Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans son pays, le président des États unis d’Amérique, Donald Trump, a pris une décision importante d’interdiction d’accès dans son pays à une vingtaine de pays parmi lesquels il y a onze pays africains. À la surprise des détracteurs, le Mali n’y figure pas.
Selon un décret pris par le président américain, Donald Trump, mercredi 4 juin 2025 et publié jeudi 5 juin 2025 sur le compte X de la Maison-Blanche, il est instauré des restrictions d’entrée plus strictes aux États-Unis pour les citoyens de 19 nations, dont onze en Afrique, dans le but de renforcer la sécurité nationale et de combattre le terrorisme. Parmi ces 19 pays, certains sont partiellement interdits d’accès tandis que d’autres le sont totalement. Toutes ces mesures entrent en vigueur à partir du 09 juin 2025.
Douze (12) pays, dont sept (7) Africains totalement interdits d’accès
D’après le décret, Trump a indiqué qu’après avoir examiné le rapport décrit dans la sous-section (d) de cette section, et après avoir pris en compte les objectifs des États-Unis en matière de politique étrangère, de sécurité nationale et de lutte contre le terrorisme, qu’il a décidé de restreindre et de limiter totalement l’entrée des ressortissants des 12 pays, dont sept (7) sont africains : Guinée équatoriale, Érythrée, Libye, Somalie, Soudan, Tchad, République du Congo (Congo-Brazzaville). Les autres pays sont : Burma (Birmanie), Afghanistan, Haïti, Iran, Yémen.
Les restrictions pour les ressortissants de ces pays comprennent non seulement l’interdiction d’entrée sur le territoire américain, mais aussi pour les immigrants et les visiteurs temporaires. « Nous ne pouvons pas permettre une immigration ouverte en provenance de pays où nous ne pouvons pas, en toute sécurité et de manière fiable, vérifier et filtrer [les individus]… », pouvait-on lire sur le compte X de la Maison-Blanche.
Les restrictions partielles concernent la limitation de l’accès aux États-Unis d’Amérique pour certaines catégories de voyageurs. Les sept (7) pays concernés sont : Burundi, Sierra Leone, Togo, Cuba, Laos, Turkménistan et Venezuela. Des exceptions sont prévues pour les détenteurs de certains visas et pour des personnes dont le voyage aux États-Unis sert l’intérêt national.
Causes de ces restrictions
Le président américain justifie la prise de ce décret (« travel ban« ) par la récente attaque à Boulder, dans le Colorado. Le 47e président des États-Unis d’Amérique a indiqué que cette attaque avait révélé les dangers extrêmes que représente pour les États-Unis, l’entrée de ressortissants étrangers qui n’ont pas été correctement contrôlés. Bien qu’étant le pays d’origine de l’homme de 45 ans accusé d’avoir commis l’attaque, l’Égypte ne figure pas sur la liste des pays sous le coup de cette nouvelle interdiction.
Autrement dit, cette mesure a été prise par la nécessité de « préserver la sécurité nationale, lutter contre le terrorisme et défendre les intérêts de la politique étrangère des États-Unis ». Par ailleurs, Donald Trump souligne que lors de son précédent mandat, il avait pris, en 2017, des mesures de restrictions à l’encontre principalement des pays musulmans. D’après lui, ces mesures avaient permis de protéger les États-Unis des attaques terroristes similaires à celles survenues en Europe.
En parcourant le décret, on constate que le Mali ne fait partie ni de la première catégorie ni de la seconde. Pourtant, certains pays européens ont placé le Mali dans la zone rouge, c’est-à-dire une zone non fréquentable pour raisons de sécurité. Autrement, ils ont indexé le Mali comme « pays terroriste ». Malgré cette campagne de dénigrement à l’endroit de ce pays sahélien, le pays de l’oncle Sam n’a pas suivi l’ancienne métropole et ses alliés dans une direction d’isolement du Mali et au-delà des pays membres de la confédération de l’alliance des États su Sahel (AES).
SMC
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