Sahel Tribune
  • A la Une
  • Actu
    • Exclusif
    • Sport
    • Santé
  • Politique
  • Sécurité
  • Économie
  • Échos d’amour
  • Arts et Culture
  • Planète
  • Éducation
  • Chroniques
    • Billet d’humeur
    • Edito
  • Investigations
    • Analyses
    • Enquête
    • Les démystificateurs du Sahel
    • Opinion
  • Société
lundi,8 décembre , 2025
  • A propos
  • Notre équipe
  • Contactez-nous !
Sahel Tribune
  • A la Une
  • Actu
    • Exclusif
    • Sport
    • Santé
  • Politique
  • Sécurité
  • Économie
  • Échos d’amour
  • Arts et Culture
  • Planète
  • Éducation
  • Chroniques
    • Billet d’humeur
    • Edito
  • Investigations
    • Analyses
    • Enquête
    • Les démystificateurs du Sahel
    • Opinion
  • Société
Sahel Tribune
Sahel Tribune
  • A la Une
  • Actu
    • Exclusif
    • Sport
    • Santé
  • Politique
  • Sécurité
  • Économie
  • Échos d’amour
  • Arts et Culture
  • Planète
  • Éducation
  • Chroniques
    • Billet d’humeur
    • Edito
  • Investigations
    • Analyses
    • Enquête
    • Les démystificateurs du Sahel
    • Opinion
  • Société

Copyright 2022 - All Right Reserved. Designed and Developed by PenciDesign

FESTI-FEM
A la UneSociété

FESTI-FEM 2025 : le festival des femmes s’ouvre ce jeudi soir à Bamako

by Sahel Tribune 4 décembre 2025
written by Sahel Tribune 2 minutes read

La première édition du Festival International des Femmes (FESTI-FEM 2025) sera officiellement lancée ce jeudi 4 décembre, à 17h, sur les berges du Palais de la Culture Amadou Hampâté Bâ.

Organisé par les associations CIRA Charity et Moussow Ka Koukôrôta, le festival se tient sous le thème « Femme, pilier de la paix et gardienne des valeurs socio-culturelles ». Il vise à mettre en avant le rôle des femmes dans la société malienne et africaine, en particulier dans les domaines de la culture, de la paix, de la cohésion sociale et de l’autonomisation économique.

Lors de la conférence de presse organisée la semaine dernière, les responsables du festival ont présenté les grandes lignes du programme :

  • Panels et conférences sur le leadership féminin, la prévention des violences basées sur le genre, la promotion de la paix et la cohésion sociale, ainsi que l’entrepreneuriat féminin.
  • Expositions artisanales et démonstrations culinaires, valorisant les savoir-faire locaux.
  • Performances artistiques, comprenant musique, danse et théâtre, ainsi que des défilés de mode mettant à l’honneur les créatrices maliennes.
  • Rencontres intergénérationnelles, permettant aux jeunes filles d’échanger avec des femmes leaders et inspirantes.

Les organisateurs ont également rappelé que le FESTI-FEM s’inscrit dans le cadre de l’Année de la Culture 2025, proclamée par les autorités maliennes, soulignant l’importance de la culture comme vecteur de cohésion sociale et de dialogue.

La cérémonie d’ouverture offrira donc un moment de rencontres et d’échanges, tout en mettant l’accent sur la contribution des femmes dans le développement et la consolidation de la paix au Mali.

Le festival se déroulera jusqu’au 7 décembre et réunira, au cours de quatre jours, des femmes et jeunes filles venues de différentes régions du Mali, ainsi que des partenaires nationaux et internationaux engagés dans la promotion de l’autonomisation féminine et de la culture.

