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Pr Mamadou Lamine Traoré
A la UneÉducation

Journée mondiale de la philosophie : le CRD rend hommage au Pr Mamadou Lamine Traoré

by Sahel Tribune 22 novembre 2025
written by Sahel Tribune 3 minutes read

À l’occasion de la Journée mondiale de la philosophie, célébrée le 20 novembre 2025, le Cercle de Réflexion à Distance (CRD) a réuni, autour d’un webinaire, des penseurs et intellectuels maliens pour interroger le vivre-ensemble dans un Mali en quête de refondation. Placée sous l’hommage au Pr Mamadou Lamine Traoré, cette rencontre a été un moment de réflexion profonde sur la citoyenneté, l’État et les dérives communautaires qui fragilisent la cohésion nationale.

Ce jeudi 20 novembre 2025, les philosophes maliens, à l’instar de leurs homologues du monde entier, ont célébré la Journée mondiale de la philosophie. Cette année, c’est le Cercle de Réflexion à Distance (CRD) qui a organisé cette célébration des idées à travers un webinaire. Le CRD est une association de jeunes écrivains africains engagés pour l’éveil de la conscience des peuples d’Afrique. Son objectif est de produire des textes qui contribuent, d’une manière ou d’une autre, à l’éradication des problèmes auxquels le monde en général, et l’Afrique en particulier, sont confrontés.

Mamadou Lamine, un modèle de rigueur intellectuelle

Dans un contexte de crise où le Mali traverse un moment crucial de son histoire, un thème particulièrement pertinent a été retenu : « Le vivre-ensemble malien en crise : refonder la citoyenneté au-delà des identités ethniques et religieuses. » Ce webinaire a été placé sous le signe de l’hommage au Pr Mamadou Lamine Traoré, en reconnaissance de ses contributions majeures à la pensée philosophique et au rayonnement intellectuel du Mali.

Les conférenciers, M. Seydou Cissé et Dr Souleymane Keita, ont abordé la thématique sous divers angles, à la lumière de l’esprit philosophique.

Un hommage appuyé fut d’abord rendu au Pr Mamadou Lamine Traoré, dont les deux intervenants furent les étudiants. M. Cissé a rappelé que le Pr Traoré était « un patriote, un modèle de rigueur intellectuelle », tandis que Dr Keita a souligné qu’il était « un enseignant exemplaire, proche de ses étudiants, et profondément attaché à un enseignement de qualité de la philosophie au supérieur ».

Les « poisons du vivre-ensemble »

Abordant la question de la refondation de la citoyenneté, Dr Keita a affirmé que « l’on ne naît pas citoyen, on le devient », précisant que cela s’inscrit dans le cadre politique : « Le citoyen n’existe pas en dehors de l’État », a-t-il ajouté. Autrement dit, pour refonder la citoyenneté, il faut d’abord refonder l’État, lequel doit être bâti sur la justice sociale. La citoyenneté, selon lui, est l’expression d’une adhésion volontaire où l’État doit réguler et encadrer toutes les organisations.

Dans cette logique, M. Cissé a estimé qu’il existe aujourd’hui « un besoin d’hommes d’État » au Mali. Il a mis en garde contre le clanisme, le communautarisme et le tribalisme, qu’il a qualifiés de « poisons du vivre-ensemble ». L’homme d’État, selon lui, doit se situer au-dessus des appartenances claniques.

Pour sa part, Dr Keita a déclaré que le Mali est devenu « un laboratoire pour toutes les sectes religieuses », soulignant que toute association à vocation exclusive devient dangereuse pour la survie de l’État. Il a conclu en rappelant qu’il revient à l’État, pour préserver le vivre-ensemble, de dissoudre toutes les organisations à caractère religieux ou communautaire ayant des visées politiques.

