager davantage dans le processus industriel afin de susciter une prise de conscience au niveau mondial et mobiliser l’appui international en faveur du développement industriel de l’Afrique. Cette journée permet également d’aborder chaque année, des problèmes liés au développement industriel durable et d’évaluer les stratégies d’atteinte des objectifs visant à faire des Africains des partenaires égaux dans ce nouveau monde. Elle représente également une occasion d’informer le public sur des thèmes liés à des enjeux majeurs.

Le but visé par cette célébration est surtout de sensibiliser le monde aux défis de l’industrialisation auxquels le continent africain est confronté. Il s’agit également de mobiliser les dirigeants africains et les organisations internationales pour créer des partenariats, et de plaider en faveur de la coopération Sud-Sud et triangulaire en vue d’une industrialisation accélérée et durable de l’Afrique.

Cependant, le chemin reste long malgré que le Mali dispose d’énormes ressources agricoles, naturelles et minières. A celles-ci s’ajoutent également le secteur énergétique qui représente un important potentiel de développement qui intéresse aussi bien les investisseurs nationaux qu’étrangers. « Aujourd’hui, nos indicateurs en matière d’industrialisation nous interpellent tous. Notre secteur industriel reste caractérisé par sa faible densité », déplore dans son allocution, Mme Maïga Mariam Maïga, Conseillère technique et Représente du ministre de l’Industrie et du Commerce à l’événement. Qui lance un appel à l’ensemble des opérateurs économiques du Mali et à toutes les forces vives pour plus « d’engagement en faveur de l’industrialisation de notre pays ».

Mieux tirer profit de l’opérationnalisation de la ZLECAF

Dans son allocution, Mme Traoré Haby Sow, Représentante Pays de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) au Mali, a réaffirmé la disponibilité de cette organisation à « appuyer le Mali dans la mise en œuvre de la troisième Décennie du développement industriel de l’Afrique (IDDA III), l’agenda 2030 des Nations Unies et l’agenda 2063 de l’Union Africaine ». Toute chose, ajoute-t-elle, qui peut permettre au Mali de « concrétiser sa volonté politique pour une industrialisation inclusive et durable, une meilleure relance de son économie sérieusement affectée par la Covid-19 ».

Aussi fait-elle savoir que cette journée est à mettre à profit pour avoir des réponses claires par rapport aux différentes problématiques liées à l’épanouissement de ce secteur en Afrique pour que les pays en voie de développement d’Afrique puissent mieux tirer profit de l’opérationnalisation de la ZLECAF.

Ainsi, le développement industriel, dans les pays africains, est une condition indispensable d’une croissance soutenue et inclusive. L’industrie accroît la productivité en introduisant de nouveaux équipements et de nouvelles techniques. Elle améliore ainsi l’efficacité de la main-d’œuvre et créer de nouveaux emplois. L’articulation entre l’industrialisation et les économies nationales, aiderait les pays africains à atteindre des taux de croissance élevés, à diversifier leurs économies et à réduire leur vulnérabilité aux hors extérieurs. Cela contribuerait substantiellement à l’éradication de la pauvreté par la création d’emplois et de richesse.

Lancer la campagne industrielle

Pour Sambala Sylla, Représentant de l’Organisation Patronale des Industries (OPI), cette célébration reste surtout, un cadre pour s’interroger sur les solutions à mettre en œuvre afin de « lancer la campagne industrielle de nos pays et rattraper le faussé qui nous sépare des pays développés, autrement dit industrialisés ».

Malgré les efforts déployés par les plus hautes autorités, le Mali tarde encore à relever les défis de la contribution de la manufacture au PIB qui est seulement de 6% alors qu’il est à 19% en Côte d’Ivoire, 15% au Sénégal et jusqu’à 24% au Maroc, déplore M. Sylla.

Bakary Fomba

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Corbeau
ExclusifOpinionPolitique

Gouvernance au Mali : quand le cri des corbeaux retentit de nouveau

by Chiencoro 25 novembre 2021
written by Chiencoro 3 minutes read

Au Mali, la gouvernance continue de créer des inquiétudes chez des citoyens. Ils commencent à faire retentir leur cri de malheur. Opinion.

Le manque d’humilité, l’impatience, la défense des intérêts personnels au détriment de ceux de la Nation, la politique du écarte-toi de là pour que je m’y mette, le complotisme, l’ignorance d’un peuple qui se croit mieux averti, l’hypocrisie, avec en toile de fond, l’insécurité et tout son corollaire… Voilà les maux qui étouffent le Mali depuis 2012.

