Sur la crise politique que traverse le Mali, le professeur de philosophie, Tidiani Bakary Guindo fait comprendre que chaque couche sociale peut avoir son mot à dire.
Si l’imam Mahmoud Dicko peut sortir de la mosquée pour monter sur le ring du combat politique, force est de reconnaître que les militaires également peuvent sortir de la caserne au profit du même ring politique.
La théorie ne remplace pas l’expérience. Pour comprendre l’autre, il faut pouvoir se mettre à sa place.
Dans le même ordre d’idées, un thérapeute homme ne peut pas comprendre et conseiller une femme s’il n’a pas vécu profondément en lui-même la nature féminine, s’il ne s’est pas imaginé avec un vagin, un utérus, des ovaires, des menstruations.
De même, une femme qui ne s’est jamais imaginée avec un sexe masculin, du sperme et des érections ne peut pas comprendre un homme.
C’est en faisant des méditations sur ce thème que la femme se construira un homme à l’intérieur d’elle-même et l’homme une femme, ce qui leur permettra ensuite de vraiment communiquer en connaissance de cause.
Pour qu’un militaire ne soit plus traité comme un criminel en puissance, il est astreint à s’intéresser à la politique. Nous sommes loin d’être dans une société parfaite où chacun doit respecter sa classe sociale. Si un enseignant doit passer toute sa vie à enseigner, l’humanité s’étiolera.
Tidiani Bakary Guindo
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