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Deuil national au Burkina Faso
ActuSécurité

Burkina Faso : 40 morts et 33 blessés dans une « attaque terroriste » dans le nord du pays

by Mohamed Camara 16 avril 2023
written by Mohamed Camara 1 minutes read

Le gouverneur de la région du nord de Ouahigouya a publié, ce dimanche 16 avril 2023, un communiqué annonçant une attaque d’hommes armés sur un détachement militaire et volontaire pour la défense de la patrie (VDP), à 15 km de la ville de Ouahigouya. Une attaque qui a couté la vie à six (6) militaires et trente-quatre VDP.

C’est vers 16 heures, le 15 avril dernier, qu’un bastion des militaires réguliers du Burkina Faso et des Volontaires pour la défense de la patrie ont été la cible d’une attaque d’hommes armés. Ce détachement des forces burkinabé était basé dans les encablures du village de Aorèma, à 15 km au nord-est de la ville de Ouahigouya.

Le gouverneur de la région a annoncé, dans un communiqué, un bilan provisoire faisant état de 40 morts, dont 6 militaires et 34 VDB. 33 autres personnes ont été blessées lors de cette attaque.

À la suite de cet incident, les assaillants ont été pilonnés par les vecteurs aériens. Une contre-offensive qui « a permis de neutraliser plusieurs dizaines de terroristes ». Certaines sources affirment même, selon Le Monde, queles « assaillants » ont « quasiment tous été neutralisés ».

Les autorités burkinabé de transition ont décrété, le jeudi dernier, en vue de faire face aux attaques djihadistes, la « mobilisation générale » et la « mise en garde ». Une décision qui leur donne « le droit de requérir les personnes, les biens et les services, le droit de soumettre à contrôle et à répartition les ressources au ravitaillement » et « le droit d’appel à l’emploi de défense, à titre individuel ou collectif ».

Mohamed Camara

16 avril 2023 0 comments
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Les réseaux sociaux
Analyses

Facebook, WhatsApp, Tiktok : l’utilisation des réseaux sociaux cultive le dégoût de la lecture

by Sahel Tribune 16 avril 2023
written by Sahel Tribune 9 minutes read

Dans cette tribune, Abdramane Coulibaly, professeur de philosophie et écrivain, propose quelques astuces pour inculquer l’amour de la lecture, d’une part, et pour utiliser positivement les réseaux sociaux en faveur de la lecture.

Le monde actuel est dominé par l’avancée de la technologie : l’ère de l’internet. Il s’agit d’un monde où l’amour effréné de l’écran, par le biais de l’internet, l’emporte sur celui des livres. Aujourd’hui, au Mali, tout comme dans la plupart des pays africains, l’utilisation des réseaux sociaux cultive le dégoût de la lecture : Facebook, WhatsApp, Tiktok, etc. Du coup, les jeunes ont de moins en moins de temps à se consacrer à la lecture, à la bibliothèque.  

Ces faits jouent négativement sur le niveau des jeunes, des élèves, y compris les étudiants.  Pourtant, ces médias sociaux peuvent être une occasion pour faciliter la culture de la lecture. Comment inculquer le goût de la lecture à la jeunesse à l’ère d’internet ?

Pour pousser quelqu’un à aimer quelque chose, il faut lui montrer son importance dans sa vie. La lecture a un grand rôle dans la vie de l’être humain. Elle améliore l’activité cérébrale de l’homme, la capacité de penser et de compréhension du monde, des faits. Elle ouvre l’esprit humain et favorise une appréhension dialectique de l’univers. Un enfant qui lit est un être libre. Il est habité par la lumière. Selon Victor Hugo, « Lire, c’est boire et manger. L’esprit qui ne lit pas maigrit comme le corps qui ne mange pas ». De son côté, Michel Saint-Denis soutient : « Lire, c’est vivre en pleine lumière ».

Être un modèle 

Pour un particulier lettré qui veut susciter le goût de la lecture aux enfants ou à la jeunesse, il doit être un modèle. Vous ne pouvez pas demander à quelqu’un de lire alors que vous-même n’aimez pas lire. Il  est donc impossible d’être concomitamment un bibliophobe et un rat de bibliothèque. Vous devez être un modèle, une source de motivation pour lui. Et pour influencer, il faut transformer votre perturbation en une joie pour l’enfant ou pour l’entourage.

