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MARC GOITA, consultant, auteur et écrivain
Opinion

Dieu n’est pas un fonds de commerce

by Sahel Tribune 21 mai 2021
written by Sahel Tribune 7 minutes read

Ce qui arrive à notre pays, un destin aussi singulier qu’imprévisible, suscite interrogation et incertitude. Les grands esprits se sont dits et dédits sur les causes de notre histoire contemporaine. Ce qui n’est point de l’ordre des discussions, c’est que nous sommes tirés vers le bas et  il nous faut le geste ultime pour ne pas toucher le fond. Que Dieu nous en préserve pour le bonheur de la postérité pour qui le combat vaut la peine parce qu’eux ne méritent pas la sanction de nos fautes.

Le temps n’est plus au verbe mais à l’action de notre génie malien, la foi en notre destin commun.

Quel triste paradoxe, que la foi, un des trois piliers de notre Devise, soit devenue notre talon d’Achille.

Mon objectif à travers ce texte n’est pas d’objecter sur les analyses antérieures de notre situation ni même d’annihiler les solutions, mais de toucher du doigt ce qui, de mon point de vue, reste la cause des causes, la sous-jacente de  tous les symptômes.

Ce qui nous arrive, ne tombe pas ex nihilo, mais reste le résultat d’un processus de déliquescence et de désintégration collectivement ourdi.

Après moult analyses, je suis aujourd’hui gagné à l’idée que le véritable problème malien est une défaillance spirituelle.

Ce qu’on ne peut nullement nous contester, est que nous sommes un peuple profondément religieux. Nos lieux de prière ne désemplissent pas les jours et heures indiquées.

Au-delà des différences de dogmes, toutes nos religions se retrouvent autour des concepts et valeurs de crainte de Dieu, d’amour du prochain et de pratique de la justice. Les Saintes Ecritures préviennent que celui qui prétend aimer Dieu alors qu’il n’aime pas son prochain, est un menteur. Elles ajoutent qu’on ne peut pas prétendre aimer Dieu qu’on ne voit pas et ne pas aimer son prochain qu’on voit. Nous le savons aussi, la foi révélée par les religions monothéistes se ramène à deux grands commandements, à savoir : aimer Dieu de toute son âme, de toutes ses forces (1) et aimer son prochain comme soi-même (2).

Dites-moi, comment expliquer tant d’injustice, d’animosité, de cruauté sous toutes ses formes, dans “ un pays fondamentalement croyant ” à presque 100% ?

Comment comprendre tant d’incivisme, de triche, d’irrespect envers la chose publique ?

Lorsqu’un rapport du Vérificateur Général épingle plus de 250 milliards de nos francs dans un pays de tréfonds de pauvreté, l’indignation du citoyen n’est pas à la hauteur du scandale.  Il me semble que nous soyons suffisamment habitués à cet air malodorant de la corruption que nous n’en sommes plus sensibles. C’est ici un des signes inquiétants  vers le laborieux chemin de construction d’un destin commun et triomphant.

Parlant de 250 milliards de CFA de manque à gagner, un petit exercice nous permet de comprendre qu’il s’agit bien de 250 000 millions de CFA. Une opération de division entre nos 703 communes permet à chaque commune d’en gagner 355 millions, de quoi dépasser le budget annuel de beaucoup de nos communes. Si nous reprenons le même exercice pour nos 12 000 villages, chacun en reçoit une dotation de plus de 20 millions, une enveloppe à même d’améliorer les services sociaux de base en manque criard dans beaucoup de nos villages.

Après l’affairisation de la politique, c’est, me semble-t-il, le tour de la religion d’être ” businessisée“.

A coup de manipulation, de conditionnement à des fins d’autoréalisation, le message religieux perd toute objectivité.

Il me semble que ” l’argent-dieu ” a imposé son culte et a gagné beaucoup trop d’adeptes.

