Des responsables de partis et regroupements de partis politiques maliens ont signé une déclaration commune, lundi 26 juillet 2021, pour une transition réussie.
Pour une plus grande inclusivité dans la conduite des affaires publiques et la réussite de la transition en cours, des leaders de partis et regroupements de partis politiques du Mali ont, dans une déclaration commune, le 26 juillet dernier, réitéré leur disponibilité à accompagner les nouvelles autorités transitoires.
Élections
Ces leaders estiment que la sortie durable de crise au Mali va au-delà de la seule période de la transition. Ils estiment que le prochain pouvoir, issu des élections générales de fin de transition, devra impérativement travailler dans un esprit de rassemblement et d’inclusivité. Ce pouvoir de l’après-transition devra conduire des réformes profondes pour une meilleure gestion du pays.
Cette rencontre des partis politiques maliens a été également une occasion d’exhorter les autorités de la transition au « respect scrupuleux » de la période de la transition ainsi que la date retenue pour les prochaines élections générales (présidentielles et législatives), du 27 février 2022. Ils les invitent ainsi à la publication d’un chronogramme détaillé des tâches conduisant à la tenue de ces échéances électorales. Ce n’est pas tout.
Ni coalition ni alliance
Ces représentants des partis politiques, faisant comprendre que leur souci reste la réussite de la transition, invitent le peuple malien et les partenaires du Mali à les accompagner dans cette dynamique. Ils décident de mettre en place un mécanisme de suivi de leur déclaration.
Cette sortie de ces ténors des partis politiques, juste après le soutien exprimé par le Chérif de Nioro, M’Bouillé Haidara, aux autorités de la transition, a défrayé la chronique nationale et internationale. Beaucoup ont traduit cette déclaration comme une tentative de déstabilisation des nouvelles autorités de la transition. Mais, selon Moussa Mara, ancien Premier ministre sous IBK et porte-parole de ce rassemblement des partis politiques, leur objectif est d’« aider les autorités de la transition à se focaliser sur l’essentiel en vue de sortir de cette période par le haut, dans leur intérêt, et surtout dans celui du Mali ».
A en croire l’ex-président du parti Yéléma — le changement, « ces partis, qui représentent plus de 70 % des députés élus lors des dernières législatives et plus de 80 % des élus locaux du pays, n’ont créé ni coalition ni alliance électorale quelconque et ne sont encore moins opposés à qui que ce soit ». Selon ses déclarations, « leur seule préoccupation est de contribuer à une transition réussie ».
Bakary Fomba
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