Sahel Tribune
  • A la Une
  • Actu
    • Exclusif
    • Sport
    • Santé
  • Politique
  • Sécurité
  • Économie
  • Échos d’amour
  • Arts et Culture
  • Planète
  • Éducation
  • Chroniques
    • Billet d’humeur
    • Edito
  • Investigations
    • Analyses
    • Enquête
    • Les démystificateurs du Sahel
    • Opinion
  • Société
vendredi,12 septembre , 2025
  • A propos
  • Notre équipe
  • Comment nous vérifions 
Sahel Tribune
  • A la Une
  • Actu
    • Exclusif
    • Sport
    • Santé
  • Politique
  • Sécurité
  • Économie
  • Échos d’amour
  • Arts et Culture
  • Planète
  • Éducation
  • Chroniques
    • Billet d’humeur
    • Edito
  • Investigations
    • Analyses
    • Enquête
    • Les démystificateurs du Sahel
    • Opinion
  • Société
Sahel Tribune
Sahel Tribune
  • A la Une
  • Actu
    • Exclusif
    • Sport
    • Santé
  • Politique
  • Sécurité
  • Économie
  • Échos d’amour
  • Arts et Culture
  • Planète
  • Éducation
  • Chroniques
    • Billet d’humeur
    • Edito
  • Investigations
    • Analyses
    • Enquête
    • Les démystificateurs du Sahel
    • Opinion
  • Société

Copyright 2022 - All Right Reserved. Designed and Developed by PenciDesign

Abdoulaye Maïga, Premier ministre par intérim
ActuSécurité

Sanctions contre des responsables de l’armée malienne : le gouvernement dénonce « l’approche agressive des États-Unis »

by Bakary FOMBA 28 juillet 2023
written by Bakary FOMBA 2 minutes read

Suite aux sanctions américaines à l’encontre de hauts gradés de l’armée malienne, le gouvernement de la transition a produit un communiqué, le mercredi 26 juillet 2023 dans lequel il dénonce une « allégation inondée » et rappelle les autorités américaines leur rôle dans la « propagation du terrorisme et des armes dans le Sahel ».

Dans un communiqué du 24 juillet dernier, les États-Unis ont adopté des sanctions contre des responsables de l’armée malienne, notamment le colonel Sadio Camara, ministre actuel de la Défense et des anciens Combattants ; le colonel Alou Boi Diarra, chef d’état-major de l’armée de l’air et le lieutenant-colonel Adama Bagayoko, chef d’état-major adjoint de l’armée de l’air. Ces sanctions concernent notamment le gel des avoirs de ces personnalités et l’interdiction de toute transaction avec des personnes ou des entreprises américaines. Le pays de l’oncle Sam justifie ces mesures par leur présumée implication dans le « déploiement et l’expansion des activités de la société militaire privée Wagner au Mali ».

« Contraires au droit international »

Suite à l’adoption de ces mesures « restrictives unilatérales et extraterritoriales », les autorités maliennes ont produit un communiqué le 27 juillet dans lequel elles dénoncent une « allégation infondée ». « Ces nouvelles mesures contraires au droit international que nous condamnons vigoureusement viennent malheureusement rallonger la longue liste des mesures agressives, des actes d’intimidation, de chantage et des campagnes hostiles contre le Mali », indique le communiqué du gouvernement malien. À en croire ce document, les États-Unis « diabolisent nos partenariats et tentent de saper le moral de nos vaillantes Forces de défense et de sécurité » à travers l’adoption de ces « mesures sans effets ».

Par ailleurs, le gouvernement malien de transition invite les autorités américaines à se « remémorer constamment leur responsabilité dans l’aggravation de la situation sécuritaire dans notre pays, qui est consécutive à l’intervention militaire unilatérale de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) en Libye qui a déstabilisé toute la région ».

Malgré un contexte général difficile « subtilement aggravé pour le Mali à travers la désinformation et la propagande, sur fond de manœuvres géopolitiques exacerbées », les autorités maliennes affirment être à la tâche pour la sécurisation du territoire national et le « retour à l’ordre constitutionnel apaisé et sécurisé ». Mais, en veillant à la stricte application des trois principes guidant désormais l’action publique au Mali : le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et du choix des partenaires opérés par le Mali et la prise en compte des intérêts vitaux du peuple malien dans toutes les décisions prises.

