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ActuSociété

Mois de la solidarité : le Président Goïta, un défenseur infatigable des droits et du bien-être des pupilles au Mali

by Fousseni TOGOLA 1 novembre 2023
written by Fousseni TOGOLA 3 minutes read

La cérémonie de la 3e édition de la Journée nationale des pupilles, présidée par le Président Assimi Goïta, a été marquée par la remise de nombreux dons à différentes structures, dont la Direction du Service social des armées (DSSA), l’Association malienne de lutte contre les Déficiences mentales (AMALDEME), le Prytanée militaire de Kati et le Centre d’accueil et de placement familial (pouponnière). 

Ces dons comprenaient des ordinateurs, des minibus, des pick-up, des couches pour bébé, du lait et des fournitures scolaires. M. Aguibou Dembélé, Conseiller spécial du Président de la Transition chargé des Affaires sociales, a souligné que ces remises étaient une promesse tenue par le Chef de l’État et que la solidarité. Une cérémonie qui marque la fin du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion bien que la solidarité ne se limite pas à ce mois spécifique. 

La volonté de construire un Mali plus juste et solidaire

La ministre de la Santé et du Développement social a également exprimé l’importance de cette Journée en tant que célébration de l’espoir et a salué les efforts de l’Office national des pupilles du Mali pour le bien-être de ces enfants. Elle a également appelé à soutenir la construction d’une maison dédiée aux pupilles.

Lors de cette cérémonie, le Président Goïta a souligné l’importance de la solidarité et de l’inclusion sociale pour la construction d’un Mali meilleur. Il a encouragé les pupilles à croire en leurs capacités et à travailler dur pour réaliser leurs rêves. Le Chef de l’État a également exprimé sa gratitude envers toutes les personnes et institutions qui soutiennent les pupilles et a promis de continuer à œuvrer en faveur de leur bien-être.

Cette célébration de la Journée nationale des pupilles a été un moment fort de solidarité et d’inclusion sociale au Mali. Elle a permis de mettre en lumière l’importance de soutenir ces enfants vulnérables et de leur offrir les opportunités nécessaires pour s’épanouir. Le Président Goïta et les autorités maliennes ont montré leur engagement envers ces pupilles, témoignant ainsi de leur volonté de construire un Mali plus juste et solidaire.

Un Mali où chaque enfant compte et mérite d’avoir les mêmes chances 

Lors du Conseil des ministres du 18 octobre 2023, le gouvernement a adopté deux projets de décret concernant les pupilles de l’État et les pupilles de la Nation. Ces décrets sont en application de la Loi n° 2016-058 du 27 décembre 2016 qui établit les conditions pour qu’un enfant mineur puisse bénéficier du statut de pupille.

Le premier projet de décret accorde le statut de Pupilles de l’État à 41 enfants, tandis que le deuxième projet de décret accorde le statut de Pupilles de la Nation à 225 enfants. Ces enfants bénéficieront notamment d’une prise en charge des frais médicaux, des frais de scolarité au niveau primaire et secondaire, des frais d’apprentissage et de formation professionnelle, ainsi que d’une bourse complète pour l’enseignement supérieur, indiquait le communiqué le conseil des ministres.

Ces mesures visent à garantir une protection et un soutien appropriés aux pupilles, afin qu’ils puissent avoir accès aux soins médicaux, à l’éducation et à la formation nécessaires pour leur développement personnel.

En accordant une attention particulière aux pupilles de l’État et de la Nation, le Président montre sa sensibilité envers les enfants qui ont perdu leurs parents ou qui se trouvent dans des situations difficiles.

En soutenant les pupilles, le Président, Goïta envoie un message fort sur l’importance de la solidarité et de l’inclusion sociale dans la construction d’un Mali meilleur. Il montre que chaque enfant compte et mérite d’avoir les mêmes chances de réussite que les autres. Cet engagement témoigne également de sa vision d’un Mali où tous les citoyens sont pris en compte et où personne n’est laissé pour compte.

F. Togola 

1 novembre 2023 0 comments
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CENTRE DE DYALISE
ActuSociété

Assimi Goita : un président engagé pour la santé et l’inclusion sociale au Mali

by Chiencoro 31 octobre 2023
written by Chiencoro 6 minutes read

Le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, a encore utilisé une partie de son fonds de souveraineté pour financer la construction d’un centre de dialyse au Centre de santé de référence de la Commune V du district de Bamako. Ce centre flambant neuf permettra aux malades du rein de la commune et des environs d’avoir accès à des soins de qualité et à des traitements adaptés dans un environnement agréable.