La rédaction 

4 décembre 2025 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestEmail
Alhamdou Ag Ilyène
ActuSécurité

Cybersécurité : le Mali se dote d’un cadre coordonné pour la période 2026-2030  

by Ibrahim Kalifa Djitteye 4 décembre 2025
written by Ibrahim Kalifa Djitteye 4 minutes read

Lors du Conseil des ministres de ce mercredi 3 décembre 2025, le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, M. Alhamdou Ag Ilyène a présenté une communication écrite relative à la Stratégie nationale de Cybersécurité du Mali et à son Plan d’actions 2026-2030. Cette initiative vise à renforcer la gouvernance numérique, promouvoir une culture de cybersécurité et protéger les infrastructures critiques, dans un contexte mondial marqué par la multiplication des cyberattaques et leurs lourdes conséquences économiques.    

La cybersécurité, définie comme l’ensemble des moyens humains et financiers mobilisés pour assurer la fiabilité et la confiance dans l’utilisation des contenus numériques, est devenue une préoccupation mondiale. La multiplication des cyberattaques, leur sophistication croissante et l’ampleur des pertes financières qu’elles engendrent pour les États et les entreprises imposent aux gouvernements de mettre en place des stratégies robustes. Le Mali, conscient de ces enjeux, entend désormais se doter d’une vision claire et partagée pour protéger ses systèmes d’information et renforcer la confiance des utilisateurs.  

Une réponse à un défi global

Jusqu’ici, malgré l’existence de plusieurs textes législatifs et réglementaires, l’absence d’une stratégie nationale coordonnée a conduit les différents acteurs à développer des initiatives isolées. Ces actions, bien que pertinentes dans leur contexte, n’ont pas permis de répondre efficacement aux menaces transversales. La nouvelle stratégie vise à combler cette lacune en offrant un cadre unifié, capable de fédérer les efforts et de garantir une meilleure cohérence dans la gouvernance de la cybersécurité, tout en favorisant une approche collective et durable.  

Elle ambitionne de mettre fin à la dispersion des initiatives et de créer une dynamique nationale. En renforçant la coordination institutionnelle, le Mali souhaite bâtir un environnement numérique plus sûr, où administrations, entreprises et citoyens peuvent évoluer avec confiance. Cette stratégie se veut inclusive, en impliquant l’ensemble des parties prenantes et en plaçant la protection des données au cœur des priorités. Elle marque une étape importante vers la consolidation de la souveraineté numérique du pays et la modernisation de son administration.  

Une stratégie intégrée et cohérente

La Stratégie nationale de Cybersécurité s’articule autour de trois grandes orientations. Elle prévoit d’abord une amélioration de la gouvernance, afin de mettre en place des mécanismes institutionnels clairs et de renforcer la coordination entre les acteurs publics et privés. Elle insiste également sur la nécessité de développer une véritable culture de la cybersécurité, en sensibilisant les citoyens, les administrations et les entreprises aux risques numériques. Enfin, elle entend renforcer la protection contre les menaces en dotant le pays de capacités techniques et opérationnelles adaptées.  

Ces trois dimensions, complémentaires, traduisent une approche globale qui dépasse la simple réaction aux attaques pour instaurer une véritable politique de prévention et de résilience. Elles visent à anticiper les menaces, à renforcer la vigilance collective et à garantir une réponse rapide et efficace en cas d’incident. En intégrant ces orientations dans une stratégie nationale, le Mali se dote d’un outil essentiel pour protéger ses infrastructures critiques et assurer la continuité des services numériques indispensables au développement économique et social.  

Une vision alignée sur les priorités nationales

Cette initiative s’inscrit dans les priorités du Gouvernement, notamment la digitalisation de l’Administration, considérée comme un levier essentiel de modernisation et d’efficacité. Elle est également en cohérence avec les grandes orientations nationales, telles que « Mali Kura ɲɛtaasira ka bɛn san 2063 ma », qui projette une vision de transformation et de développement à long terme, ainsi que la Stratégie nationale pour l’Émergence et le Développement durable 2024-2033. En intégrant la cybersécurité dans ces cadres, le pays affirme sa volonté de bâtir une société numérique résiliente.  

