Depuis ses années estudiantines, Dr Oumar Mariko est reconnu pour son franc parler ainsi que ses joutes verbales souvent agressives. Incarcéré plusieurs fois, il est à nouveau interpellé.
Incarcéré le 7 décembre 2021 officiellement pour « injures grossières » à l’encontre du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, Oumar Mariko, président du parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi), a bénéficié le 4 janvier 2022 d’une liberté provisoire.
Trois mois plus tard, cette figure de la scène politique malienne, ancien membre du Mouvement du 5 juin – Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), a été à nouveau interpellé. Une interpellation qui intervient suite à une sortie au cours de laquelle Oumar Mariko tire à boulets rouges sur les Forces armées maliennes de Défense et de sécurité en évoquant les possibles « exactions » que certains leur reprochent à tort ou raison dans certaines de leurs dernières opérations, notamment à Moura.
« Une révolution est à faire » ?
« Lorsqu’un peuple ne se sent pas libre chez soi, quand un peuple ne se sent pas maître de son destin, une révolution est à faire », a-t-il déclaré lors de son intervention au Panel de haut niveau organisé sur le 31 ans de démocratie au Mali. Qui a regroupé plus acteurs du mouvement démocratique malien de 1991.
Oumar Mariko est-il victime de ses joutes verbales souvent agressives contre les régimes qui se sont succédé depuis l’élection de l’ancien président Alpha Oumar Konaré ? Difficile de répondre ouvertement à cette question dans le contexte actuel du pays. Néanmoins, certains lui reprochent d’avoir soutenu le coup d’État de 2012 du capitaine bombardé Général (Amadou Haya Sanogo) et de critiquer maintenant le pouvoir de transition actuel au Mali.
Sahel Tribune
En savoir plus sur Sahel Tribune
Subscribe to get the latest posts sent to your email.