Une véritable lueur d’espoir pour les malades du rein de la commune V et environs ! En effet, grâce à la générosité du président de la Transition, ils n’auront plus besoin de se déplacer sur de longues distances ou même à l’étranger pour recevoir des séances de dialyse, ce qui peut être coûteux et difficilement accessible pour beaucoup. L’inauguration du nouveau centre de dialyse de la commune V de Bamako a eu lieu le 31 octobre 2023, en présence du colonel Assimi Goïta, président de la transition. 

Cette inauguration montre la volonté du chef de l’État de fournir des soins médicaux essentiels aux personnes atteintes de maladies rénales, qui sont souvent confrontées à des difficultés d’accès aux traitements nécessaires.

L’inauguration de ce centre de dialyse représente une avancée significative dans le domaine de la santé et de l’accès aux soins pour les personnes atteintes de maladies rénales. La dialyse est un traitement vital pour les patients souffrant d’insuffisance rénale, qui permet de remplacer partiellement ou totalement la fonction des reins lorsque ces derniers ne sont plus en mesure d’assurer leur rôle.

Réduire les inégalités en matière de santé

Au Mali, où les infrastructures médicales sont souvent limitées, l’ouverture d’un centre de dialyse offre aux malades du rein un accès plus facile à ce traitement essentiel. 

La construction et l’équipement de ce nouveau centre de dialyse témoignent donc des efforts du président Assimi Goïta, pour améliorer l’accès aux soins de santé et garantir une meilleure qualité de vie aux personnes atteintes de maladies rénales. Ce geste contribue également à réduire les inégalités en matière de santé et à promouvoir l’inclusion sociale en offrant des services médicaux essentiels à tous les citoyens, indépendamment de leur situation socio-économique.

Le président de la transition avait prêté serment le 7 juin 2021, s’engageant à être un leader pour le changement et à redonner au Mali et aux Maliens leur souveraineté sur tous les plans. Dans ce contexte, il avait décidé de renoncer à une bonne partie de son fonds de souveraineté pour le mettre à la disposition du peuple malien, en particulier des plus nécessiteux.

En effet, le chef de l’État en décidant de réduire drastiquement le train de vie de l’État a montré la voie à suivre. Car quiconque met en place des principes et souhaite qu’on les respecte doit s’y conformer en premier. Une leçon bien comprise par le chef de l’État. « D’ores et déjà, j’ai décidé d’allouer les deux tiers, du fonds de souveraineté du président […] aux œuvres sociaux sanitaires notamment, pour faciliter l’accès à l’eau potable et aux soins de santé primaire dans les zones difficiles de notre pays », avait-il affirmé dans son discours d’investiture tout en assurant que « face aux impératifs, aucune couche ni aucun groupe ne sera écarté car le Mali a besoin de chacun et de tous ». 

Améliorer la vie des populations les plus vulnérables

Ces actions sont d’autant plus importantes dans un pays comme le Mali, où de nombreuses personnes vivent dans des conditions précaires et n’ont pas accès aux services de base tels que l’eau potable et les soins de santé. En allouant une partie importante de son fonds de souveraineté à ces œuvres sociales et sanitaires, le président Assimi Goïta montrait sa volonté de faire face à ces problèmes et d’améliorer la vie des populations les plus vulnérables.

De plus, en affirmant que personne ne sera exclu des efforts de développement et de lutte contre l’exclusion, il montrait son engagement envers l’inclusion sociale. Il reconnaît que chaque individu a un rôle à jouer dans le développement du pays et qu’il est important d’inclure toutes les couches de la société malienne dans ces efforts.

Ces mesures témoignent donc d’une volonté politique forte de promouvoir la solidarité et l’inclusion sociale au Mali. Elles montrent également l’engagement du président Assimi Goïta à mettre en place des actions concrètes pour améliorer les conditions de vie des populations marginalisées. Cela représente un pas important vers un Mali plus équitable et prospère pour tous ses citoyens.

