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Intelligence artificielle
A la UneAnalyses

[Tribune] L’intelligence artificielle, reflet d’une humanité en mutation

by Fousseni TOGOLA 18 janvier 2025
written by Fousseni TOGOLA 4 minutes read


Alors que l’IA inaugure la troisième révolution technologique, elle bouleverse les frontières entre les créations humaines et la condition même de l’Homme. Sera-t-elle un levier d’émancipation ou un outil d’asservissement ? En interagissant avec les trois mondes de Karl Popper, l’IA devient à la fois un prodige et un test ultime pour l’avenir de l’humanité.

Nous vivons une époque où l’intelligence artificielle (IA) s’impose comme le cœur battant d’une troisième révolution technologique, après celles de la science et de la technique. Ces bouleversements technologiques interrogent, non seulement sur le rôle de l’humain dans un monde façonné par ses créations, mais aussi sur sa capacité à préserver sa place face à une entité conçue pour dépasser ses propres limites.

Pour comprendre l’essence de cette transformation, il convient d’évoquer les trois mondes de Karl Popper : le Monde 1, celui des objets physiques ; le Monde 2, celui des états mentaux et des expériences subjectives ; et le Monde 3, celui des productions intellectuelles humaines. L’intelligence artificielle, fruit d’une créativité humaine prolifique, appartient indéniablement au Monde 3. Elle est un produit de l’esprit qui, en s’incarnant dans des systèmes physiques et en interagissant avec nos pensées et émotions, transcende les frontières entre ces trois dimensions.

Une révolution porteuse de promesses et de menaces

L’IA se présente comme un outil extraordinaire, capable de décupler la productivité, de révolutionner les soins médicaux, et de nous ouvrir des perspectives infinies sur le cosmos et sur nous-mêmes. Mais, dans le même élan, elle soulève une question fondamentale : jusqu’où peut-on confier à nos créations le soin de décider à notre place, sans risquer de nous voir supplantés à l’instar de la dialectique du Maître et de l’esclave de Hegel ?

Dans cette perspective, l’IA révèle le paradoxe de l’humanité : elle est à la fois un instrument d’émancipation et une menace pour notre autonomie. Par exemple, les modèles algorithmiques qui dictent nos choix sur les réseaux sociaux ou dans le commerce digital ne sont-ils pas déjà les prémices d’un transfert de pouvoir du Monde 2 au Monde 3 ? De simples outils de suggestion, ces systèmes deviennent peu à peu des architectes de nos préférences, dessinant un futur où le libre arbitre pourrait être un lointain souvenir.

L’humanité face à son propre reflet

Ce paradoxe n’est pas inédit. À chaque révolution technologique, l’homme a craint de disparaître sous le poids de ses propres inventions. L’imprimerie, l’électricité, et même l’industrialisation ont toutes suscité des peurs similaires. Pourtant, chaque fois, l’humanité a trouvé les moyens de se réinventer, d’élargir ses horizons et de reconfigurer ses interactions avec son environnement.

L’IA ne fera pas exception. Mais elle exige une réflexion plus profonde : non pas seulement sur ce qu’elle peut faire, mais sur ce que nous voulons qu’elle devienne. Souhaite-t-on une IA qui serve les intérêts immédiats d’une poignée de puissants ou une IA pensée pour améliorer la condition humaine dans son ensemble ? Souhaite-t-on qu’elle renforce l’autonomie individuelle ou qu’elle devienne un levier d’asservissement global ?

Les trois mondes en coévolution

L’intelligence artificielle, en reliant les trois mondes de Popper, initie un mouvement de coévolution unique dans l’histoire humaine. Les créations du Monde 3 — algorithmes, logiciels, systèmes autonomes — modifient profondément le Monde 1 en transformant notre environnement matériel. Parallèlement, elles influencent le Monde 2, nos états mentaux, en façonnant nos émotions, nos décisions et nos aspirations.

Cette interpénétration des mondes exige une vigilance extrême. Si l’on n’y prend garde, l’IA pourrait devenir le miroir d’un Monde 3 dévoyé, gouverné par des logiques marchandes ou autoritaires. Pourtant, bien utilisée, elle peut incarner un Monde 3 éthique et altruiste, où les connaissances et les outils produits servent à réduire les inégalités, à guérir les maux de notre planète, et à offrir à chaque individu les moyens de s’épanouir.