Des problèmes qui ont coûté à trois régimes politiques, et à plusieurs Premiers ministres. Jusqu’où allons-nous continuer à fermer les yeux sur de telles pratiques déstabilisatrices de l’État ?

Politique de défense des poches

« Qui veut noyer son chien l’accuse de rage », dit un proverbe. Le Mali et les Maliens sont des victimes collatérales de cette politique de défense des poches ou du ventre. Ce qui explique pourquoi tous ceux qui tiennent les rênes du pouvoir, bien qu’applaudis à leurs débuts, se voient immédiatement honnis, comme de sales morveux.

Ces problèmes s’expliquent par « l’ignorance » d’un peuple qui se croit mieux averti alors qu’il sert les intérêts « égoïstes » d’une classe politique, mécontente de sa position. Mais faut-il pour autant en vouloir à ce peuple, toujours impatient de voir le changement s’opérer du tic au tac ? De ce peuple qui arrive à oublier que les vœux, même auprès de Dieu, peuvent prendre du temps avant de se réaliser.

Cette notion de temps semble manquer à ce peuple, qui veut, comme un coup de balai magique, voir son pays revenir à la normale, sans problèmes sécuritaires, fortifier contre la crise alimentaire, la cherté de la vie. En oubliant que son État n’est pas « un empire dans un empire ».

Alors que la date préalablement annoncée pour les élections générales s’approche. Les autorités maliennes de la Transition s’attardent sur les préalables pour éviter toute déconvenue dans le processus. Se méprenant de ce contexte, les corbeaux, ces oiseaux de malheur, comme toujours, commencent à sortir de leur « nid » pour s’adonner à leur pratique séculaire de déstabilisation. Ils trouvent des gens, peu avertis et impatients pour leur tenir une oreille attentive. Alors qu’ils appartiennent à la pire espèce à surveiller de près.

Parler le même langage

Les autorités maliennes de la transition doivent se rappeler du passage de Mao Tsé-Toung, à l’heure où les aspirations profondes constituent la renaissance : « La révolution n’est pas un dîner de gala ; elle ne se fait pas comme une œuvre littéraire, un dessin ou une broderie ; elle ne peut s’accomplir avec autant d’élégance, de tranquillité et de délicatesse, ou avec autant de douceur, d’amabilité, de courtoisie, de retenue et de générosité d’âme ».

Il est également important aujourd’hui de comprendre qu’« Il n’y a rien de nouveau sous le soleil ». Pour reprendre Godwin Tété, dans son ouvrage : « En Afrique aussi la roue de l’histoire tourne inexorablement !, « Ce que le peuple togolais vit aujourd’hui, d’autres peuples, pays, nations l’ont déjà vécu et/ou le vivent encore de nos jours — mutatis mutandis — bien entendu. Dès lors, nous nous devons de nous inspirer des luttes, des combats d’autres peuples, pays, nations. Et Dieu sait qu’il y en a, même sur le continent africain…, à l’heure même où je suis en train de tracer les présentes lignes !!! »

Ce constat sied bien à la situation malienne pour la résolution de laquelle les Maliens doivent parler le même langage en abandonnant les corbeaux dans leurs stratégies de duperie de la conscience collective, de défense d’intérêt personnels.

Chiencoro Diarra

25 novembre 2021 0 comments
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Occupation anarchique des voies publiques
Sécurité

Espaces publics : à Dakar, les autorités vents debout contre « l’occupation anarchique »

by Chiencoro 24 novembre 2021
written by Chiencoro 2 minutes read

Au Sénégal, les autorités politiques s’engagent contre « l’occupation anarchique » des voies publiques. Elles invitent les citoyens au respect des textes.

«L’occupation anarchique et irrégulière » des voies publiques par des véhicules en panne, des épaves, est devenue un problème de sécurité à Dakar. Contre le phénomène, les autorités ont décidé de prendre leur bâton de pèlerin.

Elles invitent les occupants anarchiques à libérer les voies publiques pour ne pas encourir des peines prévues par les textes en vigueur.