La concrétisation de ces actions a été conduite par l’équipe en charge des œuvres sociales du président Assimi Goïta. C’est la preuve de son engagement pragmatique en faveur de la solidarité et de l’inclusion sociale au Mali. La mise en place de plus de 300 forages permet d’améliorer l’accès à l’eau potable dans les différentes régions du pays, ce qui est essentiel pour la santé et le bien-être des populations.

Aussi, la distribution de kits alimentaires et scolaires aux couches vulnérables contribue à répondre à leurs besoins fondamentaux et à favoriser leur inclusion sociale. La redynamisation et la construction de centres de dialyse sont également des mesures importantes pour assurer un accès aux soins de santé primaires, notamment pour les personnes atteintes de maladies rénales chroniques.

Enfin, la construction et la rénovation d’écoles constituent une preuve supplémentaire de l’engagement du président Assimi Goïta envers l’éducation, qui est un pilier essentiel du développement social et économique du pays.

Fournir des soins médicaux essentiels aux malades du rein

L’inauguration du nouveau centre de dialyse du CSREF de la Commune V de Bamako est également une illustration concrète de cet engagement en faveur de la solidarité et de l’inclusion sociale. Cela montre que le président Assimi Goïta ne cesse de mettre en place des actions tangibles pour améliorer les conditions de vie des populations marginalisées et vulnérables au Mali.

En offrant un accès plus facile à la dialyse aux personnes atteintes de maladies rénales, il contribue à réduire les disparités en matière de santé et à garantir que tous les citoyens maliens, quel que soit leur statut socio-économique, puissent bénéficier de soins médicaux essentiels. 

Lors de cette cérémonie, le président a également remis les clés d’une ambulance flambant neuve au ministre de la Santé et du Développement social, confirmant ainsi sa générosité envers les plus nécessiteux.

Ces gestes s’inscrivent dans le cadre du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, qui vise à encourager la participation active de tous les acteurs de la société malienne dans la lutte contre l’exclusion sociale et à promouvoir une culture de solidarité et d’inclusion.

Chiencoro Diarra

31 octobre 2023 0 comments
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Sécurité

Mali : après le processus de militarisation de la police, la première promotion des élèves commissaires vient de terminer sa formation  

by Chiencoro 27 octobre 2023
written by Chiencoro 3 minutes read

Le baptême de la 18e promotion de la police nationale s’est déroulé à l’école nationale de police « Amadou Touré dit Gandhi », le vendredi 27 octobre 2023. Au total, 232 nouveaux commissaires, dont 34 femmes, ont terminé leur formation de 7 mois et rejoindront maintenant les rangs de la police nationale. 

Les nouveaux commissaires de la promotion « feu Inspecteur général Alioune Badra Diamouténé » ont reçu leurs épaulettes et leur épée, symbole du leadership et de la galanterie de l’officier. Le major de la promotion, le commissaire Soungalo Oumar Diarra, a été présenté au président de la transition. Il a obtenu une moyenne de 15,10/20, témoignant ainsi de sa persévérance, de sa diligence et de sa détermination dans ses activités militaires. 

La lutte contre la criminalité ne connait pas de pause

Le parrain de la promotion, l’inspecteur général Aliou Badra Diamouténé décédé, a été honoré dans une biographie. Les nouveaux commissaires ont reçu des conseils pour l’exécution efficace de leurs tâches quotidiennes avant de prêter serment devant le drapeau national, s’engageant ainsi à respecter les lois, à préserver l’image de la police, à servir loyalement et avec dévouement la nation, à représenter les intérêts des citoyens et à n’utiliser la force qu’au service de la nation. 

Le directeur général de la police nationale a profité de cette occasion pour remercier le chef d’État pour ses efforts continus visant à améliorer les conditions de vie et de travail des Forces de défense et de sécurité. Il a souligné que la formation des nouveaux commissaires avait intégré le nouveau paradigme de l’environnement de sécurité en leur fournissant de nouvelles connaissances et compétences, notamment en ce qui concerne leur utilisation dans les zones d’intervention. 

Le directeur général a rappelé les nombreuses activités de la police dans le cadre de la sécurisation du territoire national grâce à la modernisation de la police nationale. Il a souligné que la lutte contre la criminalité ne connait pas de pause et a encouragé les nouveaux commissaires à rester vigilants. 