Ceci explique cette addiction effrénée à l’argent au point que beaucoup de nos compatriotes sont prêts à accepter un dessous de table d’un million de CFA contre 1 milliard qu’il ferait perdre à son pays.

L’absence d’esprit de suffisance, synonyme de cupidité, est une maladie spirituelle qu’on retrouve aussi bien chez les nantis que chez les démunis. Et il reste vrai que la richesse engendre la satiété et celle-ci la démesure pour des cœurs qui ne connaissent point la mesure de la suffisance. (Wassa en langue Bamanankan).

Un de mes meilleurs jours a été ce jour où un ainé m’a confié avoir dit dans ses prières à Dieu de ne plus augmenter ses avoirs. Il ajouta qu’Il avait demandé au Tout-Puissant de donner aux nécessiteux la part qu’il aurait encore pour lui. Quelle grandeur d’âme et d’esprit.

Une tante, également écrivaine, me confia un jour une mission, celle d’écrire un livre sous le titre de : ” le pays de l’humain “. C’était pendant un de ces moments d’échanges que nous avions pour réfléchir à la situation de notre pays, le Mali. J’estime pour ma part, qu’un tel ouvrage devrait être collectif et donc porteur de voix plus autorisées que la mienne même si mon modeste accompagnement sera obligé. Il est des moments où, en solitaire, j’exprime ma gratitude au Dieu Créateur de nous avoir gracieusement donné tout ce qui est de l’ordre du vital, l’eau et l’air par exemple. Imaginons, dans notre contexte de défaillance spirituelle, que ces deux denrées fussent la possession de quelques privilégiés. Imaginez ce que serait le monde.

Tel un animal agonissant, notre pays, bien qu’à terre, souffre davantage de certains de ses fils qui, plutôt que de prêter leurs efforts et leur énergie pour le remettre sur ses pieds,  ne s’en soucient que très peu et continuent de chercher à lui enlever son énergie restante. Honte à eux, car le Mali se redressera.

Fort heureusement, comme des sentinelles, se tiennent à la brèche ceux dont la dévotion et la consécration sont sans ride ni ombre de variation.

Certains de mes concitoyens comprendront mes propos comme une flèche en direction de quelques individus plutôt que de regarder dans leur propre miroir. Ils sont comme ces insensés qui, lorsqu’on leur montre du doigt le soleil, plutôt que de regarder dans la direction du doigt, ils regardent le doigt.

Tout comme la connaissance et la compétence qui ne se donnent pas en héritage, nul ne peut se prévaloir de la foi de son père ou de sa mère, aussi fervente fut-elle été. Chacun répondra de ses œuvres. Je pense que l’unanimité est faite sur cette assertion : lorsque le menteur vous dit qu’il mourra un jour, pour une fois, il vous dit la vérité. Puissions-nous nous rappeler de notre état de finitude.

Je propose un exercice aussi simple que difficile à mes compatriotes. Il consiste à consentir à observer une journée ” zéro corruption “. Je suggère déjà le 25 mai, une journée riche en symbole, la journée de notre chère Afrique. Nous passerons ensuite à ” la semaine zéro corruption “, ” au mois zéro corruption et après à ” l’année zéro corruption “. Après ces étapes, j’ai la conviction que cela entrera dans nos esprits et dans nos muscles. Notre expérience, j’en reste convaincu, fera école.

Du reste, comme nous sommes sur le double terrain de la foi et du social, je présente humblement mes excuses à tous ceux qui se sentiront offensés. Mon objectif n’est pas de donner une leçon de foi, elle convient à ceux qui en sont investis, mais de rappeler notre engagement de foi, à savoir, craindre Dieu et aimer notre prochain comme nous  même. Tout le reste vient par-dessus, la grandeur de notre pays aussi.

Que Dieu sauve le Mali. Amen !

MARC GOITA

Consultant, auteur, écrivain.

Promoteur de la Plateforme Sentinelle Démocratique.