Pour un individu qui hait les livres, la lecture ne pourrait être qu’une perturbation, un dérangement. Dans ce cas, il faut lire sans complexe, à haute voix, dans la cour devant tout le monde, avec une voix inspiratrice qui crée un goût d’imitation.

En outre, si c’est dans la famille, il faut créer votre bureau de lecture soit une chambre, soit un bureau mobile. Mais il faut éviter d’être mécanique en diversifiant vos stratégies pour plus d’influence positive sur l’entourage.

Connaître les centres d’intérêt de l’enfant ou du jeune 

Quels sont les sujets qui l’intéressent ? Quelles sont les préoccupations de votre enfant, votre frère ou ami ?  Bref quel est son centre d’intérêt ? Connaître les centres d’intérêt de l’enfant vous facilitera de savoir quoi faire pour l’amener à vos côtés. Pour arriver à cette fin, il faut connaître les choix de l’enfant et les accepter. Éviter de juger négativement au premier contact ses choix. Faites de ses choix votre préoccupation pour le rapprocher plus de vous. Vous avez un seul objectif : l’amener dans votre monde pour qu’il puisse épouser la culture de la lecture.

Chercher des livres simples correspondant à ses intérêts 

Maintenant vous connaissez les centres d’intérêt de votre enfant ou ami. Nous l’avons dit plus haut qu’il faut diversifier vos stratégies pour plus d’influence. Dans cette lancée, vous devez, dans un premier temps, chercher et lire certains livres de ses intérêts. Ensuite, dans un second temps, vous devez discuter avec lui de vos lectures, montrer l’importance de vos lectures non seulement dans la vie, mais et surtout dans sa vie. Vous devez aussi lui proposer deux ou trois exemplaires de bouquins correspondant à ses choix parmi lesquels il doit prendre un pour lecture tout en lui faisant comprendre qu’il vous ferra un résumé.

Pour les enfants, il faut des livres simples où il y a des caricatures, des jeux. Il faut éviter les livres qui demandent plus de réflexion. Les bouquins choisis doivent être compatibles avec le niveau d’évolution de l’enfant. Il y a aussi des parents qui commettent cette erreur en voulant que leurs enfants apprennent à lire obligatoirement à partir des textes mécaniques qui se trouvent dans les programmes à l’école. Certains de ces textes dégoûtent l’enfant où ils peuvent ne pas correspondre à ses centres d’intérêt.

Avoir un programme de lecture journalier ou hebdomadaire

On ne nait pas avec le goût de la lecture. Il se cultive. C’est un apprentissage, une initiation, laquelle devient une habitude, un plaisir. On apprend à lire. De la même façon qu’un individu, qui apprend une discipline sportive à bas âge transformera la pratique de cet art en un plaisir insatiable, un enfant initié à la culture de la lecture à bas âge transformera la lecture en une habitude, en un plaisir inassouvissable. En ce sens, la lecture devient l’oxygène de son esprit. Ainsi, pour ce faire, il faut une initiation, un accompagnement des adultes, des parents. C’est pourquoi après avoir choisi les livres correspondant au centre d’intérêt de votre enfant, il faut, au départ, un programme ou un temps consacré à la lecture en famille. Par exemple chaque samedi matin tout le monde se retrouve dans le salon avec son bouquin pour lire cinq ou dix pages pendant une heure, avec des tasses de café à côté ou autres choses pour encourager les enfants. Si vous n’avez pas assez de temps, il faut inscrire votre enfant dans une médiathèque et s’assurer qu’il y aille régulièrement.

Organiser des concours de lecture et d’écriture

Pour encourager les enfants, il faut des stratégies de motivation. Dans ce cas, il serait très important d’organiser périodiquement des compétitions de lecture entre les enfants, soit en famille, soit ailleurs. N’oubliez pas que les trophées doivent correspondre aux besoins des enfants. Ce qui revient à dire que tout doit être en relation avec les centres d’intérêt des enfants. Cela les motive davantage et ils deviennent de plus en plus vos amis, vos complices. Par exemple si c’est dans la famille, l’enfant qui sera le meilleur de la compétition, vous devez ajouter un cadeau correspondant à son souhait (un ballon pour celui qui aime le football par exemple). En plus, au lieu d’aller acheter des fusils pour rendre agressif votre enfant, il faut plutôt acheter des jeux éducatifs pour stimuler son esprit.