Abdramane Coulibaly

22 novembre 2025 0 comments
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Le president francais Emmanuel Macron assiste depuis lElysee a Paris au sommet sur le climat organise par visioconference le 22 avril 2021
A la UneAnalyses

Macron en Afrique : la tournée de la dernière chance 

by Sahel Tribune 21 novembre 2025
written by Sahel Tribune 5 minutes read

En quatre escales soigneusement choisies — Maurice, Afrique du Sud, Gabon et Angola — Emmanuel Macron tente une opération de séduction à grande échelle sur un continent où la France n’a jamais été aussi contestée. Chassée du Sahel, marginalisée par Moscou, Pékin et Ankara, Paris cherche à se réinventer. Plus d’arrogance postcoloniale, place à une diplomatie du réalisme, économique et symbolique. Une tournée de la dernière chance pour sauver l’influence française dans une Afrique en pleine recomposition.

Sous le soleil austral de novembre, Emmanuel Macron s’envole à nouveau vers l’Afrique. L’île Maurice, l’Afrique du Sud, le Gabon et l’Angola : quatre escales, quatre scènes pour un président en quête de rédemption diplomatique. Entre le 20 et le 24 novembre 2025, l’Élysée déploie sa diplomatie du rattrapage — ou, pour les plus sceptiques, de la séduction — à un moment où la France est plus contestée que jamais sur le continent. Le temps n’est plus à la Françafrique, mais à la survie d’un lien stratégique malmené, érodé par les revers militaires, les ruptures politiques et le désamour populaire.

L’ombre du Sahel : la France en exil de son ancien empire

Le décor est planté : un Sahel désormais fermé à la France, un axe Bamako–Ouagadougou–Niamey fédéré dans une Confédération des États du Sahel (AES) qui a tourné la page de Barkhane et de ses promesses déçues. Le départ des troupes françaises du Mali, puis du Burkina Faso et du Niger, a signé la fin d’un cycle : celui d’une puissance européenne persuadée d’être indispensable. L’Afrique, elle, s’est réinventée — ou du moins, cherche à le faire — en s’appuyant sur d’autres partenaires, plus discrets mais souvent plus efficaces : la Russie, la Chine, la Turquie, les Émirats.

Dans ce vide laissé par Paris, Moscou a avancé ses pions, drapé dans le costume du libérateur anticolonial. Les drapeaux tricolores ont disparu des capitales sahéliennes, remplacés par des slogans appelant à la souveraineté totale. Les Français, eux, ont compris que leur « pré carré » n’en était plus un. Et Macron, lucide ou résigné, se tourne désormais vers d’autres horizons — l’Afrique anglophone, l’océan Indien, les économies émergentes.

Une tournée pour reconquérir l’influence perdue

De Moka à Luanda, le président français entend redéfinir les termes du partenariat : fini la tutelle, place à la coopération économique. Le message est clair — la France ne viendra plus « donner des leçons », mais « signer des contrats ».

À Maurice, il mise sur la croissance et la stabilité d’une île carrefour entre l’Afrique et l’Asie. En Afrique du Sud, il participera au G20 de Johannesburg, cherchant à se présenter comme le visage européen d’un partenariat équitable. Au Gabon, il tentera de renouer les fils avec Brice Oligui Nguema, le général devenu président après la chute de la dynastie Bongo, symbole d’une époque que Paris dit vouloir oublier. Quant à l’Angola, elle devient la pièce maîtresse du puzzle : riche en pétrole et en minerais critiques, elle attire les convoitises de l’Europe post-carbone — et Macron espère y arrimer le programme « Global Gateway », le contrepoids européen aux « Nouvelles Routes de la Soie » chinoises.

Séduire sans dominer : la nouvelle grammaire française

Le temps est aux « partenariats horizontaux », à la diplomatie économique et culturelle. Le discours est rodé : « Nous voulons être un partenaire, pas un tuteur ». Mais dans les chancelleries africaines, on écoute avec un sourire prudent. Car au Sahel, l’ombre du passé est longue. Les mots de Macron à Ouagadougou en 2017, promettant une ère nouvelle entre la France et l’Afrique, résonnent aujourd’hui avec une ironie amère.

Cette tournée, que l’Élysée présente comme une « redéfinition des relations », ressemble surtout à une opération de reconquête symbolique. Il ne s’agit plus de sauver une influence perdue, mais d’éviter qu’elle ne disparaisse complètement. Le président français avance comme un funambule : entre l’arrogance du passé et la nécessité d’un nouveau ton, entre la nostalgie des drapeaux tricolores et l’obligation de composer avec les puissances émergentes.