Tel. (223) 66 87 71 16 / 76 13 68 46

Source: Maliweb.net

21 mai 2021 0 comments
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Ousmane Almoudou, porte-parole de la synergie syndicale de l'éducation
Éducation

Ousmane Almoudou (2) : « Si le gouvernement accepte l’harmonisation des grilles », l’année scolaire devrait connaître une perturbation

by Sahel Tribune 20 mai 2021
written by Sahel Tribune 4 minutes read

Ousmane Almoudou est l’actuel porte-parole de la synergie des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016. Dans cette deuxième partie de l’interview qu’il a accordée à Sahel Tribune, l’enseignant syndicaliste explique qu’aucune incompréhension ne doit exister entre leur synergie et l’l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM). Pour lui, si le gouvernement accepte l’harmonisation de la grille salariale demandée par l’UNTM, c’est qu’il met de facto le statut du personnel enseignant en cause. Ce qui pourrait donner lieu à des perturbations de l’année scolaire. Il nous revient également sur les montants communiqués par l’ex-Premier ministre, Boubou Cissé, au sujet du salaire des enseignants.

Sahel tribune :  Quel est le véritable problème entre vous et l’UNTM ?

Nous sommes tous des syndicats et nous sommes censés défendre les intérêts matériels et moraux de nos travailleurs. Aucune incompréhension ne devrait exister entre nous. Cependant, nous comprenons que l’UNTM veut s’imposer comme la seule alternative à avoir le droit de vie et de mort sur les travailleurs du Mali. Nous ne pouvons pas accepter cela.

Depuis le 15 octobre 2016, nous avons souhaité prendre notre destin en main. Cette volonté nous a permis d’avoir un statut : l’application de l’article 39 et faire en sorte qu’il soit appliqué en toutes circonstances.

S’il y a une méfiance entre nous, c’est parce que l’UNTM veut imposer sa volonté aux autres travailleurs. L’année dernière, les écoles ont été fermées pendant 5 ou 6 mois par la faute de l’UNTM en complicité avec Boubou Cissé. Ils ont mis de côté les textes de la république pour faire agir leur sentiment.

Alors doit-on craindre une perturbation de l’année scolaire en cours ?

Évidemment ! Si le gouvernement accepte l’harmonisation des grilles, c’est qu’il accepte de facto de remettre en cause le statut des enseignants. Les syndicats se lèveront et ça coûtera ce que ce doit coûter à l’école malienne. Nous nous battrons jusqu’à l’application de notre statut. On ne discute pas sur cette application, on ne le négocie pas.

On va d’ailleurs d’ores et déjà réfléchir aux premières mesures préventives à prendre pendant que nous sommes encore en classe en attendant de voir plus clair dans cette situation.

Comment sommes-nous arrivés au statut du personnel enseignant ?

On tend de plus en plus vers un bac UEMOA. On nous demande alors d’avoir les mêmes compétences que nos collègues de cette zone, de donner les mêmes résultats qu’eux. Alors, pourquoi ne pas nous mettre dans les mêmes conditions qu’eux aussi ? Voilà la raison pour laquelle, lors des négociations ayant conduit à ce statut, nous avons demandé à ce que nos salaires soient alignés à ceux de nos collègues de l’UEMOA. C’est ainsi que le gouvernement a décidé de nous l’accorder.

Si on veut remettre cet acquis en cause, les syndicats de l’éducation ne seront pas d’accord. Ils se battront pour le préserver. Toutefois, que tout soit clair, nous n’avons pas de compte personnel à régler avec quiconque.  

Pour une meilleure gestion de cette crise, quel message envoyez-vous aux autorités de la Transition ?

En principe, nous sommes dans un pays démocratique, un pays régi par des lois. Les autorités doivent juste appliquer la loi. Aujourd’hui, il n’y a aucune loi au Mali qui impose d’amener tous les travailleurs sur la même grille. Mais il y a des lois qui donnent des avantages à des corps pour leur spécificité. Tout ce que l’État doit faire, c’est d’appliquer les lois de la république.

