Home Économie La présidence burkinabè se dote d’une cellule anticorruption 

La présidence burkinabè se dote d’une cellule anticorruption 

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Les jours sont chauds et tumultueux à Ouagadougou, mais le Capitaine Ibrahim Traoré a décidé de braver les tempêtes en lançant une offensive contre un ennemi invisible, mais dévastateur : la corruption. Ce mardi 16 juillet 2024, la présidence du Faso a franchi une étape historique en adoptant un code d’éthique et de déontologie, et en instituant une cellule anticorruption au cœur de la Présidence elle-même.

Traoré, avec la rigueur militaire qu’on lui connaît, a bien compris que la lutte contre la corruption ne peut se faire qu’en commençant par la tête. Et quelle meilleure façon de montrer l’exemple que de purifier la maison présidentielle ? En recevant ces documents des mains du directeur de cabinet, Martha Céleste Anderson Dekomwin Médah, le Président a envoyé un message clair : la corruption ne sera plus tolérée, même dans les plus hauts lieux du pouvoir.

Un organe de vigilance et de rectitude

« Justice, égalité, lutte contre la corruption et promotion de la bonne gouvernance, » a rappelé M. Médah en énumérant les valeurs fondamentales de la Charte de la Transition. Ce ne sont pas de simples mots, mais des engagements gravés dans le marbre de cette nouvelle ère pour le Burkina Faso. Et pour que ces valeurs se transforment en réalité, la Présidence a mis en place des outils concrets : un code de conduite et un comité anticorruption. On pourrait dire que ce sont des petits pas, mais en réalité, ce sont des bonds de géant pour un pays qui aspire à la transparence et à la probité.

« Encourager tous les agents à promouvoir les bonnes actions et lutter efficacement contre la corruption, » telle est la noble ambition de cette initiative. Il ne s’agit plus de simples paroles en l’air. Chaque membre de la présidence est désormais appelé à devenir un modèle de civisme et d’intégrité, prouvant que le changement commence par soi-même.

La cellule anticorruption, placée sous la tutelle de la direction des ressources humaines, se veut un organe de vigilance et de rectitude. « Un comité chargé de traiter les dossiers dans un esprit d’écoute et de dialogue, » a précisé le directeur de cabinet. Mais attention, dialogue ne veut pas dire faiblesse. En cas de manquement, les fautifs seront rappelés à l’ordre selon les dispositions du code de procédure pénale. Les règles sont claires, et la main de la justice sera ferme.

Le Burkina, un phare de bonne gouvernance en Afrique de l’Ouest

Et cette initiative ne doit pas rester une exception présidentielle. « À l’image de la présidence du Faso, tous les départements ministériels et les institutions doivent suivre l’exemple, » a exhorté M. Médah. C’est un appel à une révolution éthique qui doit traverser tous les échelons du gouvernement et de la société civile. Car pour que le Burkina Faso se redresse et avance, il faut éradiquer le cancer de la corruption qui ronge ses fondations.

Le Capitaine Traoré a levé le voile sur une nouvelle aube de gouvernance, où chaque action est guidée par la transparence et la responsabilité. Les Burkinabés peuvent maintenant espérer un avenir où leurs dirigeants se battent pour leurs intérêts avec une éthique irréprochable. Si la présidence du Faso peut montrer la voie, alors tout est possible.

La lutte contre la corruption est un long chemin parsemé d’embûches. Mais avec des leaders déterminés comme le Capitaine Traoré, le Burkina Faso a une chance de devenir un phare de bonne gouvernance en Afrique de l’Ouest. Le peuple suit, les yeux pleins d’espoir, les pas de ceux qui ont le courage de mener cette bataille. Et qui sait ? Peut-être qu’un jour, ce sera un exemple que d’autres nations suivront.

Oumarou Fomba 


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