Cette cohérence stratégique traduit une volonté politique forte : celle de faire de la cybersécurité un pilier du développement national. En reliant cette démarche aux ambitions de modernisation et d’émergence, le Mali montre qu’il ne s’agit pas seulement de protéger ses infrastructures, mais aussi de créer un environnement favorable à l’innovation et à l’investissement. La cybersécurité devient ainsi un facteur de compétitivité et de confiance, essentiel pour attirer des partenaires et renforcer la place du pays dans l’économie numérique mondiale.  

Vers une confiance numérique renforcée

La mise en œuvre du Plan d’actions 2026-2030 devrait contribuer à renforcer la confiance des usagers dans les services numériques et à améliorer l’image du pays sur la scène internationale. Elle traduit l’engagement du Mali à respecter les standards de sécurité et à protéger ses infrastructures critiques. Au-delà de la protection technique, cette stratégie vise à instaurer une véritable confiance numérique, indispensable pour encourager l’innovation, attirer les investissements et favoriser le développement économique.  

Ainsi, l’adoption de cette Stratégie nationale de Cybersécurité illustre la volonté des autorités de répondre aux défis contemporains avec une approche globale, coordonnée et durable. Dans un monde où la sécurité numérique est devenue un pilier de la souveraineté et du développement, le Mali franchit ainsi une étape décisive pour protéger ses citoyens et ses institutions face aux risques liés aux technologies. Cette stratégie marque une avancée majeure vers la consolidation de l’espace numérique national et la modernisation de l’État.

Ibrahim Kalifa Djitteye 

4 décembre 2025 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestEmail
Biennale artistique et culturel à Tombouctou
A la UneArts et Culture

Biennale artistique et culturelle de Tombouctou 2025 : le ministre Mamou Daffé en mission de terrain pour galvaniser les préparatifs

by Ibrahim Kalifa Djitteye 4 décembre 2025
written by Ibrahim Kalifa Djitteye 3 minutes read

En prélude à la Biennale artistique et culturelle de Tombouctou 2025, prévue du 18 au 28 décembre prochain dans la mythique Cité mystérieuse, le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, M. Mamou Daffé, a conduit, ce lundi 1er décembre 2025, une mission de terrain d’envergure. À la tête d’une forte délégation, il était accompagné du gouverneur de la Région de Tombouctou, M. Bakoun Kanté, ainsi que du Coordinateur de la Biennale, M. Mamary Diarra.  

Cette tournée s’inscrit dans le cadre des préparatifs de l’événement culturel majeur, placé sous le thème : « Culture, pilier pour bâtir le Mali nouveau », et organisé dans le contexte de l’Année de la Culture décrétée par le Général d’Armée Assimi Goïta, Président de la Transition.  

Une tournée pour inspecter les sites clés

Le ministre Daffé et sa délégation ont successivement visité plusieurs sites devant accueillir les activités de la Biennale. Parmi eux, la salle Ali Farka Touré, haut lieu de la musique malienne, le stade municipal Baba Alkairou, l’Institut des Hautes Études Islamiques Ahmed Baba (IHERI-AB), ainsi que la Mascotte.  

La tournée a également inclus la résidence du Gouverneur en pleine rénovation, la chefferie traditionnelle de Djingarey Ber et le Monument Flamme de la Paix, site emblématique du Festival Vivre Ensemble. Ces infrastructures, déjà en phase avancée de préparation, joueront un rôle déterminant dans le bon déroulement de la Biennale.  

Des avancées encourageantes saluées par le ministre

À l’issue de cette visite, le ministre Mamou Daffé s’est dit satisfait des avancées constatées. Il a salué les efforts des équipes locales et exhorté les responsables à peaufiner les derniers réglages afin d’assurer une réussite totale de l’événement.  

Son message a été clair : la Biennale de Tombouctou doit être un rendez-vous exemplaire, à la hauteur des ambitions nationales et des attentes internationales. Dans la continuité de cette mission, une rencontre avec la Commission régionale d’organisation était prévue le lendemain, mardi 2 décembre 2025, pour dresser un état des lieux global et renforcer la coordination avant le grand rendez-vous culturel.  

Une réunion stratégique avec la Commission régionale

Le mardi 2 décembre, le ministre Daffé a effectivement rencontré la Commission régionale d’organisation. Cette séance de travail avait pour objectif de consolider les préparatifs et d’identifier les derniers défis à relever.  

