La délégation de la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), présente au Mali depuis le 18 juin 2020, a tenu une conférence de presse ce vendredi 19 juin 2020 pour faire le point de sa mission au Mali de conciliation au Mali. Plusieurs propositions ont été faites pour une meilleure gestion de crise au Mali.
Trouver un terrain d’entente entre les acteurs du Mouvement du 5 juin-rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) et le gouvernement malien, proposer des pistes de sorties de crise, tel est l’objectif de la délégation ministérielle de la CEDEAO qui a foulé le pied sur le sol malien le jeudi 18 juin 2020. Elle demande l’organisation d’élections partielles.
Des élections législatives partielles
Après avoir rencontré toutes les parties, la délégation ministérielle de la CEDEAO est arrivée à la conclusion que tous les problèmes du Mali se résume à l’insécurité récurrente et à la crise sociopolitiques, nourries des dernières législatives du 29 mars et du 19 avril 2020. Cette mission de la CEDEAO recommande alors de revoir les résultats de ces élections législatives dans toutes les circonscriptions électorales où des vagues de contestations ont émaillé le résultat définitif de la cour constitutionnelle. A ce titre, l’organisation d’élections partielles dans les circonscriptions concernées, dans les meilleurs délais, a été proposée aux décideurs maliens.
Privilégier le dialogue
La délégation ministérielle propose à tous les acteurs de privilégier le dialogue comme voie de résolution de la crise. Ainsi, elle demande l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, la mise en œuvre des conclusions du dialogue national inclusif ainsi que la concrétisation de la réforme du code électoral et de la constitution. Pour ce faire, elle recommande une relecture des textes « régissant la constitution » malienne.
Le nouveau gouvernement
Ce n’est pas tout, cette mission de la CEDEAO recommande la mise en place d’un gouvernement de consensus d’union nationale conformément au Dialogue national inclusif. Au peuple malien, elle demande la préservation des institutions de la République et l’instauration de la confiance entre toutes les parties. Pour réussir, elle recommande d’éviter la violence comme moyen de gestion des crises.
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Pour veiller sur la mise en œuvre de ces différentes recommandations, la CEDEAO demande que soit mise en place un mécanisme de suivi de mise en œuvre des recommandations édictées.
TOGOLA
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