L’épreuve du discernement

La véritable révolution n’est donc pas technologique. Elle est avant tout politique, éthique et philosophique. Elle réside dans notre capacité à redéfinir la place de l’humain dans un monde où il cohabite avec ses propres créations. À cet égard, l’intelligence artificielle n’est pas une fin, mais un moyen. Elle est le reflet de ce que nous sommes et de ce que nous souhaitons devenir.

Il est temps d’engager un débat global, inclusif et transparent, sur les finalités que nous voulons assigner à ces technologies. La question n’est pas de savoir si l’humain disparaîtra, mais de déterminer si l’IA deviendra l’instrument de son émancipation ou de son aliénation.

Chaque révolution technologique est une épreuve de vérité pour l’humanité. Elle révèle ce que nous avons de meilleur et de pire. Dans cette course effrénée vers le progrès, il ne s’agit pas seulement d’être les créateurs de l’IA, mais d’en être les gardiens éclairés. Entre utopie et dystopie, l’issue dépendra de notre capacité collective à conjuguer les trois mondes de Popper dans une dynamique harmonieuse, au service de la vie et de la dignité humaine.

F. Togola

18 janvier 2025 0 comments
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Un jeune tenant un drapeau africain en main, hissant haut.
ActuPolitique

Décolonisation des rues : les capitales ouest-africaines effacent les stigmates coloniaux

by Chiencoro 17 janvier 2025
written by Chiencoro 4 minutes read


À Bamako, Niamey et Dakar, les plaques de rues changent pour effacer les vestiges de la colonisation et célébrer les héros locaux. Ce mouvement de décolonisation des noms illustre une révolution silencieuse, où les nations d’Afrique de l’Ouest se réapproprient leur mémoire collective pour affirmer leur souveraineté et leur identité culturelle.

Dans le silence des villes africaines, une révolution discrète est en marche. Elle ne soulève ni cris ni barricades, mais s’inscrit dans un processus de réappropriation, pierre par pierre, plaque par plaque. Des capitales comme Bamako, Niamey ou Dakar effacent peu à peu les traces de la colonisation sur leurs murs et dans leurs rues, offrant à leurs habitants un nouveau cadre symbolique pour penser leur souveraineté.

Des plaques qui racontent une histoire imposée

Pour comprendre l’enjeu de cette décolonisation des rues, il suffit de se promener à Dakar, au Plateau, le cœur politique et administratif du Sénégal. Là, les noms des avenues et des rues – Jules Ferry, Georges-Pompidou, Félix-Faure – racontent une histoire qui n’est pas celle du peuple sénégalais, mais celle de l’administration coloniale française. Cette mémoire imposée, soixante-cinq ans après l’indépendance, est devenue un poids symbolique que les nations d’Afrique de l’Ouest commencent à délester.

À Bamako, un décret diffusé en décembre 2024 a rebaptisé une vingtaine de rues, effaçant les noms de figures coloniales telles que Faidherbe ou Archinard pour les remplacer par ceux de héros locaux comme Mamadou Lamine Dramé, Banzoumana Sissoko ou El Hadj Cheick Oumar Tall. À Niamey, une initiative similaire a redonné à des avenues des noms célébrant la résistance locale et les luttes pour l’indépendance.

Réinscrire l’histoire nationale dans l’espace public

Ce mouvement n’est pas qu’un ajustement cosmétique. Il s’agit d’un geste politique et symbolique d’une portée immense. Rebaptiser une rue, c’est réinscrire dans le quotidien des citoyens une mémoire qui leur appartient. C’est raconter une autre histoire : celle des luttes locales, des figures de résistance et des héros oubliés.

L’avenue de la Cédéao à Bamako, devenue avenue de l’AES en hommage à l’Alliance des États du Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso), illustre cette volonté de redéfinir les priorités et les alliances régionales. Ces choix traduisent une quête d’émancipation politique et culturelle qui dépasse le simple cadre des toponymes.

Une révolution silencieuse mais puissante

Décoloniser les rues, c’est bien plus que changer des plaques. C’est une manière de questionner l’héritage colonial et de revendiquer une souveraineté pleine et entière. Dans un monde où l’identité et la mémoire collective façonnent les trajectoires des nations, ces gestes apparaissent comme des actes de rupture avec un passé douloureux, mais aussi comme des jalons pour construire un avenir ancré dans les valeurs et l’histoire des peuples concernés.

