Le monde célèbre ce 27 septembre 2020, la Journée mondiale du tourisme. Une occasion, cette année, de se concentrer sur le « Tourisme et développement rural » en cette période de crise sanitaire mondiale.
« En cette année très difficile, concentrons-nous sur l’importance du tourisme pour les populations des zones rurales, afin de tenir la promesse des objectifs de développement durable : ne laisser personne de côté », tel est l’appel lancé par le secrétaire général des Nations unies à l’occasion de cette Journée mondiale du tourisme.
À l’en croire, « au cours des 40 années qui se sont écoulées depuis la toute première Journée mondiale du tourisme, beaucoup de choses ont changé. La demande de voyages est montée en flèche. Le monde est devenu plus ouvert, permettant à un nombre de personnes sans précédent de partir à la découverte de ses contrées et de ses cultures ».
S’appuyant sur les révélations faites par le Programme de développement durable à l’horizon 2030, le secrétaire général des Nations unies reste convaincu que le tourisme peut permettre non seulement le progrès en matière de prospérité, mais aussi à protéger la planète « et nous aider à jeter les bases de la paix et de la compréhension entre les peuples ». Toujours sur les valeurs cardinales de cette pratique, M. Guterres explique que le tourisme permet une cohabitation pacifique de millions de personnes, notamment de femmes et de jeunes. « Il a permis à des personnes qui risquaient d’être laissées de côté de trouver un travail décent et d’améliorer leurs conditions de vie ». Cette pratique séculaire est également génératrice d’emploi.
Toutefois, depuis des mois déjà, le secteur est foudroyé par les effets de la pandémie de coronavirus. Selon le secrétaire général des Nations unies, près de 120 millions d’emplois sont menacés dans le monde en raison de cette crise sanitaire. Une situation qui répercutera gravement sur les pays les plus vulnérables, notamment de nombreux pays africains dans lesquels le tourisme représente entre 30 % et 89 % des exportations, a-t-il indiqué.
Face à une telle situation, M. Guterres formule quelques recommandations. « En cherchant à nous relever de cette crise très grave, nous devons absolument permettre au tourisme de redémarrer en toute sécurité », estime-t-il avant de préciser que cela pourrait être essentiel pour le développement rural. « Nous avons une occasion exceptionnelle de réinventer les rapports entre le secteur du tourisme et l’humanité, la nature, le climat et l’économie », dit-il. Et de poursuivre : « Il nous incombe de répartir équitablement les avantages tirés du tourisme et de faire avancer la transition qui rendra le secteur neutre en carbone et plus résiliente ». Outre la création d’emploi pour les populations, M. Guterres explique que le tourisme peut aider à protéger les cultures, à préserver la biodiversité et les écosystèmes.
Togola
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