Renforcer les mesures de sécurité dans le pays

Le Chef suprême des armées a souligné que la cérémonie de sortie de la 18e promotion de la police nationale est un grand jour, car elle marque une nouvelle étape vers le renforcement des mesures de sécurité du pays. Il a rappelé que la police est un maillon essentiel de la chaîne de sécurité et interagit le plus avec la population. Il a encouragé à renforcer le personnel et à améliorer la qualité de la formation afin que la police puisse être une véritable force de soutien et de proximité. 

Le président de la transition a souligné que cette cérémonie est un moment important, car elle marque la première promotion des élèves commissaires après le processus de militarisation de la police, une demande forte du peuple malien exprimée lors des Assises nationales de la refondation en décembre 2021. C’est un couronnement significatif qui témoigne de l’engagement du gouvernement à renforcer les mesures de sécurité dans le pays. Le chef de l’État espère que les nouveaux commissaires serviront avec dévouement et professionnalisme au sein de la police nationale.

Chiencoro Diarra 

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Politique

Forum Paix et Sécurité de Lomé : les vérités crues du général Mohamed Toumba à l’endroit de la Cédéao

by Bakary FOMBA 26 octobre 2023
written by Bakary FOMBA 3 minutes read

En vue de soutenir les transitions en Afrique, le Togo a organisé du 20 au 21 octobre 2023, un Sommet dénommé Forum paix et sécurité de Lomé. Il s’agit d’un premier de ce genre.

Le Togo a organisé un sommet de deux jours pour soutenir les pays en transition politique en Afrique, alors que les coups d’État se multiplient dans la région ouest-africaine. Le thème du sommet était « comment renforcer les transitions politiques vers une gouvernance démocratique en Afrique ? » Cela s’inscrit dans la stratégie diplomatique du Togo, qui cherche à promouvoir le dialogue avec les régimes militaires sur le continent, notamment au Sahel.

Manque d’écoute

Lors de ces deux jours de discussion et de réflexion sur les transitions politiques en Afrique, le ministre d’État, ministre de l’Intérieur du Niger, le général Mohamed Toumba a profité d’une réunion sur les transitions politiques en Afrique pour évoquer la situation politique au Niger depuis la prise de pouvoir par les militaires en juillet 2023. En tant que membre influent du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (Cnsp), il a également critiqué les sanctions prises par la Cédéao contre le Niger et leur volonté d’intervenir militairement pour réinstaller le président Bazoum Mohamed. 

Le général Toumba a souligné que la page Bazoum était tournée et que la Cédéao devait le comprendre. Cette sortie internationale était une occasion opportune pour le général Toumba de faire entendre la voix du CNSP, qui est au pouvoir depuis trois mois.

 « La fin de la Cédéao »

Le chef de la délégation nigérienne au Forum de Lomé a critiqué le « projet funeste » de la Cédéao visant à réinstaller l’ancien président Mohamed Bazoum, avec la menace d’une intervention militaire. Il a prévenu que si le Niger était attaqué, cela signifierait la fin de la Cédéao. « Attaquer le Niger, c’est la fin de la Cédéao », a-t-il prévenu. Toumba a également déclaré que vouloir réinstaller l’ancien président était utopique et relevait du fantasme. Il a affirmé que si on essayait de replacer le président Bazoum, cela se ferait peut-être sur son cadavre, suggérant que l’attaque pourrait être justifiée dans ce cas. « Nous le disons haut et fort, à une seule condition, si on force, peut-être, c’est son cadavre qu’il faut venir chercher. Si tel est l’objectif, peut-être que l’attaque pourrait se justifier. Si ce n’est pas le cas, je ne vois pas dans quelles conditions on pourrait revenir essayer de replacer le président Bazoum », a-t-il déclaré.

Dialoguer

Le général Toumba a appelé la communauté internationale à dialoguer et à accompagner les nouvelles autorités du Niger pour une sortie pacifique de la situation actuelle et un retour réussi à la gouvernance démocratique. Il a souligné que les sanctions ne sont pas la solution. Le Forum Paix et sécurité de Lomé a réuni plus de 300 participants et s’est conclu par la « Déclaration de Lomé sur les transitions politiques issues des coups d’État sur le continent ». L’objectif est de créer les conditions pour éviter les coups d’État et aider les régimes transitoires à sortir de l’état d’exception.

