Le Colonel Assimi Goïta, Président de la Transition du Mali, a reçu le rapport final du Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale, le lundi 13 mai 2024 au palais de Koulouba. L’évènement a marqué une étape cruciale dans les efforts de pacification du pays, promettant une ère de paix, de réconciliation et de développement après des années de conflits.
Quand le Mali appelle, la paix répond — voilà la promesse que porte le discours du Colonel Assimi Goïta, Président de la Transition, qui en appelle à l’union pour forger un avenir meilleur au cœur des tumultes. Son appel vibrant lors de la remise solennelle du rapport final du Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale, le 13 mai dernier, résonne comme un hymne à l’action collective, une invocation à ne pas laisser passer le train de l’histoire, notre histoire commune.
Des chaises vides
Sous le grand chapiteau de la politique malienne, les spots sont désormais braqués sur ce qui pourrait être le début d’une ère nouvelle. Goïta, dans un élan presque prophétique, nous rappelle que la paix est à portée de main, que la destinée de tout un peuple est suspendue à la volonté collective de saisir cette opportunité qui se présente. « FOYI TE BEN BÔ », nous dit-il en Bambara, équivalant à l’expression que rien ne vaut la paix.
La sagesse de ces mots ne devrait pas être sous-estimée, surtout au vu de l’histoire récente du Mali, une toile tissée de défis et de désaccords. Les absences lors de ce dialogue crucial ne sont pas seulement des chaises vides dans une salle ; elles symbolisent une résistance à embrasser un parcours commun vers la réconciliation et la pacification, essentiels pour le développement futur du pays. Ceux qui ont choisi de s’éloigner, volontairement ou non, de cette table de négociations risquent de se retrouver en marge de la réécriture de notre saga nationale.
Libre des chaînes de la discorde
L’ambition de Goïta est grande, mais elle n’est pas isolée. Elle reflète les espoirs et les rêves de millions de Maliens qui aspirent à une vie marquée non par le bruit des armes, mais par la quiétude de la prospérité et de la solidarité. Le Mali, fatigué des cicatrices de la guerre et de la division, regarde vers un horizon où il pourrait enfin respirer, libre des chaînes de la discorde.
Le « dénouement heureux » du processus de dialogue n’est pas seulement une fin. C’est le début prometteur d’un Mali renouvelé qui, armé de recommandations minutieusement discutées et d’une vision claire, se prépare à guérir. C’est une invitation à tous, sceptiques et croyants, à rejoindre ce mouvement vers un futur commun.
L’aube d’un nouveau Mali
Cependant, la véritable mesure de ce succès ne sera pas la fin des discussions, mais le début des actions. Les mots, aussi puissants soient-ils, doivent laisser place à des mesures concrètes. La mise en œuvre des recommandations du Dialogue inter-Maliens est le prochain grand défi. Ce n’est que par des actions déterminées et un engagement sans faille de tous les acteurs concernés que le Mali pourra espérer atteindre cette paix durable tant convoitée.
En fin de compte, la charge de transformer ces espoirs en réalité repose sur les épaules de chaque Malien. C’est un appel à l’action pour tous : unissons-nous, car ensemble, nous sommes l’aube d’un nouveau Mali. Ne manquons pas le train de l’histoire.
Chiencoro Diarra
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