Le Mali est à sa quatrième tentative de révision de la Constitution du 25 février 1992. Sous la transition actuelle, la question de la révision constitution a refait surface et un avant-projet a été présenté aux forces vives de la Nation, après sa remise au président de la transition. Ce qui devra conduire ce pays d’Afrique de l’ouest, en proie à une crise multidimensionnelle, à la quatrième République.
Après un « examen approfondi » de cet avant-projet, le parti africain pour la solidarité et la justice (Adema PASJ) a décidé de partager ses observations sur le nouveau projet. Le Comité exécutif de l’Adema-PASJ estime que « l’Avant-projet de texte constitutionnel actuel, tel que rédigé, ne répond que partiellement, aux attentes du peuple malien, maintes fois exprimées lors des différentes tentatives de révision constitutionnelle et des foras nationaux ».
Tout en saluant des avancées, le parti africain pour la solidarité et la justice déplore l’introduction de certaines innovations, qu’il juge « problématique ». Or, ce processus devrait conduire, selon l’Adema-PASJ, à la mise en place des leviers de la réconciliation nationale, de la pacification de la société, de l’unité nationale et de la cohésion sociale. Pour y arriver, l’Adema exhorte les autorités maliennes à la mise en place d’un « cadre de dialogue politique élargi à toutes les contributions positives ». Il invite le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, « à renoncer à la poursuite du processus de rédaction d’une nouvelle constitution ».
Hawa Diaby
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