Le Conseil national de la société civile (CNSC) malienne a tenu un point de presse sur la crise sociopolitique du Mali ce lundi 22 juin 2020. Occasion pour revenir sur les actions menées pour la stabilité du Mali.
La crise sociale et politique inquiète tous les observateurs du Mali ainsi que tous les citoyens épris de patriotisme. C’est ce sentiment qui anime aussi le Conseil national de la société civile qui se bat avec tous ses moyens de bord pour trouver un terrain d’entente entre toutes les parties en opposition. Il demande de privilégier le dialogue.
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Selon le Conseil national de la société civile malienne, depuis les élections législatives du 29 mars et du 19 avril 2020, la colère populaire ne faiblit point au Mali. Ces élections ont entraîné la décrédibilisation de la Cour constitutionnelle voire de toutes les institutions de la république. Une situation qui s’est ajoutée à d’autres crises sociales.
Pour une meilleure gestion de ces crises multiformes, le CNSC dit avoir entamé plusieurs démarches auprès de plusieurs acteurs : Mahmoud Dicko, Ibrahim Boubacar Kéita ainsi que le Chérif Ousmane Madani Haidara, le Premier ministre, le M5-RFP, mon seigneur Jean Zerbo.
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De toutes ces rencontres, ce sont ces cinq points qui sont ressortis : la dissolution de la Cour constitutionnelle, de l’Assemblée nationale, la satisfaction des revendications sociales, la mise en place d’un gouvernement d’ouverture et la mise en place d’un dispositif de suivi du Dialogue national inclusif. Selon le CNSC, si ces cinq points « sont partagés et acceptés par tous, la sortie de crise était à portée de main ».
Le CNSC entend poursuivre le dialogue jusqu’à une meilleure résolution de cette crise sociopolitique.
Daou
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