Le 22 et 23 novembre, la capitale malienne, Bamako, a accueilli un atelier de consultations en prélude au Forum mondial sur les réfugiés (FMR) prévu du 13 au 15 décembre à Genève, en Suisse. Organisé en collaboration avec la Commission nationale chargée des réfugiés (CNCR), cet atelier a réuni une diversité de parties prenantes, toutes mobilisées autour de l’amélioration de l’environnement de protection des communautés déplacées.
À Bamako, les échos des consultations résonnent encore : un atelier crucial a réuni divers acteurs, du 22 au 23 novembre, jetant les bases de la participation du Mali au Forum mondial sur les réfugiés à Genève en décembre. Au cœur de ces délibérations, l’amélioration de la protection des communautés déplacées prend forme, promettant une contribution majeure du Mali à cette rencontre internationale d’importance capitale.
Une perspective orientée vers l’avenir
Le président de la Commission nationale chargée des réfugiés, M. Brahima Coulibaly, a ouvert les travaux en mettant en avant l’importance de trouver des solutions pour améliorer la protection des communautés déplacées de force. « Notre attention est portée sur la recherche de solutions pour l’amélioration de l’environnement de protection de ces communautés déplacées de force », a-t-il déclaré.
Le représentant du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) au Mali, M. Mohamed Touré, a ajouté une perspective orientée vers l’avenir en soulignant que l’atelier invitait à réfléchir sur les perspectives permettant de renforcer la synergie collective pour la protection internationale et l’assistance envers les personnes contraintes de fuir et les apatrides.
La plus grande réunion internationale sur le thème des réfugiés
Cette réunion a également été l’occasion de faire le bilan des progrès réalisés par le Mali depuis la première édition du Forum mondial pour les réfugiés en 2019. Les discussions ont porté sur les propositions d’axes d’engagement du Mali pour la deuxième édition, prévue à Genève. À la clôture de l’atelier, les groupes de travail constitués pour les différentes thématiques ont formulé des recommandations, anticipant la participation du Mali au forum international.
Au cœur des préparatifs pour le Forum mondial sur les réfugiés, un groupe de jeunes déplacés et acteurs du changement émet un appel vibrant aux dirigeants participant à cet événement. Forts de leur engagement et travaillant en collaboration avec d’autres jeunes et des alliés, ils mettent en avant la puissance et l’essence de leurs voix, exprimant le désir que celles-ci jouent un rôle décisif dans la transformation mondiale. Leur appel, empreint de sincérité, réclame un changement fondamental dans le soutien aux jeunes réfugiés, exigeant des actions concrètes face à des obstacles tels que la discrimination, le sexisme, la violence, le racisme, et le manque d’opportunités.
Proposer des solutions efficaces à leurs propres défis
Revendiquant leur expertise sur leurs réalités en tant que réfugiés, ces jeunes se positionnent comme des acteurs du changement, porteurs de perspectives novatrices et d’une détermination inébranlable à construire leur propre avenir. Ils appellent à l’inclusion de leurs voix dans les processus de prise de décision, affirmant que c’est ainsi que des solutions adaptées à leurs défis spécifiques peuvent émerger.
Cet appel pressant pour le changement résonne comme un cri d’urgence : « Nos voix comptent, et il est crucial que vous entendiez notre appel pour apporter le changement. » Ils encouragent les dirigeants à collaborer étroitement avec les jeunes pour soutenir des changements de politique, mobiliser des fonds, et instaurer des programmes visant à bâtir un avenir plus inclusif et meilleur pour tous les jeunes réfugiés. Ces jeunes, perçus comme des acteurs du changement et des innovateurs, sont convaincus de leur capacité à proposer des solutions efficaces à leurs propres défis.
Le Forum mondial sur les réfugiés, la plus grande réunion internationale sur le thème des réfugiés, vise à promouvoir la mise en œuvre concrète des objectifs définis dans le Pacte mondial sur les réfugiés. Approuvé en décembre 2018, ce pacte engage la communauté internationale à mobiliser un soutien accru pour atteindre ses quatre objectifs, dans un esprit d’équité et de partage plus prévisible des charges et responsabilités.
Chiencoro Diarra
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