Un continent en recomposition, une France en repositionnement

L’Afrique de 2025 n’est plus celle des bases militaires et des discours de coopération. Elle est celle des corridors commerciaux sino-africains, des accords de défense russo-sahéliens, et des ambitions énergétiques des pays du Golfe. Dans ce nouveau jeu, la France cherche désespérément sa place.

Macron, plus que ses prédécesseurs, a compris que l’avenir africain se joue désormais loin des vieilles capitales francophones. Mais le pari est risqué. Il faudra convaincre des partenaires qui n’ont ni la mémoire affective ni la dette historique envers Paris. L’île Maurice et l’Angola n’ont jamais été des colonies françaises — et c’est peut-être là, paradoxalement, que se trouve la chance du renouveau : un dialogue sans ressentiment, un commerce sans culpabilité.

La tournée africaine d’Emmanuel Macron n’est pas celle d’un conquérant, mais d’un survivant. L’ère de la Françafrique est révolue, celle de la France-afrique économique commence — avec humilité, contrainte et réalisme.

À travers ce voyage, Paris tente de montrer qu’elle reste un acteur crédible dans un continent où la géopolitique se redessine sans elle. Mais au fond, ce périple a la saveur d’un mea culpa : celui d’une puissance qui, après avoir trop longtemps cru parler au nom de l’Afrique, cherche aujourd’hui à simplement lui parler.

A.D

21 novembre 2025 0 comments
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Biennale artistique et culturel à Tombouctou
ActuArts et Culture

Biennale artistique et culturelle Tombouctou 2025 : l’ordre de passage des troupes dévoilé  

by Ibrahim Kalifa Djitteye 21 novembre 2025
written by Ibrahim Kalifa Djitteye 4 minutes read

La cité des 333 saints a accueilli, dans la salle de la Chambre de Commerce et d’Industrie, la cérémonie officielle de tirage au sort des vingt troupes régionales pour la Biennale Artistique et Culturelle 2025. Placé sous le patronage du ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé, représenté par Alamouta Dagnoko, directeur National de l’Action Culturelle, l’événement s’est déroulé sous la présidence du gouverneur de la région, Bankou Kanté.  

Autorités administratives, politiques et coutumières étaient présentes, aux côtés d’une foule enthousiaste, témoignant de l’importance de ce rendez-vous culturel. La cérémonie s’est ouverte par un mot de bienvenue du représentant du Président de la délégation spéciale de la commune urbaine. Celui-ci a rappelé l’hospitalité légendaire de Tombouctou. Un moment de recueillement a ensuite marqué les esprits : une minute de silence en hommage à feue Mariam Cissé, bloqueuse tragiquement assassinée la semaine précédente.  

L’orchestre régional, Diaba régional, a offert un intermède musical. Toute chose qui a plongé l’assistance dans l’atmosphère artistique de la Biennale. Ce lancement solennel, empreint de dignité et de ferveur, a donné le ton d’une édition placée sous le signe de la cohésion et du respect des valeurs culturelles.  

Transparence et équité au cœur du tirage

Dans son allocution, Alamouta Dagnoko a transmis les salutations du ministre Mamou Daffé et a salué l’accueil réservé à la délégation venue de Bamako. Il a rappelé l’importance du projet Mali Culture, symbole du renouveau et de la modernisation du secteur. Par une image parlante,« le karité dans son récipient » – il a insisté sur la nécessité de valoriser les richesses culturelles déjà présentes au Mali.  

Le directeur national de l’Action culturelle a ensuite détaillé la méthodologie du tirage au sort, conçue pour garantir un ordre de passage équitable et transparent entre les 19 régions et le District de Bamako. Le moment le plus marquant fut le tirage confié à Nana Dicko, une fillette de 4 ans, dont la candeur a incarné l’impartialité du processus.  