Bakary Fomba

28 juillet 2023 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail
Palais du Niger
ActuPolitique

Coup d’État au Niger : la Russie appelle à un dialogue pacifique et constructif

by Sahel Tribune 27 juillet 2023
written by Sahel Tribune 1 minutes read

Suite au coup d’État du mercredi 26 juillet 2023, perpétré par un groupe de militaires nigériens contre le régime de Mohamed Bazoum, la Fédération de Russie, à travers son ambassade au Mali, a fait une déclaration dans laquelle elle appelle les putschistes à une résolution rapide de cette crise.

« Nous appelons les parties au conflit à s’abstenir de recourir à la force et à résoudre toutes les questions litigieuses par un dialogue pacifique et constructif », lit-on dans ce document. Aussi, la Fédération de Russie se dit être impatiente à une « résolution rapide de cette crise politique interne dans l’intérêt du rétablissement de la paix civile au profit » du peuple nigérien. Elle appelle tout de même à la « libération rapide du président Bazoum », détenu par les militaires qui ont mis fin à son régime.

Selon l’ambassade de Russie au Mali, qui supervise parallèlement le Niger, aucun Russe n’a été blessé pendant ce énième coup de force dans ce pays sahélien, profondément affecté par l’insécurité depuis plus d’une décennie.

Ce coup de force au Niger intervient alors que la Russie organise du jeudi 27 au vendredi 28 juillet 2023, son second sommet Russie-Afrique, un évènement qui montre à suffisance que Moscou n’est pas isolée sur la scène internationale depuis l’offensive en Ukraine.

La Rédaction

27 juillet 2023 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail
ActuPolitique

Coup d’État au Niger : des militaires prennent le pouvoir et suspendent les institutions 

by Bakary FOMBA 27 juillet 2023
written by Bakary FOMBA 2 minutes read

« Nous, forces de défense et de sécurité, réunie au sein du CNSP, avons décidé de mettre fin au régime que vous connaissez », celui du président Bazoum, a déclaré le colonel-major Amadou Abdramane, entouré de certains de ses camarades militaires en tenue. Les nouveaux maitres du palais présidentiel nigérien instruisent la suspension de « Toutes les institutions », tout en annonçant la fermeture des frontières et l’instauration d’un couvre-feu de 22 h à 5 h « jusqu’à nouvel ordre ».

Ces hommes en kaki justifient leur acte comme corolaire de la « dégradation continue de la situation sécuritaire, de la mauvaise gouvernance économique et sociale ». Ils affirment « l’attachement » du CNSP au « respect de tous les engagements souscrits par le Niger », rassurant également « la communauté nationale et internationale par rapport au respect de l’intégrité physique et morale des autorités déchues conformément aux principes des droits humains ».

Des condamnations 

Plusieurs organisations régionales et internationales ont dénoncé cet acte et appellent les responsables impliqués à la libération du président Bazoum, détenu par la garde présidentielle.

Cet évènement fait penser aux coups d’État qui ont eu lieu au Mali, en Guinée et au Burkina Faso, ces dernières années. Des coups d’État qui ont été favorisés par la frustration générée par l’incapacité des gouvernements à endiguer l’insurrection islamique dans la région du Sahel, dont fait partie le Niger.

Ce pays a connu quatre coups d’État dans son histoire récente. Il a également vécu un putsch avorté en 2021 quand des militaires ont tenté de prendre le palais présidentiel quelques jours avant la prise de fonction du président Bazoum.

Le Niger est un pays allié des puissances occidentales dans leur combat contre l’insurrection islamique qui a débuté au Mali en 2012, avant de se propager aux pays voisins.

Chiencoro Diarra et Bakary Fomba

27 juillet 2023 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail
Ibrahim Harane Diallo
ActuAnalyses

[Tribune] L’armée et le pouvoir politique en Afrique : les lois ne peuvent plus arrêter la vague kaki 

by Sahel Tribune 27 juillet 2023
written by Sahel Tribune 4 minutes read

Dans une déclaration lue à la télévision nationale à Niamey, mercredi soir, au nom d’un Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), des militaires ont déclaré avoir renversé le régime du président du Niger Mohamed Bazoum. Ibrahima Harane Diallo est chercheur à l’Observatoire sur la Prévention et la Gestion des Crises au Sahel/Chercheur associé à Timbuktu Institute. Dans cette tribune, il nous livre sa lecture sur l’irruption des militaires dans le champ.

