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Abdoulaye Maïga, nouveau Premier ministre
ActuEnquête

Portrait du général de division Abdoulaye Maïga, nouveau Premier ministre du Mali

by Sahel Tribune 21 novembre 2024
written by Sahel Tribune 4 minutes read

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Abdoulaye Maiga, ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation.
A la UnePolitique

Abdoulaye Maïga nommé Premier ministre du Mali

by Sahel Tribune 21 novembre 2024
written by Sahel Tribune 1 minutes read

Par un décret signé ce 21 novembre 2024, le Président de la Transition, le Général Assimi Goïta, a nommé Abdoulaye Maïga comme Premier ministre du Mali. Cette décision marque une nouvelle étape dans la gouvernance du pays, intervenant après la destitution de Choguel Kokalla Maïga le 20 novembre dernier.

La nomination du Premier ministre s’appuie sur l’article 57 de la Constitution du 23 juillet 2024, qui stipule : « Le Président de la République nomme le Premier ministre et met fin à ses fonctions. Il nomme les autres membres du Gouvernement, après consultation du Premier ministre et met fin à leurs fonctions. »

Le choix d’Abdoulaye Maïga traduit une volonté de renouvellement à la tête du gouvernement alors que le pays traverse une période cruciale de sa transition. Chargé de conduire l’action gouvernementale dans un contexte politique, économique, et sécuritaire délicat, le nouveau Premier ministre est attendu sur des chantiers majeurs : la stabilisation du pays, la conduite des réformes, et la préparation des prochaines échéances électorales.

Avec cette nomination, les regards se tournent désormais vers la composition de la nouvelle équipe gouvernementale et les orientations qu’elle prendra pour répondre aux aspirations du peuple malien.

Sahel Tribune

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Un Bureau vide
A la UnePolitique

Mali : quel profil pour le prochain chef du gouvernement ?

by Sahel Tribune 21 novembre 2024
written by Sahel Tribune 3 minutes read

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Mine d'or de Syama
Économie

Mali : le PDG et deux autres employés de Resolute recouvrent la liberté

by Sahel Tribune 21 novembre 2024
written by Sahel Tribune 5 minutes read

Libérés après un accord financier de 160 millions de dollars (soit 99 520 312 160 FCFA) avec les autorités maliennes de la transition, le directeur général de Resolute Mining et deux de ses employés retrouvent leur liberté, mercredi 20 novembre 2024, dans un contexte de tension sur l’exploitation minière.

Le mercredi 20 novembre, la libération du directeur général britannique de Resolute Mining, Terence Holohan, et de deux de ses collaborateurs a marqué un tournant dans les relations tendues entre les multinationales minières et les autorités maliennes de la transition. Pourtant, derrière cet acte d’apparente résolution se cache une transaction de 160 millions de dollars (soit 99 520 312 160 FCFA) qui soulève des questions fondamentales sur la souveraineté économique, la gestion des ressources naturelles et l’équilibre des pouvoirs dans un Mali en pleine mutation.

Une libération sous condition

Les trois cadres de Resolute Mining avaient été arrêtés au début du mois de novembre alors qu’ils se rendaient à Bamako pour ce qu’ils pensaient être de simples négociations avec les autorités. Ces « négociations de routine » se sont transformées en un coup de théâtre, lorsque les dirigeants maliens les a placés en détention, suscitant l’indignation dans certains cercles internationaux. Leur libération, finalement obtenue après la signature d’un protocole d’accord, souligne la nouvelle ligne de conduite des autorités maliennes : plus aucune exploitation minière ne se fera sans une stricte supervision de l’État.

Resolute Mining, qui détient 80 % de la mine d’or de Syama dans le nord-ouest du Mali, a accepté de verser 160 millions de dollars (soit 99 520 312 160 FCFA) pour régler ses différends avec le gouvernement. Ce montant est réparti en deux paiements : 80 millions immédiatement, puis une autre tranche équivalente dans les mois à venir. Ce compromis, bien que garantissant la liberté des employés, représente une pression financière significative pour l’entreprise, qui ne disposait que de 157 millions de dollars en liquidités selon ses états financiers.

Les autorités de la transition et l’or : un enjeu de souveraineté

Depuis leur arrivée au pouvoir, les autorités maliennes affichent une volonté claire de reprendre le contrôle sur les revenus de l’exploitation minière, domaine largement dominé par les sociétés étrangères. Cette posture s’inscrit dans une politique plus globale de restauration de la souveraineté nationale, tant sur le plan économique que politique. Dans un pays où l’or constitue environ 75 % des exportations, ces revenus sont cruciaux pour soutenir un État confronté à une crise multidimensionnelle – sécuritaire, politique et économique.