Les échanges ont porté sur des aspects essentiels : infrastructures, accueil et hébergement des délégations, mobilité sur place, restauration, sécurité, ainsi que la préparation des différentes troupes artistiques. Des propositions concrètes ont été formulées afin d’assurer des conditions optimales aux participants et aux invités.  

L’engagement des autorités nationales réaffirmé

À l’issue des discussions, le ministre Mamou Daffé a salué les avancées enregistrées par la Commission régionale et félicité les efforts déployés. Il a réaffirmé l’engagement des autorités nationales à accompagner pleinement les initiatives locales.  

Pour lui, la Biennale de Tombouctou 2025 doit être un succès culturel et artistique majeur, symbole du rayonnement du Mali et de sa capacité à bâtir un avenir fondé sur la culture comme pilier de cohésion et de développement.  

Une Biennale sous le signe du renouveau

La Biennale artistique et culturelle de Tombouctou 2025 s’annonce ainsi comme un événement phare, non seulement pour la région mais pour l’ensemble du pays. Placée sous le thème « Culture, pilier pour bâtir le Mali nouveau », elle ambitionne de mettre en lumière la richesse patrimoniale et la vitalité créative du Mali.  

En visitant les infrastructures et en rencontrant les acteurs locaux, le ministre Mamou Daffé a donné un signal fort : celui d’une mobilisation totale pour que Tombouctou, cité inscrite au patrimoine mondial, devienne le théâtre d’une célébration culturelle inoubliable.

Ibrahim Kalifa Djitteye 

4 décembre 2025 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestEmail
Monument de la paix Bamako
ActuAnalyses

Mali, réorganisation administrative de Bamako : la capitale malienne érigée, de nouveau, en une seule commune

by Sidi Modibo Coulibaly 3 décembre 2025
written by Sidi Modibo Coulibaly 4 minutes read

La refondation du Mali passe aussi par une bonne réorganisation territoriale et administrative du pays. Cette réorganisation permet non seulement à l’État central d’avoir un contrôle sur l’ensemble du territoire, mais aussi aux populations d’être fortement impliquées dans le développement de leurs localités. C’est dans ce cadre que les autorités de la transition, après de nombreuses concertations, ont procédé au nouveau découpage territorial et administratif du pays en 19 régions administratives, un (01) district. Et ce district unique qui est Bamako, la capitale du pays,  est redevenu une seule et unique commune.

La décision des autorités d’ériger Bamako en une seule commune est le fruit d’un processus inclusif et de divers constats. Il est apparu dans la dernière loi sur le statut particulier de Bamako ( loi n°96-025 du 21 février 1996 ) des faiblesses, insuffisances et lacunes.

Lacunes et faiblesses constatées

L’analyse critique de la loi n°96-025 a fait apparaître de nombreuses lacunes et insuffisances telles que la juxtaposition de deux niveaux de collectivités territoriales ; le nombre insuffisant d’adjoints au maire du district de Bamako ; le chevauchement des attributions du district et des communes qui le composent. En ce qui concerne la juxtaposition, la loi n°96-025 du 21 février 1996 dit que le District de Bamako est une collectivité territoriale dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière et qu’il est divisé en Communes. 

En même temps, le District et ses Communes sont régis par les dispositions du code des collectivités territoriales. Ce qui constitue une source de difficultés dans la coordination des interventions de différents départements ministériels et institutions de la République dans le tissu urbain du District. Bamako en tant que capitale administrative et politique du pays est le siège de toutes les institutions de la République, de tous les ministères et autres services centraux. 

En outre, on constate un enchevêtrement entre services étatiques et services propres du District et des Communes. Tous les services étatiques intervenant au niveau du District de Bamako ne relèvent pas de l’autorité du maire du District. Mieux leurs compétences territoriales ne se bornent pas au seul ressort du District. Par rapport à l’insuffisance d’adjoints au maire du district,  la loi n°96-025 du 21 février 1996 dispose que l’organe exécutif du District comporte un Maire, Président du conseil et de deux adjoints. 