Communiqué
Pour lutter contre l'occupation anarchique de la voie publique, le Préfet de Dakar ordonne aux citoyens d'enlever leurs véhicules en panne ou épaves qui encombrent l'espace public.
Ensemble pour un meilleur cadre de vie.#MULHP #DGCVHP pic.twitter.com/ysz0gXFAsv

— Ministère Urbanisme logement et hygiène publique (@MULHPSenegal) November 23, 2021

Dans un communiqué du préfet du département de Dakar, en date du 23 novembre 2021, il est indiqué : « Dans le cadre de l’amélioration de la fluidité de la circulation et du cadre de vie dans la capitale, des opérations de désencombrement des emprises des axes routiers sont régulièrement menées ».

Ces opérations sont le fruit de la coopération entre la Direction générale du Cadre de vie ; du ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique ; de l’Ageroute ainsi que des communes et des autres services concernés.

Enlever les épaves pour élargir les voies

Ces activités de désencombrement de l’espace public sont en effet régulièrement menées par le ministère de tutelle. En août 2021, dans le cadre du programme « Un Week-end, une commune », le ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique a organisé une journée de nettoiement et de désencombrement des espaces, situés aux alentours de l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar.

En décembre 2020, la Direction de la lutte contre les encombrements dudit département ministériel a organisé également, sur l’autoroute de l’aéroport, une opération pareille. Celle-ci a permis de dégager 32 véhicules, 1 tricycle, 1 kiosque (gargote mobile), 6 ateliers de mécanique auto, 2 ateliers de tôlerie, 3 vulcanisateurs, 4 laveurs de voitures, 2 abris provisoires, 9 tonnes d’ordures,19,2 tonnes de fer, 80 m³ de gravats, 113 bidons de 20 L. 2160 m² de surface ont été raclés lors de ladite opération.

Selon le directeur général du Cadre de vie et de l’Hygiène publique, Abou Ba, ces opérations visent non seulement à « enlever les épaves de véhicules, mais également à élargir la route ».

Chiencoro Diarra

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Le ministre malien de l'Industrie et du Commerce
Actu

Mali : malgré les efforts du gouvernement, le pain pourrait connaître une augmentation

by Bakary FOMBA 24 novembre 2021
written by Bakary FOMBA 3 minutes read

Pour atténuer la souffrance des populations, confrontées à une hausse considérable du prix des denrées de première nécessité, le gouvernement de la transition s’est engagé à faire stabiliser le prix de certains de ces produits.

Face à l’inflation actuelle du prix des aliments au Mali, le ministère de l’Industrie et du Commerce a animé vendredi 19 novembre 2021, une conférence de presse dans les locaux de son département afin de donner des assurances aux consommateurs.

En réponse à la situation, le gouvernement s’est engagé à prendre des mesures vigoureuses visant à stabiliser le prix des aliments de première nécessité. Cela, à travers des rencontres périodiques avec les cadres de concertation des différentes filières, les groupements de grossistes et importateurs, des sessions d’information de l’opinion nationale à travers la presse.

Subvention des produits

Au cours de sa session ordinaire du 10 novembre 2021, le gouvernement a marqué son accord sur l’octroi d’une subvention sous forme de réduction de 50 % de la base taxable à l’importation de 300 000 tonnes de riz, de 60 000 tonnes de sucre et de 30 000 tonnes d’huile alimentaire. Selon les explications du ministre de l’Industrie et du Commerce, Mahmoud Ould Mohamed, ces subventions vont coûter des centaines de milliards de FCFA à l’Etat malien.

Cependant, indique-t-on, les prix du pain, du sucre subventionné, de l’huile alimentaire restent inchangés jusqu’à nouvel ordre. « Ces mesures d’urgence viennent conforter celles déjà en cours, à savoir la subvention du gaz, des hydrocarbures, des médicaments essentiels, de l’eau, de l’électricité, des intrants et équipements agricoles, des engrains et des exonérations douanières et fiscales accordés aux entreprises en difficulté pour le maintien des emplois », souligne le ministre Ould Mohamed. À ses dires, la tendance des prix de la plupart des produits suivis par son ministère est stable par rapport à la semaine surpassée.

Respect obligatoire des prix

Pour l’effectivité des prix indicatifs plafonds fixés, indique le ministre, des équipes de brigade de la Direction Générale du Commerce et de la Concurrence (DGCC), appuyées par les éléments des Forces de sécurité, seront bientôt déployés sur le terrain. Ajoutant que le « respect de ces prix demeure une obligation à tous les niveaux du circuit de distribution ».

Outre cela, le ministre sollicite l’appui des associations de consommateurs de se joindre aux services techniques de son ministère afin d’amplifier non seulement ces actions citoyennes, mais également parvenir à arrêter les « pratiques spéculatives et anticoncurrentielles de fixation des prix ».

