À l’occasion de la Semaine mondiale d’actions pour l’éducation, la Coalition malienne pour l’Éducation pour tous (COSC-EPT Mali) a lancé un vibrant appel : miser sur une éducation qui transforme profondément les individus et la société, pour bâtir un avenir durable et pacifique.
Réunis à Bamako ce lundi 28 avril, après un atelier de travail intense, les membres de la Coalition des organisations de la société civile pour l’Éducation pour tous (COSC-EPT Mali) ont partagé avec la presse leur conviction : l’éducation doit être au cœur du changement que le Mali attend.
« Notre pays a soif de paix, de cohésion, de sécurité. Et pour y parvenir, nous devons repenser l’éducation. Une éducation qui forme des citoyens responsables, capables de comprendre les défis d’aujourd’hui et d’y répondre avec humanité et engagement », a souligné Mahamadou Ongoïba, coordonnateur national de la Coalition, devant des journalistes.
Le thème choisi cette année pour la Semaine mondiale d’actions, « L’éducation transformatrice : enjeux et défis pour le développement durable », résonne particulièrement au Mali. Car au-delà des cours et des diplômes, il s’agit de construire un esprit critique, de faire éclore les talents, de libérer les énergies longtemps étouffées par les injustices et les inégalités.
Pour devenir maîtres de notre destin
« Dans notre pays, trop de jeunes voient leurs potentiels gâchés par manque d’opportunités. Chaque compétence perdue est une perte pour la nation tout entière », a rappelé Ongoïba avec émotion. « Investir dans l’éducation, c’est investir dans la paix et dans notre avenir collectif. »
Les membres de la Coalition n’ont pas manqué d’interpeler les autorités. Ils appellent à une volonté politique claire pour que l’éducation transformatrice devienne une réalité : repenser les programmes, renforcer les capacités des enseignants, mobiliser des financements locaux pour ne plus dépendre uniquement de l’aide extérieure. « C’est en finançant nous-mêmes nos ambitions que nous serons vraiment maîtres de notre destin », a martelé le coordonnateur.
La conférence s’est terminée sur un appel unanime : « Il est temps de voir l’éducation non pas comme un luxe ou une dépense, mais comme la clé de tout développement durable. Enseignants, parents, élèves, autorités… chacun a un rôle à jouer pour qu’une génération nouvelle, plus forte, plus juste, façonne le Mali de demain. »
Cheickna Coulibaly
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