Au regard de l’ampleur du volume de travail de l’administration d’une capitale comme Bamako, deux adjoints sont insuffisants. D’ailleurs pour palier cette insuffisance, le Maire du District a créé un cabinet à son niveau. Concernant le chevauchement des attributions du district et des communes qui le composent, il y a des similitudes et spécificités entre les compétences dévolues au district et celles des communes. 

Par exemple, les écoles du niveau fondamental et des centres de santé relevant normalement du niveau cercle en vertu du code des Collectivités Territoriales, deviennent des attributions des communes du District de Bamako au regard du statut particulier du District de Bamako. Mais dans la pratique, l’exercice des compétences semblables crée souvent des incompréhensions, des équivoques et souvent des conflits de compétences entre les Collectivités Territoriales de Bamako.

Institution d’une administration décentralisée unique 

Au regard de ces lacunes et insuffisances, les acteurs du secteur, après un processus de réflexions et d’études, sont arrivés à la conclusion d’ériger Bamako en une seule commune. Ainsi, les plus hautes autorités ont entériné cette proposition. Ce qui fait que Bamako n’est plus composé par des communes mais par des arrondissements au nombre de sept (7) dont les sous-préfets ont été nommés. 

Ces arrondissements sont fondés sur les six anciennes communes auxquelles des nouveaux quartiers ont été ajoutés. L’arrondissement de Kalabancoro précédemment rattaché au cercle de Kati a été érigé comme 7ème arrondissement de Bamako. 

Les nouveaux quartiers rattachés aux différents arrondissements étaient des localités environnantes de Bamako. Par exemple, l’ancienne Commune I devient le premier arrondissement de la capitale. Les nouveaux quartiers qui y ont été ajoutés sont au nombre de douze (12) : Sangarébougou,Sarambougou, Soukeymanebougou, Fombabougou, Moribabougou, N’gabacoro-Droit,  Titibougou, Seydoubougou, Dialakorodji,  Dogobala. N’Teguedo-Samassebougou, N’Teguedo- Sirakoro.

Il faut rappeler que Bamako a été une seule et unique commune de 1960 à 1968 avec un maire et un Conseil municipal élus. De 1969 à 1978, elle était dotée d’un conseil élu placé sous l’autorité d’un administrateur délégué nommé, et divisée en arrondissements présidés par des adjoints à l’administrateur délégué. 

De 1978 à 1996, la capitale était gérée par un conseil élu, présidé par un gouverneur de district nommé, et la ville a été divisée en six communes, dotées chacune d’organes délibérant et exécutif élus. C’est à partir de 1998 que la capitale malienne a été dotée d’un maire du district (maire central) en plus d’un gouverneur et d’un  maire pour chacune  des six communes.

Sidi Modibo Coulibaly  

3 décembre 2025 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestEmail
Les ministres de la santé et de la Promotion de la Femme
ActuSanté

Santé et protection sociale : une synergie gouvernementale au service de la pouponnière  

by Ibrahim Kalifa Djitteye 3 décembre 2025
written by Ibrahim Kalifa Djitteye 4 minutes read

Les ministres de la Santé et du Développement social, le médecin Colonel-major Assa Badiallo TOURÉ, et celui de la Promotion de la femme, de l’Enfant et de la Famille, ont tenu, ce lundi 1er décembre 2025, une séance de travail conjointe au ministère de la Santé. La rencontre, centrée sur le bien-être des enfants de la pouponnière, a mis en avant la nécessité de revoir certains textes et de renforcer l’unité médicale pour améliorer les conditions d’accueil et de santé.    

La rencontre a été marquée par une volonté affirmée d’agir de concert pour améliorer les conditions de vie des pensionnaires. Les deux ministres ont insisté sur l’importance de renforcer la prise en charge des enfants vulnérables, en mettant en avant une approche intersectorielle fondée sur la solidarité et la complémentarité. Cette audience illustre une dynamique nouvelle où la coopération institutionnelle devient un levier essentiel pour répondre aux défis sociaux et sanitaires.  