Sous les acclamations du public, elle a tiré un à un les noms des délégations participantes. L’ordre de passage établi fut le suivant : Bandiagara, Ségou, Bamako, Koutiala, Kita, San, Kayes, Bougouni, Nara, Sikasso, Ménaka, Kidal, Dioïla, Mopti, Nioro, Gao, Tombouctou, Taoudéni, Douentza et Koulikoro. La salle comble témoignait de l’engouement exceptionnel de la population. Cela illustre l’attachement profond des Tombouctiens à la Biennale.  

Engagement des autorités et mobilisation populaire

Le gouverneur Bankou Kanté a exprimé sa grande fierté face à cette cérémonie exemplaire. Pour lui, « le tirage a été fait dans la transparence et Tombouctou réussira l’organisation de cette Biennale ». Il a invité la population à une mobilisation totale autour de ce grand rendez-vous culturel, pilier du vivre-ensemble malien.  

Dans son discours, il a salué les plus hautes autorités du pays, notamment le Général d’Armée Assimi Goïta, Président de la Transition, pour leur soutien constant à la culture. Son message s’est conclu par un vœu de paix et de cohésion retrouvée. Il a exprimé l’espoir que la Biennale 2025 se déroule dans un Mali apaisé.  

Placée sous la présidence du gouverneur et nourrie d’une participation populaire impressionnante, cette cérémonie augure une édition grandiose. La cité mystérieuse et majestueuse des 333 saints se prépare à célébrer, comme elle sait si bien le faire, la grandeur de la culture malienne.  

Une Biennale 2025 prometteuse

Entre recueillement, transparence et ferveur populaire, Tombouctou a donné le ton d’une Biennale qui s’annonce exceptionnelle. L’édition 2025 sera l’occasion de mettre en lumière la richesse des expressions artistiques régionales et de renforcer les liens entre les communautés dans un Mali apaisé.  

La Biennale Artistique et Culturelle, au-delà de sa dimension festive, demeure un symbole d’unité nationale et de diversité culturelle. Elle incarne la volonté des autorités et des populations de préserver et de promouvoir le patrimoine malien, tout en ouvrant la voie à l’innovation et à la modernisation du secteur.  

Portée par la ferveur des Tombouctiens et l’engagement des institutions, l’édition 2025 promet d’être grandiose. Elle sera l’occasion de célébrer la grandeur de la culture malienne dans un Mali de paix et de cohésion retrouvée.

Ibrahim Kalifa Djitteye 

21 novembre 2025 0 comments
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Salon international de l'entrepreneuriat AES
ActuÉconomie

1er salon international de l’entrepreneuriat AES: les orientations claires du président Assimi Goïta

by Chiencoro 21 novembre 2025
written by Chiencoro 3 minutes read

Le Président de la Transition,  le Général d’Armée Assimi Goïta, et Président en exercice de la Confédération des États du Sahel (AES), a reçu en audience ce jeudi, 20 novembre 2025 une délégation ministérielle conduite par Mme Oumou Sall Seck, ministre malienne de l’Entrepreneuriat, de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du 1er Salon international de l’entrepreneuriat de l’AES, organisé à Bamako du 18 au 21 novembre 2025. Cet événement est destiné à renforcer la coopération économique et à promouvoir l’autonomisation des jeunes et des femmes dans cet espace confédéral.

Une délégation de haut niveau pour une initiative intégratrice

La délégation comprenait M. Aboubakar Savadogo, ministre burkinabè de l’Enseignement secondaire, de la Formation technique et professionnelle; M. Abdoulaye Seydou, ministre nigérien de l’Industrie et du Commerce; ainsi que Sa Majesté Royale Drolor Bosso Adamtey I, membre du Conseil d’État du Ghana.

Dans une déclaration à la presse à sa sortie d’audience, Mme Oumou Sall Seck a souligné que cette rencontre visait à “faire le point sur le déroulement du Salon, partager la dynamique en cours et recueillir les orientations du Président de la Confédération”.

L’AES doit devenir un moteur d’intégration économique et d’innovation dans cette région. Selon Mme le ministre, l’entrepreneuriat constitue “une opportunité immense pour valoriser nos ressources, nos compétences et offrir un avenir meilleur à notre jeunesse”.