Bakary Fomba

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agriculture, cereal cultivation, grain
Actu

Afrique subsaharienne : les perspectives économiques s’améliorent, mais il reste encore des défis à relever

by Sahel Tribune 26 octobre 2023
written by Sahel Tribune 4 minutes read

Dans ses Perspectives économiques régionales, publiées il y a quelques semaines, le Fonds monétaire internationale (FMI) projette une reprise économique en 2024, avec une croissance attendue à 4,0 %, en Afrique subsaharienne. Cette reprise sera soutenue par la diminution de l’inflation et la stabilisation des finances publiques. Cependant, les perspectives restent incertaines et il y a encore des défis à relever.

L’année 2023 aura été difficile pour l’activité économique des pays d’Afrique subsaharienne. Le choc inflationniste causé par la guerre en Ukraine a eu des répercussions sur l’économie mondiale, entraînant une augmentation des taux d’intérêt et une baisse de la demande internationale, selon le nouveau rapport du FMI. Cela a eu un impact sur les pays d’Afrique subsaharienne, avec une croissance économique prévue à 3,3 % en 2023.

Les défis à relever 

Cependant, il est prévu qu’une reprise de l’activité économique se produise en 2024, avec une croissance attendue à 4,0 %. Cette reprise devrait être principalement observée dans les pays d’Afrique subsaharienne et les pays pauvres en ressources naturelles devraient également afficher de bons résultats, explique le Fonds monétaire internationale. 

Les déséquilibres macroéconomiques sont progressivement résorbés, avec une baisse de l’inflation dans la plupart des pays de la région et des finances publiques plus viables, précise-t-on.

Cette reprise n’est pas garantie et plusieurs défis doivent être relevés. L’inflation reste élevée dans de nombreux pays de la région, ce qui peut avoir un impact sur le pouvoir d’achat des populations. Aussi, les taux de change sont soumis à de fortes pressions, ce qui peut affecter la compétitivité des exportations. Il faut noter aussi que les niveaux d’endettement sont élevés et le financement reste difficile à obtenir, ce qui peut limiter les investissements nécessaires à la croissance économique. Enfin, malgré la reprise, les écarts économiques au sein de la région se creusent, en particulier en ce qui concerne les revenus par habitant dans les pays riches en ressources naturelles, explique le FMI dans ses Perspectives économiques régionales.

Les réformes indispensables 

Il est donc important que les réformes nécessaires soient mises en œuvre pour soutenir la reprise économique et faire face à ces défis. De plus, il est important de promouvoir la stabilité politique dans la région afin de favoriser un environnement propice aux investissements et à la croissance économique. Pour ce faire, les priorités pour l’action publique sont diverses. 

D’une part de faire baisser l’inflation en mettant en place des politiques monétaires appropriées pour faire face à l’inflation élevée. Cela peut impliquer le maintien de taux d’intérêt élevés jusqu’à ce que l’inflation commence à diminuer ou la poursuite du resserrement de la politique monétaire si l’inflation continue d’augmenter.

D’autre part, il faudrait gérer les pressions sur les taux de change, dans les pays à régime de change fixe. Il est donc essentiel de suivre la politique monétaire du pays auquel leur monnaie est arrimée afin de préserver la stabilité extérieure. Dans les pays à régime de change flottant, il est préférable de permettre aux taux de change de fluctuer en fonction des fondamentaux économiques.

En plus de toutes ces mesures, il est important d’honorer les remboursements de dette tout en se ménageant des marges de manœuvre pour les dépenses de développement. Les pays doivent gérer leur dette de manière responsable en augmentant les recettes intérieures, en dépensant stratégiquement, en empruntant prudemment et en s’engageant dans une politique budgétaire crédible à moyen terme. Dans certains cas, il peut être nécessaire d’envisager des restructurations de dette. De plus, une aide accrue des donateurs peut être nécessaire pour répondre aux besoins de développement.

Aussi, il convient de travailler à l’amélioration des niveaux de vie et du potentiel de croissance. Les réformes structurelles ambitieuses sont nécessaires pour favoriser la croissance du revenu par habitant. Cela peut inclure des investissements dans l’éducation, une meilleure gestion des ressources naturelles, l’amélioration du climat des affaires, l’adoption de solutions numériques et l’engagement en faveur de l’intégration commerciale.

