Depuis la nuit des temps, la migration est au cœur du monde. Ce mouvement irrégulier est connu non seulement des animaux et oiseaux, mais aussi des hommes. Cette mobilité serait une loi naturelle.
Le mouvement irrégulier des êtres d’un point vers un autre a toujours été présent dans le monde. Des animaux à l’homme en passant par les oiseaux, les recherches suffisamment fournies prouvent que la migration au lieu de constituer un problème constitue plutôt un facteur de développement social.
La migration animalière
Dans quelle contrée du monde il n’est possible d’observer des mouvements d’oiseaux cycliques. Au Mali, dans certaines localités, le début de l’hivernage n’est-il pas déterminé en fonction de la présence de certains oiseaux comme la cigogne ? Au début et à la fin de chaque saison pluvieuse, nous assistons également au mouvement de retour d’autres oiseaux.
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Dans certaines autres parties du monde, les animaux sauvages migrent d’une forêt à l’autre à la recherche d’un meilleur vivre. Cette forme de migration a pourtant été décrite par Charles Darwin, philosophe évolutionniste. Selon celui-ci, ce mouvement irrégulier des oiseaux a notamment favorisé la dispersion des graines de certains arbres. Ce qui a favorisé leur développement.
La migration humaine
Depuis la nuit des temps, les hommes se sont déplacés à la recherche d’une meilleure vie. Ce déplacement s’effectuait jadis à travers la chasse ou la cueillette qui étaient les principales activités dans nos sociétés ancestrales. Cette forme va évoluer en fonction de l’évolution des activités humaines ainsi que du besoin de l’homme. L’esclavage en est une de ces formes. Nous avons aussi la naissance du capitalisme qui a besoin de cette mobilité pour l’écoulement marchand.
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Aujourd’hui, tenter de fermer les frontières en s’opposant à cette mobilité, c’est s’opposer à une loi naturelle. La passivité est l’ennemi numéro un de l’homme. Rester sur une place fixe dérange grandement l’homme. Ouvrez donc les frontières ! Laissez les hommes circuler à merveille !
Oumarou
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