Pour d’autres cas 

Pour un analphabète qui veut inculquer le goût de la lecture à son enfant, il peut payer un précepteur pour que ce dernier fasse des séances d’initiation à ses enfants à la culture de la lecture. Il peut aussi inscrire ses enfants dans une médiathèque tout en les encourageant avec des petits cadeaux. De surcroît, il peut aussi financer des compétitions de lecture.

Certains individus confondent un analphabète à un bibliophobe. Il est vrai qu’un analphabète a plus de chance d’être un bibliophobe pour le simple fait qu’il ne sait ni lire ni écrire, mais il n’est pas à confondre à ce dernier.  Pour ma part, un analphabète peut susciter le goût de la lecture aux enfants à sa manière.

Il faut reconnaître que la lecture est la base de l’apprentissage à l’école. Un enfant qui ne sait pas lire aura naturellement des problèmes pour apprendre ses leçons. Il faut que l’enfant sache lire dans la langue d’enseignement. Dans cette logique, les parents, qu’ils soient lettrés ou pas, ont un rôle important à jouer. Donc chacun doit s’impliquer selon ses moyens pour aider les futurs responsables de la communauté, du pays.

Pour un particulier lettré qui veut lire, mais qui n’a pas le temps ou ne sait pas où commencer 

La plupart des gens pensent que la lecture est uniquement une affaire des élèves, des étudiants et des enseignants. C’est ce que nous observons au Mali actuel. C’est une erreur de la part de ceux qui pensent de la sorte. Tout le monde doit apprendre à lire, pas une simple lecture, mais de lire entre les lignes, c’est-à-dire être capable de s’approprier du contenu des textes sans être esclave de l’interprétation de qui que ce soit comme nous pouvons l’observer chez certains religieux qui préfèrent se contenter de l’explication du contenu des livres saints d’un guide au lieu de chercher à les lire et à les comprendre soi-même.

La constitution, les lois du pays sont écrites dans une langue. Donc sans une maîtrise de la lecture, vous ne serez pas bien informés sur les textes qui gouvernent votre pays. La culture de la lecture doit devenir monnaie courante pour tous : c’est un devoir de citoyen.

Celui qui n’a pas le goût de la lecture ou celui qui n’a pas le temps de lire aura des difficultés de lire les lois écrites de son pays. Ce dernier sera esclave des interprétations. Si vous n’avez pas le temps de lire, lisez tout le temps, a-t-on dit. Autrement dit, si vous avez du mal à choisir un temps de lecture, il faut adopter la méthode de la lecture nomade. Dans ce cas, votre livre de choix doit vous accompagner partout – dans les bus de voyage, les grins, les promenades, dans les restaurants, etc. D’ailleurs, avec les versions électroniques, nous pouvons lire dans les téléphones mobiles à chaque fois qu’on a une occasion. Par exemple, quand vous partez dans une banque pour un décaissement et que le rang est long, vous profitez pour lire quelques pages avant que votre tour arrive. Malheureusement pendant ce temps certains vagabondent entre les différents médias sociaux sans même savoir ce qu’ils veulent : une utilisation négative du temps.

Vous n’avez pas besoin de lire un livre entier en un jour, en une semaine. Il faut des stratégies pour finir avec un livre sans perturbation de votre temps ordinaire de travail. Comme cela, vous pouvez décider, soit chaque soir avant de vous coucher, soit chaque matin avant de partir au boulot, de lire deux ou quatre pages par jour. Si par exemple vous avez décidé de lire quatre pages par jour, en trente jours vous lirez cent vingt pages. Si le nombre de pages du bouquin ne vaut pas les cent vingt pages, vous venez de lire dans ce cas un livre entier dans un mois sans être perturbé.

Il faut avoir le courage de commencer, surtout de commencer par un livre que vous aimez plus. En lisant ce billet, sans transition, il faut commencer aujourd’hui. Il faut essayer l’expérience, vous me direz la suite.