Concernant le salaire des enseignants, l’ancien Premier ministre, Boubou Cissé, avait annoncé en son temps des montants que vous recevriez. Vous avez aussitôt démenti cela. Où en sommes-nous avec cette affaire aujourd’hui ?

À un moment donné, une association avait porté plainte. Mais nous ne savons pas quelle est la suite judiciaire qui a été donnée à cette plainte. Mais nous, syndicats de l’éducation, n’avons pas porté plainte parce que nous estimions que c’était une fuite en avant. C’était une manière pour lui d’opposer les enseignants à la population. Nous avons compris cela comme un processus d’intoxication. Toutefois, certains collègues estiment que si Boubou a communiqué ces chiffres alors qu’il était à la fois Premier ministre et ministre de l’Économie et des Finances, c’est que cette somme communiquée serait ce qui doit revenir aux enseignants, mais qui serait détournée quelque part.

Ousmane Almoudou, porte-parole de la synergie syndicale de l’éducation

Il serait donc mieux aujourd’hui de se pencher sur cette situation. Si c’est de l’argent public destiné aux enseignants qui est détourné, il faudrait qu’il soit récupéré et reversé au trésor public. Nous comptons dès maintenant relancer l’association qui avait porté plainte pour savoir où elle en est avec cette affaire.

Propos recueillis par

Fousseni Togola et

Bakary Fomba

20 mai 2021 1 comment
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Ousmane Almoudou, porte-parole de la synergie syndicale de l'éducation
Éducation

Ousmane Almoudou (1) : « Ce qu’il faut éviter, c’est d’harmoniser tout en remettant en cause les acquis d’un autre syndicat »

by Sahel Tribune 20 mai 2021
written by Sahel Tribune 4 minutes read

Depuis le lundi 17 mai 2021, l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) est en grève pour exiger de l’Etat l’harmonisation des grilles salariales des travailleurs du pays. Les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 estiment que cette revendication est une tentative de remise en cause de l’article 39 du statut du personnel enseignant. Le mardi 18 de ce mois, une équipe de Sahel Tribune est allée à la rencontre du Porte-parole de la synergie syndicale de l’éducation, Ousmane Almoudou, à la Maison de l’enseignant à Bamako. Nous vous invitons à lire la première partie de l’interview qu’il a accordée sur cette problématique.

Sahel Tribune : Depuis le lundi, l’UNTM a entamé une grève de quatre jours pour exiger surtout l’harmonisation des grilles salariales des travailleurs du pays. Quelle lecture faites-vous de cette grève de la centrale syndicale ?

Ousmane Almoudou : Je pense quel’UNTM n’a pas digéré le fait que, depuis 2018, les syndicats de l’éducation aient obtenu leur statut personnel. Un statut accompagné, faut-il le rappeler, d’une grille largement en dessus de celle du statut général. Ce qui l’a poussée, le 2 mai 2018, à déposer un tas de doléances. Ces doléances ont conduit au dépôt d’un préavis de grève. L’objectif de ce préavis était d’élever la grille du statut général à 1100 en 2019 et 1200 en 2021.  

Cette augmentation intervenant sur le statut général revenait à une augmentation sur la grille des enseignants au regard de l’article 39 du statut du personnel enseignant. Mais ce n’a pas été le cas. Ce qui a donné lieu à des mouvements de grève à travers lesquels nous avons eu gain de cause. Aujourd’hui, la nouvelle revendication de l’UNTM est d’harmoniser les grilles. Chose qui est de leur droit. Ce qu’il faut éviter, c’est d’harmoniser tout en remettant en cause les acquis d’un autre syndicat comme les nôtres.