L’AES, un levier pour un développement endogène

Le 1er Salon international de l’entrepreneuriat de l’AES pose ainsi les bases d’un écosystème économique commun entre les trois pays membres — le Mali, le Burkina Faso et le Niger — avec le soutien du Ghana. L’objectif est de favoriser la création d’un marché intégré et d’encourager la transformation locale des ressources naturelles.

Mme Oumou Sall Seck a insisté sur la nécessité de “compter sur nos propres intelligences, nos compétences et nos ressources pour transformer nos économies”. Elle a également salué le leadership des chefs d’État de l’AES — le Général Assimi Goïta, le Capitaine Ibrahim Traoré et le Général Abdourahamane Tiani — dont “la vision et la volonté politique donnent un cap clair à l’intégration régionale”.

Les orientations du Chef de l’État

Au cours de l’audience, le Président Assimi Goïta a salué la qualité de l’initiative et félicité les délégations ministérielles pour leur engagement, a précisé la présidence du Mali dans un communiqué. Le président de la Confédération a encouragé les responsables à faire de ce Salon un cadre de réflexion et de synergie d’actions autour de l’entrepreneuriat, tout en insistant sur le rôle clé de la jeunesse. L’entrepreneuriat, c’est la transformation d’une idée en projet. Il demande de la patience, de la persévérance et de la confiance en soi, a-t-il expliqué.

Le Chef de l’État a également souligné l’importance de la “décolonisation des esprits”, invitant les jeunes à croire en leur potentiel et à s’inscrire dans une démarche de souveraineté économique. Enfin, le Président Goïta a évoqué la création de la Banque d’investissement confédérale, qui pourrait être une bouffée d’oxygène pour les entrepreneurs et les porteurs de projets dans l’espace AES.

Vers un rendez-vous annuel de l’entrepreneuriat sahélien

Le Salon international de l’entrepreneuriat de l’AES se positionne comme un événement fédérateur destiné à devenir un rendez-vous annuel. Il réunit des ministres, des experts, des entrepreneurs et des jeunes innovateurs venus de l’ensemble des régions du Mali et des pays partenaires.

Selon Mme Oumou Sall Seck, cette rencontre “pose les jalons d’une dynamique homogène et endogène” capable de transformer durablement les économies du Sahel par la créativité et l’initiative privée.

Chiencoro Diarra 

21 novembre 2025 0 comments
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Carte RAMED aux Chauffeurs
A la UneÉconomie

Acheminent du carburant au Mali : Le courage et le sacrifice des conducteurs routiers récompensés par l’État

by Sidi Modibo Coulibaly 21 novembre 2025
written by Sidi Modibo Coulibaly 5 minutes read

L’approvisionnement du Mali en carburant, durant la crise, a été possible en partie grâce au courage et au patriotisme des conducteurs routiers. Défiant les dangers et les menaces des groupes armés terroristes, ils ont accepté de continuer, au prix de leur vie, d’acheminer, sous escorte militaire, du carburant dans le pays. Face à  leur sacrifice, les autorités ont décidé de les récompenser par des mesures inédites dans le milieu des transporteurs.

En effet, les populations maliennes ont été témoins de la bravoure des conducteurs routiers accompagnés de leurs apprentis transportant du carburant de l’extérieur à l’intérieur du pays. Tous les jours, on apprend que des centaines de citernes ont fait leur entrée à Bamako et dans des régions administratives du pays. 

Cependant, au début de l’opération, certains conducteurs routiers et des apprentis ont perdu la vie et d’autres ont été blessés au cours des attaques des groupes armés terroristes. Pour signifier la reconnaissance de la nation aux conducteurs routiers et à leurs apprentis, le gouvernement a signé avec leurs différents syndicats, le jeudi 13 novembre 2025, un protocole d’accord à l’issue d’une rencontre historique et mémorable présidée par trois ministres du gouvernement (Travail, Fonction publique et du Dialogue Social, Transports et infrastructures, Santé et Développement Social). 