Abdramane Coulibaly, écrivain

16 avril 2023 0 comments
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Mois de ramadan et cherté de la vie
Actu

Hausse du prix des denrées alimentaires : le blues des consommateurs

by Mohamed Camara 16 avril 2023
written by Mohamed Camara 3 minutes read

Les clients crient partout de surenchère des prix pendant le ramadan. Au même moment les commerçants font voir les difficultés à l’approvisionnement. Alors que les autorités parlent d’une hausse injustifiée des prix de certaines denrées alimentaires.

Boukadary Doumbouya dans son gros boubou, un turban noué au du cou, a fait une descente surprise dans quelques marchés de Bamako. Cette visite surprise du directeur général du commerce de la consommation et de la concurrence (DGCC), dans certains marchés de la capitale malienne, le 26 mars dernier, avait pour but de faire le constat sur ce qui se trame.

« Nous avons constaté que les marchés sont très bien approvisionnés avec quelques tensions au niveau de certains produits saisonniers largement consommés durant le ramadan, notamment le citron », constate le DGCCC, Boukadary Doumbouya.

« Les prix sont aléatoires et anarchiques »

Dans les marchés de Bamako et ses alentours, des inquiétudes règnent depuis la veille du mois sacré des musulmans. Les prix des denrées alimentaires sont à la hausse bien vrai que les autorités parlent d’une décision fixant le prix des produits en symbiose avec les acteurs concernés du secteur.

Sira Traoré, une cliente à Moribabougou, marmonne ses inquiétudes : « Rien n’a changé sur le prix des produits. Au contraire, on assiste à une hausse spectaculaire depuis le début du ramadan sur le prix de certains produits. À cette allure, il sera difficile pour nous les ménagères de tenir durant ce mois. »

De son côté, Aissata Sow, cliente aussi, explique que « certains légumes sont extrêmement chères, mais d’autres sont restés stables. Nous ne savons pas d’où vient cette surenchère en cette période. Les prix sont aléatoires et anarchiques de gauche à droite, il faut que les autorités s’impliquent. »

« Difficultés vis-à-vis de notre clientèle »

Au marché de Sotuba-Bougouba, Salif Diarra, vendeur grossiste de céréales, reconnait, malgré cette hausse des prix, une véritable affluence de la clientèle dans le marché depuis la veille du ramadan. Débout parmi tas de clients venus faire leurs achats, M. Diarra explique que cette année, les couts des céréales risquent d’être plus élevés que les années précédentes.

« Comme chaque année, nous avons beaucoup de difficultés vis-à-vis de notre clientèle pendant le mois de ramadan à cause de l’augmentation des prix des céréales », souligne un autre commerçant grossiste, qui indique que ce n’est pas de leur faute. Si l’oignon et la pomme de terre restent stables, l’huile se vend à un prix d’or.

« Je vends le litre d’huile à 1300fcfa, le lait est au même prix pour le moment, le sucre est à 700 FCFA le kilo. Le riz, le maïs et la farine sont au même niveau depuis l’année dernière », explique un commerçant grossiste au marché de Sotuba-Bougouba.

Instabilité des prix dans les marchés locaux

Dans le même marché, le commerce de la pomme de terre est en vogue. Différentes variétés de ce tubercule submergent le marché. Djénéba Coulibaly offre aux acheteurs trois qualités de pomme de terre, celle provenant de Sikasso, de Kati et du Maroc. Selon elle, chacune de ses qualités à ses prix « mes kilos vont de 500 à 700FCFA », précise-t-elle.

Quant aux légumes frais, largement consommés, leur prix a légèrement augmenté. Oumou Koné, vendeuse détaillante de légumes au marché de 1008 logements, précise : « Nous les détaillants, nous faisons des bénéfices ou perdons en raison de l’utilisation excessive d’engrais par les paysans. À cause de ces engrais, les produits pourrissent vite », se plaint-elle.   

Nonobstant cette hausse, qui contrecarre les prix exigés par les autorités dans un contrat scellé avec les acteurs du commerce, certains commerçants parlent d’une instabilité des prix dans les marchés locaux.

Les autorités continuent de sensibiliser les commerçants sur le respect des prix exigé par les autorités.