L’accord avec Resolute Mining illustre cette ambition, mais il soulève également des interrogations. Si l’État malien, qui possède 20 % des parts de la mine de Syama, parvient à tirer davantage de bénéfices de cette exploitation, les 160 millions de dollars obtenus suffiront-ils à améliorer durablement les conditions de vie des Maliens ? Ou s’agit-il d’une mesure ponctuelle pour combler un déficit immédiat, sans stratégie claire à long terme ? Ce dilemme rappelle que la souveraineté économique n’est pas seulement une question de revenus, mais aussi de vision stratégique.

Une double problématique : justice économique ou gestion punitive ?

Le cas Resolute Mining n’est pas isolé. Ces derniers mois, plusieurs cadres de sociétés minières étrangères ont été arrêtés, notamment quatre employés de la compagnie canadienne Barrick Gold en septembre. Ces incidents traduisent un durcissement des relations entre les autorités maliennes et les acteurs étrangers opérant dans le pays. Certains y voient une stratégie pour contraindre les entreprises à mieux respecter leurs engagements fiscaux et sociaux. D’autres craignent que cette approche ne décourage les investisseurs étrangers, indispensables à l’exploitation des ressources minières.

Pour le Mali, l’enjeu est de taille. Malgré ses vastes ressources en or, le pays reste l’un des plus pauvres au monde. L’exploitation minière a souvent été critiquée pour ses retombées limitées sur le développement local, et les multinationales accusées de profiter d’un cadre fiscal avantageux au détriment de l’État. En se positionnant en arbitre strict, les autorités maliennes de la transition espèrent renverser cette dynamique. Mais à quel prix ?

Une équation fragile

L’accord entre Resolute Mining et le gouvernement malien illustre une dynamique de pouvoir où le Mali impose ses conditions aux multinationales. Mais cette posture de fermeté doit s’accompagner d’une vision à long terme pour éviter de nuire à l’attractivité du pays auprès des investisseurs étrangers. Dans un contexte international marqué par la concurrence pour l’accès aux ressources naturelles, le Mali ne peut se permettre de se mettre à dos ses partenaires économiques.

La mine de Syama, détenue en majorité par Resolute Mining, symbolise les contradictions de l’économie malienne. Alors que l’or représente une manne financière pour le pays, son exploitation n’a pas permis de réduire la pauvreté ou d’améliorer significativement les infrastructures. Si les 160 millions de dollars versés par Resolute sont un pas vers une répartition plus équitable des richesses, ils ne sauraient remplacer des réformes structurelles indispensables pour assurer une exploitation durable et bénéfique.

La gestion des ressources naturelles est au cœur de l’avenir économique du Mali. Les autorités de la transition, en exigeant davantage de transparence et de contributions des multinationales, pose un jalon important dans cette direction. Mais la souveraineté économique ne peut être atteinte par des mesures ponctuelles ou des accords isolés. Elle nécessite une stratégie cohérente, fondée sur la coopération internationale et une gouvernance responsable.

Alassane Diarra 

21 novembre 2024 0 comments
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Une ecole fermee au centre du Mali
ActuÉducation

Rentrée scolaire 2024-2025 : tout savoir sur le calendrier officiel

by Chiencoro 21 novembre 2024
written by Chiencoro 2 minutes read

Le ministère de l’Éducation nationale a dévoilé le calendrier scolaire 2024-2025, structurant les trimestres et les vacances pour tous les niveaux d’enseignement.

Le ministère de l’Éducation nationale du Mali a officialisé, à travers une décision ministérielle, le calendrier de l’année scolaire 2024-2025 pour les établissements d’éducation préscolaire, fondamentale, secondaire général, technique et professionnel, ainsi que pour l’éducation non formelle.

Une structuration claire des trimestres

La rentrée scolaire a eu lieu au Mali le 4 novembre 2024. Ce qui a marqué le début du premier trimestre qui s’étendra jusqu’au lundi 23 décembre 2024. Les congés de fin du premier trimestre sont fixés du 24 décembre 2024 au 1er janvier 2025, avec une reprise des cours le jeudi 2 janvier 2025.

