C’est sur le rythme frénétique des tweets que Macky Sall, président du Sénégal, fait retentir sa voix dans l’arène politique. Dans un numéro d’équilibriste entre fermeté et flexibilité, il annonce la nouvelle date des élections présidentielles, fixée par le Dialogue national au 2 juin 2024.
Mais voilà, au cœur de cette déclaration résonne comme un écho persistant le rappel de sa décision antérieure : il quittera son fauteuil présidentiel le 2 avril, date butoir de son mandat actuel. Une affirmation sans équivoque, réaffirmant la rigidité de sa décision de passer le flambeau à la fin de son règne.
Dans ce tourbillon d’annonces et de contre-annonces, Macky Sall semble danser un tango politique où chaque pas est scruté, analysé, décortiqué. Le pays retient son souffle, oscillant entre respect des institutions et appréhension de l’avenir.
La ligne d’arrivée est tracée
Certes, saluons le Dialogue national et les forces vives pour leurs contributions à ces assises démocratiques. Mais, dans ce jeu d’échecs politiques, où est la voix du peuple ? Où est la garantie d’une transition démocratique fluide et sereine ?
L’heure est à la clarté, à la transparence, à l’engagement indéfectible envers les valeurs démocratiques. Les Sénégalais méritent plus qu’un tango politique, ils méritent une symphonie harmonieuse où chaque note résonne avec la promesse d’un avenir meilleur.
Alors, Macky Sall, sur quel pied danserons-nous demain ? La ligne d’arrivée est tracée, le peuple attend. La danse des mandats ne doit pas nous égarer, mais nous conduire vers un horizon de prospérité et de paix pour tous.
Chiencoro Diarra
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