De nos sources, nous avons appris qu’il y a lieu une rencontre entre vous et le gouvernement sur la question. Si oui, pouvez-vous nous informer sur la lecture de la centrale syndicale au sujet de l’harmonisation ?

Oui, je confirme. Le jeudi 6 mai 2021, nous avons eu une rencontre avec le gouvernement sortant. Selon la lecture qui lui a été imposé par l’UNTM, l’indice plafond des enseignants est à 1382. Le souhait de l’UNTM est de relever la grille du statut général pour l’amener au niveau du statut des enseignants. Les autres grilles qui sont inférieures au statut des enseignants seront aussi relevées et ramenées au niveau de ce statut. C’est cela leur lecture de l’harmonisation des grilles.

Ousmane Almoudou, porte-parole de la synergie syndicale de l’éducation

Pourtant, il y a d’autres statuts qui ont une grille supérieure au statut des enseignants. La question qui se pose à ce stade : pourquoi ne pas ramener tout le monde à ce niveau supérieur ?

A ce sujet, que dit concrètement votre article 39 ?

L’article 39 indique qu’à chaque fois qu’il y a une augmentation de 5 FCFA sur le statut général, les enseignants doivent en bénéficier également. Donc, si le gouvernement effectue une augmentation sur le statut général, qui va quitter de 1200 pour aller à 1382, cela nous fera une augmentation de 15,17 %.

Si vous avez eu aujourd’hui l’occasion d’être en face du secrétaire général de l’UNTM, qu’allez-vous réellement lui dire ?

Je ne sais pas si cette occasion va se présenter. Mais nous, syndicats de l’éducation, légalistes que nous sommes, nous nous battrons pour que la loi soit appliquée. On n’hésitera pas à le dire également : harmoniser les grilles est impossible. Cela relève de l’utopie.

Chaque fonction a une spécificité. Le besoin pour les enseignants d’avoir un statut afin d’avoir une certaine autonomie, un certain nombre d’avantages qui les mettra à l’abri des besoins pour qu’ils se consacrent uniquement à l’enseignement a été toujours exprimé par les enseignants du Mali. Mais l’objectif de l’UNTM, à notre lecture de la situation, est de remettre en cause ce statut du personnel enseignant.

Propos recueillis par

Fousseni Togola et

Bakary Fomba

20 mai 2021 1 comment
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Tribunal
Sécurité

Au sahel, le respect des droits de l’homme s’impose

by Bakary FOMBA 19 mai 2021
written by Bakary FOMBA 2 minutes read

Le chef des opérations de paix des Nations unies, Jean-Pierre Lacroix a alerté, mardi 18 mai 2021, devant le Conseil de sécurité, sur la détérioration de la situation des droits de l’homme au sahel. Il exhorte à plus de professionnalisme et de responsabilité.

Depuis le Sommet de Pau en janvier 2020, le renforcement des armées nationales, le déploiement des armées nationales, le déploiement temporaire de 600 soldats français supplémentaires au sein de l’opération Barkhane, le renforcement de la coordination entre les armées nationales, Barkhane, la Force conjointe du G5 Sahel et la MINUSMA, ainsi que le déploiement de la Task Force Takuba ont permis d’enregistrer des résultats louables dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, selon Jean-Pierre Lacroix.

Détérioration de la situation des droits humains

« Cependant, en dépit de ces progrès encourageants, il reste encore beaucoup à faire. Nous devons être conscients des conséquences désastreuses de la situation sécuritaire pour la population ainsi que les risques pour le reste de la région de l’Afrique de l’Ouest si la situation au Sahel n’est pas traitée de manière adéquate », a laissé entendre le chef des opérations de la paix de l’ONU.

Selon les précisions de Jean-Pierre Lacroix, la situation des droits de l’homme au Sahel « se détériore considérablement en raison de l’escalade du conflit et du fait que les violations des droits de l’homme qui auraient été commises par les forces de sécurité dans le cadre de la lutte contre le terrorisme persistent ».