Le deuxième trimestre couvrira la période du 2 janvier au 25 mars 2025, avec des congés programmés du 26 au 31 mars 2025. La reprise des cours est prévue pour le 1er avril 2025. Enfin, le troisième trimestre s’étendra du 1er avril au 30 juin 2025, suivi des grandes vacances scolaires, du 1er juillet au 30 septembre 2025.

Spécificités pour l’enseignement secondaire professionnel agropastoral

Pour les établissements d’enseignement secondaire professionnel agropastoral, la structure des trimestres varie légèrement. Le deuxième trimestre se terminera le 28 février 2025, suivi de grandes vacances prolongées du 1er mars au 1er juin 2025. Le troisième trimestre s’étalera du 2 juin au 15 septembre 2025, avec des congés de fin de trimestre du 16 au 30 septembre.

La reprise des cours pour l’année scolaire 2025-2026 est uniformément fixée au 1er octobre 2025, pour toutes les catégories d’établissements.

Immatriculation des parcelles dans le cadre scolaire

Dans un souci d’amélioration des infrastructures éducatives, le ministère rappelle également des avancées administratives liées à la gestion foncière des établissements scolaires. Les nouvelles mesures mettent en lumière l’importance de l’immatriculation systématique des parcelles scolaires sur l’ensemble du territoire, pour mieux garantir la sécurisation des sites éducatifs.

Le ministère de l’Éducation nationale a précisé que ce calendrier est conforme aux objectifs éducatifs et administratifs de la Transition. Le texte se réfère aux différents décrets et lois en vigueur, notamment la loi n° 2022-001 révisant la Charte de la Transition et d’autres ordonnances portant sur la gestion éducative.

Le calendrier scolaire adopté, qui reflète une organisation minutieuse et adaptée, vise à garantir le bon déroulement de l’année scolaire et à offrir un cadre stable pour l’apprentissage des élèves dans tout le Mali.

Chiencoro Diarra 

21 novembre 2024 0 comments
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COP29 Bakou
Planète

COP29 : le Mali, acteur engagé dans la lutte contre les dérèglements climatiques

by Fousseni TOGOLA 21 novembre 2024
written by Fousseni TOGOLA 3 minutes read

Le Mali, par la voix du Général Abdoulaye Maïga à la COP29, réaffirme son engagement face aux défis climatiques avec des initiatives concrètes et un appel à une solidarité internationale accrue.

À l’occasion de la 29 ᵉ Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP29) qui se tient à Bakou, Azerbaïdjan, depuis le 11 novembre, le Général de Division Abdoulaye Maïga, ministre d’État et ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation sortant du Mali, a livré un discours poignant, le 19 novembre 2024, mettant en lumière les défis environnementaux, sociaux et économiques que traverse le pays.

Un contexte marqué par les catastrophes climatiques

Dans son intervention, Abdoulaye Maïga a rappelé avec gravité les conséquences dévastatrices des changements climatiques sur le Mali. « Les impacts désastreux des inondations récurrentes ont provoqué des pertes en vies humaines, des dégâts matériels et une dégradation des infrastructures de base », a-t-il déclaré. Ces catastrophes ont conduit le gouvernement malien à décréter l’état de catastrophe nationale en août 2024, en vue de prendre des mesures urgentes pour venir en aide aux victimes.

Le ministre a également souligné que « le Mali, comme tant d’autres nations, est confronté de manière aiguë aux effets néfastes des changements climatiques », aggravant l’insécurité alimentaire et compromettant la stabilité socio-économique du pays.

Engagements et initiatives concrètes

S’inscrivant dans un processus de transition, le Mali aspire à une refondation de l’État intégrant la lutte contre les changements climatiques. Abdoulaye Maïga a réaffirmé l’engagement du gouvernement à travailler sur plusieurs fronts : « La restauration de la sécurité, la préservation de la paix, et la souveraineté véritable de notre État sont des priorités. »

Face à ces défis, le Mali a dévoilé un plan ambitieux en faveur de l’environnement et de l’énergie renouvelable. Parmi les mesures annoncées :

– Un reboisement massif de 100 000 hectares par an ;

– La restauration des terres dégradées et l’aménagement de 150 000 hectares de forêts ;

– La réalisation de quatre centrales photovoltaïques pour une capacité totale de 400 mégawatts d’ici 2024.

Ces initiatives visent à augmenter de 10 % la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique national d’ici 2030. « Ces investissements permettront non seulement de renforcer notre résilience climatique, mais aussi de promouvoir un développement durable au bénéfice des populations vulnérables », a précisé Abdoulaye Maïga.