Ces priorités sont basées sur les analyses des Perspectives économiques régionales, qui examinent les questions économiques actuelles et fournissent des recommandations pour soutenir la croissance et le développement dans la région de l’Afrique subsaharienne.

Oumarou Fomba 

26 octobre 2023 0 comments
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Analyste péssimiste du monde
AnalysesPolitique

[Tribune] Pas de paix éternelle possible dans le monde !

by Fousseni TOGOLA 25 octobre 2023
written by Fousseni TOGOLA 6 minutes read

Les démocraties africaines, notamment celles d’Afrique de l’Ouest, traversent depuis leur naissance les mêmes problèmes, à savoir les coups d’État. Depuis, des experts se planent sur la question sans réussir à trouver des solutions définitives, justement parce qu’il ne saurait en avoir. Toute œuvre humaine ne peut qu’être éphémère, donc limitée dans le temps. 

Depuis le coup d’État du 26 juillet 2023 au Niger, la région ouest-africaine court le risque d’un affrontement interarmées par la faute des chefs d’État de la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. Une menace qui, dit-on, viserait à rétablir l’ordre constitutionnel en restaurant le président déchu Mohamed Bazoum dans ses fonctions. Cette situation a vu déjà se former deux blocs dans cette région en proie à une crise multidimensionnelle due au terrorisme, au petit banditisme et aux narcotrafiquants. 

En quête d’un État modèle

Cette position dure de la Cédéao est une première dans cette région où les coups d’État sont devenus monnaie courante depuis le renversement d’Ibrahim Boubacar Kéïta au Mali, en 2020 et de Roch Mac Christian Kaboré au Burkina Faso, en 2021. Deux pays toujours en transition en dépit de toutes les menaces que les militaires au pouvoir ont reçues de la part de la Cédéao. Malgré les négociations, des sanctions ont pesé sur ces États mettant à rude épreuve leurs économies sans que les hommes en kakis capitulent. 

Le terrorisme, la crise économique et financière, les conflits sociaux et politiques, les coups d’État, la région ouest-africaine, et plus spécifiquement les pays du Sahel sont en quête d’un État modèle dans lequel tous ces fléaux ne seront que tristes souvenirs. Des problèmes qui persistent malheureusement depuis leur accession aux indépendances qu’ils avaient pourtant considérée comme le début d’une nouvelle ère après la domination coloniale et la traite négrière. Mais les problèmes semblent avoir la carapace dure dans cette région où chaque espoir semble se transformer rapidement en désespoir. 

Les deux Guerres mondiales 

Le perfectionnement et la recherche d’une paix durable ont toujours marqué la vie des hommes de façon générale. L’être humain a cette tendance à permanemment vouloir ce dont il ne dispose pas, il rêve d’un avenir meilleur, d’une vie meilleure. Un désir qui l’a toujours amené à améliorer voire perfectionner ses outils de travail et par ricochet de guerre. 

Selon les partisans d’un « état de nature » violent de l’humanité, notamment avec l’anglais Thomas Hobbes, les hommes demeuraient des loups les uns pour les autres dans l’état primitif de la société. 

L’agressivité était ce qui les caractérisait. Mais le plus intéressant à savoir à ce stade, cela, avec Jean-Jacques Rousseau, c’est que l’homme ne demandait à la nature plus que ce qu’il n’en fallait pour vivre. Même pour les guerres, il se servait des branches d’arbres pour se défendre. 

Le perfectionnement et avec elle l’instauration de la propriété privée, fondement de l’inégalité et de l’injustice sociale, les guerres, au lieu de finir à travers le contrat social ou la force des mots et des lettres, se sont accentuées pour devenir plus meurtrières. 

Sans aucune prétention de vouloir faire un historique de l’avènement des armes dans le monde, il convient tout de même d’indiquer que l’humanité a toujours évolué dans des tensions, bien que souvent moins meurtrières au début. Car les armes utilisées étaient moins puissantes, du moins jusqu’aux deux guerres mondiales. 