Professionnalisme et responsabilité

La Force conjointe du G5 Sahel, les autorités du Tchad et du Niger ont récemment démontré leur détermination à enquêter et à poursuivre les graves allégations de violences sexuelles qui auraient été commises par des membres du huitième bataillon tchadien de la Force déployé au Niger en fin du mois de mars, a noté Jean-Pierre Lacroix. « Leurs actions proactives sont louables, car elles témoignent de leur professionnalisme et de leurs responsabilités de commandement, et démontrent les progrès importants accomplis par la Force conjointe dans la mise en œuvre de son cadre de respect des droits de l’homme et du droit international humanitaire avec l’appui du Haut-Commissaire aux droits de l’homme (HCDH) », a-t-il salué.

Dans de nombreux pays du sahel, notamment au Mali, la violation des droits de l’homme interpelle et inquiète de plus en plus les professionnels du droit ainsi que les défenseurs des droits humains. Tous exhortent les autorités politiques à la protection surtout des civils, qui sont les principales victimes. Dans un tel contexte, le respect des droits de l’homme s’impose au sahel.

Bakary Fomba

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G5 Sahel
Sécurité

Dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, la Force du G5 Sahel joue un rôle crucial

by Bakary FOMBA 19 mai 2021
written by Bakary FOMBA 2 minutes read

Dans le cadre de la lutte contre les groupes terroristes au Sahel, le chef des opérations de paix des Nations Unies, Jean-Pierre Lacroix a souligné, mardi 18 mai 2021, devant le Conseil de sécurité, le rôle crucial que la Force conjointe du G5 Sahel.

Depuis plusieurs années, les pays du Sahel sont confrontés à un problème d’insécurité. Une situation qui semble empirer de jour en jour.

Malgré les multiples attaques terroristes, la Force conjointe du G5 Sahel, composé du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad, continue de jouer un rôle décisif dans la lutte contre les groupes terroristes au Sahel.

Le G5 Sahel et la Minusma, main dans la main

Devant les membres du Conseil de sécurité, lors d’une réunion à laquelle participaient également le chef de la diplomatie du Tchad, Oumar Ibn Daoud ainsi que le commandant de la Force conjointe, le général Oumarou Namata, Jean-Pierre Lacroix a déclaré que la Force du G5 Sahel « continue de renforcer ses capacités opérationnelles. » Cette Force demeure, aux dires de M. Lacroix, « un élément essentiel des réponses sécuritaires pour lutter contre les groupes armés extrémistes dans la région, ainsi que d’autres problèmes transfrontaliers, notamment le trafic de personnes, de marchandises illicites, d’armes et de drogues. »

Quant à la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA), le chef des opérations de paix a indiqué que celle-ci continuait de fournir un appui logistique aux sept bataillons opérant sous le commandement de la Force conjointe. À cet effet, M. Lacroix a noté que « le soutien opérationnel et logistique réactif de la MINUSMA à la Force conjointe est resté essentiel aux opérations de la Force, en particulier dans le secteur Centre. »

« Un financement plus prévisible »

M. Lacroix estime toutefois qu’à l’avenir, le renforcement de la composante constituerait une étape importante non seulement vers l’amélioration de la surveillance des opérations militaires, mais aussi « pour les relier au renforcement de l’État, à l’appui au secteur de la justice et à la réforme pénitentiaire, ainsi qu’aux efforts déployés dans le cadre du respect des droits de l’homme. »

En raison de la nécessité de la force conjointe, M. Lacroix a plaidé pour « un financement plus prévisible » de cette Force, rappelant qu’elle « joue un rôle essentiel dans la réponse régionale à l’extrémisme violent. »

Pour rappel, le G5 Sahel est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité. Il a été créé lors d’un Sommet du 15 au 17 février 2014 par cinq (5) États du Sahel. Il s’agit de la Mauritanie, du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad.