C’est un protocole d’accord qui porte au total sur six (06) doléances. Il s’agit de la prise en charge des apprentis et des chauffeurs blessés, la prise en charge des enfants des chauffeurs et des apprentis décédés lors des attaques terroristes, l’immatriculation des chauffeurs à l’INPS ( Institut national de prévoyance sociale) et à l’AMO ( Assurance Maladie Obligatoire), la mise en place de la convention collective des chauffeurs, la situation des camions stationnés à Kati et des conteneurs en souffrance dans les ports, ainsi que le problème de l’anneau Sotrama. 

Certaines doléances ont été réglées

Lors de la signature du protocole, la ministre de la Santé et du Développement social a déclaré que les orphelins de chauffeurs seraient désormais ajoutés aux pupilles de la Nation et les chauffeurs blessés pris en charge par l’ANAM ( Agence nationale d’Assistance Médicale). Il faut souligner que le statut de pupille de la Nation est accordé à un enfant mineur dont un parent, un soutien de famille, est mort au service de la Nation. C’est une reconnaissance du sacrifice de ses parents ou soutiens pour le pays. 

Ce statut confère à l’enfant des droits et des aides matérielles et morales. Il s’agit de la prise en charge par l’État de ses frais médicaux, de scolarité, d’apprentissage et de formation. Une bourse complète lui est accordée pour ses études secondaires ou supérieures. Des aides matérielles peuvent également être accordées, comme des kits scolaires, des cartes d’identification et des cartes bancaires.  Un soutien psychologique et moral est proposé pour aider l’enfant à surmonter son deuil. 

Le statut de pupille de la Nation prend fin à la majorité de l’enfant. Les enfants des conducteurs et apprentis décédés viennent s’ajouter à ceux des membres des forces de défense et de sécurité tombés sur le théâtre des opérations et ceux de civils décédés en mission de l’État. 

Par rapport à la prise en charge des conducteurs et apprentis blessés par l’ANAM, une remise symbolique par Mme le ministre de la Santé et du Développement social des cartes du Régime d’Assistance Médicale (RAMED) aux Syndicats des Chauffeurs et Conducteurs Routiers a eu lieu. C’était le jeudi 20 novembre 2025 en présence de deux ministres (Travail, Fonction publique et Dialogue Social, Transports et infrastructures ) et en marge des travaux de la 24e session du Conseil d’administration de l’ANAM. 

Plusieurs syndicats de chauffeurs y étaient également présents à la cérémonie. Désormais, les conducteurs routiers et leurs apprentis  pourront accéder aux soins dans les hôpitaux et structures sanitaires de leur choix, avec dignité et sécurité. Très content de cette initiative du gouvernement, le représentant des syndicats a proposé que la date du 20 novembre soit désormais instituée comme Journée nationale des chauffeurs et apprentis routiers.

D’autres le seront dans les brefs délais 

En ce qui concerne l’immatriculation et la convention collective, le ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social a annoncé que des dispositions sont en cours à ce sujet. Un atelier national sur la convention collective sera bientôt organisé et les recommandations issues des travaux seront transmises aux autorités compétentes. 

Par rapport aux camions et conteneurs en souffrance à Kati et dans les ports maritimes de pays voisins, Mme le ministre des Transports et des Infrastructures a rassuré ses interlocuteurs en affirmant que des mesures sont déjà prises pour trouver des solutions. A titre d’exemple, il y a eu, le 18 novembre 2025 à  Dakar, une rencontre entre la ministre des Transports et des Infrastructures et la ministre sénégalaise des Pêches et de l’Économie maritime.

Il faut signaler que cette valorisation des conducteurs routiers et leurs apprentis est une très bonne initiative, car elle encourage le patriotisme et le sacrifice ultime dans un pays en crise comme le Mali. C’est une initiative qui vient s’ajouter à d’autres telles que la décoration de plusieurs agents publics et d’acteurs du secteur privé.