Définitivement l’évolution des contextes institutionnels en Afrique occidentale montre que les lois, fussent-elles, constitutionnelles ont montré leurs limites en matière de fixation de rôles et rapports politiques et institutionnels dans de nombreux États. En effet, on tend, de plus en plus, vers une banalisation de coups de force en Afrique qui s’illustre par une certaine facilité en matière d’interruption de l’ordre constitutionnel national de la part des militaires. Ce qui caractérise, paradoxalement, ces différents coups de force de la dernière décennie, c’est qu’ils sont orchestrés contre des régimes, démocratiquement, élus et dans bien nombre de cas à une majorité confortable voire absolue. 

Limites dans les mécanismes juridiques et politiques de contrôle de l’armée

Il est, pourtant, consigné dans, quasiment, toutes les constitutions de ces régimes démocratiques qui ont succédé à la vague de coups d’État contre les régimes autoritaires des années quatre-vingt-dix que les coups d’État constituent un crime imprescriptible contre les peuples. Redoutant ainsi un scénario de retour des militaires dans le jeu politique, les forces démocratiques africaines, d’alors, avaient pris le soin de prévenir toute velléité militaire de confusion des rôles et de rapports institutionnels et politiques. 

Cependant, trente ans après, les réalités du présent montrent que ces données juridiques en des dispositions constitutionnelles et pénales semblent atteindre leurs limites ne constituant plus un mécanisme dissuasif pertinent, comme prévu, à l’irruption des militaires dans le champ politique. A l’analyse des difficultés liées à l’opérationnalité des mécanismes juridiques du contrôle de l’armée par les élites politiques, un certain nombre d’hypothèses sont à explorer. Il s’agit, notamment, du pacte social entre gouvernants et gouvernés ; la culture politique et le contexte géopolitique et stratégique mondial. 

Creuser du côté de la culture politique et institutionnelle

C’est, justement, au regard de ces limites observées dans les mécanismes juridiques et politiques de contrôle de l’armée par les élites politiques que certains dirigeants des organismes régionaux en Afrique avaient tenté, en termes de piste, de théoriser et même d’expérimenter une intervention militaire en vue de la protection et du rétablissement de l’ordre constitutionnel dans des pays où cet ordre serait menacé ou interrompu. Cette option parait, toutefois, moins évidente sur le plan méthodologique et en matière d’efficacité souhaitée. Elle pourrait, en outre, être source d’expansion du désordre et même d’internationalisation de la crise interne. En définitive, les lois ne peuvent plus être des solutions viables et fiables fussent-elles constitutionnelles ou internationales. Il faudrait creuser du côté de la culture, de la culture politique et institutionnelle qui pourraient se traduire par une meilleure formation des militaires sur les valeurs républicaines et la sacralité de ces valeurs démocratiques basées sur le strict respect de rôles et rapports avec les autres organes politiques et orientées vers la défense de l’intégrité territoriale et la protection des hommes et des biens doublée d’une meilleure gouvernance politique et institutionnelle. 

Le célèbre politologue américain Francis Fukuyama avait affirmé, avec justesse, en 1992, « la fin de l’histoire et le dernier homme » dans le contexte du triomphe de la démocratie qui s’est illustré par la chute du mur de Berlin, l’éclatement de l’Union des républiques socialistes soviétiques et la consécration de la superpuissance américaine. Pourtant les réalités politiques et institutionnelles récentes décrivent que l’histoire ne semble pas prendre fin, en tout cas, en Afrique confrontée à des interférences militaires et stratégiques qui bouleversent son cours et le dernier homme encore à la croisée de chemins à la recherche de sa stabilité, de son originalité et de sa gloire. 

Ibrahima Harane Diallo, journaliste-Politologue, Chercheur à l’Observatoire sur la Prévention et la Gestion des Crises au Sahel/Chercheur associé à Timbuktu Institute 

27 juillet 2023 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail
Le ministre Sadio Camara
A la UneSécurité

Mali : sanctions américaines contre des responsables de l’armée, dont le ministre Sadio Camara 

by Sahel Tribune 25 juillet 2023
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Un membre du gouvernement et des responsables de l’armée malienne ont été sanctionnés, lundi, par les États-Unis pour leur lien présumé avec le groupe paramilitaire privé « Wagner ». Les autorités maliennes n’ont pas encore réagi, conformément à leur principe de la réciprocité.  

