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Le president et le vice president de la transition malienne
Enquête

Transition politique : les Maliens gardent foi (enquête d’opinion)

by Sahel Tribune 11 décembre 2020
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Dans son enquête d’opinion, « Que pensent les Malien (ne) s ? », publiée au début de ce mois de décembre 2020, la fondation Friedrich Ebert Stiftung fait état de la perception des Maliens sur la transition politique en cours au Mali. Il ressort de ce sondage que la majorité des citoyens enquêtés font confiance à l’équipe mise en place pour diriger ce processus de dix-huit (18) mois.

Les Maliens n’ont pas perdu foi en la transition politique qui a commencé dans leur pays depuis trois mois. Dans un sondage d’opinion spécial, la fondation Friedrich Ebert Stiftung indique la perception des Maliens sur les différents organes de la transition. Il ressort de cette enquête d’opinion que la majorité a confiance que cette transition parviendra à refonder l’État.

« Plus de trois Malien (ne) s sur cinq (61,1 %) ont confiance que cette transition mènera vers un système démocratique et de bonne gouvernance », indique-t-on dans cette enquête d’opinion. C’est seulement 14,1 % qui soutiennent le contraire contre 17,1 % qui estiment que l’instauration de cette bonne gouvernance ne dépendra que de l’équipe de la transition.

Selon la Friedrich Ebert Stiftung, « la majorité de la population pense que la transition peut avoir un impact sur la réconciliation entre les segments de la société ». Au sein de l’armée (82,2 %), entre l’armée et les groupes armés (52,7 %), les partis politiques et les citoyens (55,8 %), les syndicats et le gouvernement (74,4 %), entre les communautés elles-mêmes (76,9 %), entre les leaders religieux (66,8 %) et entre la justice et la population (71,5 %). Les Maliens gardent foi qu’au cours de cette transition, une véritable réconciliation pourrait régner entre ces segments de la société.

Le Mali-Mètre souligne également que les citoyens enquêtés ont dégagé des actions prioritaires auxquelles l’équipe de transition doit rapidement s’étendre. Ces actions sont la lutte contre l’insécurité (39,5 %), la résolution du problème de l’éducation (38,4 %), la lutte contre l’insécurité alimentaire (17,7 %), la lutte contre le chômage (14,4 %) et ramener la paix et la cohésion sociale (13,5 %).

Notons que ce sondage d’opinion spécial de la fondation Friedrich Ebert Stiftung, dédié à la transition, aborde entre autres les défis et priorités du gouvernement de transition, l’implication des organisations régionales et internationales dans la gestion de la transition, la crise comme opportunité de réconciliation entre les différents segments de la société malienne, etc.

Chiencoro

11 décembre 2020 0 comments
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Baptiste Jean Pierre representant de lOMS au Mali
Santé

« La situation est assez sérieuse et il faut attirer l’attention des populations », Baptiste Jean-Pierre sur l’aggravation de la covid-19 au Mali

by Sahel Tribune 10 décembre 2020
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Face à la recrudescence de la pandémie du coronavirus au Mali, le représentant de l’OMS au Mali, Baptiste Jean-Pierre appelle à accentuer la communication afin d’obtenir un changement de comportement de la part de la population.

Entre le 1er et le 8 décembre 2020, 729 cas positifs de coronavirus ont été enregistrés au Mali. Le 2 décembre dernier, le Conseil supérieur de défense nationale a adopté plusieurs mesures afin de stopper l’avancée galopante de cette pandémie dans sa deuxième vague. « La situation est assez sérieuse et il faut attirer l’attention des populations pour que ces mesures soient appliquées et pour qu’on trouve les moyens de les faire appliquer », a expliqué Baptiste Jean – Pierre, le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Mali, à l’issue d’une conférence de presse sur la covid-19 à l’Institut national de santé publique (INSP).

Bien avant que le premier cas positif soit déclaré au Mali en mars 2020, ce pays a été cité en exemple pour sa vaste campagne de communication autour de cette pandémie, indique M. Baptiste Jean-Pierre avant de demander à soutenir le gouvernement malien, le ministère de la Santé et du Développement social à lutter contre cette maladie.

Le représentant de l’OMS au Mali est convaincu de la place centrale que joue la communication dans la riposte contre la pandémie de coronavirus. À l’en croire, c’est à travers la communication qu’un changement de comportement de la population sera obtenu.

