Accueil » Blog » Actu » Tabaski sous assaut, souveraineté en lumière : la riposte salvatrice des peuples et des autorités de l’AES 

Tabaski sous assaut, souveraineté en lumière : la riposte salvatrice des peuples et des autorités de l’AES 

0 comments 198 views 5 minutes read

Alors que la fête de la Tabaski 2025 a été endeuillée par une vague d’attaques coordonnées au Mali, au Burkina Faso et au Niger, les autorités de l’AES et leurs peuples ont opposé une réponse digne, ferme et résolue. Au cœur des manœuvres d’isolement diplomatique et de terreur, une leçon s’impose : la souveraineté sahélienne ne plie pas.

Dans le Sahel, lorsque la nuit paraît la plus épaisse, nos doutes s’amoncèlent. Mais c’est précisément dans cette obscurité que l’étoile — cette lueur obstinée — persiste, pour nous rappeler que la lumière ne se laisse jamais totalement vaincre. Cette vérité se tisse dans la pensée de René Char : « Dans l’obscurité la plus profonde, la lumière demeure une promesse. ». 

La Tabaski 2025 a été assiégée avant même son avènement et pendant sa célébration, et les raids ont frappé presque tous les théâtres d’opérations au Mali, jusque sur les confins du Burkina Faso et du Niger. Ces attaques, doublées de la fermeture du ciel par l’Algérie, n’étaient pas le fruit du hasard : elles traduisaient un dessein cynique. Pourtant, au milieu de l’ombre, la bravoure de l’armée malienne et l’espérance des peuples de l’AES sont restées nos étoiles.

Le dessein cynique : la nuit planifiée sur l’AES

Les raids ont commencé avant même que le croissant lunaire ne marque le mois sacré. Des colonnes d’hommes armés ont semé la terreur à Gao, Tombouctou, Kidal, Ménaka, Mopti et dans les confins des frontières avec le Burkina Faso et le Niger. 

À l’approche de la Tabaski, ces attaques ont ciblé les convois de ravitaillement, les check-points et les villages encore animés par les préparatifs. Pendant la fête, la violence s’est intensifiée, profanant ce moment de paix et de recueillement. Le point de bascule décisif a été la destruction d’un appareil malien par l’Algérie, suivie de la restriction des couloirs de manœuvre aériens.

Cette décision, loin d’être un simple acte diplomatique, visait à paralyser l’architecture défensive du Mali et de ses alliés de l’AES. 

Trahison de l’esprit de la Tabaski et de la foi musulmane

Dans cette période où l’Envoyé de Dieu (paix et salut sur lui) a recommandé la miséricorde et le respect de la vie humaine, ces attaques résonnent comme un affront. La Tabaski est le symbole du sacrifice consenti, du pardon et de la fraternité. Les assaillants ont piétiné ces valeurs, trahissant la parole du Prophète qui disait : « Votre sang, vos biens et votre honneur sont sacrés, comme est sacré ce jour, en ce mois, en ce lieu. » En s’attaquant à la vie humaine pendant la Tabaski, les ennemis de la paix ont renié l’essence même de la foi qu’ils prétendent connaître. Ils ont remplacé le sacrifice spirituel par un sacrifice sanglant, faisant de la violence un rituel profane, là où l’Envoyé de Dieu avait voulu la compassion. Leur démarche est absurde : ils ont cru que la terreur pouvait effacer la lumière de la fraternité.

La bravoure des soldats : l’étoile qui persiste

Dans toutes les emprises militaires du pays, les soldats ont hissé le drapeau national, signe de continuité et de dignité. Dans le silence des camps, ils ont également observé leurs devoirs religieux, priant comme tout bon musulman, en hommage à Dieu et pour honorer la mémoire de leurs camarades tombés. 

Cette image — le drapeau flottant et les prières murmurées dans l’aube sahélienne — est la réponse la plus claire à la trahison des assaillants. Le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta, l’a rappelé lors de la prière de la Tabaski à Koulouba : « Nous nous inclinons pieusement devant la mémoire de tous nos martyrs tombés pour la patrie, ici et dans les pays frères de l’AES. Leur sacrifice ne sera jamais vain. » Et il a ajouté, dans un engagement ferme : « Cette lutte est nationale et internationale. Elle sera menée avec détermination, en tout lieu, en toute circonstance, sans relâche ni compromis. »

La résilience des peuples de l’AES : mémoire vivante et flamme inextinguible

Les peuples de l’AES connaissent la valeur de la résistance. De l’empire du Wagadu au Songhaï, du geste de Samory Touré aux épopées de la lutte pour l’indépendance, l’histoire est un testament de bravoure. Les griots chantent encore ces récits, les imams rappellent la sacralité de Dhu al-Hijjah, et les mères, dans les hameaux, murmurent que la miséricorde n’est jamais éteinte. 

Le Président Goïta, dans son message, a prié pour le retour digne des déplacés et le rétablissement des malades. Ces mots sont une flamme : la certitude que la résilience se forge dans le partage et le pardon, non dans la soumission à la peur.

Le dessein cynique déjoué : l’étoile comme promesse

L’Algérie a voulu sceller le ciel pour isoler le Mali et l’AES, et les assaillants ont cru que la violence pouvait tuer l’espérance. Mais Albert Camus écrivait : « L’absurde naît de cette confrontation entre l’appel humain et le silence déraisonnable du monde. » Au Mali et dans l’AES, cet appel n’est pas mort. Il se manifeste dans la solidarité des veilleurs, dans la force tranquille des soldats et dans la mémoire des martyrs. Ainsi, l’étoile devient promesse : promesse de reconstruire les liens brisés, promesse de redonner à la Tabaski son sens de pardon et de fraternité, promesse d’un avenir où l’AES se tient plus unie que jamais.

Avant et pendant Dhu al-Hijjah, les raids ont jailli dans presque tous les théâtres d’opérations du Mali et le long des frontières de l’AES. Ils ont tenté de transformer la Tabaski en un tombeau de l’espérance, en trahissant l’esprit même de l’Envoyé de Dieu. Mais la nuit la plus sombre révèle la lumière la plus pure : celle de l’armée malienne, des peuples de l’AES et de la foi qui, au milieu des larmes, refuse de mourir. Car l’histoire nous enseigne que la lumière ne s’éteint jamais : elle veille, et elle renaît toujours.

Mikailou Cissé


En savoir plus sur Sahel Tribune

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

Veuillez laisser un petit commentaire pour nous encourager dans notre dynamique !

A propos

Sahel Tribune est un site indépendant d’informations, d’analyses et d’enquêtes sur les actualités brûlantes du Sahel. Il a été initialement créé en 2020, au Mali, sous le nom Phileingora…

derniers articles

Newsletter

© 2023 Sahel Tribune. Tous droits réservés. Design by Sanawa Corporate

error: Le contenu est protégé !!