Une solidarité régionale et internationale

En rappelant l’importance de la coopération régionale, le ministre a mentionné les efforts conjoints des pays membres de la Confédération des États du Sahel (AES). Cette entité, présidée pour la première fois par le Mali, a lancé des initiatives concrètes telles que le programme « 1 000 forages pour l’espace AES » afin de garantir l’accès à l’eau potable aux populations.

Il a également appelé les grandes puissances à honorer leurs engagements financiers. « Le continent africain, responsable de seulement 4 % des émissions mondiales, subit disproportionnellement les effets dévastateurs du réchauffement climatique. Il est impératif que les promesses faites lors des précédentes COP soient tenues », a-t-il insisté.

Une réforme du financement climatique

Pour répondre aux besoins des pays en développement, Abdoulaye Maïga a plaidé pour une réforme de l’architecture financière mondiale. Il a demandé une meilleure implication des banques multilatérales et des institutions financières internationales pour soutenir des projets d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques.

Le ministre malien a souhaité que la COP29 dépasse les simples engagements diplomatiques pour devenir un véritable tournant dans la lutte collective contre le réchauffement climatique. « Le Mali formule le vœu que cette COP29 marque un tournant décisif dans notre combat collectif pour la survie de notre planète et le bien-être des générations futures », a-t-il déclaré.

Par ce discours, le Mali affirme son rôle actif sur la scène internationale en matière de lutte contre le changement climatique, tout en plaçant au cœur de ses priorités le bien-être de ses citoyens et la sauvegarde de son patrimoine environnemental.

La Conclusion des discussions lors de la COP 29 seront connue demain vendredi 22 novembre 2024, lors de la clôture de cette 29ème édition.

F. Togola 

21 novembre 2024 0 comments
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Victoire de Pastef au Sénégal
A la UneBillet d'humeur

[Billet d’humeur] Pastef, l’écho d’un Sénégal en mutation

by Sahel Tribune 21 novembre 2024
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Ils ont dansé, chanté, et crié victoire avant même que le soleil ne se lève sur un décompte officiel. Les législatives sénégalaises de 2024 marquent un tournant, une claque retentissante qui bouscule l’équilibre politique d’un pays habitué à l’hégémonie de figures bien ancrées. La victoire de Pastef résonne comme une gifle à la classe politique traditionnelle, mais aussi comme une promesse — ou une menace, selon où l’on se situe — d’un changement profond dans la gouvernance sénégalaise.

Il faut bien l’avouer, cette dynamique était prévisible. Pastef avait déjà marqué les esprits lors de la présidentielle, et son chef de file, Ousmane Sonko, s’est imposé comme une figure incontournable du paysage politique. Mais qui aurait parié sur une victoire aussi écrasante lors de ces législatives anticipées ? Même les opposants les plus féroces, Macky Sall en tête, ont plié l’échine, reconnaissant une défaite humiliante dans leur propre fief. Une ironie, n’est-ce pas, pour ceux qui prétendaient incarner la modernité démocratique face à ce qu’ils jugeaient comme un « populisme enflammé ».

Mais là où la victoire de Pastef suscite autant d’espoir que d’appréhension, c’est dans la gestion du « projet » qu’il souhaite désormais dérouler. Avoir la majorité parlementaire, c’est un privilège. Mais c’est surtout une responsabilité. Et une majorité qualifiée ouvre la voie à des réformes constitutionnelles qui, mal maîtrisées, peuvent virer au cauchemar. L’histoire regorge de mouvements populaires devenus élitistes à force de gouverner. Pastef saura-t-il rester fidèle à ses idéaux ?

Dans un pays où près de la moitié des électeurs ne s’est même pas donné la peine de voter, l’abstention est un signal inquiétant. Une démocratie robuste doit s’appuyer sur une participation massive, et non sur un raz-de-marée d’un seul camp. Pastef doit se rappeler que les mêmes applaudissements frénétiques peuvent se transformer en huées assourdissantes si les attentes populaires sont trahies.

Ce billet n’est pas une célébration ni une condamnation, mais une réflexion. Pastef a gagné, le Sénégal a voté. Maintenant, les promesses doivent rencontrer la réalité. Nous, spectateurs et acteurs de ce théâtre politique, resterons aux aguets, non pour juger mais pour espérer. Que ce soit une vraie victoire pour le peuple sénégalais — et pas seulement pour ceux qui dansent ce soir.

Oumarou Fomba 

21 novembre 2024 0 comments
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