Une audience placée sous le signe de la solidarité

Au cœur des échanges figurait la nécessité de procéder à une relecture des dispositifs réglementaires qui encadrent l’organigramme structurel du Centre. Les responsables ont souligné que certains textes, bien qu’ayant servi de référence jusqu’ici, nécessitent une actualisation afin de mieux répondre aux réalités actuelles et aux défis rencontrés dans la gestion quotidienne de la pouponnière. Cette démarche vise à adapter le cadre institutionnel aux besoins spécifiques des enfants, tout en garantissant une meilleure coordination entre les services concernés.  

La relecture des textes apparaît comme une étape incontournable pour moderniser le fonctionnement du Centre. Elle permettra de clarifier les rôles, d’améliorer la gestion administrative et de renforcer la cohérence des interventions. Les ministres ont insisté sur l’importance de mettre en place un organigramme plus adapté, capable de répondre aux exigences contemporaines en matière de protection de l’enfance. Cette réforme structurelle devrait offrir une meilleure visibilité aux actions menées et accroître l’efficacité des services.  

Relecture des textes et réorganisation structurelle

Un autre point majeur abordé lors de cette séance concerne l’unité médicale logée au sein du Centre. Les ministres ont convenu qu’il est indispensable de repenser son organisation afin de renforcer les conditions de santé et d’accueil des pensionnaires. La restructuration envisagée devrait permettre d’améliorer la qualité des soins, de garantir une prise en charge plus rapide et plus adaptée, et de créer un environnement médical sécurisé pour les enfants en situation de vulnérabilité.  

La santé des pensionnaires étant une priorité, la restructuration de l’unité médicale vise à doter le Centre de moyens modernes et efficaces. Les ministres souhaitent renforcer les capacités du personnel, améliorer l’équipement et instaurer des protocoles adaptés aux besoins spécifiques des enfants. Cette initiative traduit une volonté claire de placer la santé au cœur des préoccupations gouvernementales, en assurant un suivi médical rigoureux et une prise en charge globale des pensionnaires.  

Restructuration de l’unité médicale

À travers cette rencontre, les deux ministres ont affiché une volonté commune de travailler en synergie pour obtenir des résultats concrets. Leur démarche proactive illustre une nouvelle dynamique de gouvernance où la complémentarité des portefeuilles ministériels devient un levier d’efficacité. En unissant leurs efforts, ils démontrent que la protection des enfants vulnérables ne peut être l’affaire d’un seul département, mais requiert une action concertée et coordonnée.  

Cette coopération intersectorielle constitue un exemple de gouvernance moderne, où les ministères dépassent leurs frontières administratives pour agir ensemble. Les responsables ont montré que seule une approche intégrée peut répondre aux défis complexes liés à la protection de l’enfance. Leur engagement commun traduit une volonté de bâtir un système plus solidaire, plus complémentaire et plus efficace, au bénéfice des pensionnaires du Centre.  

Une démarche proactive et exemplaire

Cette collaboration incarne l’approche gouvernementale actuelle, qui privilégie la solidarité et l’efficacité. Elle traduit une vision où chaque ministère, au-delà de ses prérogatives spécifiques, contribue à un objectif commun : améliorer les conditions de vie des citoyens les plus fragiles. Dans le cas présent, il s’agit des enfants placés dans le Centre d’Accueil et de Placement Familial, dont le bien-être dépend directement de la qualité des soins, de l’organisation structurelle et du cadre réglementaire.  

En mettant en avant la relecture des textes régissant la pouponnière et la restructuration de son unité médicale, les ministres posent les jalons d’une réforme ambitieuse. Leur engagement commun témoigne d’une volonté de bâtir un système plus solidaire et plus efficace. À travers cette initiative, le gouvernement réaffirme que la protection des enfants en situation de vulnérabilité demeure une priorité nationale, et que seule une action concertée peut garantir des résultats durables.