Probable hausse du prix du pain

Du côté des usines de production de farine, assure-t-on, le prix à 20 000 FCFA le sac de 50 kg est tenable jusqu’au 1er décembre 2021. Cependant, prévient-on, le coût de la farine pourrait connaître une hausse, si le cours du marché mondial du blé change. Cette situation va engendrer une hausse du prix du pain. « Je ne sais pas si nous allons le vendre à 275 ou à 300 F CFA, mais cela ne sera pas possible sans l’aval du gouvernement », a déclaré Modibo Keïta, président des Usines de fabrication de la farine au Mali.

Pour rappel, depuis un certain temps, le prix de certains produits de forte consommation connaît une énorme augmentation sur le marché malien. Cette situation, faut-il le rappeler, est essentiellement due à des facteurs « exogènes combinés à un certain nombre de menaces endogènes ».

Bakary Fomba

24 novembre 2021 0 comments
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Atelier de formation sur la Gestion des Ressources humaines
Actu

Mali : ouverture des travaux d’un atelier de formation sur la Gestion des Ressources humaines

by Cheickna Coulibaly 23 novembre 2021
written by Cheickna Coulibaly 3 minutes read

Au Conseil national du Secteur privé de Bamako, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Mahmoud Ould Mohamed, a présidé, ce lundi 22 novembre, l’ouverture des travaux d’un atelier de formation sur la Gestion des Ressources humaines (GRH)… A l’attention des membres de l’Association Professionnelle des Systèmes Financiers Décentralisés (APSFD Mali).

Fruit d’un partenariat du Centre de Promotion et d’appui des systèmes financiers décentralisés (CPA/SFD) avec l’Association Professionnelle des Systèmes Financiers Décentralisés (APSFD Mali), cet atelier va durer 5 jours. Du 22 au 26 novembre 2021, les participants bénéficieront d’une formation de renforcement de capacité en matière de Gestion des Ressources Humaines (GRH).

Dans ses mots de bienvenue, le président de l’Association des professionnelles des systèmes financiers Décentralisés du Mali (APSFD-Mali), M. Adama Camara, a évoqué l’immense rôle de la microfinance dans le cadre du développement socio-économique, en faveur des populations à faible revenu. Selon lui, « la professionnalisation du milieu demeure la solution » pour un développement durable et cela passe par le renforcement des capacités des agents de ressources humaines. D’où le présent atelier de formation.

« Précieux outil pour le gouvernement »

Intervenant en dernier ressort, le ministre de l’Industrie et du Commerce, M. Mahmoud Ould Mohamed, s’est réjoui de la participation massive des membres de l’Association Professionnelle des Systèmes Financiers Décentralisés (APSFD-Mali) à cet atelier de renforcement de capacité. Avant de rappeler le bien-fondé de la microfinance dans le cadre de la réduction de la pauvreté dans le pays. «Au Mali, la microfinance demeure encore de nos jours, un précieux outil pour le gouvernement, dans sa quête permanente de réduction de la pauvreté et d’amélioration de l’inclusion financière », déclare-t-il. Il ajoute : « C’est pourquoi les Autorités de la Transition l’on priorisé dans le Plan d’Action du Gouvernement de Transition (PAG) 2021-2022 au niveau de l’axe relatif à ‘’la promotion de la bonne gouvernance’’. »

Plusieurs difficultés

Cependant, M. Mahmoud Ould Mohamed a reconnu, au cours de son intervention, que malgré ces résultats positifs, « le pari de l’inclusion financière n’est pas encore gagné ». À l’entendre,  le secteur de la microfinance est confronté actuellement à plusieurs difficultés qui sont entre autres : le problème de gouvernance ; l’inadéquation des systèmes d’Information et de Gestion (SIG) ; la faible capacité à fournir des services adaptés à la clientèle ; la faiblesse des ressources financières et le coût élevé du crédit ; la qualité des ressources humaines.

Comme solution durable, le ministre insiste sur la tenue d’ateliers de formation de ce genre pour renforcer les acquis. « L’activité vise à accompagner l’APSFD dans la mise en œuvre de son plan de formation conformément à l’orientation stratégique 1 de la politique nationale de développement de la microfinance qui vise à ‘’ construire un secteur de la microfinance professionnel qui contribue efficacement à l’amélioration des conditions de vie des ménages‘’ », fait-il savoir.

Cheickna Coulibaly

23 novembre 2021 0 comments
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