Comme attendu, les chefs d’État de la Cédéao ont décidé ce 3 juillet de lever les sanctions économiques et financières contre le Mali. Cela, compte tenu des avancées réalisées ces deux dernières semaines par les autorités maliennes : une Loi électorale amendée et adoptée par le CNT (organe législatif de la transition), puis promulguée par le président de la transition, et un chronogramme électoral publié. Cependant, les sanctions individuelles contre les membres du CNT et du gouvernement, à l’exception du président de la transition et du ministre des Affaires étrangères, sont maintenues. La Cédéao exige également la non-participation des autorités actuelles aux élections présidentielles prévues en 2024, rapportent les journalistes de Djoliba TV News qui ont couvert le sommet à Accra. Sommet où le président bissau-guinéen, Umaro Embalo Sissoco, est désigné par ses homologues comme nouveau président en exercice de l’Organisation ouest-africaine.
La rédaction
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