Mohamed Camara    

16 avril 2023 0 comments
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drones
Actu

Algérie : après la recherche, la production et la commercialisation des drones

by Sahel Tribune 15 avril 2023
written by Sahel Tribune 2 minutes read

L’Algérie compte bientôt développer et commercialiser des drones. Les capacités n’en manquent pas dans le pays, à en croire le ministre de l’Économie du pays.

L’Algérie dispose de grandes capacités pour développer des modèles de drones, utilisés dans plusieurs domaines, telles que l’agriculture et la lutte contre les catastrophes naturelles.  Ce qui permettra à ce pays Magrébin de réussir la transition de la recherche à la production et à la commercialisation. Cette déclaration a été faite par le ministre de l’Economie, de la Connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El Mahdi Oualid, le jeudi dernier, et relayée par l’agence de presse Algérie Presse Service (APS).

A l’ouverture d’une journée d’étude sur les drones, placée sous le thème « Drones : applications et perspectives », M. Oualid a précisé que non seulement l’Algérie a de « grandes capacités » pour produire des drones, mais aussi et surtout que beaucoup de jeunes innovateurs et start-up ont d’ores et déjà réussi à « concevoir des prototypes de drones ». Des modèles qui ont été présentés au cours de cette journée, ayant pour objectif de dénicher ces compétences afin  de les aider à concrétiser leurs projets financièrement ou les accompagner pour prendre connaissance de la réglementation dans ce secteur.

Une école supérieure des systèmes indépendants

« Ces engins ont un avenir prometteur dans différents domaines de la vie, tels que l’agriculture, la lutte contre les catastrophes naturelles, les mines, la défense, etc. Ce qui nécessite davantage d’efforts et un grand intérêt de la part des pouvoirs publics en vue de passer du stade de la recherche et du développement à la production et à la  commercialisation », a expliqué le ministre.

Les autorités algériennes entendent donc créer une école supérieure des systèmes indépendants dont relèvent les drones, a indiqué le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamal Badari, qui s’est félicité des « innovations prometteuses développées par les étudiants et les chercheurs en la matière », a rapporté APS.  M. Badari a rassuré que son département ministériel et celui de l’Economie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises travailleront à la création de « sociétés économiques mixtes entre les centres de recherche activant dans le domaine des systèmes indépendants et les centres finançant ces sociétés en vue de développer et de commercialiser ces modèles fabriqués ».

Sahel Tribune

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Emmanuel Macron lors de la conference de presse du mardi 16 fevrier 2021
ActuSécurité

[Tribune] Ce que la France défend réellement au sahel

by Sahel Tribune 15 avril 2023
written by Sahel Tribune 4 minutes read

Polémiques, conflits, émeutes, coups d’État, guerres, attentats, l’époque est à la colère et à la terreur. Ces mots ne cessent de revenir dans l’espace public.

Pour le philosophe Emmanuel Kant, la guerre serait greffée dans la nature humaine. Tout observateur averti du sahel s’apercevra que la présence militaire française dans cette région vise la déstabilisation des États souverains que sont ses anciennes colonies afin de sauver son patrimoine et sa suprématie. C’est pourquoi « il y a la France au Tchad, il y a donc la France au Sahel » et non pas de rébellion.

Plus d’une décennie nous sépare de la mort du guide libyen Mouammar Kadhafi, tué par ses ennemis. Son corps a même été exposé et les Libyens partaient le filmer comme un trophée de guerre.

La France de Nicolas Sarkozy venait de débarrasser la Libye de son dictateur. Après cette mission en octobre 2011, voyant les combattants libyens s’installer au Mali, il fallait s’attendre à l’embrasement de toute l’Afrique de l’Ouest. Cette disparition du guide libyen a été une porte ouverte au terrorisme dans la région.

Nombreux sont les Africains qui se demandent toujours de la source du financement des activités terroristes. Ce qui reste sûr, rares sont les présidents africains qui peuvent financer cette activité, ne serait-ce que pendant deux ans.

Le terrorisme coûte extrêmement cher

Aujourd’hui, on nous dit que la France est au four et au moulin pour combattre le terrorisme et défendre la démocratie en Afrique. Le combat de ce « pays des droits de l’homme » contre le terrorisme et pour la démocratie, tant vanté, est épouvantablement fallacieux. La présence militaire française au sahel vise plutôt d’autres objectifs.