Les États-Unis adoptent des sanctions contre un membre du gouvernement de transition et des responsables de l’armée malienne « pour avoir facilité le déploiement et l’expansion des activités de la société militaire privée “Wagner” (Wagner Group) au Mali », précise le département du Trésor américain dans un communiqué du 24 juillet. Ces sanctions visent notamment trois personnes : le colonel Sadio Camara, ministre de la Défense et des anciens Combattants ; le colonel Alou Boi Diarra, chef d’état-major de l’armée de l’air ; et le lieutenant-colonel Adama Bagayoko, chef d’état-major adjoint de l’armée de l’air. 

Selon les États-Unis, sur la base des preuves dont ils disposent, ces responsables maliens ont contribué aux « activités malveillantes du groupe Wagner au Mali ».

Le sous-secrétaire au Trésor pour le terrorisme et le renseignement financier Brian E. Nelson explique que « ces responsables ont rendu leur peuple vulnérable aux activités déstabilisatrices et aux violations des droits de l’homme du Groupe Wagner tout en ouvrant la voie à l’exploitation des ressources souveraines de leur pays au profit des opérations du Groupe Wagner en Ukraine ». 

Selon les précisions des États-Unis, « depuis l’arrivée du groupe Wagner au Mali en décembre 2021, le nombre de victimes civiles dans ce pays a augmenté de 278 %. Bon nombre de ces décès de civils ont été le résultat d’opérations menées par les forces armées maliennes aux côtés de membres du groupe Wagner ».

« Soutenir le peuple malien dans sa quête de paix »

Les États-Unis précisent que ces sanctions ne sont pas « dirigées contre le peuple du Mali » et qu’ils continuent de « soutenir le peuple malien dans sa quête de paix, de prospérité et de démocratie ». Cette sanction implique le gel des avoirs des trois personnes visées. « […] Tous les biens et intérêts des personnes désignées décrites ci-dessus qui se trouvent aux États-Unis ou en possession ou sous le contrôle de personnes américaines sont bloqués et doivent être signalés à l’OFAC », précise le communiqué du département du Trésor américain. 

Notons que les États-Unis ont sanctionné le groupe Wagner et de nombreuses entités et individus dans le monde entier pour leur soutien aux activités déstabilisatrices de ce groupe. 

Au moment où nous mettons sous presse, ni le gouvernement malien ni l’armée malienne n’avait réagi à cette sanction américaine. Toutefois, les autorités maliennes de la transition ont toujours nié la présence du groupe Wagner dans leur pays. Ils admettent plutôt la présence d’instructeurs russes.  

Oumarou 

25 juillet 2023 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail
Des avions de combats
ActuSécurité

Lutte contre le terrorisme : le gouvernement malien réfute de nouvelles allégations d’exaction 

by Chiencoro 25 juillet 2023
written by Chiencoro 6 minutes read

L’Organisation internationale de défense des droits de l’homme, Human Rights Watch a accusé, le 24 juillet 2023, les forces armées maliennes et des « combattants étrangers », d’avoir exécuté sommairement et d’avoir fait disparaitre de force plusieurs dizaines de civils dans la région centrale du Mali, depuis décembre 2022. Les autorités maliennes de la transition, tout en se disant surprises des allégations formulées dans ce rapport, réfutent ces allégations qui y sont formulées. Le groupe Sahel Kunafoni a consulté le rapport de l’ONG et le communiqué du gouvernement. 

À l’issue des enquêtes menées entre décembre 2022 et mars 2023, l’ONG internationale Human rights watch accable les forces armées maliennes « et des soldats étrangers qui leur sont associés » de violation des droits de l’homme. « Les forces armées maliennes et des combattants étrangers appartenant apparemment au groupe Wagner lié à la Russie ont exécuté sommairement et fait disparaitre de force plusieurs dizaines de civils dans la région centrale du Mali depuis décembre 2022 », a déclaré Human Rights Watch, le 24 juillet dernier. Ces militaires selon HRW auraient également « détruit et pillé des biens civils et auraient torturé des détenus dans un camp militaire ».

« Manque de connaissance de la situation »

« […] Le Gouvernement réfute énergiquement les allégations tendant à faire croire que les opérations de lutte contre le terrorisme donnent lieu à un ciblage ethnique et que ces opérations impacteraient, de manière indiscriminée, des populations civiles, particulièrement dans leur frange vulnérable », souligne le gouvernement dans son communiqué rendu public le 24 juillet 2023, tout en s’insurgeant particulièrement contre les graves accusations de « représailles contre les villageois » et de « punition collective » à leur encontre. Elle déplore également la « légèreté » avec laquelle de telles allégations sont faites.