Face à l’aggravation de la situation pandémique au Mali, Baptiste Jean-Pierre déplore le fait que de meilleurs moyens ne soient pas encore trouvés afin d’obtenir le changement de comportement de la population. « Le changement de comportement doit être primordial. Le suivi des contacts doit être primordial », fait-il savoir. Il opte également pour l’adoption d’autres mesures comme l’isolation des patients, la prise en charge des patients, le diagnostic, la vulgarisation, le contrôle des postes-frontière terrestres, pour lutter efficacement contre cette pandémie. 

Le représentant de l’OMS au Mali trouve que beaucoup de choses restent à améliorer au Mali dans le cadre de la lutte contre cette maladie.

Fousseni Togola

10 décembre 2020 0 comments
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Planète

Accord de Paris : cinq ans après, où en sommes-nous ?

by Sahel Tribune 10 décembre 2020
written by Sahel Tribune 8 minutes read

Sandrine Maljean-Dubois, Aix-Marseille Université (AMU)

Le 12 décembre 2015, la COP21 s’achevait sur un retentissant succès diplomatique : l’adoption par consensus d’un traité universel relativement ambitieux sur le climat, l’accord de Paris.

Entré en vigueur très rapidement, l’accord est aujourd’hui applicable à 187 États et à l’Union européenne. Après l’avoir officiellement quitté le 4 novembre dernier, les États-Unis de Joe Biden devraient y revenir dès février prochain.

Mais le succès diplomatique peut-il devenir un succès environnemental ? Dans ce dossier, les signaux sont pour le moins contradictoires.

12 décembre 2015 : COP21, adoption de l’accord de Paris sur le climat. (French Government/Youtube, 2018).

Un crash test pour le processus multilatéral

L’accord pose un objectif très ambitieux, celui de contenir l’élévation de la température moyenne de la planète « nettement en dessous de 2 °C » en « poursuivant l’action menée pour limiter l’élévation de la température à 1,5 °C » (article 2). Or, toutes agrégées, les « contributions » des États ne nous mettent pas collectivement sur la trajectoire définie par l’accord, mais nous amènent plutôt à plus de 3 °C d’ici la fin du siècle, selon les dernières estimations du Programme des Nations unies pour l’environnement.

La COP26, qui devait se tenir à Glasgow en novembre et théâtraliser le relèvement de l’ambition, a été reportée à la fin 2021 pour cause de Covid-19. Cela laisse le temps aux 130 pays qui ont annoncé vouloir relever le niveau d’ambition de leurs contributions d’y procéder.

L’Union européenne devrait se mettre d’accord dans les semaines qui viennent pour porter son engagement de réduction de ses émissions en 2030, actuellement de 40 %, à 55 % (proposition de la Commission européenne) ou 60 % (position du Parlement européen). Quant aux États-Unis, leur retour est annoncé, avec une nouvelle contribution, dès le mois de février.


Read more: Le retour des États-Unis dans l’Accord de Paris, forcément une bonne nouvelle pour le climat ?


Mais pour l’instant, seules 15 « parties » (comprendre les différents signataires de l’accord) ont communiqué une contribution mise à jour. Même chose s’agissant des stratégies de long terme, également attendues d’ici la fin de l’année : seules 19 parties les ont communiquées.

Les engagements de neutralité carbone à l’horizon 2050 (Union européenne, Japon, Corée du Sud, sans compter la promesse des États-Unis de Joe Biden…) ou 2060 (Chine) se multiplient cependant. Ces signaux forts de la part des plus grands émetteurs sont très encourageants car ils pourraient catalyser l’action des autres États.

Reste que les trajectoires pour atteindre la neutralité programmée, et les législations afférentes sont encore incertaines. Il s’avère plus facile de s’engager à l’horizon 2050 qu’à 2030 ! À l’aune d’un mandat électoral, 2030 c’est demain… Et les plans de relance post-Covid semblent pour l’instant une occasion ratée de concrétiser le relèvement de l’ambition.

C’est ici que le mouvement mondial des procès climatiques pourrait jouer un rôle, les juges venant mettre les États face à leurs contradictions. C’est le sens du jugement récent du Conseil d’État français dans l’affaire de Grande-Synthe. C’est aussi au cœur d’une affaire devant la Cour européenne des droits de l’homme saisie par six jeunes Portugais de 8 à 21 ans, reprochant leur manque d’ambition climatique à 33 États, dont la France. La Cour vient de décider de la traiter en priorité et a demandé aux États concernés de se justifier.

Changement climatique : des jeunes saisissent la Cour européenne des droits de l’Homme. (Euronews/Youtube, 2020).