Le Qatar est un financeur massif du terrorisme. Pourtant, il n’y a pas d’intervention militaire française au Qatar. En termes de dangerosité de propagation du terrorisme, le Qatar est plus dangereux que les combattants du nord du Mali, en guise d’exemple. Pourquoi il n’y a-t-il pas d’intervention militaire française au Qatar ?

La présence de la France au sahel ne se justifie pas non plus pour le combat contre l’islamisme. La plus grande puissance dangereusement islamiste, c’est l’Arabie Saoudite. Pourtant, c’est la France qui lui vend des armes. Si c’était pour combattre l’islamisme, la France continuerait-elle à vendre des armes à ce pays ?

Elle ne vise pas non le rétablissement de la démocratie ou la défense de ce régime politique. Parce qu’au Sahel, l’armée française bombarde les « rebelles », qui combattent pour imposer leur volonté, au Tchad. Pays qu’elle soutient malgré un contexte très particulier et pire que celui du Mali ou du Burkina Faso.

Si la démocratie (pour paraphraser le professeur Ayissi Lucien) est l’appropriation de la politique par le peuple souverain, avec quel mandat populaire, Macron promet-il aux Tchadiens la sécurité, la paix et la garantie de leur intégrité territoriale ? 60 ans après les indépendances, c’est un État sous tutelle étrangère, qui est le pilier de notre sécurité ? Comment peut-elle réaliser de telles promesses sans se rendre coupable de complicité active dans la déstabilisation d’un État souverain ?

« Si la démocratie est le meilleur des régimes, elle est politiquement falsifiée et idéologiquement déterminée lorsqu’on s’en sert comme une arme de déstabilisation massive des États », conclut le professeur Ayissi Lucien (philosophe).

Si la démocratie n’est pas falsifiée pour servir d’arme de déstabilisation massive des États par les donneurs de leçon, comment, sans transition, Macron peut-il légitimer un coup d’État constitutionnel au Tchad et le délégitimer au Mali ?

Que reste-t-il à la France pour sauver son patrimoine et sa suprématie ? Elle doit semer le chaos dans ses anciennes colonies. Car la paix est le principal facteur de développement. Une fois que toutes les autres pistes seront évacuées, quel est donc le véritable motif de la présence militaire française au Sahel ?

Un intérêt « géoéconomique »

C’est pour protéger l’accès de certaines grandes firmes françaises aux ressources stratégiques du Sahel. C’est la communication des autorités françaises et de l’armée française. Regardant la carte du Mali, nous avons la Mauritanie puis le Niger. Au Niger, il y a AREVA (une grande multinationale française) qui exploite des gisements d’uranium pour les centrales nucléaires françaises. En Mauritanie, la France exploite du pétrole à travers sa firme appelée TOTAL. Au nord du Mali, nous avons une situation révoltante.

La défense de son intérêt « géoéconomique » est le principal motif de sa présence au Sahel parce que ce n’est pas seulement au Tchad. D’où la prolifération des conflits armés, des insurgés qui combattent la dictature installée par feu Idriss Deby Itno au Tchad. La France, au nom du soi-disant serment de fraternité, bombarde ceux qui veulent faire appliquer les principes de la démocratie. La France est donc toujours dans un jeu d’intérêt au Sahel. Dans ce contexte, difficile d’espérer sur une paix une paix durable dans cette région africaine.

Tidiani Bakary Guindo

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Le représentant permanent de la Chine au Conseil de sécurité de l'ONU
ActuSécurité

Lutte contre le terrorisme et la stabilité au Mali : la « priorité numéro un » pour Pékin

by Chiencoro 14 avril 2023
written by Chiencoro 2 minutes read

La République populaire de Chine souligne l’importance d’apporter un soutien international aux efforts déployés par le Mali dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la stabilité. C’est la « priorité numéro un » pour Pékin.

À la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies, mercredi 12 avril 2023, sur la situation au Mali, la Chine comptait parmi les soutiens du Mali, aux côtés de la Russie. Le représentant permanent de la République populaire de Chine auprès des Nations unies, Zhang Jun, a appelé à un soutien international accru à la stabilité et aux efforts de lutte contre le terrorisme du Mali. Il estime que c’est la « priorité numéro un ».

