Alors que le monde entre dans la phase de la vaccination contre la covid-19, des voix se lèvent pour demander de prioriser les enseignants et le personnel sanitaire dans ce processus.
L’UNESCO et l’Internationale de l’éducation (la fédération mondiale des syndicats de l’éducation) demandent aux gouvernements et à la communauté internationale de considérer les enseignants et le personnel scolaire comme un groupe prioritaire dans les efforts de vaccination contre le covid-19. Dans un message vidéo conjoint, publié lundi 14 décembre 2020, la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, et le secrétaire général de l’Internationale de l’éducation, David Edwards, soulignent : « Alors que nous constatons des développements positifs concernant [la NDLR] vaccination, nous pensons que les enseignants et le personnel d’appui à l’éducation doivent être considérés comme un groupe prioritaire ».
Imppacts des fermetures d’écoles
Selon l’UNESCO et l’International de l’éducation, plus de 100 millions d’enseignants et de personnel scolaire dans le monde ont subi les effets des perturbations de l’éducation dues à la pandémie de la covid-19. Selon l’UNESCO, les fermetures d’écoles ont un impact négatif sur l’apprentissage, la sécurité et le bien-être des élèves. En plus de ses conséquences sociales et économiques sur les sociétés, ces fermetures affectent également les élèves les plus vulnérables. C’est pourquoi Azoulay et Edwards estiment que « la réouverture des écoles et des établissements d’enseignement en toute sécurité et leur maintien le plus longtemps possible est un impératif ». Pour y arriver, il faudrait que les enseignants et le personnel scolaire soient priorisés dans la vaccination contre la covid-19.
Dans ce message, publié à l’occasion du 60e anniversaire de la Convention qui promeut le droit à l’éducation, les deux organisations ont félicité les enseignants pour leur dévouement durant la période de fermeture des écoles. « Lorsque les écoles et les établissements d’enseignement ont fermé leurs portes, les enseignants et le personnel de soutien sont restés en première ligne », ont-elles rappelé avant de préciser : « Ils ont réinventé la façon dont nous enseignons, la façon dont nous apprenons. Ils ont soutenu leurs étudiants — trop souvent sans formation ni outils adéquats ».
Togola
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