Dans son discours captivant lors de la Rentrée des cours et tribunaux 2023-2024 à la Cour suprême de Bamako, le 7 décembre dernier, le Président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a tracé les contours d’une vision audacieuse pour une justice robuste et sans compromis au Mali. Il a prononcé un discours, riche en engagements concrets, en actions proactives nécessaires pour remédier aux lacunes du système judiciaire en vue de lutter efficacement contre la « criminalité » sous toutes ses formes.
Dans les méandres de la justice malienne, le discours du Président de la Transition résonne comme un appel tonitruant à l’action, une déclaration de guerre contre l’impunité. Au cœur de la Cour suprême de Bamako, la vision déterminée du leader dévoile un Mali prêt à renforcer ses fondations juridiques, à combattre la criminalité sous toutes ses formes et à ériger une forteresse impénétrable contre l’injustice. Une déclaration d’intention ? Non, un manifeste pour une justice inébranlable et une nation qui refuse de se plier devant l’impunité.
Croisade contre les pratiques criminelles
L’appel direct à la justice pour trouver des réponses juridiques nationales adéquates, mettant ainsi fin à l’impunité « dont jouissent certains criminels », marque le point de départ d’une entreprise visant à renforcer la confiance du public envers le système judiciaire. C’est une invitation à la responsabilité et à l’action, soulignant l’importance cruciale de mettre fin à l’impunité qui persiste.
Le soutien affirmé du Président et du gouvernement dans la croisade contre le terrorisme, la délinquance financière, la cybercriminalité et la criminalité transnationale établit clairement les priorités nationales en matière de sécurité. Cette volonté affichée d’en finir avec ces pratiques peu catholiques souligne la nécessité de rester en première ligne pour affronter les menaces modernes qui mettent en péril la stabilité du pays.
L’insertion continue d’instruments juridiques internationaux dans l’arsenal juridique du pays, qu’il s’agisse de « traités sur la traite des êtres humains, la cybercriminalité, les abus de biens sociaux, le blanchiment de capitaux », démontre l’engagement indéfectible du président malien de la transition à aligner les lois nationales sur les normes internationales. Il s’agit d’une exhortation à rester en phase avec les évolutions mondiales et de collaborer activement avec la communauté internationale pour lutter contre la criminalité transfrontalière.
Renforcer l’arsenal juridique
La focalisation sur la lutte contre les pratiques néfastes dans les marchés publics, avec l’annonce du renforcement par le biais du projet de code pénal et de code de procédure pénale en cours d’examen, dépeint une détermination à instaurer la transparence et l’éthique dans la gestion des affaires publiques. Le chef de l’État exhorte donc à une gouvernance intègre pour garantir la confiance des citoyens dans les institutions publiques.
Le discours du Président de la Transition est bien plus qu’une simple déclaration d’intentions. C’est un appel à l’action immédiate pour éradiquer l’impunité, renforcer la justice et lutter contre une gamme de crimes. C’est un appel vibrant à la construction d’une société où la responsabilité, la transparence et la justice prévalent, créant ainsi les fondements d’un Mali plus sûr et plus juste. « La traque des délinquants financiers va continuer aussi bien au niveau du Pôle judiciaire spécialisé qu’au niveau du cabinet d’instruction de la Cour suprême », a-t-il assuré.
Chiencoro Diarra
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