Au cours d’une réunion de plus de dix heures, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), l’organe en charge des questions de conflit a rejeté l’usage de la force préconisé par la Cedeao dans la crise nigérienne Niger. Au même moment, le 16 aout dernier, la Cédéao a déploré une attaque terroriste perpétrée au Niger.
Cette opération militaire de l’organisation sous-régionale avait besoin d’une approbation de l’organisation continentale pour se concrétiser. Mais la surprise a été totale, à l’issue d’une réunion dite « tendue » et « interminable » du Conseil de Sécurité et de paix de l’UA. Cet organe en charge de résolution des questions conflictuelles a décidé de rejeter l’option militaire de la Cédéao pour « restaurer l’ordre constitutionnel » au Niger.
Dans la foulée de cette annonce, Jean-Luc Mélenchon de la France Insoumise s’en est réjoui sur son compte X (ancien Twitter). Une décision d’intervention militaire de la Cédéao au Niger, qu’il a qualifié d’assez « d’amateurisme irresponsable. Il met en garde la France de s’engager dans une “expédition militaire contre cette décision” de l’UA.
Alors qu’elle menaçait d’intervenir militairement au Niger, la Cédéao a fait part, le 16 aout dernier, de sa consternation face aux différentes attaques terroristes survenues dans ce pays sahélien. Des attaques qui ont provoqué la mort de plusieurs soldats nigériens.
L’organisation ouest-africaine a profité de l’occasion pour exhorter les autorités militaires du CNSP à rétablir l’ordre constitutionnel afin de pouvoir concentrer leur attention sur la sécurité. Qui selon elle, est fragilisée depuis la “tentative de putsch” du 26 juillet dernier.
Mohamed Camara
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