Au Mali, comme dans la plupart des pays musulmans, le mois de ramadan, période de jeûn, a débuté le 2 avril. Un début qui intervient dans une période de canicule, de coupures intempestives d’électricité, de flambée des prix des denrées alimentaires sans rappeler le bras de fer entre le pouvoir de Bamako et la Cedeao.
Nous sommes dans une période généralement très chaude au Mali. Du coup les besoins du corps en eau s’augmentent. S’abstenir de manger et de boire pendant près de 14 heures en cette période relève d’une aventure de combattant.
Pendant les périodes les plus chaudes, il est d’ailleurs recommandé de boire environ 2,5 litres d’eau. Cette période recommande également des aliments riches en eau comme le concombre, la salade verte, la courgette, la tomate, le chou-fleur, le poivron afin de récompenser les pertes.
Cette année, en plus de la canicule, les fidèles musulmans maliens devront supporter aussi les coupures intempestives de la société Énergie du Mali (EDM-SA).
Durant la journée ou encore la nuit, selon les régions ou les localités, difficile de compter sur les climatiseurs ou les ventilateurs. L’EDM-SA tape sur les nerfs avec ces coupures sempiternelles. Or, les Maliens souffrent déjà énormément et ont de la peine à supporter les dépenses de ce « mois béni » en raison de la cherté du marché due en grande partie à l’embargo sur le pays.
La situation dans le pays, durant ce mois de ramadan, est donc au rouge. Il est important pour les populations que le pouvoir de Bamako et la Cedeao parvienne à un compromis le plutôt possible. Les autorités devraient aussi subventionner des produits de première nécessité afin de soulager les fidèles dans leur exercice de foi. En attendant la pluie, l’EDM-SA doit revoir sa copie.
Sahel Tribune
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