Cette révolution silencieuse rejoint d’autres initiatives qui traduisent une dynamique de réappropriation. Le départ des soldats français du Niger, la création de l’AES ou encore les réformes institutionnelles en cours au Mali s’inscrivent toutes dans une logique de redéfinition des relations avec les anciennes puissances coloniales.

Pourtant, cette démarche n’est pas sans susciter des critiques. Certains dénoncent un révisionnisme historique ou des gestes populistes sans impact réel. Mais ces voix, souvent éloignées des réalités locales, sous-estiment la force symbolique de ces changements.

Débaptiser une rue n’efface pas l’histoire, mais réoriente le récit national. C’est un acte de réconciliation avec le passé, où l’on choisit de mettre en lumière des figures et des événements qui célèbrent la résilience et les aspirations des peuples.

Un chemin vers la souveraineté collective

Ce mouvement de décolonisation des rues est une invitation à l’Afrique de l’Ouest à réécrire son histoire, à se libérer des vestiges d’un ordre imposé et à construire une identité tournée vers l’avenir.

Rebaptiser une rue ou une place publique, c’est rappeler que la souveraineté ne se limite pas aux frontières politiques ou économiques. Elle s’incarne dans les récits que les nations choisissent de transmettre, dans les symboles qu’elles portent et dans les valeurs qu’elles projettent sur la scène mondiale.

Cette révolution silencieuse des rues d’Afrique de l’Ouest ne fait que commencer. Elle ouvre la voie à une réflexion plus large sur la manière dont les nations africaines peuvent se réapproprier leur mémoire et renforcer leur souveraineté.

En réécrivant leur histoire dans l’espace public, Bamako, Niamey, Dakar et bien d’autres capitales africaines affirment une identité enracinée dans leurs propres luttes et aspirations. Elles montrent au monde que l’émancipation passe par la mémoire et que chaque plaque remplacée est une pierre ajoutée à l’édifice d’une souveraineté collective retrouvée.

Chiencoro Diarra 

17 janvier 2025 0 comments
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Bouleversements géopolitiques
A la UneAnalyses

[Tribune] Sommes-nous conscients de ce qui se passe sous nos yeux ?

by Fousseni TOGOLA 17 janvier 2025
written by Fousseni TOGOLA 5 minutes read

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17 janvier 2025 0 comments
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Visite du Premier ministre au Ghana
ActuPolitique

Mali-Ghana : vers un renforcement des relations bilatérales

by Ibrahim Kalifa Djitteye 16 janvier 2025
written by Ibrahim Kalifa Djitteye 3 minutes read

Le Premier ministre, Général de division Abdoulaye Maïga, effectue une visite officielle de 48 heures à Accra. Portant un message du Président de la Transition, Assimi Goïta, à son homologue ghanéen John Dramani Mahama, cette mission s’inscrit dans une dynamique de coopération renforcée entre les deux pays. Accueilli chaleureusement par les autorités ghanéennes et la communauté malienne, le chef du Gouvernement malien doit rencontrer ce jeudi le Président Mahama ainsi que la diaspora malienne au Ghana.

Le chef du gouvernement malien est porteur d’un message du Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta, à son homologue ghanéen, John Dramani Mahama, récemment investi à la tête du pays. Cette visite intervient dans un contexte marqué par des défis diplomatiques et sécuritaires auxquels les deux nations font face, notamment la lutte contre le terrorisme et la coopération économique.

Un accueil chaleureux à l’aéroport international Kotoka

Dès son arrivée à l’aéroport international Kotoka d’Accra, le Général de division Abdoulaye Maïga a été accueilli par l’Honorable Marietta Brew Appiah-Opong, une personnalité influente au sein de la Présidence ghanéenne et ancienne ministre de la Justice. L’ambassadeur du Mali au Ghana, Oumar Konaté, ainsi qu’une forte délégation de la communauté malienne établie au Ghana, étaient également présents pour lui réserver un accueil des plus chaleureux.