Sidi Modibo Coulibaly

21 novembre 2025 0 comments
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La représentante permanente adjointe de la Russie, Anna Evstigneeva
ActuSécurité

Sahel : Moscou dénonce une instrumentalisation de la lutte antiterroriste et appelle à une “solidarité réelle” avec les États de l’AES

by Sahel Tribune 20 novembre 2025
written by Sahel Tribune 4 minutes read

Lors d’un briefing du Conseil de sécurité des Nations unies consacré à la consolidation de la paix en Afrique de l’Ouest, la représentante permanente adjointe de la Russie, Anna Evstigneeva, a dénoncé les ingérences extérieures et les manipulations médiatiques autour de la situation sécuritaire au Sahel. Elle a réaffirmé le soutien de Moscou aux pays de l’Alliance des États du Sahel (AES).

A quelques semaines de l’ouverture des activités du 2ème sommet de la Confédération des États du Sahel, qui est annoncé en décembre à Bamako, le Conseil de sécurité de l’ONU tient sa session ordinaire. La Russie s’est une nouvelle fois exprimée sur la situation au Sahel, lors de cette réunion du Conseil de sécurité des Nations unies consacrée à la stabilité en Afrique de l’Ouest. Anna Evstigneeva, représentante permanente adjointe de la Fédération de Russie, a exprimé la “vive préoccupation” de son pays face à l’évolution de la situation dans la région Sahara-Sahel, “devenue un terrain d’expérimentation pour des acteurs géopolitiques et économiques extérieurs, souvent au détriment des populations locales”.

Selon la diplomate, la recrudescence des attaques terroristes, notamment celles du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), illustre “une mutation tactique” soutenue par des “fournitures d’armes et de technologies avancées venues de l’extérieur”. Elle a cité en exemple les tentatives récentes de blocus du carburant dans certaines villes du Mali.

Manipulations médiatiques et déstabilisation informationnelle

Mme Evstigneeva a également dénoncé “une vaste campagne d’influence coordonnée” visant à saper les autorités des pays du Sahel, en particulier celles du “Sahel Trio” — Burkina Faso, Mali et Niger. Selon elle, plusieurs médias occidentaux, notamment français et américains, “reprennent sans vérification des récits fabriqués”, contribuant ainsi à “alimenter la propagande terroriste et à décrédibiliser les gouvernements sahéliens”.

La diplomate a évoqué la décision récente du Mali de suspendre la diffusion de TF1 et LCI, accusées par la Haute Autorité de la Communication (HAC) d’avoir diffusé des contenus “justifiant le terrorisme et incitant à la déstabilisation”.

Renforcement du partenariat entre Moscou et les pays de l’AES

Évoquant la situation interne du Mali, Mme Evstigneeva a souligné que “la normalisation est en cours”, notamment grâce à l’escorte de convois de carburant par des forces russes, qui a permis d’atténuer les pénuries. “Les écoles ont rouvert et la population soutient la souveraineté énergétique du pays”, a-t-elle déclaré.

Elle a salué les “opérations conjointes réussies” menées par les forces de l’AES dans le triangle du Liptako-Gourma, qui ont abouti à “l’élimination de plusieurs chefs de groupes armés”.

Pour Moscou, ces avancées démontrent la capacité des États sahéliens à faire face à la menace, malgré les “conséquences désastreuses de l’intervention occidentale en Libye en 2011”, que la diplomate a qualifiée de “source directe du chaos sécuritaire dans la région”.

Appel à une solidarité internationale sans agenda caché

Mme Evstigneeva a appelé la communauté internationale à fournir une “aide sincère, sans double standard ni arrière-pensées”, fondée sur le respect de la souveraineté des États. Elle a également mis en garde contre toute tentative de relancer des initiatives régionales sans le consentement des pays concernés, rappelant “l’échec du G5 Sahel” et “les sanctions injustes imposées à l’AES après les changements politiques intervenus en 2023”.

“Les initiatives de lutte contre le terrorisme ne peuvent réussir sans le plein accord des gouvernements sahéliens et sans une coordination pragmatique sur le terrain”, a-t-elle insisté.

Une coopération technique accrue avec la Russie

Réaffirmant l’engagement de Moscou aux côtés de ses “partenaires africains”, la représentante russe a annoncé que son pays continuerait de soutenir les forces armées et les services de sécurité des États de l’AES “par la formation, l’équipement et le partage d’expertise”.