Des allégations qui sont formulées en dépit du climat de bonne coopération instauré entre le gouvernement et la quasi-totalité des organisations de défense des droits de l’homme, des responsables de la justice ainsi que ceux des fama. Les autorités maliennes de la transition se disent surprises de constater qu’à ce niveau de coopération les enquêtes de Human rights watch continuent à « accabler les fama ».  

Selon le gouvernement malien, cette ONG internationale de défense des droits de l’homme passe « sous silence le contexte de guerre asymétrique que le Mali mène depuis plus d’une décennie, ainsi que les énormes efforts faits par le Gouvernement dans le cadre de la promotion et la protection des droits de l’Homme sur toute l’étendue du territoire », déplore la partie malienne dans son communiqué.

En plus de cet aspect, le gouvernement reproche à l’ONG Human rights un « manque de connaissance de la situation sur le terrain ». Il précise que les groupes terroristes recrutent parmi toutes les ethnies et donc qu’il ne serait aucunement question d’un ciblage contre la communauté peul comme tente de le faire croire HRW. 

Aucune force étrangère n’assiste l’armée malienne 

Les autorités maliennes de la transition démontent également la méthodologie employée par les enquêteurs de cette ONG internationale. « Le Gouvernement dénonce la méthodologie suivie dans lesdites enquêtes consistant en un étalage d’allégations sur la base de témoignages non contradictoires, collectées pour l’essentiel lors d’entretiens téléphoniques, recoupées, notamment par des informations publiées dans la presse et qui ne s’appuient sur aucune preuve tangible », lit-on dans le communiqué du gouvernement. Une méthodologie qui met en cause la fiabilité des informations recueillies et la crédibilité du rapport qui en issu. 

Le gouvernement souligne d’ailleurs n’avoir eu, durant la période indiquée, connaissance d’aucun « cas de violations de droits de l’homme qui auraient été commises par les FAMa ». Toutefois, il rassure que suite à ces allégations de violations des droits de l’homme, le Procureur de la République en charge du Pôle judiciaire spécialisé, sur instruction du ministre de la Justice et des droits de l’Homme, « a ouvert une information judiciaire pour crime de guerre et crime contre l’humanité contre X, conformément à la règlementation en vigueur ». 

Le gouvernement malien rassure que les résultats de ces différentes enquêtes « seront portées à la connaissance de l’opinion nationale et internationale en temps opportun ». Il rappelle que tous les cas avérés de violations des droits de l’Homme sur le théâtre des opérations font systématiquement l’objet de poursuites.  

Selon les précisions des autorités maliennes, les forces armées maliennes « conduisent les opérations militaires de façon totalement autonome ». Elles ne se font assister par « aucune autre force, étrangère ou, comme l’allèguent les extraits du rapport, une “milice pro gouvernementale” lors des opérations sur le terrain.

Les autorités maliennes, toujours ouvertes au dialogue 

Tout en invitant l’ONG “Human Rights Watch” à inscrire son œuvre de veille et de monitoring de la situation des droits de l’homme dans une démarche impartiale, non biaisée, équilibrée et objective, le gouvernement malien de transition “observe en outre la persistance voire la recrudescence de ces allégations au moment où des avancées notables sont réalisées tant dans le domaine sécuritaire que dans le cadre du processus politique de la Transition”. Il exhorte les défenseurs des droits de l’homme, de s’interroger sur l’impact sur les populations civiles, sur le vivre ensemble et sur la cohésion nationale “d’accusations non fondées dont la seule évocation sape les efforts de stabilisation du territoire”.

Le 16 juin 2023, le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a demandé au Conseil de sécurité des Nations unies le retrait de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) “sans délai”. Il a évoqué surtout une “crise de confiance” entre les autorités maliennes et les 15 000 membres de la force de maintien de la paix de l’ONU. Le 28 juin, le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé de “mettre fin au mandat de la MINUSMA”, mais de maintenir son personnel jusqu’au 31 décembre pour planifier et exécuter la cessation des opérations et le transfert des tâches, rappelle HRW. 