Application de l’accord, le diable dans les détails

La COP21 n’avait, sur un grand nombre de points, fait que poser les grands principes. L’accord de Paris devait être opérationnalisé par un ensemble de décisions de la COP destinées à harmoniser le contenu et le calendrier des contributions nationales, organiser le bilan mondial quinquennal des efforts collectifs, définir précisément le fonctionnement du mécanisme de transparence et de contrôle, etc.

Cette négociation du Rule Book de l’accord a abouti en large partie – et non sans mal – lors de la COP24 à Katowice (Pologne), en 2018. Mais certains éléments avaient été renvoyés à la COP suivante. Bien qu’elle ait été largement prolongée, devenant la plus longue COP de l’histoire des négociations climatiques, la COP25 n’est pas non plus parvenue à trancher les points les plus controversés.

Parmi eux, figure la question de l’article 6 sur les marchés du carbone qu’il s’agisse d’échange de quotas entre pays ou de marchés privés. Il faut éviter que les crédits soient comptés deux fois (par le vendeur et l’acheteur) conduisant à de fausses baisses d’émissions. Autre élément conflictuel : la possibilité ou non de reporter les crédits accumulés dans le cadre du protocole Kyoto pour les faire valoir après 2020. Si les compteurs ne sont pas remis à zéro, les pays pourraient utiliser ces crédits au lieu de réduire leurs émissions dans la période post-2020.

Enfin, les pays en développement voudraient qu’une part importante des « recettes » soit prélevée pour alimenter le Fonds pour l’adaptation et financer les mesures d’adaptation. Sur tous ces points, aucune décision n’a pu être adoptée, ce qui, pour l’intégrité environnementale de l’accord, vaut mieux qu’une mauvaise décision.

La COP n’a pas pu non plus se mettre d’accord sur certains éléments nécessaires pour finaliser le cadre de transparence renforcé de l’article 13 de l’accord de Paris et le bilan mondial des efforts collectifs de l’article 14, qui doit être organisé tous les cinq ans.

Les discussions ont porté sur les formats, le contenu des rapports, le calendrier des engagements nationaux, le registre des contributions nationales et celui des communications relatives à l’adaptation, le rôle du groupe consultatif d’experts, les métriques pour le calcul des émissions nationales, ou encore les informations qui viendront nourrir le bilan mondial. Ce dernier se présentera-t-il comme un atelier d’experts ou un espace de discussion largement ouvert, y compris à la société civile ? À la COP26 de trancher fin 2021.


Read more: Les acteurs privés, bientôt premiers acteurs de la protection de l’environnement ?


Pas d’avancées non plus sur les financements climatiques à long terme. En effet, selon les dernières données de l’OCDE, les pays développés ont versé seulement 79 milliards de dollars aux pays en développement en 2018.

Ce montant est certes en progression, mais encore loin de l’objectif de 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020, promis lors de la COP 21. L’effort doit en outre être tempéré. Oxfam considère par exemple que les chiffres sont largement surévalués et souligne que la majorité de ces financements sont des prêts, et non des subventions et que, pour près de la moitié, octroyés selon des taux très peu avantageux par rapport au marché. Quant au Fonds vert pour le climat, il n’a donné lieu qu’au versement de 1,2 milliard depuis 2015.

Alors que l’objectif 2020 n’est pas atteint, la COP doit s’entendre sur un nouvel objectif chiffré à partir du plafond des 100 milliards avant 2025 et cela risque d’empoisonner les relations Nord-Sud.

Les acteurs non étatiques, une clé du succès

Depuis la COP20, au Pérou, en 2014, le régime international du climat cherche à mobiliser les acteurs non étatiques et infraétatiques en faveur du climat et à diffuser les « bonnes pratiques ». C’est important et même nécessaire de parvenir à toucher les villes, régions, entreprises, qui sont les principaux émetteurs et qui ont entre leurs mains une grande partie des solutions.

Les initiatives en ce sens se sont multipliées, dans le cadre de la COP (Marrakech Partnership for Global Climate Action et ses champions du climat et Global Climate Action Portal) ou en dehors (Climate Initiatives Platform onusien ou One Planet Summits français). Ces processus rencontrent un large succès, avec la floraison de coalitions multiacteurs pour le climat et un Global Climate Action Portal dans lequel plus de 18 000 acteurs ont enregistré plus de 27 000 actions.

Ces dispositifs pèchent toutefois par le manque de suivi et n’échappent pas au risque de greenwashing ou d’incohérences, comme le souligne une étude récente du Réseau Action Climat qui esquisse aussi quelques pistes possibles pour une amélioration du suivi et une articulation mieux pensée avec les objectifs des États.

