Ah, le Sénégal, cette terre de contrastes et de promesses, où le soleil d’Afrique ne se lève jamais sans histoires à raconter. Ce 24 mars 2024 était un jour particulier, un jour où l’histoire s’écrivait à l’encre indélébile sur les pages du temps. Une élection présidentielle, initialement prévue pour le 25 février, se déroulait enfin après un ballet de reports digne d’une pièce de théâtre politique. Le décor ? Un pays au bord de la crise de nerfs, 7,3 millions d’électeurs appelés à choisir parmi 17 candidats le successeur de Macky Sall, l’homme à la barre depuis 2012.
Imaginez le tableau : des bureaux de vote dispersés à travers le pays, de Ziguinchor à Dakar, de Saint-Louis à Keur Massar, tous unis par un fil conducteur, l’espoir d’une élection paisible. La nuit tombe à Ziguinchor, les résultats commencent à affluer, chacun retient son souffle. Dans les rues, un mélange de tension et d’espoir flotte dans l’air, alimenté par les souvenirs encore frais d’une campagne électorale éclair et les remous d’une année marquée par les rebondissements.
Une élection paisible, transparente
Les urnes se ferment à Keur Massar, le dépouillement commence, les yeux des représentants des partis politiques et de la Commission électorale nationale autonome scrutent chaque bulletin, témoins silencieux d’une démocratie en action. C’est le moment de vérité, le moment où chaque voix compte, où chaque bulletin de vote est un cri d’espoir pour l’avenir.
Mais au-delà des chiffres et des procédures, c’est le cœur battant du Sénégal que l’on entend. Un cœur fatigué par les reports et les crises, mais jamais brisé. Un cœur animé par la passion de ses citoyens pour leur pays, leur désir ardent de voir la Sénégal briller sur la scène mondiale. Ils veulent une élection paisible, transparente, une élection qui reflète la volonté du peuple.
Quelle voie le Sénégal choisira-t-il ?
Le taux de participation ? Un mystère enveloppé dans les sables du temps, une question qui restera sans réponse jusqu’à ce que les derniers bulletins soient comptés. Mais une chose est sûre : le Sénégal a parlé. Dans le calme de l’aube jusqu’au silence de la nuit, dans les files d’attente et les bureaux de vote, chaque Sénégalais a joué sa partition dans cette symphonie démocratique.
Alors que les résultats provisoires se font attendre, une question demeure : quelle voie le Sénégal choisira-t-il ? Qui prendra la relève de Macky Sall et quel avenir attend ce pays de 18 millions d’âmes ? Seul le temps, ce juge impartial, pourra nous le dire. Mais une chose est certaine : le Sénégal, ce 24 mars 2024, a écrit une nouvelle page de son histoire, une page d’espoir, de défi et de détermination. Et peu importe le résultat, c’est cette soif de démocratie et cette volonté de progresser ensemble qui resteront gravées dans la mémoire collective. Ah, le Sénégal, pays de contradictions et de beauté, où même l’incertitude semble danser au rythme du sabar.
Oumarou Fomba
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