Bakary Fomba

19 mai 2021 0 comments
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M5 RFP
OpinionPolitique

Formation du nouveau gouvernement : le M5-RFP sur une pente savonneuse !

by Chiencoro 19 mai 2021
written by Chiencoro 4 minutes read

Six jours après la démission du gouvernement de transition et la reconduction du Premier ministre, les tractations sont toujours en cours pour la formation d’une nouvelle équipe gouvernementale. Les leaders du M5-RFP semblent déterminés à se tailler la part du lion dans le nouveau, et sûrement le dernier, gouvernement de transition. Cette volonté met le M5 sur une pente savonneuse.

Vendredi 14 mai 2021, Moctar Ouane et son gouvernement ont démissionné avant que le président de transition, Bah Ndaw ne reconduise le Premier ministre à sa fonction de chef de gouvernement. Il le charge ainsi de la formation d’un nouveau gouvernement beaucoup plus inclusif, qui tarde à voir le jour, six jours après la démission du précédent. Cette situation intervient alors que les autorités de transition ont épuisé la moitié des 18 mois qui leur sont accordés.

Le M5-RFP bientôt à table ?

Ce changement au niveau de la deuxième institution de la République a lieu après plusieurs rencontres, notamment avec le M5-RFP, la classe politique ainsi qu’après une visite de suivi-évaluation de la transition par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Le M5, aussi bien devant le président de transition que devant les émissaires de la Cédéao, a exprimé son désir de la démission du Premier ministre actuel ainsi que de la dissolution du Conseil national de transition (CNT).

« [ndlr] Le Comité stratégique du M5-RFP prend acte de cette démission [celle du PM et de son gouvernement ndlr] , et rappelle qu’il n’a été ni consulté ni associé à ce changement, qui, de toute manière, ne répond ni à ses attentes ni à ses dix (10) mesures formulées le 6 mai 2021, lors de sa rencontre avec le Président de la Transition, Bah N’DAW. », indique le M5 dans son communiqué du 15 mai 2021.

Ce mouvement hétéroclite, à la base du départ d’IBK et qu’on estimait « mort de sa belle mort », souhaite que la réalité du pouvoir revienne aux civils au lieu d’être « détenue par la Junte militaire ». En plus de tous ces aspects, « Le M5-RFP estime également que la problématique du Conseil national de transition (CNT), illégitime et illégal, restera entière jusqu’à sa dissolution ». Il est prêt à poursuivre sa mobilisation jusqu’à l’atteinte de ses objectifs « de Rectification de la Transition pour la Refondation du Mali ».

Dans les coulisses, la dissolution ou simplement le remembrement de l’organe législatif de la transition serait déjà sur la table de discussion. En même temps, les rencontres entre le M5-RFP, le chef de l’État et son Premier ministre se multiplient en vue de négocier l’entrée de ce mouvement dans le nouveau gouvernement. 

Le Mali nouveau sacrifié ?

Ce mouvement contestateur, qui a joué un véritable rôle d’opposition politique bien avant la mort de l’ex-chef de file de l’opposition, Soumaila Cissé, se trouverait sur une pente glissante s’il acceptait de se tailler une part de lion dans ce nouveau gouvernement. Certes, il ne fait pas de doute que c’est ce que ses leaders ont toujours souhaité, mais leur intégration est lourde de conséquences pour le Mali et pourrait accentuer le désespoir des Maliens et les affermir dans leur position : les politiques ne défendent que leurs intérêts.

Pourtant, le pouvoir a ses réalités qu’on ne découvre qu’une fois dedans. L’on ne découvre ses pièges qu’une fois à l’intérieur. Les conditions posées par le M5, comme la démission de Moctar Ouane et la dissolution du CNT, lui sera-t-il accordé ? Accepter d’occuper des postes dans le nouveau gouvernement sans la satisfaction de ces conditions ne prouverait-il à suffisance que ce mouvement ne menait jusqu’ici qu’une lutte d’intérêts ? 