Ibrahim Kalifa Djitteye 

3 décembre 2025 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestEmail
Convoi de citernes
A la UneÉconomie

Distinctions officielles : plus de 70 acteurs décorés pour leur rôle dans la crise énergétique

by Sahel Tribune 3 décembre 2025
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Le président de la transition, le général d’Armée Assimi Goïta, a signé trois décrets honorant les acteurs de la chaîne d’approvisionnement en hydrocarbures pour leur bravoure et leur engagement durant la récente crise du carburant. Ces distinctions, publiées dans le Journal officiel spécial n°14 du 1er décembre 2025, distinguent opérateurs, syndicalistes, chauffeurs blessés et chauffeurs tombés au champ d’honneur.

Lors de la crise énergétique qui avait paralysé l’approvisionnement du Mali, plusieurs transporteurs et opérateurs pétroliers s’étaient illustrés par leur courage et leur sens du devoir, assurant la continuité du ravitaillement malgré les menaces sécuritaires.

Les opérateurs pétroliers décorés et les chauffeurs blessés mis à l’honneur

Par le décret n°2025-818/PT-RM, seize opérateurs et responsables syndicaux ont été nommés Chevaliers de l’Ordre national du Mali. Parmi eux figurent notamment Mohamed Niangadou (NDC Distribution), Ousmane Djigué (Corridor Petroleum), Mamadou Yattassaye (SOYATT), Dondou N’Daou (SOTRAKA), Sadio Bathily (Baraka Petroleum) ou encore Djibril Yattassaye, président du Groupement Malien des Professionnels du Pétrole (GMPP). Ces distinctions saluent leur contribution active aux efforts de stabilisation du marché et à la coopération avec l’État durant la crise.

Le décret n°2025-819/PT-RM attribue la Médaille de l’Étoile d’Argent du Mérite national avec effigie « Lion Debout » à trente et un chauffeurs blessés lors de l’approvisionnement du pays. Ces professionnels, souvent en première ligne, ont bravé les routes dangereuses du Sahel pour acheminer le carburant vital à Bamako et dans les régions.

Hommage posthume aux chauffeurs décédés

Enfin, le décret n°2025-820/PT-RM rend hommage à vingt-sept chauffeurs décédés dans l’exercice de leur mission, décorés à titre posthume de la même médaille. Parmi eux figurent des chauffeurs maliens et étrangers, notamment des ressortissants ivoiriens et burkinabè.

Par ces distinctions, le Président de la Transition a voulu saluer « l’esprit de sacrifice et le sens du devoir » de ces femmes et hommes qui, dans l’ombre, ont permis de relever un défi national majeur. Ces décrets illustrent la reconnaissance de la Nation envers tous ceux qui, au péril de leur vie, ont assuré la continuité du service public et la résilience économique du pays.

La rédaction 

3 décembre 2025 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestEmail
Commune rurale de Pelengana
Actu

Gestion de la Commune rurale de Pélengana : un sans-faute dans la mise en œuvre des recommandations du BVG

by Chiencoro 2 décembre 2025
written by Chiencoro 3 minutes read

Dans un contexte où la transparence financière des collectivités demeure un défi, la Commune rurale de Pélengana, dans le Cercle de Ségou, se distingue par sa rigueur exemplaire. Selon le dernier rapport du Bureau du Vérificateur Général, elle a mis en œuvre 100 % des recommandations issues de l’audit de 2021. Une performance rare qui illustre la montée en puissance de la gouvernance locale au Mali et la volonté des autorités communales d’inscrire la gestion publique sous le sceau de la discipline et de la redevabilité.

La Commune rurale de Pélengana, dans le Cercle de Ségou, fait figure de bon élève en matière de gouvernance locale. Selon le dernier rapport du Bureau du Vérificateur Général (BVG), l’ensemble des recommandations issues de la vérification financière menée en 2021 ont été intégralement appliquées par la collectivité, un taux de conformité rare dans les audits publics.