Le processus multilatéral doit évoluer

Le régime international du climat, avec ses COPs et multiples organes subsidiaires ou experts reste, pour reprendre l’expression d’Amy Dahan et Stefan Aykut, une « fabrique de la lenteur », qui apparaît comme de plus en plus déconnectée de l’urgence climatique et d’une demande sociale pressante.

L’enjeu principal aujourd’hui est l’application de l’accord de Paris à l’intérieur des États. La COP doit sortir des discussions techniques sans fin pour se recentrer sur la mobilisation politique, le suivi comme garant de la confiance mutuelle, et l’orchestration de l’action et des politiques de tous les acteurs à tous les niveaux.

Il est sans doute temps de repenser le fonctionnement des COPs, s’agissant aussi bien de leur rythme, que de leur format, pour éviter que ne se succèdent des boring COPs sans prise avec le réel et faire au contraire en sorte que le processus joue son rôle indispensable pour nous placer sur la trajectoire dessinée en 2015 à Paris.

Sandrine Maljean-Dubois, Directrice de recherche CNRS, Aix-Marseille Université (AMU)

This article is republished from The Conversation under a Creative Commons license. Read the original article.

The Conversation
10 décembre 2020 0 comments
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Incendie a Kabala copie
Sécurité

Kabala : une voiture s’enflamme sur le parking familial

by Sahel Tribune 10 décembre 2020
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Dans l’après-midi du mercredi 9 décembre 2020, une voiture personnelle s’est subitement enflammée dans un garage familial à Kabala. Des dégâts matériels enregistrés.

À Kabala est, dans la commune rurale de Kalaban -coro, quartier du sud-est de Bamako, une voiture garée dans un garage familial s’enflamme. Ce drame, qui survient aux environs de 13 h, se produit alors que toute la famille était absente excepté l’aide-ménagère et un enfant.  

Alertée, la protection civile s’est rapidement rendue sur le lieu. Finalement, il y a eu plus de peur que de mal. Les sapeurs-pompiers ont réussi à maîtriser le feu. Aucun cas de blessure ni de décès n’a été enregistré lors de ce drame. Toutefois, on déplore d’énormes dégâts matériels parmi lesquels la destruction complète de ladite voiture, l’incinération de sacs de maïs qui étaient entassés juste devant la voiture. On note également la démolition du compteur électrique, qui était fixé également dans le garage, à côté de la voiture enflammée.

Si les dégâts ont été moindres, c’est aussi grâce à l’intervention en amont des familles voisines, qui ont tenté de maitriser le feu avant l’arrivée de la protection civile. « S’il n’y avait pas eu de préinterventions, cet incendie allait faire plus de dégâts », a indiqué un homme sur place. En effet, d’après ses explications, c’est les familles voisines qui ont dégagé les fauteuils qui étaient posés juste sur la terrasse, près du garage. N’eût été cette intervention, à travers ces fauteuils, le feu allait gagner le reste de la maison assez rapidement.

Pour l’heure, la cause de cet incendie reste inconnue. Néanmoins, beaucoup estiment que le compteur électrique serait à la base de ce drame. Car, la voiture est stationnée dans le garage depuis des mois, nous ont-ils expliqué.

Bakary Fomba, stagiaire

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Fete de fin dannee ecole prive Adama Kane
Éducation

Fin d’année scolaire 2019-2020 : l’école privée Adama Kané termine l’année en beauté

by Sahel Tribune 9 décembre 2020
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Au Mali, la fin de l’année scolaire donne généralement lieu, dans des établissements privés, à une fête au cours de laquelle le personnel enseignant aussi bien que les parents d’élèves sont remerciés. L’école privée Adama Kané de Banankabougou, dans le district de Bamako, a observé la tradition, mardi 8 décembre 2020. 

Après une année scolaire perturbée en raison de la pandémie du coronavirus, les établissements d’enseignement fondamental et secondaire s’apprêtent à observer une pause de près de vingt jours avant la rentrée scolaire 2020-2021. Malgré la deuxième vague du coronavirus, certains de ces établissements n’ont pas souhaité rompre avec leur tradition de terminer l’année en beauté. Après avoir enregistré 100 % à l’examen du Diplôme d’étude fondamentale (DEF), deux ans successivement (année scolaire 2018-2019 et 2019-2020), l’école privée Adama Kané de Banankabougou ZRNY (Zone de Recasement de Niamakoro et Yirimadio) a célébré sa fête de fin d’année dans une immense atmosphère de joie, le mardi dernier.