Fait marquant, cette mobilisation a aussi vu la participation de ressortissants burkinabés et nigériens vivant au Ghana, illustrant la solidarité entre les trois pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cet élan témoigne de l’importance de cette visite dans le cadre des relations sous-régionales.

Le Premier ministre est accompagné dans cette mission par une délégation de haut niveau, comprenant notamment le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, ainsi que la conseillère diplomatique du président de la Transition, Mme Fatou Binta Diop.

Rencontre avec le Président Mahama et la diaspora malienne

Le programme de ce jeudi s’annonce chargé pour le Premier ministre malien. Il est attendu au Palais présidentiel où il sera reçu en audience par le Président ghanéen John Dramani Mahama. Cette rencontre devrait être l’occasion d’aborder plusieurs sujets cruciaux, notamment la coopération sécuritaire, la question des échanges commerciaux et les perspectives de collaboration entre le Mali et le Ghana dans les domaines stratégiques.

En parallèle, une rencontre avec la communauté malienne vivant au Ghana est également prévue. Ce sera une opportunité pour le chef du Gouvernement de rassurer ses compatriotes quant aux efforts déployés par les autorités de la Transition pour renforcer les liens avec les pays de la sous-région et défendre les intérêts des Maliens de l’extérieur.

Un rapprochement diplomatique stratégique

La visite du général de division Abdoulaye Maïga à Accra s’inscrit dans une dynamique de redéfinition des partenariats du Mali avec ses voisins ouest-africains. Après une période de tensions entre le Mali et la CEDEAO, ce déplacement apparaît comme un signal fort de la volonté des autorités maliennes de renforcer leurs relations avec des États clés de la région, à l’image du Ghana.

De son côté, le président John Dramani Mahama, qui entame un nouveau mandat, semble vouloir réaffirmer la place du Ghana comme un acteur influent dans la diplomatie sous-régionale. En recevant une délégation malienne de haut niveau, Accra manifeste ainsi son ouverture à un dialogue constructif avec Bamako.

Cette visite de 48 heures pourrait donc marquer le début d’une nouvelle ère dans les relations entre le Mali et le Ghana, axée sur la coopération mutuellement bénéfique et la consolidation des liens historiques entre les deux nations.

Ibrahim K. Djitteye 

16 janvier 2025 0 comments
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Stade Mamadou DIarra H
A la UneSport

Un nouveau joyau sportif à Koulikoro : le stade Mamadou Diarra H prend vie

by Ibrahim Kalifa Djitteye 16 janvier 2025
written by Ibrahim Kalifa Djitteye 2 minutes read

Le Président de la Transition, le général d’armée Assimi Goïta, a procédé le mercredi 15 janvier 2025, à l’inauguration du stade Mamadou Diarra H à Koulikoro. Fraîchement rénovée, cette infrastructure sportive de 5 000 places constitue une avancée majeure pour le développement du sport dans la région.

Le stade Mamadou Diarra H dispose désormais de loges VIP et VVIP, d’une salle de presse, d’un média center, de vestiaires modernes, d’une piscine, d’un terrain de tennis et d’espaces dédiés à la gymnastique. Son gazon naturel en fait une enceinte adaptée aux exigences du football et d’autres disciplines sportives.

Un vaste programme de modernisation des infrastructures sportives

Cette réhabilitation s’inscrit dans la volonté des autorités de moderniser les infrastructures sportives du pays. En effet, plusieurs stades ont récemment été rénovés ou sont en chantier à travers le Mali. Parmi eux, les stades du 26 Mars, Abdoulaye Macoro Cissoko, Amary N’Daou, Babemba Traoré, Barema Bocoum et Salif Keïta « Domingo » figurent parmi les enceintes opérationnelles.

D’autres projets sont en cours, notamment la modernisation du stade Omnisports Modibo Keïta de Bamako (35 000 places), du stade Ouezzin Coulibaly (2 500 places), du stade de Tombouctou (2 500 places) et du Mali Arena à Koulikoro (10 000 places).

Un tournant pour le sport malien

Avec cette inauguration, la région de Koulikoro se dote d’une infrastructure capable d’accueillir des compétitions nationales et internationales. Ce stade offrira aux clubs locaux un cadre professionnel pour s’entraîner et se perfectionner, tout en encourageant la jeunesse à s’investir dans le sport de haut niveau.