Cette mission de suivi, menée du 25 au 29 août 2025, visait à évaluer la mise en œuvre des mesures correctives prescrites après les insuffisances relevées quatre ans plus tôt. Le constat est sans équivoque : la commune a pris des dispositions concrètes pour renforcer la transparence, la rigueur administrative et la conformité budgétaire.

Une gouvernance locale en progrès constant

Sous la tutelle du représentant de l’État dans le Cercle de Ségou, la commune s’est dotée d’un cadre budgétaire mieux structuré. Les lettres de cadrage sont désormais régulièrement transmises avant l’élaboration du budget communal, garantissant une planification alignée sur les orientations nationales.

Le maire et son équipe ont également corrigé les faiblesses administratives identifiées : la nomination du comptable-matières a été sollicitée conformément aux textes, les registres de comptabilité-matières sont tenus à jour, et les régisseurs de recettes et d’avances ont constitué leurs cautionnements au Trésor public.

Une gestion conforme aux normes

Le BVG salue la tenue rigoureuse des documents administratifs, notamment la fiche matricule des propriétés, les bordereaux de mouvement du matériel et les états d’inventaire trimestriels. Ces outils, essentiels à la bonne gestion des biens publics, renforcent la traçabilité et la responsabilité des acteurs locaux.

Le rapport précise aussi qu’aucune opération de lotissement ou attribution irrégulière de parcelles n’a été constatée durant la période d’examen, traduisant une discipline accrue dans la gestion foncière.

Un modèle de bonne gouvernance locale

Avec un taux de mise en œuvre de 100 %, Pélengana se distingue par son exemplarité au sein des collectivités bénéficiaires du Projet de Déploiement des Ressources de l’État pour l’Amélioration des Services (PDREAS), financé par l’Association internationale de développement (IDA). Ce résultat témoigne d’un engagement réel des autorités locales à appliquer les bonnes pratiques de gouvernance financière et à renforcer la confiance entre l’administration et les citoyens.

Le Vérificateur Général, dans sa conclusion, a salué ces efforts, tout en appelant la commune à poursuivre sur cette voie en veillant à la nomination effective du comptable-matières par arrêté interministériel, ultime étape pour consolider la gestion du patrimoine communal.

Chiencoro Diarra 

2 décembre 2025 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestEmail
Newer Posts
Older Posts

A propos

Sahel Tribune est un site indépendant d’informations, d’analyses et d’enquêtes sur les actualités brûlantes du Sahel. Il a été initialement créé en 2020, au Mali, sous le nom Phileingora…

derniers articles

Bénin : Talon sous escorte régionale
Afrique: les coups d’État ne sont plus des ruptures, mais les symptômes d’une fatigue institutionnelle
SIAMA 2025 : Les ministres Mamou Daffé et Oumou Sall Seck face aux artisans sur les défis du...

Contact

© 2025 Sahel Tribune. Tous droits réservés. Design by Sanawa Corporate

Facebook Twitter Youtube Linkedin Envelope
Sahel Tribune
Politique de confidentialité
Lors de l’utilisation de nos sites, des informations de navigation de votre terminal sont susceptibles d’être enregistrées dans des fichiers « Cookies ». Ces fichiers sont installés sur votre terminal en fonction de vos choix, modifiables à tout moment. Un cookie est un fichier enregistré sur le disque dur de votre terminal, permettant à l’émetteur d’identifier le terminal pendant sa durée de validation.
Fonctionnel Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’internaute, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou la personne utilisant le service.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’internaute sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
  • Gérer les options
  • Gérer les services
  • Gérer {vendor_count} fournisseurs
  • En savoir plus sur ces finalités
Voir les préférences
  • {title}
  • {title}
  • {title}
Sahel Tribune
  • A la Une
  • Actu
    • Exclusif
    • Sport
    • Santé
  • Politique
  • Sécurité
  • Économie
  • Échos d’amour
  • Arts et Culture
  • Planète
  • Éducation
  • Chroniques
    • Billet d’humeur
    • Edito
  • Investigations
    • Analyses
    • Enquête
    • Les démystificateurs du Sahel
    • Opinion
  • Société

Shopping Cart

Close

Votre panier est vide.

Close