De l’avis de Yvan Guichaoua, un analyseur politique sur le Sahel, “En exigeant le retrait de la MINUSMA, les autorités maliennes se placent dans une relation de sécurité exclusive avec Wagner, dont la manière de mener la guerre menace les civils et dont la fiabilité est discutable comme l’ont démontré les récents évènements en Russie”, rapporte l’ONG Human Rights Watch.

Les autorités maliennes se disent toujours ouvertes à la poursuite du dialogue avec l’ensemble des partenaires qui “œuvrent de bonne foi pour la défense et la promotion des droits de l’Homme”.

Chiencoro Diarra 

25 juillet 2023 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail
Le président de la transition face aux membres du Conseil de paix et de sécurité de l'UA
ActuPolitique

Transition politique : une mission d’évaluation de l’Union africaine en visite au Burkina Faso 

by Sahel Tribune 24 juillet 2023
written by Sahel Tribune 1 minutes read

Une délégation du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine séjourne à Ouagadougou, depuis le dimanche 23 juillet 2023. L’objectif de la mission est d’évaluer la situation sécuritaire et humanitaire du pays des « hommes intègres ». Ce lundi, la délégation a échangé avec le capitaine Ibrahim Traoré, président burkinabè de la transition. 

« Nous avons essayé d’expliquer les objectifs de notre mission, qu’il a bien compris. Durant nos échanges, il a bien voulu apporter sa contribution en nous expliquant un peu la situation sécuritaire qui prévaut dans le pays et donc ses priorités », a déclaré le président du Conseil de Paix et de Sécurité, l’Ambassadeur, représentant permanent du Sénégal auprès de l’Union africaine, Mohamed Lamine Thiaw. Il se réjouit de la qualité des échanges qui doivent se poursuivre et s’étendre au chef du gouvernement, au Corps diplomatique et aux représentants de l’Union africaine. 

La délégation a d’ores et déjà rencontré des membres du gouvernement où tous les sujets qui sont au centre des préoccupations du peuple burkinabè ont été abordés, souligne la présidence.

Les membres du Conseil de paix et de sécurité « ont également effectué un déplacement au camp des personnes déplacées internes à Nagréongo dans la région du Plateau central où ils se sont entretenus avec les déplacés », a précisé la présidence burkinabè dans un communiqué. 

La cheffe de la diplomatie burkinabè, Olivia Rouamba, estime que la visite de cette forte délégation de l’Union africaine « augure de bonnes perspectives ». Le Burkina Faso a « été suspendu de toutes les instances de l’Union africaine, depuis le changement de l’ordre constitutionnel », a-t-elle rappelé tout en indiquant que plusieurs tractations ont eu lieu pour intégrer le pays. 

La rédaction 

24 juillet 2023 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail
Newer Posts
Older Posts

A propos

Sahel Tribune est un site indépendant d’informations, d’analyses et d’enquêtes sur les actualités brûlantes du Sahel. Il a été initialement créé en 2020, au Mali, sous le nom Phileingora…

derniers articles

Kidal ravitaillé : une véritable démonstration de force logistique 
Mali : pourquoi le 65 ᵉ anniversaire de l’indépendance s’annonce historique
Monde en surchauffe : polycrises et fractures d’un ordre international en décomposition

Newsletter

© 2025 Sahel Tribune. Tous droits réservés. Design by Sanawa Corporate

Facebook Twitter Youtube Linkedin Envelope
Sahel Tribune
Politique de confidentialité
Lors de l’utilisation de nos sites, des informations de navigation de votre terminal sont susceptibles d’être enregistrées dans des fichiers « Cookies ». Ces fichiers sont installés sur votre terminal en fonction de vos choix, modifiables à tout moment. Un cookie est un fichier enregistré sur le disque dur de votre terminal, permettant à l’émetteur d’identifier le terminal pendant sa durée de validation.
Fonctionnel Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’internaute, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou la personne utilisant le service.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’internaute sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
Gérer les options Gérer les services Gérer {vendor_count} fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
Voir les préférences
{title} {title} {title}
Sahel Tribune
  • A la Une
  • Actu
    • Exclusif
    • Sport
    • Santé
  • Politique
  • Sécurité
  • Économie
  • Échos d’amour
  • Arts et Culture
  • Planète
  • Éducation
  • Chroniques
    • Billet d’humeur
    • Edito
  • Investigations
    • Analyses
    • Enquête
    • Les démystificateurs du Sahel
    • Opinion
  • Société

Shopping Cart

Close

Votre panier est vide.

Close