Cette infrastructure moderne, symbole du développement sportif et de l’unité nationale, marque une étape importante pour la région de Koulikoro et pour le Mali dans son ensemble. Elle servira, par ailleurs, de lieu de rassemblement et de cohésion sociale, permettant aux jeunes de s’épanouir à travers le sport et contribuant ainsi à la lutte contre l’oisiveté et l’exode rural. En offrant un cadre moderne et accessible, le stade Mamadou Diarra H devient un levier essentiel du développement social et économique de la région.

Lors de la cérémonie, le Président Assimi Goïta a salué les efforts déployés pour améliorer les infrastructures sportives, estimant que ces réalisations offrent aux jeunes générations un cadre propice à la pratique du sport et au rayonnement du pays sur la scène internationale.

Cette initiative témoigne de la volonté du gouvernement de faire du sport un levier du développement national. L’inauguration du stade Mamadou Diarra H marque ainsi une nouvelle étape dans la promotion du sport au Mali, consolidant les ambitions du pays sur la scène sportive nationale et continentale.

Envoyé spécial à Koulikoro Ibrahim K. Djitteye

16 janvier 2025 0 comments
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Vidéo

Souveraineté retrouvée : des Maliens expriment leur point de vue

by Sahel Tribune 16 janvier 2025
written by Sahel Tribune 0 minutes read

Le 14 janvier 2025, le Mali célèbre la deuxième édition de la Journée nationale de la Souveraineté retrouvée, une occasion de marquer la résilience du peuple malien face aux défis et sanctions imposées par la CEDEAO et l’UEMOA.

16 janvier 2025 0 comments
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Pose de la première pierre du Vestibule des légitimités traditionnelles
ActuArts et Culture

Dans quelques mois, les légitimités traditionnelles de Koulikoro auront un vestibule flambant neuf

by Ibrahim Kalifa Djitteye 16 janvier 2025
written by Ibrahim Kalifa Djitteye 2 minutes read

Le mercredi 15 janvier 2025, le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta, a posé la première pierre du vestibule des légitimités traditionnelles à Koulikoro, un acte majeur dans la reconnaissance et la valorisation des légitimités traditionnelles dans le processus de développement du pays. 

L’événement a suscité une effervescence totale avec la participation enthousiaste de la population locale, incluant jeunes, femmes, et enfants, qui ont exprimé leur reconnaissance envers le président de la transition pour la réalisation de ce projet symbolique. Les chants et les acclamations ont résonné dans les rues, avec des messages de remerciement adressés au Chef de l’État.

Un espace de rencontre et de décision

Les travaux de construction du vestibule des légitimités traditionnelles, dont la durée est estimée de quatre à six mois, comprendront des bureaux, une grande salle de réunion, ainsi que d’autres espaces dédiés. Ce vestibule, ou « Blon » en Bambara, incarne un espace de rencontre, de débat et de prise de décisions concernant les affaires communautaires. Il représente un symbole d’unité et de cohésion sociale, où les légitimités traditionnelles auront un lieu physique pour œuvrer au service de leurs communautés.

Le Chef suprême de Meguetan, Djibril Diarra, n’a pas manqué d’exprimer sa profonde gratitude envers le général d’armée Assimi Goïta pour avoir mis en valeur la fonction des légitimités traditionnelles à travers la construction de cette maison dédiée. Il a salué cette initiative, soulignant qu’elle reflète la reconnaissance du rôle primordial des leaders traditionnels dans la gestion des problèmes communautaires et le maintien de l’ordre social.

Les légitimités traditionnelles au cœur de la refondation de l’État

Le président de la transition a rappelé que la création de maisons des légitimités traditionnelles dans chaque région administrative du Mali vise à renforcer la participation des leaders traditionnels dans la gestion des affaires locales. Ce projet, qui s’inscrit dans une volonté de modernisation et de refondation de l’État, reconnaît l’importance des légitimités traditionnelles comme acteurs clés dans le processus de décision, de résolution de conflits et de développement.

Ce geste symbolise un pas important vers la consolidation d’une gouvernance participative, où les structures traditionnelles et modernes coexistent pour assurer la prospérité et l’unité du Mali.

Envoyé spécial à Koulikoro Ibrahim K. Djitteye

16 janvier 2025 0 comments
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