En réussissant à décrédibiliser ainsi le M5, les autorités de transition pourraient ainsi se protéger d’une ceinture de sécurité. Tout ce dont les Maliens ont eu peur, dont la prolongation du délai de la transition, pourrait facilement se concrétiser.

Dans ce besoin de protection, les autorités de transition ont pourtant peu de choix que d’intégrer des membres influents de ce mouvement hétéroclite. La stabilité politique et institutionnelle tant voulue ne passerait que par là dans leur entendement. La plupart des leaders de ce mouvement sont également conscients que ce gouvernement leur offre une dernière chance d’occuper des postes politiques importants au Mali.

Toute cette situation ne pourrait que tourner dans le désavantage du peuple malien qui a cru à une véritable renaissance avec cette transition. Cette intégration, si elle se concrétise, marquera également la fin du M5.

Fousseni Togola

Source: maliweb.net

19 mai 2021 0 comments
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Vue sur la conférence
Sécurité

Diakaridia Bakayoko, magistrat : « Il y a critique et critique. On critique sur la base des faits »

by Sahel Tribune 19 mai 2021
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Pour apaiser l’opinion de plus en plus tendue suite à l’emprisonnement de personnes, notamment l’activiste Ras Bath, pour « outrage à magistrat », les deux syndicats de magistrats ont tenu une conférence de presse, ce lundi 17 mai 2021. Ils ont aussi saisi l’occasion pour répondre à certaines « allégations».

Une conférence de presse à l’allure d’un cours magistral sur le droit, surtout sur les droits du magistrat malien. Dans la salle d’audience B de la Cour Suprême de Bamako, Diakaridia Bakayoko, secrétaire administratif du Syndicat libre de la magistrature (Sylima) donne le ton de la conférence dite de presse, assez solennelle, avec un maître des lieux chargé de faire régner l’ordre comme dans un procès. « Allusion ne sera faite à aucun dossier en cours ». Le décor ainsi planté la conférence débute.

« Nous ne pouvons pas être contre la presse », rassure Diakaridia Bakayoko. Aux dires du conférencier, les magistrats ne sont pas contre les critiques. Cependant, explique Bakayoko : « Il y a critique et critique. On critique sur la base des faits ». On peut commenter une décision de justice, selon le secrétaire administratif du Sylima, sans porter atteinte à l’honneur du juge, car quoiqu’on fasse une décision de justice fait toujours au moins un malheureux. Si les magistrats ne perdent pas leur procès pour « outrage », expose-t-il, c’est parce qu’ils s’assurent de réunir tous les éléments avant de saisir la justice qui examine le dossier en toute « indépendance ».

Pendant près de deux heures, les syndicalistes se succèderont devant les caméras pour expliquer en français et en bambara ce qu’est la notion d’outrage à magistrat et les limites de la liberté d’expression. « La confiance doit se construire entre la justice et la population », a indiqué le Procureur Mamoudou Kassogué. Qui reconnaît que les lois maliennes ne sont pas parfois conformes aux réalités sociétales. « Mais, la justice doit être préservée pour le bien de tous », a-t-il affirmé avec insistance.

Magistrats contre UNTM
Dans ses propos, le secrétaire général du Syndicat Autonome de la Magistrature, Mahamadou Yattara a mis l’accent sur les « allégations » faisant état du non-assujettissement des magistrats à la Loi sur l’enrichissement illicite. « Faux ! », défend le secrétaire général. A ses dires, l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) qui a tenu ses propos pour justifier sa grève, se trompe. Des magistrats ont déjà fait leur déclaration de biens et des enquêtes de l’Office central de lutte contre l’Enrichissement illicite (Oclei) sont en cours contre des magistrats.

Mamadou TOGOLA

Source: maliweb.net

19 mai 2021 0 comments
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