Sur la question des droits de l’homme, le diplomate chinois a indiqué que « l’objectif ultime des opérations antiterroristes est de protéger le droit des civils à la vie et à la sécurité, entre autres droits humains fondamentaux ». Pékin s’est ainsi opposé à toute « instrumentalisation politique des droits de l’homme pour interférer avec les opérations antiterroristes ».

« Fournir un soutien global au Mali »

Le représentant permanent de la Chine auprès de l’ONU salue les efforts des autorités maliennes pour le retour de la stabilité. « Le gouvernement malien mène de vigoureuses opérations de lutte contre le terrorisme. Il a lancé une stratégie pour stabiliser les régions dans le centre, et fait des efforts considérables pour améliorer la situation régionale et assurer la sûreté et la sécurité de sa population », a-t-il indiqué dans son allocution. Il estime que de « tels efforts méritent notre reconnaissance ».

Pour accompagner ces efforts, « l’aide (au Mali) doit être renforcée, notamment en finançant l’équipement, le renseignement et la logistique », indique le diplomate chinois, qui exhorte la Minusma à remplir « efficacement le mandat que lui a confié le Conseil de sécurité et fournir un soutien global au Mali ».

Tout en exhortant à « promouvoir la mise en œuvre de l’accord de paix », qui est « essentiel pour maintenir la paix et la stabilité au Mali », Pékin estime que la transition politique au Mali est une opportunité pour les parties maliennes de « résoudre les divergences par le dialogue et […] assurer le bon déroulement des élections générales, afin de poser des bases solides pour une stabilité durable au Mali ».

Chiencoro Diarra

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Des avions de combats
ActuSécurité

Coopération Mali-Russie : plus de 1 200 villages libérés, en un an et demi

by Chiencoro 14 avril 2023
written by Chiencoro 2 minutes read

L’Afrique, notamment la région du sahel, est objet d’une vaste concurrence. L’expansion de la présence russe sur ce continent effraie certains anciens partenaires, poussés à la porte pour laisser le champ libre à Moscou. La France est « jalouse » du succès de la coopération entre Bamako et Moscou.

Vassili Nebenzia, représentant permanent de la Russie à l’ONU, lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation au Mali, le mercredi dernier, a invité les pays occidentaux à « permettre aux Maliens et aux habitants des autres pays de la région de résoudre leurs problèmes eux-mêmes avec les partenaires de leur choix », a rapporté le média russe Sputnik Afrique.

Le représentant russe à l’ONU rappelle que « la déstabilisation du Sahel et du Mali en particulier, est le résultat de l’action musclée et irresponsable des pays occidentaux en Libye ». Aussi leur présence de longue date, précise-t-il, dans cette « partie de l’Afrique n’a pas non plus donné de résultats tangibles ». Il a donc exhorté les membres du Conseil de sécurité des Nations unies « à reconnaître leurs erreurs et à abandonner leurs ambitions néocolonialistes ».

Vassili Nebenzia a saisi l’occasion pour faire comprendre à tous ses collègues du Conseil de sécurité que la région du Sahel n’est la propriété de personne à part des Africains eux-mêmes. « Cette région ne vous appartient pas », a-t-il affirmé.

« Si la France est jalouse de ces succès… »

Dans une interview accordée à Sputnik Afrique, Fousseynou Ouattara, vice-président de la Commission de la défense et de la sécurité du Conseil national de transition (CNT) au Mali, a aussi déclaré : « Cette critique française relève plutôt de l’hypocrisie. Parce que les pays du Sahel, ce n’est pas une zone gardée de la France. Ce sont des pays qui sont libres de traiter avec qui ils veulent et de coopérer avec qui ils veulent ».

Selon les précisions du responsable malien, la coopération avec la Russie a permis à son pays de « stabiliser la situation sécuritaire et d’apporter une bouffée d’oxygène à la population ». Grâce à cette coopération, plus de 1 200 villages ont pu être libérés et plus de 700 000 personnes ont pu regagner leurs maisons.

« Si la France est jalouse de ces succès, c’est parce qu’elle sait que les autres pays qui sont dans le Sahel sont en train de suivre l’exemple du Mali et de se tourner vers la Russie », a-t-il conclu.

Chiencoro Diarra  

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