Après l’hymne national du Mali en français et en bamanankan, le représentant du directeur de l’établissement, Moussa Guindo a chaleureusement remercié tout son personnel pour le travail de titan qu’ils ont accompli durant cette année particulière. À ses dires, le résultat obtenu au DEF par son établissement est le fruit de l’effort consenti par le personnel enseignant et administratif. Il a également remercié les parents d’élèves tout en invitant chaque partie à travailler davantage pour maintenir le cap.

Pour ces festivités de fin d’année, les élèves ne sont pas restés en marge. Du jardin d’enfants jusqu’en classe de 9e année, tous les élèves ont apporté leur contribution à travers des chants poétiques, du sketch, de la chorégraphie, etc. Certains poèmes présentés faisaient la promotion de la paix au Mali. Un de ces poèmes était d’ailleurs un hommage aux « braves soldats du Mali » (les FAMA) qui se bat jour et nuit pour le retour de la paix dans le pays. D’autres poèmes visaient à montrer l’importance de l’école. Des sketchs portaient également l’importance de l’implication des parents d’élèves dans la vie scolaire des enfants.

Cette cérémonie a pris fin par le discours de la promotrice de l’école, Mme Kané Mouroukerou Sinkaré. Après avoir remercié le personnel enseignant, la délégation du Centre d’animation pédagogique (CAP) de Banankabougou, le directeur de l’Académie de Kati, l’ADCP/Performance (l’Association pour le Développement des Compétences professionnelles en milieu scolaire et universitaire), Mme Kané a donné rendez-vous pour l’année prochaine.

Abdramane Coulibaly

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Lancement de la Saison des cultures africaines
Arts et Culture

Africa 2020: la création africaine à l’honneur en France

by Sahel Tribune 9 décembre 2020
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Le lancement de la Saison des cultures africaines a eu lieu, mardi 8 décembre 2020, à Blonba, en commune V du district de Bamako. L’ambassadeur de la France au Mali, Joël Meyer, et la ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme du Mali, Kadiatou Konaré, ont présenté au public cette initiative du président français Emmanuel Macron pour la promotion des cultures africaines. 

« Faire connaître aux Français l’Afrique contemporaine et sa créativité, en mettant l’accent sur la jeunesse et les talents émergents », tel est le but de la Saison des cultures africaines. Cette saison vise notamment à « briser les idées reçues sur le continent africain » et à « transformer les imaginaires ».

Cette saison Africa 2020 sera centrée sur « l’innovation dans les arts visuels, les spectacles vivants, les sciences, les technologies, l’entrepreneuriat, la gastronomie, la mode, le cinéma, l’économie, mais aussi l’éducation comme enjeu transversal pour le partage et la transmission de savoirs », souligne-t-on.

La France reste convaincue que cette cérémonie sera une opportunité pour nouer des partenariats féconds dans tous les domaines de la création, d’encourager l’entrepreneuriat culturel et de valoriser l’expertise africaine, a-t-on expliqué. « La Saison des cultures africaines sera l’occasion de faire découvrir en France une Afrique en mouvement et en pleine mutation », précise-t-on.

Cette saison mettra l’accent sur cinq thèmes majeurs : l’oralité augmentée : diffusion des connaissances ; l’économie et fabulation : redistribution des ressources, des flux financiers, l’archivage d’histoire et imaginaires ; fiction et mouvements (non) autorisés : circulation des personnes, des idées et des biens ; les systèmes de désobéissance : consciences, mouvements politiques, citoyenneté.

Au total, 183 opérateurs pourraient être mobilisés en France ; 200 opérateurs africains pourraient être impliqués ; 450 projets dans les arts, les sciences, l’entrepreneuriat sont prévus ; 14 projets itinérants ; 22 projets Focus Femmes ; 11 projets pédagogiques ; 12 volontaires africains accueillis dans les QG pendant 6 à 12 mois ; 274 projets portés par le Ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports sont également dans le programme.

La présence de plusieurs artistes, intellectuels, entrepreneurs, scientifiques maliens est prévue à cette saison. Notons qu’initialement, elle devrait se tenir de juin 2020 à décembre 2020. Elle a été reportée en raison de la covid-19. 

