La lutte pour l’excellence dans les écoles maliennes se poursuit. Pour plus de crédibilité des différents examens, les autorités éducatives sont plus que résolues à éradiquer la fraude et la fuite des sujets. Des phénomènes déplorables qui salissent l’image de l’école malienne depuis plusieurs années.
Depuis plus d’une décennie, on assiste, lors des examens de fin d’année, notamment l’examen du Diplôme d’Étude fondamentale (DEF) et celui du Baccalauréat, à des anomalies visant à saboter et mettre en cause leur crédibilité. Des situations qui sacrifient la volonté des autorités maliennes de créer de l’excellence dans les écoles maliennes.
En vue de résoudre ces anomalies et atteindre cet idéal d’excellence, les autorités décident de se donner une nouvelle vision en veillant sur le déroulement des examens de fin d’année. Le Directeur du Centre National des Examens et Concours de l’Éducation (CNECE), à travers une lettre du 17 février 2021, a demandé aux Directeurs d’Académie d’Enseignement et aux Secrétaires généraux des différents Syndicats de l’Éducation à s’engager durablement pour assainir le secteur éducatif de notre pays. Cela passe par l’éradication de la fraude et des fuites de sujets qui contribuent de plus en plus à la fragilisation de ce secteur.
« Je vous demande d’organiser des rencontres au niveau des établissements d’enseignement secondaire technique et professionnel et des Centres d’Animation pédagogique qui feront l’objet d’une synthèse au niveau des Académies d’Enseignement sous forme de propositions de solutions qui peuvent être physiques ou numériques », a lancé Pr Mohamed Maiga, Directeur du Centre National des Examens et Concours de l’Éducation (CNECE) à l’endroit des Directeurs d’Académie d’Enseignement et des Secrétaires généraux des différents Syndicats de l’Éducation. Après ces travaux, les responsables éducatifs ci-dessus mentionnés sont invités à faire un compte rendu au CNECE, au plus tard le 26 février de ce mois, précise M. Maiga.
Cependant, bannir ces pratiques dans le secteur éducatif de notre pays et être en phase avec l’harmonisation de l’examen du Baccalauréat dans l’espace UEMOA dans quelques années restent les raisons qui ont motivé cette initiative, a-t-il fait savoir à travers la même lettre.
L’excellence dans l’école malienne passe nécessairement par l’encouragement du don de soi, du travail bien fait qui passe par la relégation de la fraude et des fuites de sujets.
Bakary Fomba
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