Elle a aussi appelé à renforcer les programmes de l’ONU dans les domaines de la sécurité des frontières, du renseignement et de la lutte contre le financement du terrorisme. “Les projets mis en œuvre avec la Fédération de Russie ont déjà reçu des retours extrêmement positifs”, a-t-elle affirmé.

En conclusion, Anna Evstigneeva a plaidé pour une “solidarité africaine authentique” et un soutien international fondé sur le respect mutuel :“Les pays du Sahel n’ont pas besoin de tutelle, mais de partenaires sincères. Leurs efforts méritent un appui concret, cohérent et respectueux de leur souveraineté.”

A.D

20 novembre 2025 0 comments
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Abdoulaye Maïga, PM
ActuPolitique

Mali : Le gouvernement évalue à mi-parcours la mise en œuvre du Plan d’Action 2025-2026

by Chiencoro 20 novembre 2025
written by Chiencoro 2 minutes read

À Bamako, le Conseil des ministres du 19 novembre 2025, présidé par le Général d’Armée Assimi Goïta, a passé en revue l’état d’exécution du Plan d’Action du Gouvernement (PAG) 2025-2026. À mi-parcours, plus de 86 % des activités sont réalisées ou en cours. Ce qui illustre la dynamique de refondation engagée dans le cadre du “Mali Kura”.

Réuni en session ordinaire ce mercredi au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi Goïta, Président de la Transition, le Conseil des ministres a examiné plusieurs points inscrits à l’ordre du jour, dont la communication du Premier ministre relative au rapport d’évaluation du Plan d’Action du Gouvernement (PAG) 2025-2026 pour le premier semestre de son exécution.

Présenté le 16 mai 2025 au Conseil national de Transition (CNT) et adopté trois jours plus tard, le Plan d’Action du Gouvernement découle de la lettre de cadrage adressée par le Chef de l’État au Premier ministre lors du Conseil des ministres du 27 novembre 2024. Ce document stratégique fixe huit axes prioritaires inspirés des préoccupations légitimes du peuple malien et alignés sur les conclusions du Dialogue inter-Maliens “Mali Kura ɲɛtaasira ka bɛn san 2063 ma” ainsi que sur la Stratégie nationale pour l’Émergence et le Développement durable (SNEDD) 2024-2033.

Des résultats encourageants à mi-parcours

Selon les résultats du rapport présenté, 132 activités ont été programmées dans le cadre du PAG 2025-2026. Sur ce total :

  • 57 activités ont été réalisées, soit 43,18 % ;
  • 57 autres sont en cours de réalisation, soit 43,18 % ;
  • tandis que 18 activités, représentant 13,64 %, n’ont pas encore été exécutées.

Pour assurer un meilleur suivi, le gouvernement a mis en place un Système Intégré de Suivi-Évaluation (SISE) du PAG, un dispositif informatisé permettant de mesurer en temps réel l’avancement des réformes et des projets prioritaires.

Consolider les acquis et accélérer la mise en œuvre

Face aux défis persistants, le Conseil des ministres a insisté sur la nécessité de renforcer la performance globale de l’action gouvernementale au second semestre. Les efforts porteront notamment sur :

  • la consolidation du maillage sécuritaire du territoire, afin d’assurer la stabilité indispensable à la relance économique et sociale ;
  • la mobilisation accrue de ressources financières, pour garantir la mise en œuvre effective des projets programmés ;
  • le renforcement du dialogue et de la coordination intersectorielle, afin d’améliorer la cohérence des politiques publiques.

Une démarche de transparence et de redevabilité

Cette évaluation semestrielle constitue un exercice de transparence et de redevabilité vis-à-vis des citoyens. Elle s’inscrit dans la volonté des autorités de la Transition de poursuivre la refondation de l’État, conformément à la vision du Mali Kura et à l’engagement du gouvernement à bâtir un Mali souverain, stable et prospère.

Chiencoro Diarra 

20 novembre 2025 0 comments
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