Cette session pour la valorisation des cultures africaines est prévue du 14 décembre 2020 à juillet 2021, lit-on dans le dossier de presse qui nous est parvenu. Elle est placée sous la direction de l’Architecte sénégalaise, également commissaire d’exposition, Mme N’Goné Fall. C’est une initiation du président de la République française, Emmanuel Macron. Le Mali prend part à cette saison autour d’une quarantaine de dates.

Chiencoro

9 décembre 2020 0 comments
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Le president et le vice president de la transition malienne
Politique

Gestion de la transition : les défis prioritaires des Maliens

by Sahel Tribune 9 décembre 2020
written by Sahel Tribune 3 minutes read

Plusieurs mois se sont déjà écoulés et la transition tarde à faire disparaitre les traces de boue laisser par l’ancien régime. Après le processus de la mise en place du Vice-président et du Premier ministre,  ce fut le tour du Conseil National de Transition. Beaucoup de questions se posent quant à la réussite de cette transition, car les attentes des Maliens sont énormes.

La lutte contre l’insécurité, l’amélioration du système éducatif et la lutte contre la pauvreté suivie de la lutte contre l’insécurité alimentaire, sont entre autres les défis identifiés par des Maliens interrogés par la fondation Friedrich-Ebert Stiftung dans son enquête Mali Mètre en décembre 2020.

39,5 % de Maliens pour une lutte rapide contre l’insécurité

Beaucoup de citoyens maliens estiment que le premier défi dont les autorités transitoires devraient urgemment traiter est celui de l’insécurité. Car comme l’affirme Oumar Berthé, professeur à l’université INTEC-SUP de Bacodji-coroni, en commune V du district de Bamako, « plus de 75 % du territoire malien vit dans l’insécurité et beaucoup de zones des régions nord et Centre échappent au contrôle des autorités maliennes ». 39,5 % des Maliens estiment qu’il faut urgemment traiter cette question d’insécurité, selon l’enquête de la fondation Friedrich-Ebert Stiftung. 

En plus de la question sécuritaire, l’autre défi important qu’il importe de traiter au cours de ces 18 mois, selon M. Berthé, est la bonne organisation de la prochaine élection présidentielle. « Le Mali, depuis plusieurs années, est confronté à un problème majeur, celui des élections », indique-t-il. Et de poursuivre : « Plusieurs fois, les élections ont été contestées au Mali et cela affecte beaucoup la qualité de nos scrutins ».

Des attentes du CNT

Pour M. Berthé, le Conseil national de transition (CNT) doit s’assurer que les élections se passent dans de meilleures conditions, qu’« il n’y ait pas de trucage, de vol, d’achat de voix ou de bourrage d’urnes. Il doit faire en sorte qu’il n’y ait pas de contestations après les votes. Il doit œuvrer pour la révision de la liste électorale ». À l’en croire, le CNT doit s’appesantir sur cette problématique des élections qui reste une véritable épine dans le pied de tous les Maliens.

« Très longtemps gouverné par des dirigeants qui ne pensent qu’à leurs intérêts personnels, à leurs parents, amis et proches, le peuple malien se retrouve à ramasser les pots cassés de ses dirigeants qui ont mis à terre le Mali ». Tels sont les propos de Mme Niakaté Moussokoro N’diaye, mère au foyer à Tièbani, dans la commune de Kalaban-Coro. Selon Mme Niakaté, la mauvaise gouvernance a longtemps gangréné tous les secteurs au Mali. À ses dires, les autorités transitoires doivent « veiller à ce que la bonne gouvernance soit le pilier de cette transition afin que cette plaie puisse guérir ».

Plusieurs citoyens maliens mettent également l’accent sur la problématique de l’impunité et de la corruption. Ce qui amène Seydou Keita, un mécanicien à l’hippodrome 2, à demander au CNT de travailler en étroite collaboration avec la justice. « Il doit aussi mettre en place un comité de suivi dans les différentes administrations afin de traquer les corrupteurs et les corrompus », a-t-il suggéré. Dans le même ordre d’idée, Moise Coulibaly, président des jeunes du parti politique PIDS, juge important que «  chaque administration fasse des rapports pour rendre compte des entrées et sorties de sa structure devant le CNT, et cela, ne serait-ce qu’une fois par mois ».

Rappelons que lors de son investiture, le président de la transition, Bah N’DAW a juré : « Je ne peux pas promettre zéro corruption, mais je ferai tout pour que l’impunité zéro soit la norme. L’argent public est sacré et je ferai en sorte qu’il soit dépensé de manière traçable et raisonnable ». Après ce discours, les Maliens sont impatients de voir ces promesses se concrétiser.

Sira Niakaté

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