Pas de paix perpétuelle 

Cette extrapolation de la situation que vit l’Afrique de l’Ouest et plus particulièrement le sahel est assez pessimiste bien vrai que ce soit une vision qui colle parfaitement à la réalité. Cette « dialectique des problèmes » faisant que la solution à chaque problème devienne un nouveau problème, souvent plus complexe que la matrice nous amène à la compréhension selon laquelle, quelle que soit l’option choisie par les chefs d’État ouest-africain dans la résolution de cette problématique des coups d’État, des dérives persisteront. C’est la preuve de l’imperfection humaine. Tout ce qui est humain est limité dans le temps. 

Dans cette région, comme dans le reste du monde, il ne pourrait nullement être question de « paix perpétuelle ». L’homme vit pour résoudre des problèmes. Dans l’ordre naturel des choses, il y a également l’interdépendance alimentaire. Cela reste de même pour les sociétés humaines. Les grands se nourrissent des petits. Les grandes puissances se nourrissent des pays dits pauvres. L’esclave fait nourrir son maitre. Mais la roue de l’histoire ne cessant de tourner et l’existence se traduisant par l’effort de sortir de soi-même pour se réaliser, les rôles peuvent s’inverser. C’est l’œuvre du courage et de la détermination. 

Se rapprocher de la et de la quiétude 

Les marxistes ont donc raison d’avoir remarquablement souligné que la lutte des classes a traversé toutes les sociétés depuis l’antiquité. Elle se poursuit encore aujourd’hui. Car elle est le moteur de l’histoire. Elle a lieu en vue de trouver des solutions à des problèmes bien déterminés dans une société donnée ou encore en vue d’imposer une vision ou simplement étendre sa domination. 

Toutes les crises que traverse la région sahélienne d’Afrique de l’ouest n’auront en fin de compte que des solutions éphémères provenant d’êtres humains limités et imparfaits. De même que l’homme ne peut que se rapprocher de la perfection, de même nos États ne peuvent que se rapprocher de la paix, de la quiétude. 

Tant que l’homme demeure corruptible, dans le sens de la dégénérescence, il ne faut pas espérer vivre dans un eldorado sur terre. Plus la population va s’accroitre, plus les problèmes vont se multiplier dans nos sociétés. Nul ne veut reconnaitre son faillibilisme et chacun se croit plus dans le vrai que les autres. Comme des politiques, chacun se pense avoir la bonne politique pour transformer des misères en opportunité. Pourtant, agissant de la sorte, chacun démontre inconsciemment ses limites aux yeux du monde et met ses semblables dans des situations encore plus inconfortables. 

En attendant que les chefs d’État de la Cédéao trouvent des solutions quasi pérennes aux problèmes qui subsistent dans la sous-région, il serait important d’adopter la politique du « coup par coup » dans la résolution du monticule de problèmes dont cette région est confrontée.  

F. Togola 

25 octobre 2023 0 comments
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Malick Diaw
Politique

Mali : le Col. Malick Diaw sanctionne quatre membres du CNT

by Sahel Tribune 24 octobre 2023
written by Sahel Tribune 1 minutes read

Dans une décision rendue publique, ce mardi 24 octobre 2023, le Président du Conseil national de Transition (CNT) du Mali, le Colonel Malick Diaw, a annoncé la suspension de quatre membres du CNT pour une durée de trente jours. Cette suspension prend effet à partir du lundi 23 octobre 2023. Les membres concernés sont Mohamed Ag Intalla, Mohamed Ali Ag Mattahel, Monsieur Akli Ikan Ag Souleymane et Boubacar Sidigh Taleb Sidi Ali.

Ces membres ont été suspendus en raison de leurs absences non justifiées lors des travaux des commissions et des séances plénières de la session d’octobre 2023, explique le communiqué. « Cette suspension consiste à l’interdiction de participer aux activités du Conseil national de Transition et à la perte du bénéfice du salaire et des indemnités », indique le communiqué tout en interpellant le questeur, les présidents de commissions et le secrétaire général à l’exécution correct de cette décision.

Cette décision témoigne de la volonté du CNT d’assurer la présence active et régulière de ses membres dans les travaux législatifs et décisionnels, afin d’assurer le bon fonctionnement de l’organe de transition.

La mesure de suspension des quatre membres de l’organe législatif pour absence non justifiée vise à rappeler l’importance de la présence et de l’engagement des membres du CNT dans les activités législatives et décisionnelles de l’organe de transition.

La rédaction

24 octobre 2023 0 comments
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